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bride (lâcher la - à qqn) loc. verb. POUVOIR "fig." - DEL, BEI, 1569 ; GR[85], cit. Montaigne ; GLLF, mil.16e ; L, TLF, ø d.
1561 - «[...] lors que les Princes Romains dressoyent factieusement leurs pensees, telles, que nous veismes quelquefois contre les Juifs quand ils residoyent en France ; et que pour en tirer deniers, nos Roys laschoyent la bride au peuple à l'encontre d'eux.» E. PasquierEcrits politiques, 69 (Droz) - P.E.
carres (lâcher les -) loc. verb. SKI - RSp., 1961, Encycl. Sports ; absent TLF.
1938 - «Dès l'amorce d'exécution du mouvement de rotation, il faut 'lâcher les carres' [...]» La R. du ski, Noël, 229 - C.T.
1946 - «On limite en effet très facilement sa vitesse en 'reprenant des carres', (opération inverse de 'lâcher des carres'). Cela consiste à faire mordre l'arête des skis dans la neige.» BertillotSki de raid, 76 (Ed. Elzévir) - C.T.
carres (prise de -) loc. nom. f. SKI - RSp., TLF (cit.), 1969, Gautrat ; GR[85], ø d.
1938 - «Prise de carres : Mise de la semelle du ski avec un certain angle par rapport à la neige avec poids du corps chargeant la ou les carres en contact avec le sol.» La R. du ski, Noël, 230 - C.T.
1950 - «Cet appui sur les carres amont - 'prise de carres' a-t-on l'habitude de dire - doit être d'autant plus fortement maintenu que la neige offre moins de facilité d'adhérence (neige damée et, à plus forte raison, neige gelée).» A. JacquesSki de descente, 86 (Arthaud) - C.T.
habit (prise d'-) loc. nom. f. RELIG. - FEW (4, 371b), GLLF, 1680, Rich. ; L, DG, ø d ; TLF, cit. Huysm., 1903 ; PR[73], ø d.
1679 - «Je veux voir aussi la petite du Janet : je serai lundi à sa prise d'habit [...]» Mme de SévignéLet., à Mme de Grignan , 29 déc., II, 548 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
lâcher la monnaie loc. verb. non conv. ARGENT "payer" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1829 - «- [...] il jouera du pouce à la première réquisition. - Tu penses qu'il lâchera la monnaie ? Si je le pense, mon ami, il se f... autant de six cents francs comme d'un liard [...].» VidocqMém., 3, 24 (Tenon) - P.R.
lâcher le paquet loc. verb. non conv.  RELAT.  "avouer" - FEW (16, 614a), 1880, Larchey ; TLF, cit. Arnoux, 1955 ; PR[72], ø d.
1878 - «Tout révéler, faire des aveux.»RigaudDict. du jargon parisien - IGLF
*1902 - «[...] et puis Loute possède dans la contrée une si belle réputation qu'on ne la croirait pas même si elle lâchait le paquet [...]»P. VeberLoute, III, iv - E.S.
lâcher-tout n.m. PSYCHOL. - FEW (5, 231a ; lâchez-tout), 1873, Daudet ; absent TLF.
Au 20e :
1969 - «[...] le départ dans l'écriture, très souvent, c'est un lâcher-tout. Les ancres sont levées, les attaches sont rompues, et le navire s'incline à la rencontre du plan d'eau : il tangue. La réflexion, lorsqu'elle se fait, se fait plus tard [...]» H. Juin, in Les Let. fr., 8 janv., 12 - AFC
1969 - «Les films c'est comme les huîtres : juste pour 'les fêtes', il y a le lâcher-tout de toutes les vannes, on inonde le marché. Les prix ne baissent pas pour autant.» J.-L. Bory, in Le Nouv. Observateur, 29 déc., 24 - AFC
1972 - «Dans une longue analyse critique, Jean-Pierre Richard a dégagé à travers l'oeuvre de Céline une obsession permanente du débondage, une peur fébrile de l'éclatement corporel, du lâcher-tout organique.» J. Clay, in Réalités, mars, 61 - AFC
1977 - «Régis muait, suivait le rythme heureux de l'ondulante Marthe, écoutait les sirènes, entrait peu à peu dans la fête moelleuse du lâcher-tout et du laisser-aller.» R. FalletY a-t-il un docteur dans la salle ?, 247 (Denoël, Folio) - K.G.
