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besace (hériter de la - saint Jean) loc. verb. non conv. "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1614 - «[...] accostez vous de coquins vous heriterez de la bezace S. Iean, quand i'en viendray là ce sera alors qu'a bon escient ie ioüeray a quitte & a double, nous ne pouuons rien perdre au payement depuis leur arriuee [...]» Discours véritable des propos tenus entre deux marchandes du Palais, 5 (Du Brueil) - P.E.
betterave à sucre loc. nom. f. AGRIC. - TLF, ø d - sucrière : GLLF, TLF, GR[85], ø d
1800 - «Les betteraves à sucre qui arrivent, sous le beau ciel de la France, à une grosseur extraordinaire, donnent une excellente nourriture aux bestiaux. On remarque même que le caput mortuum, dont on a tiré la meilleure partie de la substance sucreuse, peut encore y servir.» Le Citoyen fr., n° 127, 30 ventôse an VIII, 3 - P.E.
blue-jean n.m. d'apr. angl.-amér. VÊT. - Rs, Lex.[75], PR[77], v. 1950 ; ND4, v. 1956 ; FEW (18, 27a), BW6, 1960, Lar. ; TLF, 1962, Paris-Match ; GLLF, mil. 20e.bloudgine : TLF, 1954, M. Aymé ; blue-jeans : TLF, cit. Etiemble, 1964 ; Rs, cit. Le Clézio [1965] ; PR[77], ø d.
Add.DDL
*1949 - «Les 'blue-jeans', pantalons en grosse toile genre Vichy bleu, très collants et étroits, les coutures soulignées d'une piqûre blanche ou orange, le bas retroussé au-dessus de la cheville. On peut les porter pour monter à cheval. Le snobisme du copur chic [sic] est de les avoir aussi délavés et déteints que possible.» M. van Moppès, Les Nouveautés en Californie, in Adam, numéro 192, avr.-mai, 74 - M.C.E.
blue-jean n.m. d'apr. angl.-amér. VÊT. - DDL 16, 1949 ; Rs, Lex.[75], PR[77], v. 1950 ; ND4, v. 1956 ; FEW (18, 27a), BW6, 1960, Lar. ; TLF, 1962, Paris-Match ; GLLF, mil. 20e.
1941 - «Le prêtre, qui a jeté ses habits ecclésiastiques sur une paire de blue jeans, a une expression dure et aigre [...]» A. MétrauxItinéraires I. Carnets de notes et journ. de voy., 16 juill., 132 (Ed. André-Marcel d'Ans, Payot, Bibl. scientifique) - L.C.
brûler du sucre loc. verb. non conv.  CARACT.  "fig. : renoncer à" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «[...] voici qu'une boutique où s'exhibaient tant de bouffonneries brûle du sucre et expose une série de Paul Huet. Et on y court, et c'est admirable et admiré !» C. MauclairLes Métèques contre l'art fr., 191 (Ed. de la Nouv. r. critique) - G.S.
herbe de Saint-Jean loc. nom. f. BOT.  "armoise" - TLF (herbe Jehan), mil. 13e ; FEW (5, 48a ; herbe Joan), 14e ; G, FEW, GLLF, 1547, Est. ; L, ø d ; TLF, cit. Dévigne, 1942 ; GR[85], ø d.
1543 - «herbe de sainct Iehan [...]» L. FuchsDe Historia stirpium commentarii insignes, 19 recto (Parisiis) - R. L. rom., 42, 456.
1544 - «herbe S. Iehan [...]» L. DuchesneIn Ruellium de Stirpibus Epitome, 12, 2 (Parisiis) - R. L. rom., 42, 456.
herbes (faire toutes les - de la Saint-Jean) loc. verb. non conv. ACTION "fig. : employer tous les moyens" - BEI, mil.16e (?) ; absent TLF.
1640 - «[...] on y a fait toutes les Herbes de la S. Iean .i. on y a fait ou employé tous les remedes & toutes les inuentions possibles. vulg.» OudinCuriositez fr., 270 (Slatkine) - P.E.
jean n.m. d'apr. angl.-amér. VÊT. - TLF, 1948, S. de Beauvoir ; GLLF, 1967, Le Monde ; PR[77], v. 1967 ; Lex.[75], ø d.
