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hyperthymie n.f. PSYCHOPATHOL. - DSVS[82], 1933, G. Petit ; TLF, cit. Delay, 1953 ; GR[85], 20e ; in Dabout [1924].
1907 - «[...] les états maniaques sont caractérisés par des phénomènes d'automatisme portant sur l'ensemble des fonctions psychiques mais qui, au point de vue clinique, se manifestent par une exaltation de l'affectivité en hyperthymie, en même temps que par une accélération de la motilité et du fonctionnement intellectuel.» Deny, cité in L'Encéphale, ao}t, numéro suppl., 200 - M.C.
1910 - «L'hyperthymie fait contraste avec l'hypothymie observée chez la malade pendant la première phase de sa psychose. Toute tristesse a disparu. Elle est presque toujours souriante et portée à se moquer des autres malades.» J. Halberstadt, Sur un état mixte pseudo-circulaire, in L'Encéphale, II, 454 - M.C.
1911 - «J'ose espérer que les adversaires de la manie non récidivante n'iront pas jusqu'à se demander, surtout s'il s'agit du sexe faible, si ces anciens malades [maniaques sortis guéris et considérés comme tels] n'ont pas été sujets à des périodes ou à des moments d'humeur gaie ou d'humeur triste, d'hyperthymie ou d'hypothymie, pour parler le langage du jour.» Dr C. Rougé, Manie simple et psychose périodique, in Annales médico-psychol., I, 364 - M.C.