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co-texte n.m. LING. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1979 - «Je vais rappeler brièvement quelques notions de communication. Tout message comporte à la fois un co-texte et un non-texte. Le co-texte est la partie explicite, le non-texte celle qui préside à l'acte de parole, il est implicite.» M. Frumholz, L'Epineux problème de la lecture, 53 (Mémoire présenté à Nancy I) - Y.G.
commerce (être hors du -) loc. verb. ACTION "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1680 - «L'étoile est changée, le sort est rompu pour les Grignans, et peut-être pour l'aîné ; ni bonheur, ni malheur, rien n'est de longue durée en ce pays-là ; j'en excepte les prisonniers et les exilés, qui sont hors du commerce.» Mme de Sévigné, Let., à Mme de Grignan , 26 juin, II, 758 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
défense (hors de -) loc. adj. ÉVÉN. - L, R, ø d ; absent TLF.
1785 - «Il casse une bouteille légère de verre blanc sur le visage de la fille, attachée et hors de défense [...]» Sade, Les 120 journées de Sodome, part. 3, t. 2, 246-7 (Coll. 10/18, 1975) - R.R.
film-texte n.m. CIN. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1975 - «Pour nous : travail actif, forcené de cette indécidabilité même. Voies inexplorées jusqu'alors vers un film-texte infini et inoui [...]» J. Farges, in Marguerite Duras, 129 (Albatros) - RL.W.
génotexte, géno-texte n.m. SÉMIOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1973 - «L'écriture à haute voix, elle, n'est pas expressive ; elle laisse l'expression au phéno-texte, au code régulier de la communication ; pour sa part elle appartient au géno-texte, à la signifiance [...]» R. Barthes, Le Plaisir du texte, 104 (Seuil) - AFC
1975 - «Elle [Julia Kristeva] utilise, à ce propos, deux autres termes, ceux de géno-texte (le sémiotique) et de phéno-texte (le symbolique) : 'Le géno-texte se présente ainsi comme la base sous-jacente au langage que nous désignerons par le terme de phéno-texte.'» L.-J. Calvet, Pour ou contre Saussure, 105 (Payot) - Y.G.
1975 - «GENOTEXTE n.m. Linguist. En sémiologie, structure profonde d'un texte ou énoncé long.» Grand Lar. encycl., Suppl. 2.
hors cadre, hors-cadre adj. ARTS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1974 - «Le 'déambulatoire', où est-il ? Dans le non-dessiné. Non pas le vide central, qui ne dit rien sauf l'absence de tableau, mais l'étroite bande blanche qui court par-delà la clôture simulée par le dessin : zone d'errance brève, pourtant indéfinie, puisque cette bordure 'hors cadre' bute sur le trait de coupe qui sépare arbitrairement le faux dedans du vrai dehors, le 'hors papier'.» B. Tessèdre, in Le Nouv. observateur, 25 mars, 61 - AFC
hors cadre, hors-cadre n.m. ARTS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1975 - «L'image de quel corps file, fuit dans le miroir ? Pour aller où ? sans le hors-cadre ?» J. Farges et F. Barat, in Marguerite Duras, 9 (Albatros) - RL.W.
hors la loi (mettre qqn -) loc. verb. HIST. RÉVOL. JUST. "soustraire qqn à la protection de la loi" - L, DG, ø d ; TLF, cit. France, 1912 ; Lex.[79], GR[85], ø d 13e, dans GLLF, est erroné ; cf. G et L
• mettre qqn hors de la loi - absent TLF Add.DDL :
*1801 - «ETRE MIS HORS DE LA LOI, to be outlawed. This phrase, which is new to the french language, was at first invented in order to put a stop to the counter-revolutionary designs of the emigrants, who had retired to foreign courts with hostile intentions ; and afterwards extended to all such as departed from the republic during the revolution, and did not return within the time prescribed by law.» W. Dupré, Lexicographia-neologica gallica , (s.v. loi) (Londres) - R.R.
*1929 - «Gorsas avait été mis hors de la loi par un décret du 28 juillet 1793, avec les députés réfugiés dans le Calvados [...]» G. Huisman, in M.J.P. Roland, Mém. particulières, 212, note (Firmin-Didot) - R.R.
hors la loi (mettre qqn -) loc. verb. HIST. RÉVOL. JUST. "soustraire qqn à la protection de la loi" - GR[85], fin 19e ; TLF, cit. France, 1912 ; GLLF, déb. 20e.