*1956 - «Pantalon trois-quarts : jeans, étole sur les épaules et panier en guise de sac. Cheveux courts brossés vers le haut, 1953.» J. Puissant, trad. : H.H. HansenHist. du costume, numéro 683, Légende (Flammarion) - M.C.E.
jean n.m. d'apr. angl.-amér. VÊT. - DA[82], 1954, Beauvoir ; DDL 16, TLF, DAH, 1956, Hansen ; GLLF (jean [sic]), DMC (cit.), 1967, Le Monde ; GR[85], cit. Barthes.
• djine
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1974 - «[...] sapé djine, souiteur, basket.» A. BoudardCinoche, 203 (La Table Ronde) - K.G.
jean n.m. d'apr. angl.-amér. VÊT. - DA[82], 1954, Beauvoir ; DDL 16, TLF, DAH, 1956, Hansen ; GLLF (jean [sic]), DMC (cit.), 1967, Le Monde ; GR[85], cit. Barthes.
• djins
  n.m. pl. - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1978 - «Feraient mieux au BVP [Bureau de vérification de la publicité] : de vérifier la qualité du tissu des djins Le Canard enchaîné, 8 févr., 5 - AFC
Jean (saint - le rond) loc. nom. m. non conv. CORPS "fesses" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1745 - «Il [...] fait à l'ennemi l'affront / De lui montrer saint Jean le Rond ; / Id est son gros vilain postére, / Acte digne de vitupére [...]» [Fougeret de Monbron]La Henriade travestie, 113 (A Berlin) - P.E.
jean cul n.m. non conv.  INJURE - FEW (2, 1513b), 1656, Oudin ; absent TLF.
1604 - «Qui à la MODE n'est vestu / On dit tout haut c'est vn Iean cu [...]» La Mode qui court au temps présent, 4-5 (Petit) - P.E.
1640 - « Iean cul parent de Iean fesse, iniure du vulgaire OudinCuriositez fr., 279 (Slatkine) - P.E.
Jean du Chesne loc. nom. m. non conv. MOBIL. "coffre" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1576 - «Philippin [...] voilà deux larrons qui ont échellé la feneste de vostre comptoir, sont dedans & font l'anatomie de vostre compere Jean du Chesne. Le pere. Comment ? mon coffre secret [...]» [L. Le Jars]Lucelle, 60 (R. Du Petit Val) - P.E.
jean foutrissime n.m. non conv.  VALEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1790 - «[...] ce Jean Foutrissime de ministre.» Aux voleurs, aux voleurs, numéro 3, 4 - P.E.
Jean Lignore loc. nom. m. non conv. INTELL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1576 - «Bonauenture encore à part soy. Voicy vn plaisant Robin, qui a de belles saillies. C'est quelque Iean Lignore : il faut que i'en aye mon passe-temps davantage.» [L. Le Jars]Lucelle, 37 (R. Du Petit Val) - P.E.
Jean Ridou, Jean Ridoux loc. nom. m. non conv. INJURE "surnom injurieux, niais" - L, cit. Mol. ; absent TLF.
1640 - «Iean Ridou Marguillier de saint Cloud .i. vn badin, vn niais. vulg.» OudinCuriositez fr., 481 (Slatkine) - P.E.
1661 - «SCAPIN [...] Voyez ce Iean ridoux auec sa mine froide, / Qui veut et brune et blonde, et tromper belle et laide. [...] SCAPIN. A l'aide que de biens, sauuez-vous Iean ridoux. / Ne nous attirons point vne gresle de coups.» DorimondL'Inconstance punie , 17 et 31 (Quinet) - P.E.
jean, jeans n.m. d'apr. angl.-amér. TEXT. "/synon. de denim/" - DAH, GR[85], 1960, Elle ; DMC, DA[82], 1973, Le Nouvel Observateur ; TLF, cit. 100 idées, 1976.
• jine
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1785 - «DRAPS superfins ou de seconde qualité [...] peignes de corne et d'ivoire, basin uni ou jine [...].» La Gazette de Québec, 4 août, 2 [dans la version anglaise, on lit jean] (Québec) - TLFQ
jean, jeans n.m. d'apr. angl.-amér. TEXT. "/synon. de denim/" - DAH, GR[85], 1960, Elle ; DMC, DA[82], 1973, Le Nouvel Observateur ; TLF, cit. 100 idées, 1976.
• djine
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1785 - «Le fond entier de commerce de Mr Thomas Cary, Marchand, consistant en [...] velours de cotton, corderois, djine ou basin uni [...].» La Gazette de Québec, 15 sept., 3 (Québec) - TLFQ
jean, jeans n.m. d'apr. angl.-amér. TEXT. "/synon. de denim/" - DAH, GR[85], 1960, Elle ; DMC, DA[82], 1973, Le Nouvel Observateur ; TLF, cit. 100 idées, 1976.
