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abaisse-langue n.m. MÉD. INSTR. - PR[72], GLLF, TLF, 1853, La Châtre ; ND2, fin 19e ; DG (néol.), ø d.
1841 - «Pour examiner l'isthme du gosier, on fait ouvrir largement la bouche au malade ; on déprime la langue avec le doigt indicateur ou avec le manche d'une cuiller, une spatule ou un abaisse-langue dont la surface concave s'adapte exactement à la convexité de cet organe, et l'on met à découvert le voile du palais et ses piliers, la luette, les amygdales et la partie postérieure du pharynx.»A.-F. Chomel, Elémens de pathologie gén., 468 (3e éd.) - C.H.
amourette (bois d'-) loc. nom. f. BOT. "arbre de la famille des légumineuses" - GR[85], 1808 ; TLF, cit. Bouillet, 1859.
1722 - «[...] une espéce de Fresne, qu'on appelle Bois d'amourette, & dont l'écorce, qui est pleine de picquants, passe pour être un reméde souverain, & très-prompt contre le mal de dents.» Fr.-X. de Charlevoix, Histoire et description générale de la Nouvelle France, t. 3, 454, journal (Paris, Nyon fils, 1744) - P.R.
boire de l'eau : compte (sur qqch.) et bois de l'eau loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - DEL, cit. Zola [1883] ; BEI, fin 19e ; DDL 15, 1911 ; TLF, GR[85], ø d.
1820 - «- Sans farc', allons, couronn' ma flamme ; / Oui, c'est ça, compt' sur l' conjungo / Et bois d' l'eau ; / T'est un mort ou t'es un infâme, / Par ainsi sors / Ou j' te fais mett' dehors [...]» Désaugiers, Cadet Buteux au Vampire, in Désaugiers, Chansons et poésies diverses, III, 244 (Libr. nat. et étr.) - P.E.
boire de l'eau : compte dessus et bois de l'eau loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF. compte là-dessus et bois de l'eau fraîche : R, TLF, PR[77], ø d.
1911 - «Compte dessus et bois de l'eau !» Castigat et Ridendo, Petit musée de la conversation, 173 (Mercure de France) - P.E.
bois adj. COULEUR - absent TLF.
Add.DDL
*1849 - «Robe en pékiné à rayures vertes, rouges, noires et bois.» Le Moniteur de la mode, 1er numéro d'oct., 148a - M.C.E.
*1849 - «[...] capotes en velours grenat, vert ou bois [...]» Journ. des demoiselles, nov., 340a (Bruxelles) - M.C.E.
*1870 - «Costume en foulard bois.» La Mode illustrée, 7 août, 252 - M.C.E.
*1909 - «Robe de drap 'bois' [...]» Femina, 1er juin, 292 - M.C.E.
bois n.m. COULEUR - absent TLF.
Add.DDL
*1908 - «Le marron et le bois ne sont pas mal non plus.» Femina, 1er sept., 403 - M.C.E.
bois adj. COULEUR - DDL 16, 1849, Moniteur de la mode ; absent TLF.
1800 - «Le propriétaire du magasin, prévient qu'il vient de recevoir des mousselines amaranthe, rose, bois et noisette, à 40 et 50 fr. la robe et autres à fleurs, dessins des plus à la mode à 30 fr. la robe [...]» Petites affiches de Paris, numéro 271, 1er jour complémentaire an 8, 4456 - P.E.
bois n.m. COULEUR - DDL 16, 1908, Femina ; absent TLF.
1832 - «Il y a des nuances de satin qui font de charmantes redingotes de matin, habillées. Par exemple, bois sur bois, café crû foncé, gris de fer.» Le Petit poucet, I, 432 - P.E.
bois n.m. pl. non conv. SKI "skis" - FEW (15/I, 204b), E, 1921 ; GR[85] (s.v. planches), cit. Lacroix, 1953 ; GLLF, ø d ; absent TLF.
1907 - «Nous irons au plus pressé, à l'étude de la fabrication du ski, afin de permettre à tous les montagnards, qui nous liront pendant ces longues soirées de l'hiver, de préparer dès maintenant les bois sur lesquels ils goûteront d'ici peu le plaisir des glissades vertigineuses et des courses rapides sur la neige.» La Montagne, t.3, 8 - M.J.
1913 - «Arrivés au deuxième étage du glacier, on chausse à nouveau les bois et l'on avance du côté du Pique.» L'Echo des Alpes, 263 - M.J.
