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kief n.m. d'apr. turc CIVIL. Orient"béatitude" - TLF, 1789, J.-C. Pingeron ; PR[72], ø d.
• kaïf - FEW (19, 93a), ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1670 - «Ils /les Turcs/ n'en boivent /du vin/ jamais qu'à pleine tasse, et autant qu'il en faut pour les mettre dans leur kaïf comme ils disent, c'est à dire, dans une gayeté qui tient de l'extravagance d'un yvrogne.»M. Briot, trad. : P. Rycaut, Hist. de l'Etat présent de l'Empire Ottoman, 2e livre, 297 - Nasser (b), 149.
kief n.m. d'apr. turc CIVIL. Orient"repos" - TLF, 1789, J.-C. Pingeron [d'apr. DDL 13] ; PR[72], 1851 ; Ls, 1867, Mme de Gasparinkaif : TLF, 1670, Briot
*1844 - «[...] ou bien es-tu à faire le kieff dans le salon où il est convenu que tu dois penser à moi ? [...] N.B. Le Kief est la principale occupation des Turcs - c'est l'heureuse réunion du far-niente et du pensar-niente.»Flaubert, Corresp., let. de M. du Camp, 14 août, vol. 1, 792 (Gallimard, 1973) - J.S.
kief n.m. d'apr. turc CIVIL. Orient"béatitude" - TLF, 1789 ; DDL 7, 1844, Flaubert ; GLLF, PR[73], 1851 ; Ls, 1867, Mme de Gasparin.
• keif - ø t. lex. réf. ; absent TLF.kaïf : DDL 6, TLF, 1670, Briot ; FEW (19, 93a), ø d.
1681 - «Les Turcs ne boivent le vin que pour s'enyvrer, & se mettre dans une humeur qui leur fasse oublier les ennuis & tous les sujets de melancolie, ce qu'ils appellent Kéif [...]» M. Febvre, Théâtre de la Turquie, 190 (Paris) - R. L. rom., 40, 457.
1779 - «Comme dans les villes les Arabes du commun aiment aussi avoir Keif, c'est-à-dire, de la joie [...]» Trad. : C. Niebuhr, Description de l'Arabie, I, 82 (Nouv. éd., Paris) - R. L. rom., 40, 457.
kief n.m. d'apr. turc CIVIL. Orient"repos" - DDL 7, 1844, Flaubert ; GLLF, PR[73], 1851 ; Ls, 1867, Mme de Gasparin.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1789 - «/près de Scutari, / grand nombre de personnes viennent y faire leur Kief à l'ombre de quelques arbres [...]» J.-C. Pingeron, trad., Let. de Monsieur l'abbé Dominique Sestini écrites à ses amis de Toscane, III, 251 ; cf. 321 (Paris) - R. L. rom., 40, 457.
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