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hydre n.f. ÉVÉN. "mal qui se développe" - FEW (4, 522b), GLLF, GR[85], 1628, Hardy ; TLF, cit. Chateaub., 1803.
1544 - «Plaindre provient partie du vouloir, / Et le souffrir de la raison procede. / Aussi ce mien continuel douloir / Tous les ennuyz de toutes mortz excede. / Car à mon Hydre incontinent succede / Un mal soudain à un aultre repris.» M. Scève, Délie, 134 - FXT
1601 - «Rei. A quoy me resoudray-ie en ces confusions ? Con. Tranchés en vn seul chef l'Hydre des factions. Rei. Pour frapper ce grand coup il faut vn bras d'Alcide.» A. de Montchrestien, La Reine d'Escosse, 76 (Milan, Cisalpino, 1975)première version : L'Escossoise - P.E.
hydre de l'anarchie (l'-) loc. nom. f. POLIT. - GLLF, cit. Balzac ; GR[85], cit. Hugo, 1856 ; TLF, cit. Hugo, 1862 ; L, DG, Lex.[79], ø d.
Add.DDL :
*1849 - «[...] la grande victoire de M. Changarnier sur l'hydre de l'anarchie [...]» R. comique, 10 févr., 208 - P.E.
hydre de l'anarchie (l'-) loc. nom. f. POLIT. - DDL 30, 1849, R. comique ; GR[85], cit. Hugo, 1856 ; TLF, cit. Hugo, 1862 ; GLLF, cit. Balzac.
1842 - «Entre autres phrases toutes faites [...] il faut citer celle-ci dont les journaux du gouvernement ont fait longtemps un usage que j'appellerais presque abusif. "Il faut trancher les têtes sans cesse renaissantes de l'hydre de l'anarchie." Un de ces journaux disait hier : "Il faut museler à jamais le monstre de l'anarchie." [...] Mais aujourd'hui - le gouvernement semble, en se servant du mot museler, adopter une expression moins ambitieuse, qui semble ravaler l'ancienne hydre de l'anarchie aux mesquines proportions d'un caniche suspect.» A. Karr, Les Guêpes, IV, 129 (Calmann Lévy, 1858-59) - P.E.