Cf. bouts de bois
bois (assassiner qqn comme dans un -) loc. verb. CRIMES - ø t. lex. réf. ; absent TLF. voler comme dans un bois : DDL 19, 1791 [repris in GR] ; FEW (15/I, 193a), DEL, 1834 ; L, ø d ; TLF, cit. Goncourt, 1886 ; GLLF, ø d
1633 - «PHILIPPIN. Prenez garde, qui frappera du cousteau mourra de la guesne. Au secours ! on m'assassine comme dans un bois.» Cramail, La Comédie de proverbes, in E. Fournier, Le Théâtre fr. au XVIe et au XVIIe siècle, 198a (Laplace, Sanchez) - P.E.
bois (de quel - on se chauffe) loc. phrast. non conv. AFFECT. "pour exprimer la menace" - FEW (15/I, 205a), R, 1668, Molière ; DELF, cit. Le Roux [1718] ; L, DG, cit. Saint-Simon ; TLF, cit. Sandeau, 1851 ; GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
• de quel bois je me mouche - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1756 - «CASSANDRE. (Il tire un bâton et les bat.) Ah ! ah ! Messieurs les suborneurs, je vous apprendrai que je me mouche pas du bois dont je me chauffe.» Le Remède à la mode, in Théâtre des boulevards, II, 117 (A Mahon) - P.E.
v. 1762 - «GILLES. Ah ouy Mr Cassandre cest comme ça que vous reconoissés... ah ! vous allés voir aussy de queu bois je me mouche. Je ne suis pas t'un ingrat tu vas en avoir dans les tripes et partout vieux bouquin.» Beaumarchais, Léandre marchand d'agnus, in Beaumarchais, Parades, 147 (S.E.D.E.S.) - P.E.
1802 - «CATHERINE. Ton parrain ! J' voudrais ben voir qu'il me contrecarrât par trop dans mes volontés ; je lui f'rais voir un peu d' queu bois je m' mouche ; je sais ben que c'est un original que ton parrain, qui n' fait rien comme personne, qui a des idées à lui, des lubies ; mais au fond c'est un brave homme [...]» Henrion, Les Amours de la Halle, 4 (Barba) - P.E.
1804 - «LAPLANCHE. [...] Sinon, gare la ratapiole, je te fais voir de quel bois je me mouche, et je suis homme à te guillocher d'puis la pointe des pieds jusqu'à la plante des cheveux, comme une montre à quantième ; entends-tu moustic.» Duval, Languille de Melun, 23 (Cavanagh) - P.E.
bois (en -) loc. adv. non conv. EXCLAM. "formule de refus" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1888 - «LA CONCIERGE. - Pas la peine de vous fatiguer. Vous avez insulté mon chien et je ne vous ouvrirai la porte que si vous lui faites des excuses. Voulez-vous lui faire des excuses ? TIRPIED. - En bois.» Courteline, Le Miroir concave, in Courteline, Théâtre..., 298 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
1917 - «CHICHINETTE. [...] Il en restait au moins [du madère] un tiers de la bouteille. ÉPONINE. - En bois ! Deux travers de doigt, oui ; de quoi remplir un petit cocotier.» Courteline, "Le Madère", Dindes et grues, in Courteline, Théâtre..., 323-4 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
bois (voler comme dans un -) loc. verb. CRIMES - FEW (15/I, 193a), DELF, 1834 ; TLF, cit. Flaubert, 1853 ; R, cit. Musset ; L, ø d ; DG, GLLF, PR[77], ø d.
1791 - «[...] les cinquante-cinq sous qu'on lui a volés comme dans un bois à l'entrée de l'infernale rue Vivienne.» Le Véritable P. Duchesne f., Contre l'agioteur qui lui a escroqué cinquante-cinq sous, 5 - P.E.
1830 - «ANATOLE. [...] D'abord il m'aurait été impossible de venir jeudi : nous avons essayé le tilbury d'Eugène... c'est une horreur... volé comme dans un bois.» H. Monnier, Scènes populaires, 166 (Flammarion) - P.E.
bois blanc loc. nom. m. CHAPELL. "paille de riz" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1821 - «Sur dix chapeaux, on en voit ordinairement quatre de paille jaune, deux de tissu de coton ou de bois blanc dits paille de riz, trois de crêpe lisse, et un en étoffe.» Journ. des dames et des modes, numéro 38, 10 juill., 303 - P.E.
bois brut loc. nom. m. CHARPENT. "bois de charpente grossièrement équarri" - GR[85], ø d ; absent TLF.
• bois brût - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1875 - «Un ancien fusil datant probablement de la domination française était accroché aux solliveaux [sic] en bois brût qui soutenaient le toit en chaume de la maison.» Le Courrier de Montréal, 25 août, 1 - TLFQ
bois de fer n.m. INDUSTR. BOIS - GLLF, 1872 ; L, DG, ø d ; absent TLF.