1793 - «[...] les amis de Séjan ayant été mis hors la loi, Tacite pouvait avoir tort de se récrier [...].» C. Desmoulins, Le Vieux cordelier, 71 - FXT
hors la loi (mettre qqn -) loc. verb. HIST. RÉVOL. JUST. "soustraire qqn à la protection de la loi" - GR[85], fin 19e ; TLF, cit. France, 1912 ; GLLF, déb. 20e.
• mettre qqn hors de la loi - DDL 28, 1801, Dupré ; absent TLF.
1794 - «Du 10 thermidor. Maximilien Robespierre, âgé de 35 ans, né à Arras, ex-député à la Convention nationale ; G. Couthon, âgé de 38 ans [...] J.M. Quenet, marchand de bois ; Ces onze derniers ex-membres du conseil-général de la Commune de Paris ; Tous mis hors de la loi par décret de la Convention des 9 et 10 de ce mois, et attendu l'identité constatée par témoins, ont été livrés à l'exécuteur des jugemens criminels, pour être mis à mort dans les 24 heures, sur la Place de la Révolution.» Moniteur, 23 août, in A. Rossel, La Révolution française, 241 (L'Arbre verdoyant, 1985) - P.E.
hors ligne loc. adj. VALEUR "excellent" - FEW (5, 351b), GLLF, 1835, Acad. ; R, cit. Musset ; TLF, cit. Flaubert, 1869 ; L, ND4, 1869 ; DG, ø d ; PR[77], cit. Courteline ; Lex.[75], ø d.
*1889 - «TONIQUE CELESTE de H.C. BEALE, rend aux cheveux couleur naturelle, arrête la chute, tonifie les racines, produit hors ligne.» Le Journ. amusant, 28 sept., 7c - G.S.
*1898 - «Les deux fils [...] sont des esprits inventifs, originaux et des créateurs hors ligne, qui ont su faire de leur maison l'une des premières parmi les mieux cotées, pour tout ce qui concerne les modes et les élégances masculines.» La Vie au grand air, 15 mai, 46a - G.S.
hors sujet loc. adj. LITT. "qui ne concerne pas le sujet" - L, cit. Volt. ; absent TLF.
Forme d'approche : 1660 - «C'est ainsi qu'il faut entendre ce vers d'Horace touchant les fictions d'ornement : [...], et non pas en porter la signification jusques à celles qui peuvent trouver quelque exemple dans l'histoire ou dans la fable, hors du sujet qu'on traite.» P. Corneille, Discours de la tragédie, 121-2 - FXT
hors sujet loc. adj. LITT. "qui ne concerne pas le sujet" - L, cit. Volt. ; absent TLF.
• hors du sujet - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1750 - «[...] nul fonds de scènes, dialogues hors du sujet, nulle liaison, ni enchaînement de scènes ; enfin, cette pièce est complètement mauvaise et ennuyeuse [...].» C. Collé, Journal et mémoires, I, 163 (Didot, 1868) - P.E.
hors-concours n.m. ARTS "à propos d'un artiste" - TLF, cit. Huysmans, 1883 ; PR[67], ø d.
*1884 - «Se dit des artistes exposant aux Salons de Paris qui, ayant reçu les plus hautes récompenses, ne peuvent plus concourir que pour les grandes médailles d'honneur.» J. Adeline, Lexique des termes d'art (Quantin) - IGLF
hors-concours n.m. ARTS "objet d'art mis hors concours" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1886 - «Monsieur Mazel, il y a eu une erreur hier. On a refusé un hors concours... vous savez le numéro 2530, une femme nue sous un arbre.» Zola, L'Oeuvre, I, 18 (Bernouard, 1928) - TLF
1894 - «Werk, das nicht dem Urteile des Preisgerichtes unterstellt wird [...]» Sachs-Villatte, Französisch-deutsches Supplement-Lexikon (Berlin) - M.H.
hors-la-loi n.m. CRIMES
• orlaloua plais. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1944 - «Après avoir abdiqué pour des raisons connues de lui seul Jacques comte des Cigales a quitté l'Europe pour les Amériques et le premier métier qu'il a choisi de faire en ces régions lointaines est celui d'orlaloua.» Queneau, Loin de Rueil, 39 (Gallimard, 1946) - TGLF
hors-sens n.m. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1970 - «[...] toute la critique repose ainsi sur l'idée que dans le texte il y a de l'insignifiant, c'est-à-dire, en fait, de la nature : le sens tiendrait sa suréminence d'un hors-sens, cependant noté, dont le rôle subalterne serait purement contrastif.»R. Barthes, S/Z, 58 (Ed. du Seuil) - J.S.