mini-prise n.f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1969 - «Cette espèce de chancre alvéolé qui surjette la paroi, des prises tu dis ?... [...] et pour l'index droit, loin, tu dis qu'il y a une mini-prise ? Oh ! cette envergure toujours trop courte - pourtant depuis que je tire dessus, ne pourrait-elle s'allonger un peu ?» La Montagne et alpinisme, numéro 74, oct., 136 - C.T.
prise n.f. ALP. - RSp., GR[85], TLF, 1889, Levasseur ; GLLF, cit. Frison-Roche [1941] ; Lex.[79], ø d ; in Ga [1970].
1881 - «Il devient impossible de continuer l'escalade directement devant soi : la roche surplombe, aussi doit-on la contourner pour la remonter par derrière ; les prises pour les pieds et les mains sont tout juste suffisantes pour franchir ce mauvais pas, le seul, à vraiment parler, de l'ascension [...]» Annuaire du Club alpin fr. Année 1880, 19 (Paris) - C.T.
1883 - «Foin du danger alors ! foin du passage 'présentant une réelle difficulté' ! Au lieu de tourner contre ce rocher surplombant, au lieu de chercher pour les pieds et pour les mains des prises introuvables, nous grimpons vivement jusqu'au point d'origine du câble.» Annuaire du Club alpin fr. Année 1882, 16 (Paris) - C.T.
prise (avoir - sur qqn) loc. verb. RELAT. "se quereller avec" - FEW (9, 345b), 1613, Régnier ; GLLF, TLF, DHR, 1632, Corn.
1606 - «Harlequin repartit, Ie ne veux pas laisser passer ceste là, & vous ne prouuerez point par moy, qu'on ait iamais eu aucune prise sur eux.» [C. de Plaix]Le Passe-par-tout des pères jésuites, 168 (2e éd., s. l., 1607) - P.E.
prise (en -) loc. adv. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1932 - «[...] le corps en arc de cercle, épousant la rotondité de la roche ; les pieds à l'appui et les mains en prise La Montagne, numéro 239, avr., 181 - C.T.
prise artificielle loc. nom. f. ALP. - TLF, cit. Man. d'alp., 1934 (même texte).
1934 - «Outre l'emploi des pitons comme prises artificielles [...] nous signalons [...] deux importantes manoeuvres de corde [...]» Man. d'alpinisme, 168 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
*1967 - «Quand le piton est fixé, le grimpeur dispose d'une nouvelle prise artificielle BessièreL'Alpinisme, 24-25 (P.U.F.) - C.T.
prise combinée loc. nom. f. ALP. - TLF, ø d.
1934 - «A titre de ressource éventuelle, signalons encore les prises 'mixtes' ou 'combinées', les doigts de la main et le coude, par exemple, reposant sur deux appuis convenablement espacés, qui seraient tous deux insuffisants si on les utilisait isolément, mais gagnent en efficacité par leur emploi simultané.» Man. d'alpinisme, 122 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
prise d'ongles loc. nom. f. ALP. - Lex.[79], TLF, ø d.
1934 - «Lorsque la prise est de très petites dimensions (moins de 1/2 cm. de largeur) les phalanges doivent être tenues complètement repliées ; le poignet bas ; la dernière phalange repose verticalement par l'extrême bout du doigt ; l'ongle touche le rocher [...] D'où le nom de prise d'ongle donné à de semblables aspérités.» Man. d'alpinisme, 121 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
1963 - «Les surplombs le [Sesto] repoussent dans le vide, les fissures le crachent comme un noyau de cerise, les plates-formes déversées rejettent ses rétablissements, les dalles lui refusent les prises d'ongles La Montagne et alpinisme, numéro 45, déc., 155 - C.T.
prise d'opposition loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1959 - «La bascule du genou remédie à l'absence de bonnes prises de mains par des prises d'opposition et un effet de rotation autour de la jambe qui se développe ; ex. : la Route Nationale (Cuvier).» La Montagne et alpinisme, numéro 23, juin, 90 - C.T.
prise de doigt loc. nom. f. ALP. - Lex.[79], [RSp. : s.v. prise, in déf.], TLF, ø d.