1700 - «Arbre des Iles de l'Amérique, ainsi nommé à cause de sa dureté. [...] C'est l'ébène. L'ébène ou bois de fer. Tournefort. Acad., 1700, Mém. p. 30.» Dict. univ. de Trévoux (1740)aussi dans : Complément Acad., 1842 ; Boiste, 1866 ; Lar. GDU, 1867.
1833 - «Le Robuste est un navire qui a été construit dans l'Inde avec ce bois de tec, dont la consistance est telle, qu'il peut être rangé parmi ces ligneux que leur dureté a fait désigner sous le nom de bois de fer.» E. Corbière, La Mer et les marins, part. III, ch. 3, 102 - R.R.
bois de rose loc. adj. COULEUR - R, Rs, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1909 - «Manteau élégant de visites [...] en moire nuance bois de rose [...]» La Mode illustrée, 28 nov., 576a - M.C.E.
*1925 - «Ces mêmes velours dans les tons bleu nuit, bois de rose, beige, s'éclairent de reflets changeants et imprévus.» Gazette du bon ton, 7e année, numéro 8, avr., 358 - M.C.E.
*1925 - «Un manteau bois de rose fourré de castor [...]» Eve, 18 oct., 9 - M.C.E.
*1925 - «Délicate robe d'après-midi en reps bois de rose garnie de jours découpés.» Psyché, mars, 27 (Bruxelles) - M.C.E.
bois de rose loc. nom. m. COULEUR - absent TLF.
Add.DDL :
*1925 - «Les tons sans heurts caressent le regard et bravent les atteintes extérieures : ces marron, ces beige [sic], ces castor, bois de rose, kasha [...]» Eve, 6 sept., 9 - M.C.E.
bois de rose loc. nom. m. COULEUR - DDL 16, 1925 adj. : DDL 16, 1909 ; TLF, 1909, La Mode illustrée ; GR[85], cit. Cl. Simon
1907 - «[...] parmi les teintes suivantes : fauvette, gazelle (beige), Suède ; héliotrope, vieux rouge, bleu lavé, gris fumée, gris glaive ; bois de rose, praline ; vert amandier, Malmaison (réséda), dryade (vert bleuté).» La Mode illustrée, 98 - A.Ré.
bois debout loc. nom. m. arg. ACT. OBJET ARG. "espèce de coup" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
v. 1803 - «Y veut m' prendre par la cravatte ; / J' t' y r'passe un bois d'bout des plus beaux / Par un feu-d'-file, à coups d' savatte, / Avec lui j' m'aligne aux oiseaux.» Aubert, Les Nouveaux mots poissards (Daniel) - P.E.
bois des îles loc. nom. m. INDUSTR. BOIS - DG, ø d ; R, cit. Colette ; GLLF, PR[77], ø d ; absent TLF.
1862 - «[...] ils se virent accostés par un Mondor à la face rubiconde, coiffé d'une perruque volumineuse, et qui se carrait d'un air d'importance en s'appuyant sur une haute canne de bois des îles.» C.-P. Monselet, Les Galanteries du XVIIIe siècle, 14 - R.R.
bois durci loc. nom. m. TECHNOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1862 - «On rencontre à l'exposition d'autres emplois ingénieux de la presse hydraulique. Un des plus curieux est celui qui a pour but la fabrication d'objets d'art moulés en bois durci, présentés par M. Latry. Il offre cette particularité que l'action énergique de la presse hydraulique s'y combine avec celle de la chaleur produite par des jets de gaz enflammé, pour donner une grande dureté à la poussière de bois dont on a rempli les moules.» M. Chevalier, in R. des deux mondes, t.42, 1er nov., 29 - M.C.
1867 - «Bois durci, Composition formée d'un mélange de sciure de bois et de sang liquide, que l'on agglomère, au moyen d'une forte pression, dans des moules de fonte, de manière à produire des objets de toutes formes et de toutes dimensions.» Lar. GDU , (s.v. bois) - TGLPF
1874 - «[...] les boucles d'oreilles sont en bois durci au lieu d'être en jais.» Mallarmé, La Dernière mode, in Mallarmé, Oeuvres complètes, 757 (Gallimard, 1965) - FRANTEXT
bon Dieu de bois ! interj. non conv. JURON - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1833 - «Mais c'est égal, je m'suis-t'i amusé, bon Dieu de bois !» E. Corbière, La Mer et les marins, part. IV, ch. 9, 184 - R.R.
bouts de bois loc. nom. m. pl. non conv. SKI "skis" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1932 - «Ce vendredi-là donc, à 7 heures, nous quittions l'hôtel, le Bergan chargé de lainages et de provisions, les skis sur l'épaule [...] pourquoi se fatiguer inutilement ? Nous aurions le temps 'là-haut' de chausser les 'bouts de bois' [...]» Camping, févr., 22 - C.T.
