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art-science n.m. INTELL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1796 - In titre : Let. sur la possibilité de faire de la grammaire un art-science, prairial an IV-mai-juin (Lemercier) - LTP
avant-science n.f. PHILOS. - FEW (11, 309b ; "connaissance antérieure"), 1556 ; absent TLF.
Au 20e : 1958 - «Dans la science très particulière du langage, science d'une avant-science, dont l'existence naturelle est la condition d'existence de toutes les autres, l'observation doit [...] avoir accès à tout le su naturel [...]» G. Guillaume, Observation et explication dans la science du langage, in Etudes philos., oct.-déc., in A. Jacob, Les Exigences théoriques de la linguistique selon G. Guillaume, 192-3 (Klincksieck) - J.S.
demi-science n.f. INTELL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1788 - «Lorsque pour montrer le danger de la demi-science parmi les gens du peuple, il dit : Citerai-je en preuves ce conducteur de chameaux qui se crut un prophète dès qu'il en sut un peu plus que ses stupides camarades ? On pourroit lui répondre : non, ne le citez pas, parce que Mahomet n'étoit qu'un homme du peuple [...]»L.-S. Mercier, Mon Bonnet de nuit, vol. 4, 183 (Lausanne, Heubach) - J.S.
méta n.m. abrév. de métaldéhyde [n. de marque]CHIM. ORG. - TLF, 1924 ; GLLF, Lex.[79], GR[85], 1953.
*1925 - «Nous emportions, en plus de l'équipement habituel, une grosse provision de méta, ce combustible si pratique, et des raquettes.» La Montagne, numéro 186, nov., 281 - C.T.
méta-mécanique n.f. SCULPT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1964 - «Le merveilleux 'Moulin à prières' de 1953 y figure également, engrenage arachnéen et premier de ces méta-mécaniques que Tinguely, au cours de ces dernières années, a montré avec un succès grandissant dans toute une série de pays [...]» Le Monde, 18 déc., 12 - TGLPF
méta-nom n.m. LING. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1970 - «[...] la 'chance' de cette table (narrativement : cet épisode) est liée à la possibilité d'un méta-nom (par exemple : la méta-séquence de la Bague).» Barthes, S/Z, 89 (Seuil) - J.S.
méta-problématique n.m. PHILOS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF. adj. : GLLF, GR[85], 1935, G. Marcel ; TLF, cit. Ricoeur, 1949
1949 - «La personne est engagée, c'est-à-dire qu'elle fait partie des données mêmes du problème - et le problème dans lequel on est engagé est au-delà du problème, un méta-problématique, ce que Marcel appelle un mystère.» J. Lacroix, Marxisme, existentialisme, personnalisme, 60 (P.U.F.) - TGLF
méta-récit n.m. PHILOS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1986 - «Aujourd'hui comme hier, la question de la modernité passe aux yeux de la plupart des gens pour une question historique. Elle relèverait donc d'une histoire philosophique, ou encore, comme dit Lyotard, d'un 'méta-récit'.» La Quinzaine littéraire, n° 459, 16 mars, 21 - K.G.
méta-sexuel adj. PHILOS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1945 - «Si la sexualité est, comme nous l'avons expliqué plus haut, une des manières que nous avons de nous rapporter au monde, quand, comme il arrive dans le rêve, notre être méta-sexuel s'éclipse, elle est partout et nulle part, elle est de soi ambiguë et ne peut pas se spécifier comme sexualité.» Merleau-Ponty, Phénoménologie de la perception, 437 (Gallimard) - TGLF
méta-séquence n.f. LING. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1970 - «[...] la 'chance' de cette table (narrativement : cet épisode) est liée à la possibilité d'un méta-nom (par exemple : la méta-séquence de la Bague).» Barthes, S/Z, 89 (Seuil) - J.S.
méta-texte n.m. LING. LITT. - DDL 24 (Rép.), 1975 ; absent TLF.
1970 - «Texte métaphore de lui-même, simultanément texte et 'méta-texte' ; ainsi se crée un enchevêtrement de plus en plus complexe.» C. Veschambre, in Poétique, numéro 1, 75 - P.E.
1972 - «Cette constatation n'abroge pas la nécessaire référence de toute critique littéraire au dehors du texte (contexte, hors-texte, méta-texte) [...]» R. Laufer, Introd. à la textologie, 6 (Larousse) - P.E.
métalittérature, méta-littérature n.f. LITT.