1809 - «[...] 1 yard Jean gris.» Québec, Archives du Séminaire, Séminaire 121, n° 182 - TLFQ
jean-farine n.m. THÉÂTRE "bouffon de comédie" - FEW (5, 46b), 1656, Oudin ; L, ø d ; absent TLF.
1615 - «[...] drolifique Confrairie [...] ne tendant qu'à rire [...] esprits ioyeux [...] Gros Guillaume, Michaut Roupie, Engouleuent, Tropsou, Triboulet, Garguille, Iean Farine, Turlupin [...]» Harangue du sieur Mistanguet, parent de Bruscambille, 10, 18-21 (Paris) - F.N.
jean-fesse n.m. non conv. INJURE "surnom injurieux, imbécile" - FEW (5, 46b), GLLF, GR[85] (n.f.), DFNC, 1723 ; TLF (jean-feses ; cit.), DArg., 1831, Kock.
• Jean-fesse parent de Jean-cu
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF. Jean-cul parent de Jean-fesse : DDL 19, 1640, Oudin ; s.v. jean cul
1609 - «Luy baille plus de soubriquetz / Qu'on ne feroit à un laquetz, / Ou un meneur de chiens en lesse. / Tantost l'appellera Jean-fesse, / Et prochain parent Jean-cu [...]» La Petite bourgeoise, in SigogneOeuvres satyriques, 258 (Bibl. des curieux)var. de l'éd. de 1610 : "Et proche parent de Jean-cu" - P.E.
jean-foutre n.m. non conv.  INJURE - Lex.[75], ND4, PR[77], DFNC, TLF (janfoutre), 1661 ; GLLF, mil. 17e et 1792 ; FEW (5, 46a), 1792 ; R, BW6, 18e.
1657 - «Il disoit que tous ces Jean...... [sic] de princes n'estoient bons qu'à noyer [...]» Tallemant des RéauxHistoriettes, t. 1, 31 ; cf. t. 2, 5 ; t. 6, 496 ; t. 7, 351 (Ed. Monmerqué et P. Paris, 1854) - R.M.
jean-foutre n.m. non conv. INJURE "surnom injurieux, incapable" - DDL 22, 1657, Tallemant [repris in GR] ; TLF (janfoutre), DFNC, 1661 ; DArg., 1750 ; FEW (5, 46a), GLLF, BEI, 1792.
• J.F.
  abrév. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1783 - «Il ordonne au jeune homme de ne point insister & d'avancer. Le plaignant l'instruit du motif qui l'oblige de sortir ; M. de Massif le maltraite de paroles, l'appelle petit foutriquet. Le jeune homme lui répond que c'est lui qui est un grand J.F. depuis les pieds jusqu'à la tête.» Mém. secrets, XXIII, 65 (Adamson) - P.E.
jean-foutre n.m. non conv. INJURE "surnom injurieux, incapable" - DDL 22, 1657, Tallemant [repris in GR] ; TLF (janfoutre), DFNC, 1661 ; DArg., 1750 ; FEW (5, 46a), GLLF, BEI, 1792.
"Par allusion :" 
1827 - «Ne se nomme-t-il pas Jean-François, comme feu M. de La Harpe ? Beau cadeau à faire à notre enfant que de lui donner des noms dont un brave homme ne peut pas signer les initiales !» A.V. Arnault, Critiques, in A.V. ArnaultOeuvres, II, 182 (Bossange) - P.E.
jean-jean n.m. non conv. MILIT.  "conscrit" - TLF, 1828, Jouslin de La Salle ; FEW (5, 46a), 1931, Lar.
*1830 - «Le girafe [...] n'est plus visité que par le provincial arriéré, la bonne d'enfant désoeuvrée et le jean-jean simple et naïf. [...] Un jean-jean du 29 juillet, disant à son capitaine : 'Si tu me fais mettre à la salle de police, je te fais mettre à la retraite, mon vieux !' caricature militaire !» BalzacOeuvres diverses , 2, 57-8 et 213 - P.W.
jean-paulien adj. Anthroponymesur Jean-Paul [Richter]LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1937 - «On pourrait dessiner toute une géographie du Pays des Rêves jean-paulien, tant ces visions, dans la diversité de leur coloration générale, ont de continuité et de ressemblance. [...] un de ces presbytères souriants et graves comme il y en a tant dans les idylles jean-pauliennes [...]» A. BéguinL'Ame romantique et le rêve , 46 et 59 (Marville, Cahiers du Sud) - J.Hé.
jean-sucre n.m. non conv. INJURE "euphémisme pour jean-foutre" - TLF, 1839, Stendhal ; GR[85], Stendhal.