Cf. bois
carre-bois n.f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1946 - «Seule une laque est capable de protéger le bois de l'usure qui se produit au contact des arêtes et de maintenir ainsi le bois à leur niveau en égalisant la dureté des carres-bois.» La Montagne, n° 334, oct.-déc., 87 - C.T.
cautère (un - sur une jambe de bois) loc. nom. m. non conv. SANTÉ "remède sans efficacité" - L, ø d ; GR[85], cit. Vallès, 1879 ; DG, ø d ; TLF, cit. Ambrière, 1946 ; DELF, cit. Cardinal, 1977 ; GLLF, Lex.[79], ø d.
1792 - «[...] des charlatans de tous les départemens qui, au lieu de t'apporter des remèdes salutaires, ne t'ont donné que de l'onguent miton mitaine, et celà t'a fait comme un cautère sur une jambe de bois.» Hébert, Le Père Duchesne, n° 176, 3 (EDHIS) - P.E.
Corr.FEW (2, 546b) (1808, D'Hautel)
1807 - «Ce remède lui a fait comme un cautère sur une jambe de bois. Manière goguenarde de dire qu'un remède n'a pas produit l'effet qu'on en attendoit, qu'il n'a servi à rien [...]» [D'Hautel], Dict. du bas-langage, I, 163 (Slatkine) - P.E.
cheval de bois loc. nom. m. AÉRON. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1920 - «Virage brusque fait par un avion roulant au sol. Le cheval de bois, qui amène parfois la rupture du train d'atterrissage, est surtout à craindre en cas de décollage ou d'atterrissage [...] par vent latéral et avec les avions qui ont une tendance à s'engager d'un côté en roulant [...] Nombre de pilotes font des 'chevaux de bois', parce qu'ils cessent de maintenir rigide leur palonnier avant que leur avion ne soit complètement arrêté.» A. Lainé, Dict. de l'aviation , 93 et 33 (Charles-Lavauzelle) - M.C.E.
1923 - «Pour éviter les 'chevaux de bois', c'est-à-dire la tendance qu'a naturellement un avion à embarder à droite ou à gauche [...]» Lar. mensuel, août, VI, 199c - M.C.E.
compte là-dessus et bois de l'eau loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - DHR, 1820 ; DEL, cit. Zola [1883] ; BEI, fin 19e ; DDL 15 (compte dessus et -), 1911 - eau fraîche : TLF, ø d
1811 - «DUTRAIT [...] L'amour peut opérer c' miracle, prions-le, mes amis, peut-être s'ra-t-il favorable à nos voeux. BASTIEN. Oui, compte là-dessus et bois d' l'eau.» L. Camel, Le Château d'eau du boulevard, 31 (Chez l'auteur) - P.E.
coureur de bois, coureur des bois loc. nom. m. rég. Canada HIST. MÉTIER Canada- GLLF (- de -), cit. Chateaub. ; L, FEW (2, 1570b), TLF, GR[85], ø d.
Add.DDL :
*1755 - «[...] au-lieu de franciser les Sauvages, ceux-ci ont sauvagisé les François, et accoûtumé notre jeunesse au métier de coureurs de bois [...]» Marquis V. Mirabeau, L'Ami des hommes, 347 (Avignon, 1756) - TGLF
coureur de[s] bois loc. nom. m. rég. Canada HIST. MÉTIER Canada- DDL 34 (- de -), 1755, V. Mirabeau ; GLLF, cit. Chateaub. ; TLF, cit. Cendrars, 1946 ; L, FEW (2, 1570b), GR[85], ø d.
• coureur des bois
1672 - «[...] d'apporter un prond remède au mal que causent les coureurs des bois dont nous avons apris que le nombre en augmentait tous les jours [...].» Ordonnance de Frontenac, in P.-G. Roy (éd.), Ordonnances, commissions, etc., etc., des gouverneurs et intendants de la Nouvelle-France, vol. 1, 111-2 (Beauceville, L'Éclaireur Limitée, 1924) - TLFQ
coureur de[s] bois loc. nom. m. rég. Canada HIST. MÉTIER Canada- DDL 34 (- de -), 1755, V. Mirabeau ; GLLF, cit. Chateaub. ; TLF, cit. Cendrars, 1946 ; L, FEW (2, 1570b), GR[85], ø d.