hors-transater (se -) v.pron. non conv. MOUV. "se lever d'un transat" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1974 - «J'ai le 45 qui est mort. Vous pouvez monter ? [...] - Oui, oui, bien sûr [...] tu te hors-transates [...] avec le coeur un peu flanche... comme quand on se dé-pieute brusquo [...]» V. Thérame, Hosto-blues, 406 (Ed. des Femmes) - K.G.
hors-éthique loc. adv. SPORTS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1975 - «Parallèlement, l'éthique de la nouvelle école se forgeait, certaines règles se précisaient et les plus actifs grimpeurs, sans vouloir les imposer, se proposaient de défendre certains critères, de façon que la communauté des grimpeurs puisse reconnaître les voies effectuées 'hors-éthique' ; bien sûr, il y eut des controverses, et certaines durent toujours !» La Montagne et alpinisme, numéro 102, 4, 174 - C.T.
méta-texte n.m. LING. LITT. - DDL 24 (Rép.), 1975 ; absent TLF.
1970 - «Texte métaphore de lui-même, simultanément texte et 'méta-texte' ; ainsi se crée un enchevêtrement de plus en plus complexe.» C. Veschambre, in Poétique, numéro 1, 75 - P.E.
1972 - «Cette constatation n'abroge pas la nécessaire référence de toute critique littéraire au dehors du texte (contexte, hors-texte, méta-texte) [...]» R. Laufer, Introd. à la textologie, 6 (Larousse) - P.E.
non-texte n.m. SÉMIOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1969 - «Si la lecture précède en quelque sorte les décisions et les caractérisations formelles objectives du tableau c'est que sa forme, sa 'structure' n'existent pas, sinon comme sollicitation du référent (c'est-à-dire comme non-texte) - et ceci a d'ailleurs entraîné de nombreuses réflexions sur la 'nature tautologique' du signe pictural.» J.-L. Schefer, in Les Let. fr., 6 août, 27 - AFC
1979 - «Je vais rappeler brièvement quelques notions de communication. Tout message comporte à la fois un co-texte et un non-texte. Le co-texte est la partie explicite, le non-texte celle qui préside à l'acte de parole, il est implicite.» M. Frumholz, L'Epineux problème de la lecture, 53 (Mémoire présenté à Nancy I) - Y.G.
phénotexte, phéno-texte n.m. SÉMIOL. - TLF, cit., 1969.
*1973 - «Il paraît que les érudits arabes, en parlant du texte, emploient cette expression admirable : le corps certain. Quel corps ? Nous en avons plusieurs ; le corps des anatomistes et des physiologistes, celui que voit ou que parle la science : c'est le texte des grammairiens, des critiques, des commentateurs, des philologues (c'est le phéno-texte).» R. Barthes, Le Plaisir du texte, 29 ; cf. 104 (Seuil) - AFC
*1975 - «Elle [Julia Kristeva] utilise, à ce propos, deux autres termes, ceux de géno-texte (le sémiotique) et de phéno-texte (le symbolique) : 'Le géno-texte se présente ainsi comme la base sous-jacente au langage que nous désignerons par le terme de phéno-texte.'» L.-J. Calvet, Pour ou contre Saussure, 105 (Payot) - Y.G.
*1975 - «PHENOTEXTE n.m. [...] Linguist. En séméiologie, nom donné au texte que révèle une simple lecture.» Grand Lar. encycl., Suppl. 2.
*1982 - «[...] le phéno-texte pourra être défini comme 'l'aspect sous lequel le texte se présente, la formule de la signifiance dans la langue naturelle'.» Cité par M. Arrivé, in Sémiotique, 146
scéno-texte n.m. CIN. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1968 - «La synchronie du système des scéno-textes pose comme élément fondamental la diachronie. C'est-à-dire, je le répète : le procès.» Cahiers du cinéma, 185, 82 - G.L.
violence (faire - à [un texte, à une loi]) loc. verb. DR. "interpréter d'une manière forcée, tendancieuse" - TLF (d'une doctrine), 1625, Naudé ; FEW (14, 487a), GLLF, DHR, 1670, d'apr. Rich.
1566 - «A quoy si quelquesfois je vien mesler ensemble / Quelque poinct circonstant, cela (comme il me semble, / Si l'Escriture saincte on confere de faict) / Ne tort ne violence à l'histoire ne fait.» L. Des Masures, Tragédies saintes, 9 (Cornély, STFM, 1907) - P.E.
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