• gens-sucre
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1789 - «Les vla ben attrapés, ces gens-sucre qui prétendiont qu'il n'y en auroit pas !» Les Trois poissardes, 7 (s.l.n.d.) - P.E.
jean-sucre n.m. non conv. INJURE "euphémisme pour jean-foutre" - TLF, 1839, Stendhal ; GR[85], Stendhal.
1790 - «Il faut que des curés, jadis si méprisés par tous ces grands bonnets pointus, soient bien Jean-sucres pour se lamenter sur la chûte de ces pagodes [...]» [Lemaire]20e let. bougrement patriotique du véritable père Duchêne, 7 - P.E.
1793 - «Quels bougres d'amis que de pareils jean-sucre ! - Les sucrés viennent d'être dénoncés, preuve en main, à toute la République, pour avoir fouillé dans les poches [...]» Le Véritable ami du peuple, n° 2, 21 mai, 5 - P.E.
1812 - «PAIN-SEC [...] Et qui est-il votre maître ? L'OLIVE. Maître Jean. PAIN-SEC. Eh ! quel Jean. C'est que j'en connais beaucoup ; Jean Logne, Jean de Verd, Jean de Nivelle, Jean Sucre et Jean Bête... Votre maître est-il Jean tout court.» Martainville et DumersanJean de Passy, 7 (Barba) - P.E.
pain de sucre (en -) loc. adj. CORPS "de forme allongée (de la tête, du crâne)" - FEW (7, 550a ; fait comme -), 1640, Oudin ; TLF, cit. E. de Goncourt, 1882.
1633 - «[...] sa teste estoit faite en pain de sucre, ses cheueux roux [...].» La Geneste, trad. : QuevedoL'Avanturier Buscon, 27 (Billaine) - P.E.
pernod-sucre n.m. BOISSON - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1898 - «[...] tu m'as fait chanter des duos avec toi, et aujourd'hui, je gagne ma vie et celle de ma mère... et elle me coûte cher, maman, avec ses pernods-sucre et ses bitters-menthe !»G. de TéramondLa Petite Zaza, I, vii.
pince à sucre loc. nom. f. ÉCON. DOM. "petit instrument, en forme de pince, avec lequel on saisit les morceaux de sucre dans un sucrier" - GLLF, 1903, Lar. ; GR[85], ø d ; absent TLF.
1798 - «[...] sept cuilleres a soupe six dito a thé pince a sucre et une cuillere potagere Dargent [...].» Québec, Archives nationales du Québec, Greffe d'Augustin Dionne, n° [235], 23 févr., [14], [Sainte-Anne-de-la-Pocatière (Kamouraska)] - TLFQ
saint Jean (par -) loc. interj. JURON - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1464 - «PATHELIN. Demandez vous qui ce fera ? / Par saint Jehan, il est ja paié. [...] LE DRAPPIER. Par saint Jehan, voire : / je cuide qu'il y a esté. [...] LE BERGIER. [...] car, par saint Jehan, je les mengeoye [...] PATHELIN. Par Saint Jehan, tu as raison : / les oisons mainnent les oes paistre !» Maistre Pierre Pathelin , 20 et 35 et 57 et 84 (Champion) - P.E.
1496 - «MUNIER. Ostez-vous, car je me conchye. CURE. Par sainct Jehan ! sire, preu vous face ! / Fy !» Andry de la Vigne, Le Meunier de qui le diable emporte l'âme en enfer, in A. TissierLa Farce en France de 1450 à 1550, II, 168 (CDU-SEDES) - P.E.
déb. 16e - «LE SOT. Il ne fut oncques, par sainct Jehan, / Plus loing d'une lieue et demye.» Farce du gaudisseur, in E. DrozLe Recueil Trepperel, Les Sotties, 9 (Slatkine) - P.E.
déb. 16e - «LE PRINCIPAL. Par sainct Jehan, tu avoyes grant tort [...]» Sottie des sots gardonnez, in E. DrozLe Recueil Trepperel, Les Sotties, 103 - P.E.
déb. 16e - «MALOSTRU. Par saint Jehan, vela tres beau chant.» Sottie à cinq personnages, in Le Recueil Trepperel, Les Sotties, 162 - P.E.