• coureur de bois
1672 - «[...] en empeschant le desordre des courreurs de bois, qui deviendront a la fin, si on n'y prend gardes, comme les bandits de Naples, et les boucaniers de St. Domingue, leur nombre s'augmentant tous les jours [...].» Le comte de Frontenac, Archives nationales du Québec à Québec, Archives des colonies, Correspondance générale, vol. 3, f° 260v (Canada) - TLFQ
1674 - «Comme la santé et l'âge du sieur Dupuy major du dit lieu ne lui permettent pas d'agir avec toute la diligence requise pour faire arrêter et punir les coureurs de bois et empêcher les autres désordres qui se commettent dans ce gouvernement [...].» Commission de Frontenac, in P.-G. Roy (éd.), Ordonnances, commissions, etc., etc., des gouverneurs et intendants de la Nouvelle-France, vol. 1, 161 (Beauceville, L'Éclaireur Limitée, 1924) - TLFQ
déliée (avoir la langue -) loc. verb. EXPRESS. "fig." - ND4, PR[77], 1688, Miege ; absent TLF.
1673 - «[...] il est vrai que, pour l'intention, elle est bonne, et qu'elle me donne quelquefois des tours et des arrangements de paroles, quand je parle de vos intérêts, qui ne seroient pas désagréables, si j'avois autant de pouvoir que j'ai la langue déliée.» Mme de Sévigné, Let., à Mme de Grignan , 24 nov., I, 640 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
déménager à la sonnette de bois loc. verb. non conv. CRIMES - L, ø d - à la cloche de bois : FEW (6/I, 192b), 1863 ; Ls, ø d ; TLF, cit. Larchey, 1880 ; DG, ø d ; GLLF, cit. A. France ; DELF, cit. Cendrars ; R, Lex.[75], PR[77], ø d
1850 - «Le marchand de vin en me conduisant me dit qu'il nourrissait tous ces excellents patriotes, mais qu'il était ruiné et qu'il avait hâte de les voir engager la lutte, car il était réduit à déménager à la sonnette de bois (sans bruit et clandestinement).» A. Chenu, Les Conspirateurs, I, 57 (Garnier) - P.E.
femme-fraise des bois n.f. CARACT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1954 - «Foin des femmes pléthoriques (la Femme-rose, la Femme-ananas) ; ce qu'il faut, c'est la femme cachée (entendez : docile à l'indiscrétion du seul mari), en un mot la Femme-fraise des bois.» R. Barthes, Michelet par lui-même, 134 (Ed. du Seuil) - P.E.
graine de bois de lit loc. nom. f. non conv. FAMILLE "enfant" - DArg., 1957, Sandry-Carrère ; DEL, ø d ; absent TLF.
1901 - «ENFANT [...] Graine de bois de lit [...].» A. Bruant, L'Argot au XXe siècle, 192 - Ch.Be.
1911 - «Messière Pétrousquin était l'auteur de Mamzelle Eusébie, et Mamzelle Eusébie était la graine de bois de lit de Messière Pétrousquin... C'est clarinette !...» N. Casanova, Le Journ. à Nénesse, 129 (Ollendorff) - P.R.
gratte-langue n.m. HYG. CORPS - absent TLF.
Corr. et compl.FEW (16, 375a) (de 1768 à 1769 in Havard)
1750 - «Cure-oreille et cure-dents, gratte-langue, pince, le tout en or, 158 liv. 8 sols.» Acquisition faite par M. Duflot, le 18 juin, in L. Duvaux, Livre journ., ap. Havard, Dict. - M.C.E.
1758 - «[un coffret de toilette avec] pot à pâte et pot à mettre des éponges, les gratte-langues en écaille et éponges pour les dents.» Livré le 7 avril, in Havard, Dict. - M.C.E.
*1822 - «Il faut ensuite se frotter la langue avec une serviette rude, ou la gratter avec un gratte-langue, et la bien essuyer après.» L'Art de plaire et de fixer ou Conseils aux femmes, 30 (Bruxelles, Lacrosse) - M.C.E.
*1827 - «Je donne encore la préférence à l'éponge sur les gratte-langue, petit instrument allongé et plat, dont on se sert pour enlever le limon qui s'attache principalement au milieu de la langue. Cet instrument est en baleine, en os, en écaille, même en argent ou en or. Le gratte-langue convient mieux lorsque la langue est constamment chargée, mais alors ce n'est pas seulement à lui qu'il faut avoir recours.» Mme Celnart, Man. des dames ou L'Art de la toilette, 29-30 (Roret) - M.C.E.
gueule de bois (avoir la -) loc. verb. non conv. SANTÉ - FEW,1907, Lar. ; TLF, cit. Sartre, 1949 ; PR[67], Sartre.
