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hystéro adj. abrév. de hystériquenon conv. CARACT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF, GR[92].
v. 1957 - «[Hystéro [...] entendu dans un film à la télévision ; ancien, remonte au moins à 1957] [...]» In Lexique Dernière, numéro 7, 2 (1975) - K.G.
1970 - «Et brusquement - [...] un rire hystéro éclate, tout proche, en provenance des hauteurs.» San-Antonio, Béru-Béru, 232 (Fleuve Noir) - K.G.
1976 - «La crise de nerfs. Comme à la colo quand j'avais douze ans et que l'air de la mer me rendait hystéro.» Hanska, Les Raouls ou la vie comme au ciné, 150 (O. Orban) - K.G.
hystéro n. abrév. de hystériquenon conv. CARACT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF, GR[92].
1972 - «Il venait draguer ma mère, avec sa moto noire, ses yeux noirs ... Elle godillait comme une hystéro ...» Blier, Les Valseuses, 172 (Laffont) - K.G.
1978 - «Du coup une immense toile d'araignée est descendue tout doucement [...] Marie-Laure [...] avait rien remarqué. C'est justement elle que la toile a enveloppée entièrement pendant que la pauvre fille poussait des cris d'hystéro.» Hanska, La Mauvaise graine, 85 (O. Orban) - K.G.
hystéro-alcoolique adj. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1910 - «L'automatisme ambulatoire alcoolique est, ou bien un type d'automatisme confusionnel avec ou sans idée fixe post-onirique, ou bien le produit d'une association hystéro-alcoolique.» Dr L. Lagriffe, Les fugues et le vagabondage, in Annales médico-psychol., II, 85 - M.C.
hystéro-cyclothymie n.f. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1913 - In titre : Dr G.W. Kannabich, Hystéro-cyclothymie et quelques mots sur le suicide, cité in Annales médico-psychol., I, 351 - M.C.
hystéro-démonopathie n.f. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1905 - «Il s'agit évidemment d'une épidémie d'attaques hystériques avec la symptomatologie somato-psychique si complexe qui est propre à la forme hystérique de la possession démoniaque ou hystéro-démonopathie.» Dr P. Roy, c.r. : U. Cerletti, in Journ. de psychol., 2e année, 88 - M.C.
1906 - «On lit dans Pitres que les hallucinations érotiques ont joué un rôle important dans la symptomatologie des grandes épidémies d'hystéro-démonopathie : les Ursulines de Loudun croyaient recevoir la nuit la visite d'Urbain Grandier.» J.-B. Buvat, L'érotisme dans l'hystérie, in R. de psychiatrie, 10e année, 239 - M.C.
hystéro-neurasthénie n.f. PSYCHOPATHOL. - TLF, cit. Méd. biol., 1971.
1900 - «Hystérie dont les accidents rappellent les troubles neurasthéniques.» Garnier et Delamare, Dict. des termes techniques de méd. (Maloine) - M.C.
1906 - «[...] en dehors de toutes les causes banales capables de faire le lit aux névroses, il semble bien que l'hystéro-neurasthénie post-traumatique apparaisse surtout chez les sujets qui l'ont depuis longtemps redoutée.» E. Perpère, c.r. : Dabout, in R. de psychiatrie, 10e année, 522 - M.C.
1907 - «[...] il arrive que cette marche vers une mutuelle équilibration du psychisme inférieur et du psychisme supérieur n'aboutit pas [...] Elle cesse aussi de se réaliser dans certaines formes accidentelles de psychoneurasthénie qui ne sont que des affaiblissements relatifs et contingents de l'intellectualité supérieure auxquels convient parfaitement la désignation d'hystéroneurasthénie.» L'Encéphale, août, numéro suppl., 224 - M.C.
hystéro-neurasthénique n. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1900 - «Le docteur Fronda rapporte une observation nouvelle, à l'appui de la thèse soutenue par Huchard. Elle a trait à une hystéro-neurasthénique de quarante-deux ans, qui, sous l'influence de chagrins, est tombée, par deux fois déjà, dans un état dépressif avec substratum hypocondriaque [...]» Dr Nicoulau, c.r., in Annales médico-psychol., I, 280 - M.C.
1907 - «Ce qui domine dans les troubles sensitifs des hystéro-neurasthéniques, c'est la douleur, ce sont les algies.» E. Dupré et P. Camus, Les cénesthopathes, in L'Encéphale, 25 déc., numéro 12, 628 - M.C.
hystéro-neurasthénique adj. PSYCHOPATHOL. "relatif à l'hystéro-neurasthénie" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1901 - «[...] crises de somnambulisme spontané ; accidents neurasthéniques ou hystéro-neurasthéniques tels que céphalée, insomnie, asthénie neuro-musculaire, aboulie, incapacité de travail mental [...]» Dr A. Giraud, c.r., in Annales médico-psychol., II, 436 - M.C.
hystéro-organique adj. MÉD. - ø t. lex. réf. ; absent TLF ; in Dabout [1924].
1908 - «L'existence d'adhérences prouve que, chez cette malade [hystérique], il s'agit d'une association hystéro-organique ; ce qui explique le non-relâchement de la contracture pendant le sommeil.» Babinski, in L'Encéphale, numéro 7, juill., 62 - M.C.
1911 - «Douleurs pithiatiques (ou mythomaniaques) - Ce sont les douleurs par autosuggestion des hystériques, uniquement psychiques ou liées à une association hystéro-organique.» G. Maillard, Des différentes espèces de douleurs psychopathiques, in L'Encéphale, numéro 9, sept., 770 - M.C.
pseudo-neurasthénie n.f. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1911 - «Sans doute, il y a des pseudo-mélancolies, des pseudo-neurasthénies. A la suite de chagrins, d'émotions, de déceptions, un tel a perdu tout courage et toute confiance ; il est déprimé, anxieux, a de l'insomnie [...] Les diversions guérissent rapidement ce marasme moral qui était simplement dynamique, ce que j'appelle psychonévrose, justiciable de la suggestion, tandis que le marasme moral, lié à une évolution organique ou toxique, ne l'est pas.» Dr Bernheim, De la psychothérapie dans les psychoses, Soc. de psychiatrie, 16 mars, in L'Encéphale, I, 377 - M.C.
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