1532 - «Lors le print à la gorge, luy disant : 'Tu escorsche le latin ; par sainct Jan, je te feray escorcher le renard, car je te escorcheray tout vif.'» Rabelais, Pantagruel, in RabelaisOeuvres complètes, VI, 193 (Gallimard) - P.E.
1608 - «[...] ceux qui iurent par nostre Dame, par S. Iean, S. Pierre, S. Barbe, et autres tels iuremens vsitez, principalement entre les femmes [...]» V. MussartLe Fouet des jureurs et blasphémateurs du nom de Dieu, 148-9 (Crevel) - P.E.
v. 1610 - «O, ho !, si est-ce, par saint Jean, qu'il n'y en a point !» Béroalde de Verville, Couvent, in Béroalde de VervilleLe Moyen de parvenir, II, 150 (Delarue) - P.E.
1622 - «Par S. Jean, dit la mère, ce sont biens de Dieu, mais ce ne sont pas des meilleurs [...]» Les Caquets de l'accouchée, 13 (Jannet) - P.E.
1623 - «Ne suis je pas heureuse maintenant, tout ce qui est ceans est à moy. Il m'a donné tout par son contract de mariage. Je l'ay bien gaigné par sainct Jean, pour le mal que j'ay eu avecque luy.» SorelHist. comique de Francion, 351 (Garnier-Flammarion) - P.E.
1649 - «Janin. Par Saint Jan je ne sçache pas un petit denié, hourmi si blan que nout minageze ma baillé pour avar une falourde.» Agréables conférences, 53 (Les Belles lettres) - P.E.
Saint-Jean (de la -), Saint-Jean (être de la -) loc. verb. non conv. VALEUR "être sans mérite" - FEW (5, 47b ; rég.), ø d ; absent TLF.
1791 - «On nous croit de la S. Jean, on veut nous faire voir aristocratiquement, lorsque nous ne pouvons voir que patriotiquement.» Journ. du faubourg Saint-Antoine, n° 2, 2 - P.E.
1791 - «J'avoue, que j'ai vu clair comme le jour que je n'étois que de la Saint-Jean [Lemaire]258e let. bougrement patriotique du véritable père Duchêne, 1-2 - P.E.
1801 - «CADET [...] la pièce nouvelle de Beuglan, les aventures de François ou les passions d'un coeur vicieux : tenez au vis-à-vis de ce morceau, Grébillon est de la S. Jean ; j'y ai donné un coup de main pour les vers.» AudeCadet Roussel aux Champs Elysées, 23 (Fages) - P.E.
1807 - «Il n'est que de la saint Jean. Se dit pour abaisser le mérite de quelqu'un, et pour faire entendre qu'un autre lui est bien supérieur.» [D'Hautel]Dict. du bas-langage, II, 62 (Slatkine) - P.E.
sirop de sucre loc. nom. m. SUCR. - TLF (syrop de -), 1762, Dict. comm. [d'apr. DDL 42] ; L, GLLF, 1871 ; DG, R, Lex.[75], ø d.
Add.DDL :
*1808 - «Le suc des mêmes pommes [...] était incolore. Sa saveur est celle d'un sirop de sucre, plus agréable que ne l'est un sirop de cassonade et plus sapide que ne l'est un sirop de sucre raffiné.» A.-A. Cadet de VauxMém. sur la matière sucrée de la pomme, 19 (Colas) - P.E.
*1850 - «Les sirops ont été différemment classés. M. Chereau a proposé leur division en sirops simples, monoïamiques et polyamiques, c'est-à-dire en sirops de sucre, en sirops avec une seule substance active, enfin en sirops contenant plusieurs substances actives [...] Pour obtenir un sirop de sucre incolore, on prend : Sucre très-blanc concassé, 1000 Eau, 500 Faites dissoudre à froid et ajoutez : Charbon animal préparé, 60 Agitez, laissez en contact pendant douze heures, et filtrez au papier.» DorvaultL'Officine , 518 et 520 (3e éd., Labé) - P.E.
sirop de sucre loc. nom. m. SUCR. - DDL 21, 1808, Cadet de Vaux [repris in DHR] ; GLLF, 1871, Littré.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1762 - «Il se fait à Amsterdam un Negoce considérable de syrops de sucre, qu'on distingue en syrops blancs ou de candi, en syrops bruns & en syrops de France [...]» Dict. univ. de commerce, IV, 834 (Philibert) - P.E.
sucre n.m. CUIS.  "morceau de sucre" - GLLF, av. 1951, Gide ; R, Lex.[75], PR[77], TLF, ø d.
