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activité mentale loc. nom. f. PSYCHOL. - TLF, GR[85], ø d.
1907 - «Le rêve n'est pas le produit d'une activité mentale désordonnée, mais bien le résultat de deux forces antagonistes : le compromis entre un désir, presque toujours refoulé, inconnu à la conscience à l'état de veille et qui tend à se réaliser, et une censure qui l'arrête au passage pour le modifier selon ses exigences.» A. Maeder, Essai d'interprétation de quelques rêves, in Arch. de psychol., t.6, 354 - M.C.
assurance maladie n.f. LÉGISL. SOC. - Lex.[75], PR[77], TLF, ø d.
• assurance-maladie
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1909 - «D'après la statistique établie par la caisse d'assurance-maladie de Berlin [...]» J. Brunhes, in Bull. des ligues sociales d'acheteurs, 4e trim., 178 - P.E.
confusion mentale loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - DHR, 1898 ; FEW (2, 1047a), 1929 ; GLLF, TLF, ø d.
• confusion mentale primitive
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1895 - In titre : Ph. ChaslinLa Confusion mentale primitive, stupidité, démence aiguë, stupeur primitive (Paris, Asselin et Houjeau) - E.M.
confusion mentale post-commotionnelle loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1918 - «Il nous a paru nécessaire de faire un exposé populaire de la neurologie de guerre, de l'anatomie et de la physiologie des mouvements [...] La description de la confusion mentale post-commotionnelle a fait aussi l'objet d'une séance. Nous avons attiré l'attention sur le fait que les commotionnés sont presque toujours tristes, désorientés, atteints d'amnésie, mais généralement peu excités, portés aux paroles vives, aux scandales. Le résultat obtenu à la suite de ces explications a été surprenant. Dans tous les hôpitaux les 'criseurs' ont disparus ou se sont calmés.» E. Landau, Exposé de quelques méthodes nouvelles de psychothérapie, Soc. médico-psychol., 25 févr., in Annales médico-psychol., I, 423 - M.C.
1920 - «[...] la confusion mentale que présentait secondairement le commotionné [qui avait été enterré sous un abri] apparaît comme la conséquence d'une intoxication par oxyde de carbone (anoxémie des cellules cérébrales) et de troubles circulatoires encéphaliques par décompression brusque. Il en résulte un tableau clinique de confusion mentale post-commotionnelle qui se différencie nettement des états confusionnels consécutifs à un éclatement d'obus dans lesquels interviennent surtout des éléments névropathiques ou émotionnels.» R. Mallet, Commotion et confusion mentale, in Annales médico-psychol., 60 - M.C.
confusion mentale post-émotive loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1913 - «Parmi les psychoses qui peuvent survenir à la suite d'un choc émotionnel, il en est qu'aucun psychiatre n'hésite à rattacher à l'émotion comme à une cause directe : ce sont celles qui réalisent le tableau clinique de la confusion mentale [...] L'évolution de ces confusions mentales post-émotives est loin d'être aussi satisfaisante.» J. Séglas et L. Barat, Le rôle de l'émotion dans l'étiologie des maladies mentales, in Journ. de psychol., 10e année, 98-99 - M.C.
contagion mentale loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - TLF, cit. Méd. biol., 1970 ; GLLF, GR[85], ø d ; in Porot [1952].
1901 - «Certains auteurs ont traité de la question de la transmission de la folie des meneurs à la multitude, mais sans développements, dans un sens plutôt métaphorique que réel, et en tout cas sans chercher à déterminer la nature et la valeur de la folie collective transmise [...] Il est de toute évidence cependant que l'on ne peut toujours exclusivement réduire la contagion mentale à la suggestion, pas plus que l'état morbide développé par elle à une simple passivité hypnotique. [...] Dans la contagion mentale il y a un état pathologique réel, développé chez le suggestionné et qui, au point de vue de la responsabilité pénale, lui donne droit à des exemptions, à des privilèges égaux à ceux dont il jouirait dans le cas où il aurait agi sous l'empire d'une maladie quelconque.» Dr N. Rodrigues, La folie des foules, in Annales médico-psychol., I, 193 et 194 - M.C.