1902 - «Quand t'as la gueule de bois.» P. Veber, Loute, I, iii - E.S.
langue n.f. GLACIOL. - DDL 25, 1899 langue glaciaire : GLLF, Lex.[79], 1959 ; TLF, cit. George, 1970 ; GR[85], ø d
1870 - «[...] nous laissons l'arête pour nous engager sur cette langue de glace qui s'appuie au rocher [...]» Annuaire du Club alpin suisse, 192 (Bâle et Genève) - C.T.
1930 - «Celui-ci [le glacier] est d'abord en bonne neige à crampons, mais la langue terminale est en glace de forte inclinaison.» La Montagne, numéro 7, janv.-févr., 47 - C.T.
langue (méchante -) loc. nom. f. CARACT. EXPRESS. "personne médisante" - FEW (5, 358b), GLLF, 1680, Rich. ; TLF, cit. Gobineau, 1874 ; L, DG, PR[73], ø d.
1671 - «J'ai très-mauvaise opinion de vos langueurs ; je suis du nombre des méchantes langues, et je crois tout le pis [...]» Mme de Sévigné, Let., à Mme de Grignan , 27 avr., I, 275 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
langue (seconde -) loc. nom. f. LING. "par opposition à langue maternelle" - ø t. lex. réf. ; absent TLF. langue seconde : TLF, cit. Roulet, 1980 ; GR[85], ø d
1901 - «Le tissu dont se compose notre peuple deviendra ainsi toujours plus serré et plus solide ; que les uns comme les autres s'efforcent, comme seconde langue, d'étudier l'idiome du voisin.» C. Knapp, in Bull. de la Société neuchâteloise de géographie, 197 - P.E.
langue de bois loc. nom. f. POLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1957 - «Les rapports dialectiques, sur ce terrain, deviennent de purs paradoxes ou des antinomies. Des partis-médiateurs sans vérification, des instruments de domination sans communication, la superposition de 'matérialisme' (chiffres, objets, production) et d''idéalisme' (nominalisme fonctionnel, 'langues de bois')... c'est l'expérience quotidienne.» F. Fortini, in Arguments, numéro 3, avr.-mai, 30b - P.E.
1961 - «La 'langue de bois' utilisée par le parti [en Chine] traduit, comme toute langue rituelle, un refus ou une impuissance à formuler la réalité des faits.» E. Morin, in Arguments, numéro 23, 3b - P.E.
langue de chat loc. nom. f. ESPACE/LIEU/FORME "par ext." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1933 - «Mon avion prend de la hauteur. Je suis maintenant au-dessus d'une petite langue de chat, si étroite que je puis embrasser d'un seul coup d'oeil la côte de France et les falaises de Douvres, avec son château, cher à Manet, d'où Charles d'Orléans contemplait sa patrie perdue.» P. Morand, Londres, II, 69 (Plon) - R.R.
langue glaciaire loc. nom. f. GLACIOL. - R, GLLF, Lex.[79], 1959 ; TLF, cit. George, 1970 ; PR[82], ø d.
• langue de glace - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1899 - «Au bout de quelque temps de cette rampe continue, nous atteignons et dominons l'extrémité inférieure, la 'langue' (Zunge), suivant l'expression allemande, du grand glacier de Gurgl [...]» Annuaire du Club alpin fr. Année 1898, 151 (Paris) - C.T.
1901 - «Une langue de glace retenue dans la paroi de la rive gauche marque à peu près le milieu de la hauteur du couloir : on gravit sans peine la moitié inférieure ; la partie haute offre d'assez grandes difficultés.» R. alpine, numéro 5, mai, 135 - C.T.
1908 - «La langue de glace qui descend vers le pont du Pré de Madame Carle s'appelait Glacier des Ecrins. Encore aujourd'hui, les habitants dénomment 'Les Ecrins' tout le parage, à partir de cette langue de glace jusqu'au Glacier Noir.» La Montagne, numéro 4, avr., 171 - C.T.
langue géral loc. nom. f. LING. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1855 - «De ce nombre est la tribu brésilienne, qui s'est fait, pour ses fêtes, un air de danse dont voici les paroles : - Quand je serai mort, Ne me pleure pas [...] - Cette chanson en langue géral est donnée par Martius et Spix, Reise nach Brasilien, t.3, p. 1085.» Gobineau, Essai sur l'inégalité des races humaines, in Gobineau, Oeuvres, vol. 1, 1128-9 (Pléiade, 1983) - J.S.
langue-de-boeuf n.f. MYCOL. "champignon" - TLF, 1790, J.-J. Paulet [d'apr. DDL 18] ; FEW (5, 362b), GLLF, 1851, Landais ; L, DG, PR[73], ø d.
