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ethno-histoire n.f. ETHNOGR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1962 - «Les sociologues, gênés par l'absence d'une Histoire proprement dite, ont tenté d'y remédier par ce qu'ils appellent 'l'ethno-histoire', c'est-à-dire l'Histoire faite avec des sources non écrites. Cette Histoire des ethnographes différerait de celle des historiens en ce qu'elle renoncerait au récit des événements que ces derniers dessinent sur la trame des genres de vie, des croyances, des institutions et des arts.» H. Brunschwig, in Annales, numéro 5, sept.-oct., 876 - P.E.
histoire ancienne loc. nom. f. non conv. INJURE "pour une femme âgée" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1806 - «Mme LEDOUX, la main sur la hanche. Pardine, et quoi donc ? V'là-t-il pas une jolie poupée du jour de l'an, pour venir s' quarrer sur mon trottoir, dittes donc, madame Magot, est-ce qu'on vous a envoyée de la Chine, exprès pour m'espionner ? en ce cas, j' vas vous bailler deux sous, bijou, vous irez dire au Préfet c' que chantent mes antiennes. LA GOUVERNANTE. Oui, oui, j'irai.... Mme LEDOUX. C'est bon, l'histoire ancienne, tournez-moi le feuillet.» Dieulafoy, Francis, Désaugiers, Dupaty, Une Matinée du Pont-Neuf, 35-36 (Barba) - P.E.
histoire nat loc. nom. f. abrév. de histoire naturellearg. ARG. SCOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF, GR[92].
1931 - «l'histoire (l'hist, l'his) nat (= l'histoire naturelle) [...]» Gottschalk, Französische Schülersprache, 53 - K.G.
histoire-bataille n.f. ENSEIGN. HIST. - TLF, cit. Thibaudet, 1936.
1911 - «C'est bien là la réalisation du principe posé au début de la Révolution scolaire ... de proscrire de l'enseignement 'l'histoire-bataille'.» La Mode illustrée, 794 - A.Ré.
histoire-gé n.f. abrév. de histoire-géographiearg. ARG. SCOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF, GR[92].
1980 - «[...] sci-nat' [...] les étudiants de notre génération disaient 'sciences-nat' ; de même 'histoire-géo' [...] est devenu histoire-gé.» Dico-Plus, numéro 13, 18 (s.v. sci-nat') - K.G.
méta n.m. abrév. de métaldéhyde [n. de marque]CHIM. ORG. - TLF, 1924 ; GLLF, Lex.[79], GR[85], 1953.
*1925 - «Nous emportions, en plus de l'équipement habituel, une grosse provision de méta, ce combustible si pratique, et des raquettes.» La Montagne, numéro 186, nov., 281 - C.T.
méta-mécanique n.f. SCULPT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1964 - «Le merveilleux 'Moulin à prières' de 1953 y figure également, engrenage arachnéen et premier de ces méta-mécaniques que Tinguely, au cours de ces dernières années, a montré avec un succès grandissant dans toute une série de pays [...]» Le Monde, 18 déc., 12 - TGLPF
méta-nom n.m. LING. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1970 - «[...] la 'chance' de cette table (narrativement : cet épisode) est liée à la possibilité d'un méta-nom (par exemple : la méta-séquence de la Bague).» Barthes, S/Z, 89 (Seuil) - J.S.
méta-problématique n.m. PHILOS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF. adj. : GLLF, GR[85], 1935, G. Marcel ; TLF, cit. Ricoeur, 1949
1949 - «La personne est engagée, c'est-à-dire qu'elle fait partie des données mêmes du problème - et le problème dans lequel on est engagé est au-delà du problème, un méta-problématique, ce que Marcel appelle un mystère.» J. Lacroix, Marxisme, existentialisme, personnalisme, 60 (P.U.F.) - TGLF
méta-récit n.m. PHILOS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1986 - «Aujourd'hui comme hier, la question de la modernité passe aux yeux de la plupart des gens pour une question historique. Elle relèverait donc d'une histoire philosophique, ou encore, comme dit Lyotard, d'un 'méta-récit'.» La Quinzaine littéraire, n° 459, 16 mars, 21 - K.G.