1906 - In titre : G. Halberstadt, La Folie par contagion mentale (Baillière, 130 p.), cité in R. de psychiatrie, 10e année, 427 (1906) - M.C.
dislocation mentale loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1912 - «[...] la dislocation mentale et surtout morale du neurasthénique n'est pas en général immédiate ; elle ne s'opère que progressivement et grâce à la répétition de l'émotion souvenir [...]» Dr R. Dupouy, Les manifestations fonctionnelles des psychonévroses, in Annales médico-psychol., I, 56 - M.C.
dissociation mentale loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - GR[85], ø d ; absent TLF ; in Dabout [1924].
Add.DDL :
*1912 - «La psychanalyse démontre l'existence d'une dissociation mentale chez le normal comme chez le nerveux et l'aliéné. [suit un exemple de suggestion posthypnotique] Le motif réel de l'acte est inconscient. Le besoin de causalité du conscient est vite satisfait par une fausse cause, un prétexte, que le sujet se donne en toute sincérité. Jones a donné à ce processus intellectuel le nom heureux de : rationalisation. La psychanalyse a découvert un phénomène tout à fait analogue et fréquent à l'état normal, avec cette différence que le motif réel de l'action n'est pas dû à une suggestion donnée en hypnose, mais bien à l'influence constellante d'éléments mentaux dissociés, inconscients.» A. Maeder, Sur le mouvement psychanalytique, in L'Année psychol., 18e année, 402 - M.C.
dissociation mentale loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - DDL 29, 1912, A. Maeder ; GR[85], ø d ; absent TLF.
1900 - «C'est d'abord l'influence si souvent constatée des chocs émotifs et de certains traumatismes psychiques sur la dissociation mentale, d'où la naissance d'états hypnoïdes [...]» Th. FlournoyDes Indes à la planète Mars, 413 (Alcan) - P.E.
dérivation mentale loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLFdérivation : GR[85], cit. Janet [1903] ; absent TLF.
1840 - «[...] mais les dérivations mentales sont abandonnées au hasard, et le médecin est là, uniquement pour les enregistrer.» F. LeuretDu Traitement moral de la folie, 113 (J.-B. Baillière) - E.M.
dérivation mentale loc. nom. f. PSYCHANAL. - ø t. lex. réf. ; absent TLFdérivation : GR[85], cit. Janet [1903] ; absent TLF.
1902 - «Breuer et Freud sont les premiers a [sic] avoir attiré l'attention sur ce mécanisme de dérivation mentale qu'ils appellent l'Abreagiren E. Claparède, in Arch. de psychol., t.1, 330 - M.C.
désintégration mentale loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1912 - «L'émotion choc qui amène une désintégration mentale brutale, joue, dans la genèse de l'hystérie et de ses accidents, un rôle prépondérant [...]» Dr R. Dupouy, Les manifestations fonctionnelles des psychonévroses, in Annales médico-psychol., I, 56 - M.C.
déséquilibration mentale loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1900 - «Le caractère ou type paranoïque aurait son principe dans certaines défectuosités psychiques évidentes dès l'enfance ; c'est là le terrain où se développeront plus tard, sous l'impulsion convenable, des accès sensoriels ou délirants, aigus ou chroniques. Ce fonds de déséquilibration mentale permanente a, sous le nom de 'paranoïa sans délire', été mis par Tanzi et Riva sur le compte d'une dégénérescence originelle de la personnalité somato-psychique. Morselli en a fait une 'paraphrénie', soit une anomalie de l'évolution cérébrale avec malformation et perversion de la personnalité.» Dr Nicoulau, c.r. : Dr F. del Greco, in Annales médico-psychol., I, 277 - M.C.