*1816 - «Parmi les Fistulines ou Bolets à tubes libres, on ne compte qu'une espèce, le Boletus hepaticus, qui est comestible [...] On la connaît en France sous les noms de Foie-de-boeuf, Langue-de-boeuf, Glue de Chêne [...]» A.P. de Candolle, Essai sur les propriétés médicales des plantes, 332 (Crochard) - P.E.
langue-de-boeuf n.f. MYCOL. "champignon" - DDL 12, 1816, Candolle ; FEW (5, 362b), GLLF, Lex.[75], 1851, Landais ; L, DG, ø d ; R, PR[77], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1790 - J.-J. Paulet, Traité des champignons, I, 528a (Paris) - R. L. rom., 42, 450.
langue-éponge n.f. plais. CORPS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1941 - «A elle [une mère chienne] [...] ces bousculades de langue-éponge qui retourne rudement paupières et oreilles, noie la puce, lustre le ventre puéril et nu !» Colette, Journ. à rebours, 157 (Fayard, 1960) - A.Ré.
mariage du bois de Boulogne loc. nom. m. ÉROT. "liaison" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1702 - «Mr VULPIN. [...] je suis sur le point d'épouser sa soeur : je n'ai pû le lui refuser. LUCAS. Bon, d'épouser sa soeur ! c'est encore queuque mariage du bois de Boulogne ?» [Boindin], Le Bal d'Auteuil, 17 (Ribou) - P.E.
méchante langue loc. nom. f. CARACT. EXPRESS. - DLL 10, 1671, Mme de Sév. ; FEW (5, 358b), GLLF, 1680, Rich. ; L, cit. Dancourt ; TLF, cit. Gobineau, 1874 ; DG, ø d ; R, cit. P. Benoit ; Lex.[75], PR[77], DELF, ø d.
1618 - «Saincte Marie (dit la femme) qu'elle meschante langue.» F. de Rosset, trad. : Loubayssin de la Marque, Hist. mémorable des tromperies de nostre temps, 24 verso - P.E.
paille bois de soie loc. nom. f. CHAPELL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1903 - «[...] puis des bandes et des lames de tout genre en paille Yedda, paille plissée, paille télégraphe, en bois de soie... Les formes toutes prêtes à garnir se font en vieille paille, en paille bois de soie, en paille belge (très fine), en paille-épis, en paille Japon, en paille freluche, en paille de riz, en chanvre fin, en paillasson satiné, en paillasson picot, en paille rustique, en paille chenille ; cette dernière est une paille courte, coupée...» La Mode illustrée, 162 - A.Ré.
pieds en bois loc. nom. m. pl. plais. SKI "skis" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1924 - «Rien de si amusant que nos courses d'hiver, où les deux tiers des clubistes pataugent dans la neige avec leurs souliers ferrés et applaudissent aux exploits et aux ... culbutes de ceux qui font les malins sur leurs longs pieds en bois.» L'Echo des Alpes, 192 - M.J.
polarde (langue -) loc. nom. f. LING. "langue artificielle" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1885 - «J'ai connu un inventeur qui n'avait pas trouvé le volapuk, comme M. Schleyer, mais qui avait inventé le polardiche. Le polardiche devait être la langue universelle des siècles futurs. On parlerait encore français, anglais [...] russe, mais on parlerait surtout la langue polarde. [...] Cet inventeur est mort fou.» L'Illustration, 17 oct., 251c - G.S.
punaise (avoir une - dans le bois de lit) loc. verb. non conv. INTELL. "être "toqué"" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1899 - «LA DAME. [...] il s'enferme dans les cabinets pendant des fois deux et trois heures pour déclamer tout haut contre la société, hurler que l'univers entier a une araignée au plafond, une punaise dans le bois de lit, et un rat dans la contrebasse. [...] FLOCHE. [...] ma femme [...] est devenue folle [...] LE COMMISSAIRE (faussement étonné). - Se peut-il !... Elle aurait une punaise dans le bois de lit ? FLOCHE. - Et un rat dans la contrebasse !» Courteline, Le Commissaire est bon enfant, in Courteline, Théâtre... , 153 et 161 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
quasi-technique (langue -) loc. nom. f. LING. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1924 - «Il m'arrive comme à eux de bougonner contre certains monstres de cette langue. Mais quand je pose la question de principe, à savoir si ces langues quasi-techniques sont utiles, je suis bien obligé de répondre oui. Et l'usage, dieu du verbe, doit se conformer à l'utile.» A. Thibaudet, in NRF, numéro 130, juill., 106 - P.E.
