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luner v.intr. NATURE  "faire clair de lune" - FEW (5, 447b), G. Phoebus [v.1387].
Aux 19e et 20e- TLF, cit. Bosco, 1945
1889 - «Il lunait sur la route. Droite et d'un joli blanc taché par l'ombre des platanes, elle semblait aller d'un bout du monde à l'autre, à travers un désert, tout poudroyé d'argent.» Péladan, La Victoire du mari, Prologue, 1 - Rheims
1946 - «Une nuit qu'il faisait très chaud et qu'il lunait doucement, j'entraînai, sans le vouloir, Geneviève à la source.» H. Bosco, Le Mas Théotime, II, 47 - R.R.
1954 - «D'ailleurs il lunait assez doucement, et j'aime les marches de nuit, les lieux déserts, le cri des bêtes isolées et l'odeur humide et amère qu'exhalent les ravins, alors qu'on les surplombe en allant vers les crêtes.» H. Bosco, L'Antiquaire, 527 (Gallimard) - J.C.
luner v.tr. rég. SYLVIC. - FEW (5, 450a ; lüná), ø d ; absent TLF.
1931 - «Puis Gaspard reprenait : - Ces sapins-ci, des monts du Livradois, seraient moins sujets à se piquer que ceux des monts du Forez. Encore faut-il les luner, les couper au bon moment de la lune.» H. Pourrat, La Tour du Levant, in H. Pourrat, Les Vaillances, t.4, 84 (A. Michel) - TGLF