1913 - «La dégénérescence mentale ou déséquilibration mentale consiste en une absence d'harmonie entre les diverses fonctions qui permet de classer : les déséquilibrés de l'intelligence, les déséquilibrés de la sensibilité, les émotifs, les déséquilibrés de la volonté, les impulsifs.» Dr P. Voivenel, L'homicide en pathologie mentale, in Annales médico-psychol., I, 187 - M.C.
fuite dans la maladie loc. nom. f. PSYCHANAL. - TLF, GR[85], ø d ; in Laplanche [1967].
1914 - «Cette conception de l'autisme rattache Bleuler non seulement à l'Ecole de Zurich mais à toute l'Ecole de Freud, ces deux Ecoles faisant consister toute Névrose comme toute Psychose dans un désintéressement plus ou moins complet de la réalité extérieure et, suivant l'expression de Freud, dans une 'fuite dans la maladie'.» A. Hesnard, Les théories psychologiques et métapsychiatriques de la démence précoce, in Journ. de psychol., 11e année, 58, note - M.C.
1923 - «Sans aller aussi loin que Maeder qui apporte à l'explication des psychoses une conception téléologique, il semble bien qu'il doive exister, selon l'expression de cet auteur, une 'volonté de maladie' (Will zur Krankheit), la psychose ayant été une compensation contre une existence jugée incomplète et ayant réalisé d'une manière détournée les secrets désirs de la malade. Il y eut vraiment 'fuite dans la maladie'.» H. Claude, A. Borel et G. Robin, A propos d'une bouffée délirante à contenu symbolique, in Annales médico-psychol., II, 227 - M.C.
image mentale loc. nom. f. PSYCHOL. - TLF, ø d ; in Battro [1966].
1903 - «Nos expériences ont seulement porté, jusqu'ici, sur les sensations et les images mentales, en soi ; leur action réciproque appelle aussi l'examen. Celleci se révèle, d'abord, à nous par l'attention avec ses caractères de déviabilité et d'élasticité, variables du valide à l'aliéné et d'un type morbide à un autre.» E. Nicoulau, c.r., in Annales médico-psychol., I, 497 - M.C.
maladie bleue loc. nom. f. MÉD.  "cyanose" - FEW (6/I, 90b), 1840, Acad., Compl. ; TLF, cit. Besch., 1845 ; L, ø d ; ND2, 1953, Lar.
Add.DDL :
*1837 - «L'hypertrophie du thymus peut-elle être aussi une cause de cyanose ? M. Haugsteb cite dans son mémoire l'exemple rapporté par M. Ribes, qui trouva sur le cadavre d'un enfant de quatre ans, atteint de la maladie bleue, et qui y succomba, cet organe plus volumineux que dans l'état normal.»Dr Ollivier, in C.M. BillardTraité des maladies des enfants, 617, note (3e éd.) - C.H.
maladie bleue loc. nom. f. MÉD. "cyanose" - DDL 8, 1837 [repris in GR] ; FEW (6/I, 90b), 1840, Compl. Acad. ; TLF, 1845, Besch. ; L, GLLF, ø d.
1814 - In titre : E. GintracRecherches analytiques sur divers affections [...] que l'on a désignées sous les noms de cyanose ou maladie bleue - P.W.
maladie de Montfaucon loc. nom. f. non conv. CRIMES "pendaison" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1619 - «[...] aussi bien cas-auenant que leur Marmitte se renuersast, vous n'auez pas le nez d'y fournir de nouuelles morfailleries, vu que vous estes à la derniere carte et en danger d'estre Capot (ce que Dieu ne vueille, pour vous garantir de la maladrie de Mont faulcon).» Response du Paysan au libelle intitulé Le Bourgeois, 7-8 (Au Chesne verd) - P.E.
maladie des Antilles loc. nom. f. MÉD. "maladie vénérienne" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1769 - «La maladie des Antilles est endémique dans certains cantons de cette partie du monde ; mais elle y est d'une curation facile.» Restif de La BretonneLe Pornographe, part. 2, note A, 299 (Londres, chez Nourse ; Paris, chez Delalain) - R.R.