1901 - «Mon cousin l'Oncle [...] me demande du thé, revient à la table de thé, exige de la crème, plus que ça, deux sucres, une [sic] sandwich [...]» WillyClaudine à Paris, 109 (Ollendorff) - M.C.E.
sucre (rouler qqn dans du -) loc. verb. non conv. RELAT. "fig. : être aux petits soins pour qqn" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1868 - «GABAILLE. Vous attendez M. Bufquin... Il s'agit de le dorloter... de le rouler dans du sucre Labiche, Le Papa du prix d'honneur, in LabicheThéâtre, 667 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
sucre (être en -) loc. verb. non conv. PROPRIÉTÉS ET ÉTATS "fig. : être fragile" - TLF, cit. Colette, 1901 ; BEI, déb. 20e ; GR[85], DEL, ø d.
1873 - «Elle se secouait comme un caniche, disait qu'elle en avait vu d'autres, qu'elle n'était pas en sucre, pour fondre comme ça, aux premières gouttes d'eau.» ZolaLe Ventre de Paris, 731 - FXT
1874 - «MONTGISCAR. - [...] (il lève violemment son parapluie, attrape un des bras de la statue de Pollux et le casse.) Oh ! saperlotte ! [...] C'est donc en sucre ces machines-là ?» Labiche, Madame est trop belle, in LabicheThéâtre, 911 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
sucre cristallisé loc. nom. m. SUCR. - DG, ø d ; GLLF, 1929, Lar. ; R, TLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
1765 - «[...] cette mélasse est incomparablement plus soluble que le sucre crystallisé Encycl., XV, 613a - P.E.
1808 - «[...] ainsi que de la canne, on en [du raisin] obtient du sucre cristallisable ; en sorte que dans les contrées vinicoles de l'Europe, l'économie jouira de ce double produit, le sirop et le sucre cristallisé [...]» A.-A. Cadet de VauxMém. sur la matière sucrée de la pomme, 10 (Colas) - P.E.
sucre d'érable loc. nom. m. SUCR. - GLLF, 1957, Bélisle ; R, PR[77], TLF, ø d.
Add.DDL :
*1765 - «SUCRE D'ERABLE [...]» Encycl., XV, 616a - P.E.
*1873 - «Sucre [...] d'érable ; der Ahornzucker ; Maple-sugar.» TolhausenDict. technologique fr., angl. et all., 738 (Tauchnitz) - P.E.
sucre d'érable loc. nom. m. SUCR. - DDL 21, 1765, Encycl. [repris in DHR] ; GLLF, 1957, Bélisle ; TLF, ø d.
1755 - «On appelle le premier, celui qui vient de l'érable blanc, sucre d'érable simplement ; & le second, celui qui vient de l'érable femelle, sucre de plane ou de plaine Gautier, Hist. du sucre d'érable, in Mém. de mathématiques et de physique, présentés à l'Académie, II, 380 (Impr. royale) - P.E.
1760 - «On compte que la récolte du sucre d'érable dans le Canada peut se monter années communes, à douze ou 15 milliers ; on le vend ordinairement dix sols la livre.» Dict. univ. de commerce, II, 359 (Philibert) - P.E.
sucre de betterave loc. nom. m. SUCR. - GLLF, 1816 ; L, R, TLF, PR[77], ø d.
1800 - «Nous aurons donc du sucre de betterave, grâce aux chimistes prussiens ?» Le Citoyen fr., numéro 79, 12 pluviôse an 8, 3a - P.E.
1800 - «[...] la précieuse découverte de M. Achard, sur la préparation du sucre de betterave [...]» Journ. gén. de la litt. étrangère, frimaire an 9, 129 - P.E.
1808 - «Enfin le sucre de bette-rave, celui même de raisin, ne sont pas parfaitement identiques avec le sucre de canne. Et comment le seraient-ils, lorsque le sucre de canne diffère autant de lui-même dans ses divers états ?» A.-A. Cadet de VauxMém. sur la matière sucrée de la pomme, 40 (Colas) - P.E.
sucre de canne loc. nom. m. SUCR. - L, ø d ; GLLF, 1876, Lar. ; R, TLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
1808 - «Enfin le sucre de bette-rave, celui même de raisin, ne sont pas parfaitement identiques avec le sucre de canne. Et comment le seraient-ils, lorsque le sucre de canne diffère autant de lui-même dans ses divers états ?» A.-A. Cadet de VauxMém. sur la matière sucrée de la pomme, 40 (Colas) - P.E.