méta-sexuel adj. PHILOS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1945 - «Si la sexualité est, comme nous l'avons expliqué plus haut, une des manières que nous avons de nous rapporter au monde, quand, comme il arrive dans le rêve, notre être méta-sexuel s'éclipse, elle est partout et nulle part, elle est de soi ambiguë et ne peut pas se spécifier comme sexualité.» Merleau-Ponty, Phénoménologie de la perception, 437 (Gallimard) - TGLF
méta-séquence n.f. LING. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1970 - «[...] la 'chance' de cette table (narrativement : cet épisode) est liée à la possibilité d'un méta-nom (par exemple : la méta-séquence de la Bague).» Barthes, S/Z, 89 (Seuil) - J.S.
méta-texte n.m. LING. LITT. - DDL 24 (Rép.), 1975 ; absent TLF.
1970 - «Texte métaphore de lui-même, simultanément texte et 'méta-texte' ; ainsi se crée un enchevêtrement de plus en plus complexe.» C. Veschambre, in Poétique, numéro 1, 75 - P.E.
1972 - «Cette constatation n'abroge pas la nécessaire référence de toute critique littéraire au dehors du texte (contexte, hors-texte, méta-texte) [...]» R. Laufer, Introd. à la textologie, 6 (Larousse) - P.E.
métalittérature, méta-littérature n.f. LITT.
Add.DDL 31 (1925)
*1959 - «Et puis, probablement avec les premiers ébranlements de la bonne conscience bourgeoise, la littérature s'est mise à se sentir double : à la fois objet et regard sur cet objet, parole et parole de cette parole, littérature-objet et méta-littérature.» Barthes, Littérature et méta-langage, in Barthes, Essais critiques, 106 (Seuil, 1971) - J.S.
métasème, méta-sème n.m. LING. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1976 - «Ces deux unités de contenu possèdent des traits en commun (en l'occurrence : [oblongité] et [expansivité]) que dans notre terminologie nous appelons 'méta-sèmes' : elles sont donc en un sens, 'isotopes', et cette double figuration de certains traits dans deux sémèmes différents et superposés constituera une 'isotopie verticale'.» Linguistique et sémiologie, L'Isotopie, 25 - Y.G.
1977 - «Récapitulons : au terme d'une longue réflexion critique sur l'analyse componentielle, nous avons été amenée à reconnaître trois types de traits intrinsèques : sèmes + métasèmes + sélectèmes. Les métasèmes (qui peuvent dans certains cas fonctionner en même temps comme traits distinctifs) ressortissent à la connotation ; quant aux sélectèmes, ils sont assimilables à l'ensemble des sèmes, des traits constants non distinctifs, et des traits variables, qui tous peuvent jouer un rôle dans la combinatoire, et qu'il n'est pas nécessaire de marquer deux fois [...]» C. Kerbrat-Orecchioni, La Connotation, 180 (Presses univ. Lyon) - Y.G.
tripartite (histoire -) loc. nom. f. HIST. "histoire qui est l'abrégé de celles d'Eusèbe, de Socrate et de Sozomène" - FEW (7, 689a), GLLF, DHR, TLF, 1690, Fur.
1560 - «Seulement il fut ordonné en Alexandrie qu'un Prestre n'y preschast point, pource qu'Arrius avoit là troublé l'église selon que récite Socrates en l'histoire Tripartite, au neufième livre.» J. Calvin, Institution de la religion chrestienne, livre 4, ch. 4, 74 - FXT
1584 - «Socrates en l'histoire Ecclesiastique tripartite recite, qu'vn nommé Eutrope [...].» J. Des Caurres, Oeuvres morales, 406 v° (De La Noue) - P.E.
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