Add.DDL 31 (1925)
*1959 - «Et puis, probablement avec les premiers ébranlements de la bonne conscience bourgeoise, la littérature s'est mise à se sentir double : à la fois objet et regard sur cet objet, parole et parole de cette parole, littérature-objet et méta-littérature.» Barthes, Littérature et méta-langage, in Barthes, Essais critiques, 106 (Seuil, 1971) - J.S.
métasème, méta-sème n.m. LING. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1976 - «Ces deux unités de contenu possèdent des traits en commun (en l'occurrence : [oblongité] et [expansivité]) que dans notre terminologie nous appelons 'méta-sèmes' : elles sont donc en un sens, 'isotopes', et cette double figuration de certains traits dans deux sémèmes différents et superposés constituera une 'isotopie verticale'.» Linguistique et sémiologie, L'Isotopie, 25 - Y.G.
1977 - «Récapitulons : au terme d'une longue réflexion critique sur l'analyse componentielle, nous avons été amenée à reconnaître trois types de traits intrinsèques : sèmes + métasèmes + sélectèmes. Les métasèmes (qui peuvent dans certains cas fonctionner en même temps comme traits distinctifs) ressortissent à la connotation ; quant aux sélectèmes, ils sont assimilables à l'ensemble des sèmes, des traits constants non distinctifs, et des traits variables, qui tous peuvent jouer un rôle dans la combinatoire, et qu'il n'est pas nécessaire de marquer deux fois [...]» C. Kerbrat-Orecchioni, La Connotation, 180 (Presses univ. Lyon) - Y.G.
science du langage loc. nom. f. LING. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1865 - «"Les nations et les langues contre les dynasties et les traités, voilà ce qui a refait et ce qui refera encore la carte de l'Europe," a dit aussi le même savant [Max Müller] dans son cours classique sur la science du langage, aux applaudissemens de l'auditoire exquis du Royal Institute, et il est à parier que ce mot fera encore fortune [...] [Note 2] Voyez les articles intitulés A German plea for Germany, by professor Müller, dans le Times de 1864. Voyez aussi la Science du Langage de Max Müller dans l'élégante traduction de MM. Harris et Perrot ; les paroles que nous rapportons dans le texte se trouvent aux pages 185 et 13 de cette traduction.» J. Klaczko, in R. des deux mondes, t.56, 1er avr., 739 - M.C.
science politique loc. nom. f. POLIT. - TLF, 1370, Oresme.Sciences politiques : L, 1785, Volt. ; DG, PR[73], ø d.
Au 18e - TLF, 1770, Galiani. *1772 - «[...] on saura bien alors distinguer l'histoire des sottises humaines de la science politique.» Sieyès, mss. (A.N.), in Manceron, Les Hommes de la liberté, II, 187 (Laffont) - LTP
science populaire loc. nom. f. APP. SC. - ø t. lex. réf. ; absent TLF. rendre une science populaire : L [1870], ø d
1865 - «LES LIVRES DE SCIENCE POPULAIRE EN 1864. Parmi ces publications qu'on voit se multiplier chaque année à la fin de décembre, la préférence acquise aux livres de science populaire n'est-elle pas un des signes du temps, pour employer l'expression admise ? On ne saurait en tout cas nier que, depuis une dizaine d'années, tout le monde, petits ou grands, n'ait senti le besoin de s'initier aux applications, devenues si nombreuses, de la science.» L. Simonin, in R. des deux mondes, t.55, 1er janv., 267 - M.C.
science-fiction n.f. d'apr. angl.-amér. LITT. - Lex.[79], DMC, GR[85], v.1950 ; DA, DAH, GR[85], 1951, Vian et Spriel ; GLLF, 1953, Combat.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1950 - «CRITIQUE PUBLIERA DANS SES PROCHAINS NUMEROS : [...] LES SCIENCES-FICTIONS AMERICAINES par RAYMOND QUENEAU [...]» Critique, numéro 43, 4e plat de la couverture - P.E.
1951 - «[...] ce qui différencie les modernes auteurs de Science-Fiction de leurs prédécesseurs [...] La Science-Fiction actuelle, telle qu'elle est pratiquée aux U.S.A.» Queneau, Un nouveau genre littéraire : les Science-Fictions, in Critique, numéro 46, mars, 195-6 - P.E.
science-nat, sciences nat, sciences-nat n.f. pl. abrév. de sciences naturellesarg. ARG. SCOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF, GR[92].
1931 - «[...] les sciences nat [...] (= les sciences naturelles) [...]» Gottschalk, Französische Schülersprache, 53 - K.G.
1955 - «[...] argot scolaire : maths, sciences nat' [...]» Galliot, Essai sur la langue de la réclame contemp., 316 - K.G.
1981 - «Comme l'a expliqué son prof de sciences-nat, son muscle cardiaque s'accélère [...] Alexandra a évidemment étudié la chauve-souris en science-nat.» Joffo, Tendre été , 48 et 70 (J.-C. Lattès) - K.G.
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