1842 - «Le sucre de fécule diffère chimiquement du sucre de canne ou de betterave [...]» Un Million de faits, 773 (Dubochet) - P.E.
sucre de diabète loc. nom. m. MÉD. - L, ø d ; GLLF (- du -), 1876, Lar. ; DG, TLF (- du -), ø d.
1846 - «sucre d'amidon, de champignons, de diabète, de lait, de miel.» BescherelleDict., II, 1393d - P.E.
1850 - «Sucre de diabète (production morbide de l'économie animale).» DorvaultL'Officine, 556 (3e éd., Labé) - P.E.
sucre de fécule loc. nom. m. INDUSTR. ALIM. - TLF, cit. Rouberty, 1922 ; GLLF, Lex.[75], ø d.
1842 - «Le sucre de fécule diffère chimiquement du sucre de canne [...]» Un Million de faits, 773 (Dubochet) - P.E.
1850 - «On en distingue plusieurs sortes : sucre cristallisable, sucre incristallisable (partie molle des miels, mélasse), sucre de raisin (sucre des fruits acides), sucre de fécule ou glucose (produit de la réaction de l'acide sulfurique sur l'amidon), sucre de diabète (production morbide de l'économie animale), etc.» DorvaultL'Officine, 556 (Labé) - P.E.
1876 - «SUCRE s.m. [...] Sucre de fécule ou d'amidon. V. GLUCOSE.» Lar. GDUaussi dans Guérin, 1892.
sucre du foie loc. nom. m. BIOCHIM. - L, GLLF, 1872 ; DG, GR[85], TLF, ø d.
• sucre de foie
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1856 - «[...] pour reconnaître le sucre de foie, il conseille d'opérer de la manière suivante : On broie un morceau de foie, on y ajoute de l'eau, puis on fait bouillir. [...] Pour que le sang puisse détruire le sucre du foie, il faut sans doute qu'il soit alcalin [...]» V.-A. Fauconneau-DufresnePrécis des maladies du foie et du pancréas , 41 et 44 (Chaix) - P.E.
1892 - «SUCRE. s.m. [...] Physiol. - Sucre de foie ou sucre de diabète. Cl. Bernard le premier démontra l'existence à l'état normal d'un principe avec la glycose ; il fut nommé sucre de foie GuérinDict. des Dict. - TGLF
sucre en poudre loc. nom. m. SUCR. - TLF, cit. Flaubert, 1857 ; DG, ø d ; R, GLLF, 1962 ; Lex.[75], cit. Malraux ; PR[77], ø d.
1607 - «Le laict est estimé meilleur s'il est gras, et si on met en iceluy. Blancs doeufs vj. farine de Ris ij drachmes. Sucre en poudre vn quarteron. On bat le tout comme beurre, escumant ce qui vient au dessus.» Le Thresor de santé, 351 (Huguetan) - P.E.
1719 - «[...] nos Nourrices n'ignorent pas cette propriété du Sucre, car dés qu'elles ont des fentes, ou des écorchures aux bouts de leurs mammelles, elles les lavent avec du vin et y appliquent ensuite le Sucre en poudre pour les cicatriser.» [Quelus]Hist. nat. du cacao et du sucre, 203-4 (D'Houry) - P.E.
1800 - «100 quintaux de betteraves ont donné 180 livres de sucre en poudre [...]» Journ. gén. de la litt. étrangère, frimaire an 9, 129 - P.E.
1850 - «[...] le célèbre Laplace à qui Napoléon demandait un jour pourquoi, lorsqu'il se servait de sucre entier, il trouvait l'eau beaucoup plus sucrée que par un poids pareil de sucre en poudre DorvaultL'Officine, 557 (3e éd., Labé) - P.E.
sucre interverti loc. nom. m. SUCR. - FEW (4, 764b), 1867 ; TLF, cit. Boulanger, 1934 ; Rs, cit. Lévy ; R, ø d.
*1876 - «SUCRE s.m. [...] Sucre interverti, Sucre de canne ou de betterave dont le pouvoir rotatoire, qui est dextrogyre, est devenu lévogyre.» Lar. GDU
*1912 - «[...] la fraude [sur le miel] connaît maintenant des pratiques plus savantes, scientifiques presque, tel l'emploi de sucre interverti préparé chimiquement par les procédés les plus perfectionnés. C'est donc le sucre interverti fabriqué chimiquement qui apparaît aujourd'hui comme le meilleur procédé de fraude et le plus économique. Grâce au sucre interverti savamment dosé avec un minimum de miel pur, un produit qui n'a de miel que le nom, rapporte de beaux bénéfices à ses inventeurs.» Bull. des ligues sociales d'acheteurs, 2e trim., 72 - P.E.
sucre raffiné loc. nom. m. SUCR. - TLF, 1680, Rich. ; L, GLLF, 1872 ; DG, R, Lex.[75], PR[77], ø d.