Cf. mal d'Haïti, virus d'Haïti, DDL 31.
maladie des chats loc. nom. f. MÉD. VÉTÉR. - FEW (6/I, 90b), 1855, Nysten-Littré ; L, ø d ; absent TLF.
1836 - «Nous devons [...] faire mention ici d'une affection spéciale qui attaque les chats, et que l'on désigne sous le nom insignifiant de maladie des chats. Cette maladie, qui paraît régner quelquefois, sous forme épizootique, a la plus grande analogie, par ses symptômes et ses lésions, avec la maladie dite des chiens ; elle n'en diffère qu'en ce que, chez les chats, cette affection ne se termine jamais par la chorée [...]»J. BeugnotDict. usuel de chir. et de méd. vétér., II, 270a - C.H.
maladie des chiens loc. nom. f. MÉD. VÉTÉR. - FEW (6/I, 90b), 1855, Nysten-Littré ; L, ø d ; absent TLF.
1835 - «La GASTRO-BRONCHITE, ou maladie des chiens, a fréquemment présenté le caractère épizootique.»J. BeugnotDict. usuel de chir. et de méd. vétér., I, 396a - C.H.
1836 - «MALADIE DES CHIENS, maladie très-commune, très-meurtrière, qui paraît avoir été apportée d'Angleterre en France vers la fin de 1733. [...] C'est une fièvre muqueuse sui generis que l'on peut comparer au croup si fatal aux enfans les plus robustes.»Thiébaut de Berneaud, in F.-E. GuérinDict. pittoresque d'hist. nat., IV, 595-6 - C.H.
maladie du scrupule loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - FEW (11, 344a), 1907, Lar. ; GR[85], cit. J. Renard, 1910 ; TLF, cit. Piéron, 1973.
1902 - «Si cette conception est vraie, si c'est non parce qu'ils rougissent, mais parce qu'ils ont honte de rougir que se développe l'obsession, il faudra, avec M. Janet, rapprocher l'éreutophobie de ces 'maladies du scrupule' dont cet auteur vient d'esquisser l'histoire avec tant de finesse et de sens psychologique 1 [...] [Note 1] Cependant les éreutophobiques se distinguent des scrupuleux en ce qu'ils ne croient pas avoir commis réellement d'actions honteuses.» E. Claparède, in Arch. de psychol., t.1, 324 - M.C.
maladie-mère n.f. MÉD. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1849 - «[...] nous commencerons par l'histoire générale de ces maladies-mères, et puis toutes les fois qu'il en devra être question en parcourant les différentes régions, nous renverrons à l'exposé préliminaire de leurs principes fondamentaux [...]» BossuAnthropologie, II, 5 (Baillière) - P.E.
naviculaire (maladie -) loc. nom. f. MÉD. VÉTÉR. - FEW (7, 61b), 1855, Nysten-Littré ; L, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1836 - «[...] cette membrane synoviale peut être contuse ; une inflammation survient, puis une véritable ulcération qui peut s'étendre au cartilage d'encroûtement de l'os naviculaire, atteindre et corroder l'os lui-même ; c'est ce qui constitue l'affection connue chez le cheval, sous le nom de Maladie NaviculaireJ. BeugnotDict. usuel de chir. et de méd. vétér., II, 367a - C.H.
pathologie mentale loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - TLF, cit. Amadou, 1954 ; GLLF, GR[85], ø d ; in Méd. biol. [1972].
Add.DDL :
*1902 - «[certains états psycho-musculaires] se reproduisant régulièrement chez divers sujets appartenant aux différents groupes de la pathologie mentale V. Vaschide et Cl. Vurpas, Soc. médico-psychol., 24 nov., in Annales médico-psychol., I, 269 (1903) - M.C.
*1926 - «[...] dans cette théorie des symptômes secondaires, on voit constamment s'affronter les deux tendances de la pathologie mentale : l'explication organo-nerveuse et l'explication psychologique.» P. Guiraud et H. Ey, Remarques critiques sur la schizophrénie de Bleuler, in Annales médico-psychol., I, 363 - M.C.
pathologie mentale loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - DDL 29, 1902 ; TLF, cit. Amadou, 1954 ; GLLF, GR[85], ø d.