romance (langue -) loc. nom. f. LING. - FEW (10, 453a), R, GLLF, PR[77], 1690, Fur. ; L, DG, cit. Volt. laingue romance : G, cit. Psautier
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1671 - «[...] témoin le Serment de Loüis Roy de Germanie, fait en langue Romance, et presque aussi mal-aisé à entendre que le Serment de Charles son frere Roy de France, fait en langue Thudesque.» [Bouhours], Les Entretiens d'Ariste et d'Eugène, 156 (Mabre-Cramoisy) - P.E.
sous-langue n.f. LING. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1976 - «On voit bien les deux dangers qui, depuis deux siècles, menacent dans son identité linguistique cette communauté lointaine [le Québec]. D'une part que devenue très minoritaire en nombre, elle soit absorbée par les deux cents millions d'anglophones qui l'entourent. D'autre part que le français de là-bas, confronté sans relâche à la pression de l'anglo-américain, n'ait plus de français que l'étiquette et ne devienne en fait une sous-langue bâtarde vouée à disparaître à plus ou moins long terme.» J. Cellard, in Le Monde, 15 - AFC
1979 - «Cette 'langue' qui n'en est pas une, c'est ce que nous avons appelé une 'sous-langue' ou une zone de discours. L'individuation des connotations est en l'occurrence collective, 'sociolinguistique' ou dialinguistique.» J.-P. Ladmiral, Traduire : théorèmes pour la traduction, 147 (Payot) - Y.G.
sur-langue n.f. LING. - TLF, cit. Escarpit, 1979 (même texte).
1979 - «[...] le gascon que je suis incapable de manier de façon courante pour le moment, m'a, tout au long de ma vie, fourni un certain nombre de mots et de tournures seuls capables d'exprimer des choses essentielles. [...] Il est certain, d'autre part, que je ne saurais sans paradoxe prétendre que le français n'est pas ma langue maternelle. Quelle que soit mon aptitude à rendre l'anglais ou l'espagnol aussi performants que lui, ma compétence en français est certainement supérieure [...] Le parler familial employé par ma femme et moi [...] est un sabir (ou une sur-langue ?) des quatre langues.» R. Escarpit, in Le Français dans le monde, janv., numéro 142, 15 - Y.G.
taire sa langue loc. verb. non conv. EXPRESS. - Lex.[75], v. 1200 ; R, Roman de la Rose ; TLF, cit. Zola, 1902 ; PR[77], ø d.
Au 19e : 1824 - «Mad. LIMANDE. Taisez vos langues, que j' vous dis... taisez vos langues.» Carmouche et De Courcy, Les Etrennes à la Halle, 31 (Bouquin de la Souche) - P.E.
tire-la-langue n.m. non conv. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1976 - «[...] les skieurs, ah ah ! c'est ma bête-à-souffrir le skieur, faut bien être méchant avec quelqu'un ! Je me coltine plus très souvent les gares, mais les rentrées des neiges et ce genre de festivités en plein janvier du tire-la-langue, bon j'y vais, mais je prends pas les skis !» V. Thérame, La Dame au bidule, 153 (Ed. des Femmes) - K.G.
tête de bois loc. nom. f. non conv. CARACT. - FEW (rég.), ø d ; absent TLF.
1847 - «[...] elle essaya de lire sur ce front, sur cette atroce physionomie, et trouva ce qu'en affaires on nomme une tête de bois.» Balzac, Le Cousin Pons, VI, 676 (Dijon, Pléiade, 1950)
véhiculaire (langue -) loc. nom. f. LING. "langue qui permet la communication entre des peuples de langues différentes" - DHR, TLF, 1935, F. Brunot ; DMC, mil. 20e ; GLLF, 1964, Lar.
1905 - «[...] le français est maintenant enseigné à Malmédy, en terre wallonne, comme une langue étrangère, c'est-à-dire en se servant de l'allemand comme langue véhiculaire.» J. Feller, "Le français et les dialectes romans dans le Nord-Est", 8, in Congrès international pour l'extension et la culture de la langue française (Champion) - P.E.
éthiopienne (langue -) loc. nom. f. LING. - Lex.[79], PR[82], ø d ; absent TLF.
1672 - «Jean Potken ; administrateur de l'Eglise de Cologne, qui a fait imprimer les Pseaumes de David en langue Ethiopienne [...]» J. de Clavigny, Traité des langues, 94 (Vve Martin) - J.S.
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