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institutrice n.f. ENSEIGN. MÉTIER "femme qui tient une école ou un pensionnat" - GLLF, cit. Descaves ; L, DG, TLF, GR[85], ø d.
Add.DDL :
*1803 - «On appelle aujourd'hui Instituteur et Institutrice ceux ou celles qui tiennent des écoles ou des pensions pour l'instruction de la jeunesse.» Gattel, Nouv. dict. portatif de la langue fr., I, 697a (Antoine) - P.E.
*1832 - «Il existe à Paris une dame qui n'a d'autre emploi que de visiter les cahiers des jeunes postulantes à l'ordre des institutrices ; de les interroger ensuite (les institutrices) sur leur savoir-faire, et de constater à messieurs du jury de l'Instruction publique que mademoiselle une telle est à même de passer ses examens [...] le nec plus ultra des diplômes, c'est celui des institutrices [...]» V. Collin, in Paris, ou le Livre des Cent-et-un , V, 44 et 45 (Ladvocat) - P.E.
institutrice n.f. ENSEIGN. MÉTIER "femme qui tient une école ou un pensionnat" - DDL 31, 1803, Gattel ; FEW (4, 724a), 1805 ; TLF, cit. Jouy, 1813.
1792 - «Lorsqu'un village ou une ville auront deux écoles primaires, l'une d'elles sera confiée à une institutrice, et les enfants des deux sexes seront séparés.» A. Condorcet, Organisation générale de l'instruction publique, 515 - FXT
1793 - «La création de ces emplois gratuits pour les femmes à qui on confieroit la police sur elles-mêmes, me paroîtroit rentrer dans le systême d'égalité d'établissement pour les instituteurs et les institutrices.» Les Femmes dans la Révolution française, Réglement de la Société Fraternelle de patriotes des deux sexes, défenseurs de la Constitution (1792), t. 2, 13 - FXT
1794 - «Nota. Les parens qui voudraient mettre leurs enfans en pension dans l'établissement même du lycée, prendront avec l'institutrice des arrangemens particuliers.» Moniteur, 19 déc., in A. Rossel, La Révolution française, 252 (L'Arbre verdoyant, 1985) - P.E.
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