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inamovible adj. DR. - R, GLLF, BW6, Lex.[75], ND4, PR[77], TLF, 1750, Argenson ; DG, 1798, Acad. ; L, ø d.
1743 - «Bien, droit [...] inamovible, i.e. inaliénable [...]» Père Potier, Façons de parler, III, 254b - Langue fr. au Québec, n° 5, 20.
inamovible n. SOCIOPOLIT. "personne qui reste en place jusqu'à sa mort" - TLF, cit. Péguy, 1913.
1775 - «[...] une satyre des plus fortes contre les jugeurs du dernier regne [...] une facétie imaginée pour encadrer les injures qu'on vouloit dire à ces Inamovibles, sous une nouvelle tournure.» Mémoires secrets, VIII, 126 (Londres, Adamson) - P.E.
magistrature inamovible loc. nom. f. DR.  "les juges" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1830 - «Ainsi, par les bontés du Roi, l'aîné de ses fils [du comte de Fontaine] parvint à une place fort éminente de la magistrature inamovible.» Balzac, Le Bal de Sceaux, in Balzac, Scènes de la vie privée, t. I, 282 (Mame, Delaunay-Vallée et Levavasseur) - M.C.E.