1943 - «La Rech emprunte d'abord une arête et une fissure difficiles. Puis vient la dalle du Coeur, lisse et très raide. Elle n'offre que de faibles prises de doigts et les pieds y tiennent par adhérence, très difficilement [...] Après un arrêt sur une vire herbeuse très inclinée, on attaque la dalle de l'Etrier, analogue à celle du Coeur, mais moins haute et moins difficile. Cette voie magnifique exige beaucoup d'habileté et une grande pratique des prises de doigts La Montagne, numéro 324, janv.-mars, 4 - C.T.
prise de la Bastille loc. nom. f. HIST. RÉVOL. - GLLF, PR[73], TLF, ø d.
Add.DDL
*1792 - «Prise de la Bastille : Grande prouesse des Parisiens, qui ont été fort étonnés de se trouver aussi habiles, et qui sont persuadés, encore actuellement, qu'ils en ont fait le siège.» BuéeNouv. dict. (Crapart) - LTP
prise de la Bastille loc. nom. f. HIST. RÉVOL. - DDL 11, 1792 ; GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d ; absent TLF.
1789 - «Après la prise de la Bastille, on est venu trouver le Cousin Jacques pour le prier d'en rédiger la narration. [...] PRECIS EXACT DE LA PRISE DE LA BASTILLE, Rédigé sous les yeux des principaux acteurs qui ont joué un rôle dans cette expédition, et lu le même jour à l'hôtel-de-ville Beffroy de ReignyCourrier des planètes , numéro 67, 1er août, 31 et 32 - P.E.
prise de la pensée loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1924 - «A l'expression écho de la pensée (duplicatum des pensées personnelles et des intentions personnelles), M. Revault d'Allonnes préfère celle, plus extensive, de prise de la pensée R. Charpentier, c.r. : Revault d'Allonnes, in Annales médico-psychol., II, 373 - M.C.
1927 - «C'est à la seconde espèce, aux hétéro-impulsions quasi-hallucinatoires, que nous rattachons l'hétéro-impulsion verbale, ou soliloque pluripersonnel. [...] Certains phénomènes de cette psychopathie sont à double face, personnels par une face, et relevant par une autre face d'une personnalité étrangère fictive, en particulier la prise de la pensée, la divulgation des souvenirs et des actes, le soliloque pluripersonnel, la polymimie ou mimique pluripersonnelle.» G. Revault d'Allonnes, Les hétéro-impulsions, in Annales médico-psychol., II, 415 et 420 - M.C.
prise de main, prise de mains loc. nom. f. ALP. - [RSp. : s.v. prise, in déf.], GR[85], TLF, ø d.
1905 - «Le rocher est des plus mauvais et plus d'une fois nous le sentons filer sous nos pieds. Les prises des mains, assez rares, cèdent sous le moindre effort.» R. alpine, numéro 11, nov., 356 - C.T.
1925 - «Il traversa la crevasse et fut bientôt occupé à tailler des prises de main dans un mauvais bloc conduisant à la fente.» R. alpine, vol. 26, numéro 2, 58 - C.T.
1935 - «[...] en traversant une plaque verticale délitée et exposée, une prise de main a cédé brusquement ; j'ai fléchi et rétabli l'équilibre sur mes prises de pied incertaines [...]» La Montagne, numéro 274, déc., 392 - C.T.
prise de pied loc. nom. f. ALP. - [RSp. : s.v. escalade, in déf.], GR[85], TLF, ø d.
1924 - «Mais déjà DE LEPINEY se dirige vers le pied de la cheminée. Pour l'atteindre il faut exécuter une traversée très délicate, les prises de pied sont minimes et très espacées ; au-dessus, rien pour les mains [...]» La Montagne, numéro 173, juin, 195 - C.T.
1934 - «Prises de pied. - Nous avons vu que le pied se posait sur les prises par le côté plutôt que par la pointe. Cette remarque vise, naturellement, les petites prises, qui n'offrent d'appui qu'à une portion de la semelle.» Man. d'alpinisme, 119 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
1935 - «[...] en traversant une plaque verticale délitée et exposée, une prise de main a cédé brusquement ; j'ai fléchi et rétabli l'équilibre sur mes prises de pied incertaines [...]» La Montagne, numéro 274, déc., 392 - C.T.
prise de piolet (à la pente) loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1925 - «La neige avait fondue [sic], il fallut une courte échelle très scabreuse et une prise supplémentaire de piolet R. alpine, vol. 26, numéro 4, 152 - C.T.
