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coupe-jarret n.m. CRIMES - Lex.[75], 1580 ; BW6, 1584 ; Gc, FEW (2, 873a ; coupe-jarret), TLF (coupe jarretz), PR[77], 1588, Advis... ; L, cit. Retz ; R, ø d. fin 16e, D'Aub., in GLLF, correspond à couppejarrets ; cf. Dict. gén.
*1587 - «Si les coupe-jarets faisoyent ce que je pense, / Messieurs les grands seigneurs, avec tout leur bon heur, / Chercheroient bien ailleurs qui leur feroit honneur.» C. de Trellon, in Fleuret et Perceau, Les Satires fr. du XVIe siècle, I, 172 (Garnier) - P.E.
Corr. et compl.ND4 (1578, D'Aub.), DG, GLLF (fin 16e, D'Aub.)
*av. 1616 - «Couppe-jarrests [...]» D'Aubigné, Les Tragiques, in D'Aubigné, Oeuvres, VII, vers 140, 218 (Gallimard) - P.E.
*déb. 17e - «couppejarets [...]» D'Aubigné, Confession du sieur de Sancy, in D'Aubigné, Oeuvres, 575 - P.E.
*1619 - «couppe-jarrets [...]» D'Aubigné, Avantures du baron de Faeneste, in D'Aubigné, Oeuvres, III, xx, 761 - P.E.
coupe-jarret n.m. CRIMES - DDL 15 (coupe-jarets), 1587, C. de Prallon [repris in GR] ; Gc (couppe jarretz), FEW (2, 873a ; coupe-jarret), TLF (couppe jarretz), 1588, Advis... ; L, cit. Retz fin 16e, D'Aub., in GLLF, correspond à couppejarrets ; cf. Dict. gén.
• couppejarret - ø t. lex. réf. ; absent TLF. couppejarets : DDL 15, déb.17e, D'Aub. ; coupejarret : TLF, 1694, Acad.
1587 - «[...] nostre Roy [...] poussé d'un mauvais conseil qui ne demande qu'à mettre la religion en proie, par des boutefeux, couppejarrets, sacriléges des Quarante-cinq, et leur ladre de La Vallette, grand protecteur de l'hérésie.» Placard de la Ligue, in P. de l'Estoile, Mém.-journ., III, 8 (Tallandier) - P.E.
jarret n.m. ARCHIT. - FEW (4, 67a), PR[67], 1611, Cotgr. ; L, DG, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1561 - «[...] plus uous sera aisé à conduire uniment ladicte cherche r'alogee sans qu'il y ayt iarret.» Delorme, Inventions, 12 v° (Paris) - B.G.
jarret de veau loc. nom. m. BOUCH. - TLF, cit. Gide, 1911 ; FEW (7, 492a), GLLF, GR[85], ø d.
1605 - «Soupé : "Doné moy de ce que j'aime tan (tant)", c'estoit du gras blanc qui estoit au jarret de veau ; il ne y avoit que de la poictrine, n'en vouloit point ; en fin on luy dict qu'il ne y avoit pas de ce qu'il demandoit, se paie de raison et mange.» J. Héroard, Journ., 1, 785 (Fayard) - P.R.
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