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latinisme n.m. didact. GÉOPOLIT. "caractère latin" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1899 - «La plus maltraitée de toutes les confessions chrétiennes tolérées en Russie a été le catholicisme [...] Lié historiquement à la Pologne, comme l'orthodoxie à la Moscovie, la foi romaine a le privilège d'exciter des rancunes et des défiances particulières. Le Russe la redoute presque autant pour sa culture que pour sa nationalité : comme Russe, il combat en elle le polonisme ; comme Slave, le latinisme, qui lui paraît étouffer le génie slave.» A. Leroy-Beaulieu, L'Empire des tsars et les Russes, vol. 3, 594 et passim (Hachette) - J.S.
latinisme n.m. GÉOPOLIT. "caractère latin" - absent TLF.
Add.DDL 26 (1899, Leroy-Beaulieu)
*1916 - «Proclamer notre France une 'nation latine', c'est méconnaître son essence autant que la diversité féconde de ses facteurs constitutifs. Et ce serait aussi une étrange manière de justifier nos revendications les plus chères, - à moins toutefois d'exploiter l'élasticité du 'latinisme' à l'instar d'un vénérable éditeur réputé pour l'inélasticité de son accent [...]» J. Marnold, in Mercure de France, 117, 725 - M.C.
*1920 - «Ce même jour, Baldensperger me parle du peu de spiritualité des alsaciens qu'il voit à Strasbourg, tout à la vie matérielle. (Ce n'est pas ce que nous avons tant dit.) Il faut boire au Rhin. Nous y allons chercher assez de germanisme pour balancer notre latinisme.» Barrès, Mes Cahiers, t.12, 90 (Plon, 1929-57) - TGLF
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