1850 - E. C [...] Union médicale. Un chapitre oublié de la pathologie mentale, par le docteur Moreau, de Bicêtre, in Annales médico-psychol., t.2, 440 - Fr. mod., oct. 1988, n° 3/4, 286.
perturbation mentale loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1926 - «Qu'un choc émotif apparaisse, qu'une toxiinfection déclenche des perturbations mentales, apparaîtront alors, sur ce terrain particulier (schizoïde), les manifestations 'schizomaniaques'.» Laignel-Lavastine et P. Kahn, Psychose de compensation chez une schizoïde, Soc. médico-psychol., 26 janv., in Annales médico-psychol., I, 159 - M.C.
subduction mentale morbide loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF ; in Piéron (subduction mentale) [1963].
1924 - «[...] comment désigner la réaction générale du psychisme à cette emprise des influences morbides venues de l'organisme [...] Comment remplacer par une notion claire et véridique les notions erronées, mais commodes, de dissociation mentale et d'automatisme psychologique ? C'est pour répondre à cette question, c'est pour combler cette lacune, que je propose aujourd'hui le terme de subduction mentale morbide comme exprimant l'aboutissement logique des travaux jadis entrepris avec E. Toulouse sur l'autoconduction.» M. Mignard, La subduction mentale morbide, in Annales médico-psychol., I, 399 - M.C.
torpidité mentale loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF. torpidité : TLF, cit. Arnoux, 1952.
1904 - «Des liens étroits unissent en effet les maladies nerveuses aux changements pathologiques de la glande thyroïde : Athyroïdie : crétinisme, idiotie, torpidité mentale, mélancolie, hallucinations. Hyperthyroïdie : manies, délire, hystérie, neurasthénie, etc.» Dr P. Roy, c.r. : A. Lorand, in Journ. de psychol., 1ère année, 209 - M.C.
tremblante (maladie -) loc. nom. f. MÉD. VÉTÉR. - TLF, 1836, Beugnot (même texte) ; FEW (13/II, 242a), PR[72], 1855, Nysten-Littré ; L, ø d.
1836 - «La deuxième maladie, particulière au mouton, et que M. Girard a observée, est désignée sous le nom de tremblante, ou affection nerveuse. Elle se manifeste par une inflammation peu intense, qui est promptement suivie d'atonie. Un prurit considérable et presque général annonce l'invasion de cette maladie ; à ce symptôme succède une faiblesse remarquable des reins, qui est bientôt elle ême suivie d'une paralysie complète.»J. BeugnotDict. usuel de chir. et de méd. vétér., II, 311b (s.v. moelle épinière) - C.H.
wagnérienne (maladie -) loc. nom. f. Anthroponymesur R. Wagnerplais.  MUS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1893 - «Lecoq, d'après certains, Nuitter entre autres, serait encore responsable d'une plaquette imprimée en 1893 chez Paul Dupont et qui s'intitulait : Des maladies wagnériennes ; de leur traitement et de leur guérison, par le docteur Amiculus. L'auteur divise ces affections en quatre espèces : la wagnériole, la wagnéromanie, la wagnéralgie et la wagnérite. Comme moyen curatif, il préconise le 'baume de Mozart', les bains de sons consonnants, le sirop d'accords parfaits [...] somme toute, cette plaquette est assez spirituelle et tout-à-fait dépourvue de méchanceté ...» X. de Courville, in R. musicale, oct., 189 (1923) - P.E.
éclipse mentale loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - TLF, cit. Piéron, 1973 ; in Piéron [1963].
1908 - «Ce malade présentait enfin des troubles très intéressants de sa perception personnelle, sous la forme d'éclipses mentales, de suspension brusque de la conscience, se produisant surtout au moment où il se sentait poussé à commettre une de ses 'sottises'.» F.-L. Arnaud, Sur un mode de combinaison de la psychasthénie et du délire, in Journ. de psychol., 5e année, 196 - M.C.