1967 - «La prise de piolet à la pente s'opère tous les deux pas en plantant celui-ci, tenu en piolet-ramasse, ou en piolet-canne, latéralement par rapport à soi, toujours en avant, dans la direction de progression.» La Montagne et alpinisme, numéro 62, avr., 48 - C.T.
prise de son loc. nom. f. AUDIOV. - TLF, 1930, Le Monde ; GLLF, 1963, Lar. ; PR[73], ø d.
*1934 - «[...] il est nécessaire d'augmenter le relief des groupes d'instruments et c'est pour cela que la prise de son 'musicale' et non 'électrique' aidera à amoindrir la monotonie des transmissions d'orchestre [...]» E. Sarnette, in R. musicale, déc., 83 - P.E.
prise directe loc. nom. f. MÉCAN. - GLLF, 1932, Lar. ; Lex.[75], PR[77], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1904 - «Successivement, le jeune homme d'apparence chétive avait mis la seconde, puis la troisième et enfin la quatrième vitesse 'en prise directe avec la tabatière de sa voiture', comme il disait avec une élégance digne du XVIIIe siècle, en parlant de son carter des vitesses.» G. Patin d'EmeryLes Dégringoleurs de pantes, 32 (Pélican blanc) - P.E.
prise directe loc. nom. f. AUDIOV. 
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1934 - «[...] on dispose pour la 'sonorisation' d'une bande, de quatre sortes de possibilités : [...] PRISE DIRECTE. - C'est le procédé réaliste de pratique courante. On enregistre la voix parlée (ou chantée) des acteurs, les bruits divers qui les entourent et qu'on dénomme ambiance.» A. Hoerée, in R. musicale, déc., 54 - P.E.
prise déversée loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1934 - «Si cet angle est obtus, la prise est dite inclinée sur le vide, ou, mieux, déversée ; s'il est négatif, c'est-à-dire si l'angle est aigu, la prise est dite rentrante (ou 'prenante').» Man. d'alpinisme, 112 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
prise fuyante loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1955 - «L'assurance est illusoire et le rocher, poli par les avalanches, n'offre que des prises fuyantes La Montagne et alpinisme, numéro 1, févr., 29 - C.T.
1970 - «Une fissure, un surplomb, une barre de sérac... voilà des questions ; les réponses sont apportées par la technique qui est à la fois amour, instinct et réflexion. C'est pourquoi il y a une façon de se servir d'une prise selon qu'elle est prenante ou fuyante, de se rétablir sur un étrier, de cramponner suivant que la pente est très raide ou moyennement inclinée [...]» La Montagne et alpinisme, numéro 79, oct., 327 - C.T.
prise horizontale loc. nom. f. ALP. - TLF, ø d.
1928 - «[...] une fissure à gauche avec commodes prises horizontales La Montagne, numéro 212, mai, 177 - C.T.
prise inclinée loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1934 - «Si cet angle est obtus, la prise est dite inclinée sur le vide, ou, mieux, déversée ; s'il est négatif, c'est-à-dire si l'angle est aigu, la prise est dite rentrante (ou 'prenante').» Man. d'alpinisme, 112 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
prise inversée loc. nom. f. ALP. - [RSp. : s.v. prise, in déf.], GR[85], ø d ; TLF, cit. Gautrat, 1970 ; in Ga [1970].
1930 - «[...] des dalles, peu inclinées, de mauvais rocher, aux prises inversées La Montagne, numéro 7, janv.-févr., 48 - C.T.