*1690 - «Sucre raffiné, esprit raffiné, fromage raffiné FuretièreDict. , (s.v. raffiné) - P.E.
*1719 - «J'expliquerai dans les cinq Sections suivantes les differences qu'il y a entre le Sucre Brut, le Sucre Terré, le Sucre Rafiné, le Sucre Roial et le Sucre Candi, qui sont les cinq degrés de purification que le Sucre reçoit successivement [...]» [Quelus]Hist. nat. du cacao et du sucre, 179 (D'Houry) - P.E.
sucre raffiné loc. nom. m. SUCR. - TLF, 1680 Rich. (mêmes réf.) ; DDL 21, 1690, Fur. ; L, GLLF, 1872 ; DG, Lex.[79], GR[85], TLF, ø d.
1680 - RicheletDict. - R. L. rom., 47, 202.
sucre rouge loc. nom. m. SUCR. - L, GLLF, 1872 ; absent TLF.
*1765 - «Le sucre rouge ou de Chypre, saccharum rubrum offic. est roussâtre ou brun, un peu gras, et fait du marc qui reste après que l'on a purifié la cassonade [...]» Encycl., XV, 618a - P.E.
sucre rouge loc. nom. m. SUCR. - DDL 21, 1765, Encycl. ; L, GLLF, 1872 ; absent TLF.
1690 - FuretièreDict. , (s.v. sucre) - R. L. rom., 47, 203.
1762 - «Les Sucres qui se vendent chez les Epiciers de Paris ne sont que des moscouades, des cassonades [...] du Sucre candi et du Sucre rouge, qu'on appelle autrement du Chipre. [...] Le Chipre est une espéce de Sucre rouge que les Faiseurs d'oublies et de petits metiers, employent pour faire leur négoce. Mais à l'égard des Apoticaires qui s'en servent dans leurs sirops, on devroit bien les leur défendre absolument [...]» Dict. univ. de commerce , IV, 827 et 828 (Philibert) - P.E.
susucre, su-sucre n.m. non conv. T. ENFANTIN "[hypocoristique], sucre" - DDL 44, 1904, A. Allais ; FEW (19, 161b), 1920, Bauche ; TLF, cit. Baillon, 1927 ; DHR, ø d.
1904 - «Veine ! on va prendre du thé et manger des gâteaux ! A su-sucre ! A ptigâteaux !» C. WillySept dialogues de bêtes, dialogue 7, 166 (Mercure de France, 1917, achevé d'impr. 1912) - R.R.
équipage de Jean de Paris loc. nom. m. TRANSP.  "équipage magnifique" - FEW (17, 117a), 1718, Acad. ; L, ø d.
1671 - «[...] elle a un équipage de Jean de Paris Mme de SévignéLet., à Mme de Grignan , 22 juill., I, 340 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
érable (sucre d'-) loc. nom. m. SUCR. "sucre tiré, par concentration, de l'eau d'érable" - DDL 42, 1755, Gautier ; GR[85], 1765, Encycl. [d'apr. DDL 21] ; GLLF, 1957, Belisle ; TLF, ø d.
1693 - «Je vous remercie du sucre d'érable que vous m'envoiés, et de l'explication que vous m'en avés donnée.» "Lettres de Michel Bégon", in Archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis, t. 47, 177 (Saintes et Paris, 1925) - P.R.
érable à sucre loc. nom. m. BOT. "érable d'Amérique du Nord dont la sève permet la fabrication de divers produits alimentaires" - TLF, cit. Chênedollé, 1832 ; L, GR[85], ø d.
1793 - «Durant le reste du printems [sic], ainsi que l'été et au commencement de l'automne, l'érable donne une féve claire qui n'est pas propre à faire du sucre. Elle procure une boisson excellente dans la récolte, et l'on s'en est servi au lieu du rum [sic] dans le Connecticut chez ces laboureurs dont les ancêtres leur ont laissé ça et là quelques érables à sucre dans tous leurs champs [...] . [...] Suivant le projet annuel ordinaire d'une [sic] érable à sucre, chaque arbre vaut au cultivateur deux piastres et deux tiers.» Le Magasin de Québec, janv., 360 et 370 (Québec, S. Neilson) - TLFQ