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comité de lecture loc. nom. m.  ÉDIT. "comité chargé de sélectionner un texte en vue de sa publication" - DAH, GR[85], 1835, Acad. ; TLF, cit. Villiers de l'Isle Adam, 1855-56 ; L, GLLF, ø d.
1799 - «[...] je ne passai pas le jugement préliminaire de l'espèce de jury, que l'on appelle comité de lecture. [...] Le protocole exigeait qu'avant de parvenir à la faveur de lire au comité de lecture, je passasse par le rapport préliminaire de je ne sais quel examinateur [...]» A. CharlemagneLes Voyageurs , 4 et 6 (Théâtre du Vaudeville) - P.E.
1825 - «[...] il siège deux fois par semaine au comité de lecture du théâtre des Variétés [...]» Le Masque de fer, I, 142 - P.E.
1825 - «[...] le comité de lecture s'est assemblé pour vous entendre ; il a décidé à l'unanimité que votre ouvrage était peu susceptible de succès [...]» L. MontignyLe Provincial à Paris, II, 130 (Ladvocat) - P.E.
comité de lecture loc. nom. m.  ÉDIT. "comité chargé de sélectionner un texte en vue de sa publication" - DDL 40, 1799, A. Charlemagne ; DAH, DHR, 1835, Acad. ; TLF, cit. Villiers de l'Isle Adam, 1855-56 ; GLLF, ø d.
• comité
  n.m. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1782 - «Au comité où se fit la lecture, il n'y avoit ni les sieurs Préville, Molé, Brisard, de la Rive, ni les Dlles. Sainval, Raucour, Thenard, Vestris. L'auteur n'eut pour lui que deux voix [...].» Mémoires secrets, XXI, 118 (Londres, Adamson) - P.E.
1783 - «[...] toutes les réceptions faites jusqu'alors des pieces non jouées, seront regardées comme nulles & non avenues ; sauf aux auteurs à les représenter de nouveau pour être lues à l'assemblée du comité, ainsi que toutes celles qui seront présentées à l'avenir.» Mémoires secrets, XXII, 145 (Londres, Adamson) - P.E.
1788 - «Aucun ouvrage ne sera à l'avenir admis par l'académie royale de musique, quoique la musique en soit faite, qu'au préalable le poëme n'en ait été lu et reçu au comité de l'Opéra [...].» Arrêt du conseil, in Recueil général des anciennes lois françaises, XXVIII, 656 (Belin-Leprieur) - P.E.
demi-lecture n.f. LOISIRS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1914 - «[...] je sors de ma valise un petit livre anglais et j'abrite mon émotion derrière une demi-lecture GideJourn. 1889-1939, 416 (Pléiade, 1948) - A.Ré.
entre-lecture n.f. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1986 - «Elle embraye un fascinant mouvement d'entrelacement de textes, d'entre-lectures qui trace, chez chacun, des lignes de prolongement distinctes.» La Quinzaine littéraire, n° 470, 16 sept., 6 - K.G.
lecture n.f. DR. "discussion d'un projet ou d'une proposition de loi par une assemblée" - FEW (5, 235a), TLF, GR[85], 1789, d'apr. Brunot ; GLLF, 1936, Capitant.
1719 - «Dans le tems de ces remontrances, on aprit que les Seigneurs avoient renvoyé à la troisiéme lecture du Bill, pour fixer les Pairies au 25. surquoy la Chambre ajourna pareillement l'apel de ses Membres au même jour.» Le Nouveau Mercure, avr., 186 - P.E.