1950 - «Le pied sur un piton, une main qui se fatigue à crocher une prise inversée, j'essaie en vain d'enfoncer l'ultime clou qui nous livrera le sommet.» La Montagne, numéro 349, juill.-sept., 67 - C.T.
prise mixte loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1934 - «A titre de ressource éventuelle, signalons encore les prises 'mixtes' ou 'combinées', les doigts de la main et le coude, par exemple, reposant sur deux appuis convenablement espacés, qui seraient tous deux insuffisants si on les utilisait isolément, mais gagnent en efficacité par leur emploi simultané.» Man. d'alpinisme, 122 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
prise oblique loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1959 - «LA TRAVERSEE A LA CORDE. Parfois appelée traversée à la Bavaroise, c'est le procédé courant en terrain très difficile ; ex. : angle du Jardin Suspendu (Saussois). Le leader penché en avant et maintenu en traction par son compagnon peut remédier à la rareté des points d'appui en opposant la tension de la corde aux efforts sur prises obliques ou verticales. L'opposition entre la corde et une prise de main permet de déplacer les pieds (par enjambée, changement ou croisement). De même l'opposition entre la corde et une prise de pied permet de déplacer les mains.» La Montagne et alpinisme, numéro 23, juin, 91 - C.T.
prise prenante loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1934 - «Si cet angle est obtus, la prise est dite inclinée sur le vide, ou, mieux, déversée ; s'il est négatif, c'est-à-dire si l'angle est aigu, la prise est dite rentrante (ou 'prenante').» Man. d'alpinisme, 112 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
1970 - «Une fissure, un surplomb, une barre de sérac... voilà des questions ; les réponses sont apportées par la technique qui est à la fois amour, instinct et réflexion. C'est pourquoi il y a une façon de se servir d'une prise selon qu'elle est prenante ou fuyante, de se rétablir sur un étrier, de cramponner suivant que la pente est très raide ou moyennement inclinée [...]» La Montagne et alpinisme, numéro 79, oct., 327 - C.T.
prise rentrante loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1934 - «Si cet angle est obtus, la prise est dite inclinée sur le vide, ou, mieux, déversée ; s'il est négatif, c'est-à-dire si l'angle est aigu, la prise est dite rentrante (ou 'prenante').» Man. d'alpinisme, 112 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
prise renversée loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1901 - «Ce sont des degrés solides, rugueux, généralement arrondis, dépourvus de saillies nettes, de cassures tranchées ; souvent les prises s'offrent renversées Annuaire du Club alpin fr. Année 1900, 49 (Paris) - C.T.
1907 - «Le passage offre quelques difficultés par suite de dalles à prises renversées et de pente assez rapide.» La Montagne, numéro 12, déc., 573 - C.T.
1915 - «Une dalle très lisse, aux prises renversées, constituait l'obstacle.» Echo des Alpes, numéro 4, avr., 122 - C.T.
prise verticale loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1959 - «LA TRAVERSEE A LA CORDE. Parfois appelée traversée à la Bavaroise, c'est le procédé courant en terrain très difficile ; ex. : angle du Jardin Suspendu (Saussois). Le leader penché en avant et maintenu en traction par son compagnon peut remédier à la rareté des points d'appui en opposant la tension de la corde aux efforts sur prises obliques ou verticales. L'opposition entre la corde et une prise de main permet de déplacer les pieds (par enjambée, changement ou croisement). De même l'opposition entre la corde et une prise de pied permet de déplacer les mains.» La Montagne et alpinisme, numéro 23, juin, 91 - C.T.
prise à rebours loc. nom. f. ALP. - TLF, ø d.
1906 - «Sur des rochers ne présentant parfois aucune aspérité, sur de véritables toits avec les prises à rebours, Almer grimpait comme un chat [...]» La Montagne, numéro 12, déc., 55 - C.T.
rampe (lâcher la -) loc. verb. non conv. SANTÉ "fig. : mourir" - TLF, 1862, Larch. ; BEI, 1866 ; FEW (16, 658b), GLLF, DEL, GR[85], DArg., 1875, Lar.
1860 - «Il est si bon, c' pauv' Georges. Qu'est c' qui d'mande, mais qu'est' c' qui d'mande ? Qu' son père lâche la rampe pour hériter tout d' suite.» [Charnal et Moreau de Beauvière]A bas Rigolboche, 37 (Impr. Noblet) - P.E.
terre (prise de -) loc. nom. f. ÉLECTR. - TLF, 1924, Coustet ; FEW (9,345b), GR[85], 1932, Lar. ; Lex.[79], ø d.
*1930 - «Réception radiophonique, avec collecteur d'ondes constitué par deux prises de terre indépendantes [...]» P. Hémardinquer, in La Nature, numéro 2824, 1er janv., 41a - P.E.