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contre-idéal n.m. AFFECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1943 - «Mais le Pétain de Vichy ne connaît qu'une fidélité : celle qu'il réclame pour lui, le nouveau venu, et les contre-idéaux de sa politique nous divisent.» F. Berge, Le Pétinisme étrange vertu, 78 (Ed. du livre fr.) - G.S.
drap-idéal n.m. TEXT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1896 - «Robe en drap-idéal bleu-acier.» La Mode illustrée, 340 - A.Ré.
idéal adj. INTELL. - FEW (4, 536a), PR[72], BW5, ND2, GLLF, 1578, Desportes ; L, DG, Gc, Desportes.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1551 - «[...] lequel Intellect, communiqué à la tenebreuse Chaos, crea en luy la lumiere, par extraction des substances occultes & cachees, illuminees par la formalité Ideale [...]»Du Parc Champenois, trad. : L. Hébreu, Philosophie d'amour, 431-2 (Lyon, Rouille) - J.S.
idéal du moi loc. nom. m. PSYCHANAL. - TLF, cit. Mounier, 1946 ; GR[85], cit. Laplanche et Pontalis.
1924 - «Quant aux autres, c'est-à-dire à ceux dont l'idéal du moi ne trouverait pas dans le chef une incarnation complète, ils sont entraînés, 'suggestivement', c'est-à-dire à la faveur de l'identification.» S. Jankélévitch, trad. : Freud, Psychologie collective et analyse du moi, 94 (Payot) - M.C.
idéal du moi loc. nom. m. PSYCHANAL. - TLF, cit. Mounier, 1946 ; GR[85], cit. Laplanche et Pontalis.
• idéal-de-moi
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1926 - «Quant au terme lui-même de surmoi ou d'idéal-de-moi qui peut prêter à discussion, Freud l'a choisi pour indiquer ce caractère d''idéal' qu'on lui découvre si souvent opposé au caractère réel du moi. Il réflète en outre le pouvoir moral inhibiteur ou critique de ce dernier et rappelle le fait que l'instance qui critique est en relation plus étroite avec la conscience (moi), que l'instance critiquée. Ces termes n'ont d'ailleurs pas grande importance. L'essentiel est de savoir de quoi l'on parle et non pas de l'appeler comme tout le monde [...]» Ch. Odier, Contribution à l'étude du surmoi et du phénomène moral, Rapport, Genève, 1er août, in R. fr. de psychanal., 1ère année, numéro 1, 31 (1927) - M.C.
Cf. moi(-)idéal, DDL 29.
moi idéal, moi-idéal n.m. PSYCHANAL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF ; in Laplanche [1967].
1923 - «Mais toujours le résultat général de la phase sexuelle oedipienne est de laisser dans le Moi un dépôt, consistant en l'établissement de ces deux identifications en quelque sorte conciliées entre elles, et qui constitue un Moi idéal ou Sur-Moi, opposé au reste de la personnalité, au Moi ordinaire ; Moi idéal qui représente l'éducation parentale, et qu'on peut dire l'héritier du complexe d'OEdipe.» A. Hesnard, Les récents enseignements psychologiques de Freud, in L'Encéphale, sept.-oct., 528-9 - M.C.
1926 - «[...] il convient de formuler certaines réserves sur la conception du 'surmoi' ou du moi idéal, conception qui est en somme la pierre angulaire de la théorie de Freud et qui tend à attribuer à cette instance inconsciente une double fonction à la fois morale et amorale. En d'autres termes d'en faire en même temps un représentant du principe de réalité et du principe de jouissance. [...] quand nous prétendions plus haut que notre malade, malgré que sa vie privée eût un aspect si immoral, était tout de même doté d'un surmoi, ou comme dit aussi Freud, d'un moi-idéal hypermoral, le lecteur nous aura sans doute accusé d'énoncer là un de ces paradoxes choquants dont les analystes seuls ont le secret.» Ch. Odier, Contribution à l'étude du surmoi et du phénomène moral, Rapport, Genève, 1er août, in R. fr. de psychanal. , 1ère année, numéro 1, 26 et 70 (1927) - M.C.
Cf. idéal du moi, DDL 29.