lecture symptomale loc. nom. f. PHILOS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1972 - «Marx mettrait son génie à débrouiller tout ce que l'on peut tirer, à ce propos, des découvertes, depuis cent ans, d'une neurophysiologie qui, de son vivant, commençait à peine à balbutier [...] d'une cybernétique, qui n'est apparue que depuis trente ou quarante ans, et dont je vois assez peu l'intérêt de la rechercher chez lui en 'lecture symptomale' ou autre.» M. BeigbederLe Contre-Monod, 249 (Grasset) - AFC
1977 - «[...] justifier moralement et scientifiquement les rapports de production capitalistes..., cette lecture symptomale - c'est ainsi qu'Althusser la nomme justement - pourquoi, par un excès de respect, ne pas l'appliquer à Althusser lui-même ? Sans doute. Mais le problème en cette matière, c'est que l'on ne dispose pas d'un modèle de la norme informative, par rapport à laquelle s'évalue l'excès (le trop-dit), ou la carence (le non-dit). Il s'agit bien en tout cas, comme le suggère l'adjectif 'symptomal', d'un mécanisme connotatif, qui convertit en signifiant de connotation l'absence 'anormale' d'un signifiant de dénotation [...]» C. Kerbrat-OrecchioniLa Connotation, 78 (Presses univ. Lyon) - Y.G.
1977 - «A mes yeux, le seul penseur original et vigoureux du P.C.F. est Georges Marchais, qui [...] joignant la pensée à la parole, s'engagea résolument dans la critique de l'Union soviétique et l'apologie des libertés longtemps réputées 'formelles'. Si l'on imagine les années de 'lectures symptomales', les lustres de surdétermination politique qui eussent été nécessaires pour parvenir à semblable résultat, on admettra peut-être avec moi que le seul vrai philosophe, le seul philosophe possible à l'intérieur du P.C., c'est Georges Marchais [...]» J. Julliard, Contre la politique professionnelle (Seuil), in Le Nouv. observateur, 5 déc., 53 - AFC
lecture-balayage n.f. INTELL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1983 - «Un enseignement de la lecture qui néglige(rait) un apprentissage systématique de la lecture-balayage n'est (ne serait) pas un véritable apprentissage de la lecture.» J.-M. Adam et R. Legrand-Gelber, in J'cause français, non ?, 88 (A.P.R.E.F., La Découverte) - K.G.
lecture-plaisir n.f. INTELL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1983 - «Savoir lire rapidement dans une société de sur-information [...] accéder à la lecture-plaisir sont des conditions majeures de la vie sociale [...]» J.-M. Adam et R. Legrand-Gelber, in J'cause français, non ?, 78 (A.P.R.E.F., La Découverte) - K.G.
non-lecture n.f. LITT. "mauvaise interprétation" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1967 - «Il y a plus, et plus grave peut-être : le défaut de toute lecture littérale où le texte de Michaux soit reconnu comme tel, pris à la lettre, dans sa lettre, selon son 'style', selon son écriture pour qu'il soit mis fin aux sottises souvent répétées par les plus avisés des critiques, victimes du mirage de l''histoire littéraire' lorsqu'ils voient en lui comme un héritier, un successeur de Voltaire. Autant dire qu'une telle 'illusion' équivaut à la non-lecture, signale un aveuglement complet au texte.» H. Ronse, in Les Let. fr., 6 avr., 9 - AFC
1983 - «[...] les modèles scolaires pèsent pour une très large part sur les conduites individuelles de non-lecture ou de mauvaise lecture. [...] Cette conception linéaire d'une consommation passive du sens communiqué d'un 'auteur' vers un lecteur via un texte est génératrice de non-lecture J.-M. Adam et R. Legrand-Gelber, in J'cause français, non ? , 70 et 91 (A.P.R.E.F., La Découverte) - K.G.
non-lecture n.f. SOCIOL. "fait de ne pas lire" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1969 - «Autant que les éditeurs, c'est le public que veulent toucher les organisateurs de la foire de Bruxelles. Sans être aussi tragique qu'en France, la 'non-lecture' est une maladie qui a touché la Belgique. Selon les sondages, 54 % (contre 58 % en France) des Belges francophones n'éprouvent pas le besoin de lire des livres [...]» S. Zegel, in Le Figaro littéraire, 17 mars, 16 - AFC
non-lecture n.f. ÉVÉN. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1810 - «Depuis le freddetto towards Z., et depuis que je lui make good letters, et que me suis rebiffé sur la prétendue non-lecture d'un état, il me fait des façons annonçant estime et considération, exactement comme si j'étais monté d'un grade [...]» Stendhal, Journ., 18 déc., in StendhalOeuvres intimes, vol. 1, 646 (Pléiade, 1981) - J.S.