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alpinisme (haut -) loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1903 - «Au point de vue sportif, il nous faut signaler les actes de haut alpinisme accomplis par M. de Cessole [...] qui, du 21 janvier au 21 septembre, a accompli douze ascensions presque toutes au-dessus de 3,000 mètres par des voies encore inexplorées.» Annuaire du Club alpin fr. Année 1902, 570 (Paris) - C.T.
1959 - «Notre club a une tradition qui s'est formée peu à peu. Elle ne me paraît nullement arriérée, mais au contraire répondre à l'actualité [...] Dans le haut alpinisme, elle tend à équilibrer la prudence et l'audace, dans une maîtrise de soi-même aussi grande que possible (l'alpinisme n'est pas la guerre).» La Montagne et alpinisme, numéro 22, avr., 37 - C.T.
article de fond loc. nom. m. JOURN. - FEW (3, 873a), 1866, Lar. ; DG, PR[73], GLLF, ø d ; absent TLF.
1839 - «Qui de vous veut faire dans mon nouveau journal un article de fond sur Nathan ? [...] ce que nous appelons l'article de fonds [...]»Balzac, Les Illusions perdues , 391 et 406 (Adam) - P.W.
1840-42 - Le Prisme, 108 - Matoré, 106.
assurance par en haut loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1965 - «L'assurance par en haut n'impose en général que des efforts raisonnables à l'assureur et au matériel.» La Montagne et alpinisme, numéro 52, avr., 61 - C.T.
assurer du haut loc. verb. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1967 - «Quand le rappel est en place chacun descend, assuré du haut.» Bessière, L'Alpinisme, 35 (P.U.F.) - C.T.
avalanche de fond loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - TLF, ø d.
1908 - «Avalanche de fond. - L'hiver est passé ; le vent du midi a ramené le dégel, la pluie durcit les couches de neige et les pénètre jusqu'au sol qu'elle détrempe ; ou bien (l'effet est le même), le soleil darde ses rayons sur les pentes exposées au midi, fait fondre la surface et amollit les couches inférieures jusqu'à la terre. La masse neigeuse repose donc sur un fond instable et glissant, prête à couler au premier moment. Une portion se met en mouvement, avançant comme un coin qui va grandissant sous la poussée, puis la masse entière s'anime et roule avec le grondement d'un fleuve dévastateur. Une marche torrentueuse, sans tourbillons de poussière, une neige lourde et agglomérée, qui étant arrêtée peut rapidement se congeler de nouveau, caractérisent l'avalanche de fond qui est le type de l'avalanche de printemps.» L. Arnaud, trad. : Hoek et Richardson, Le Ski, 136 (Grenoble) - C.T.
1911 - «Il est regrettable que nos premiers descripteurs de la montagne, qui ont contribué à franciser des mots locaux comme vire, piolet, n'aient pas adopté aussi les vocables dont se servent nos montagnards pour désigner les avalanches ; arein, avalanche poudreuse, du latin arena, et lavanche, avalanche de fond. Ils ont préféré traduire littéralement les mots allemands : Staublavine et Grundlavine, ce qui nous donne des expressions lourdes et disgracieuses.» L'Echo des Alpes, n° 6, 232 - C.T.
1926 - «Les expressions, avalanche froide, avalanche chaude, correspondent d'ailleurs à des désignations familières aux montagnards : l'italien parle d'avalanga fredda, avalanga calda, le ladin de lavina da fraid, lavina da chod. L'avalanche froide rassemble presque toutes les avalanches de poussière, l'avalanche chaude presque toutes les avalanches de fond que distinguait la classification ancienne de GOAZ.» La Montagne, n° 193, juin, 188 - C.T.
bourse (voir le fond de sa -) loc. verb. non conv. ARGENT "ne plus avoir d'argent" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1567 - «Ie voyoy' le fons de ma bourse : / Mais ie rencontre vne ressource [...]» Baïf, Euvres, Le Brave, III, 292 (Lemerre) - P.E.
1633 - «[...] de là a peu de temps il vit le fond de sa bourse (car il auoit accoustumé de ioüer depuis le matin iusques au soir.)» Suitte de l'inventaire et hist. gén. des larrons, III, 2 (Hollant) - P.E.
chapeau haut de forme loc. nom. m. CHAPELL. - FEW (24, 372a), mention isolée en 1660, Oudin ; R, cit. Vallès [1884] ; DG, FEW, GLLF, 1890 ; BW6, 19e ; TLF, PR[77], ø d.
• chapeau à haute forme - FEW, Maupassant ; DG, GLLF, 1890 ; R, BW6, ø d ; absent TLF.
1797 - «[...] l'habit quarré, le menton dans la cravatte, les molets dans la culotte, les bottines et les souliers pointus ; les faces en oreilles de chien, le chapeau à haute forme, [...] : tel est le costume des hommes [élégants].» Feuilleton des spectacles, Suppl. à La Quotidienne, 1er ventôse an V-19 févr., 3 - M.C.E.
1862 - «[...] un chapeau à haute forme et à bords étroits [description de la tenue d'un élégant] [...]» Hugo, Les Misérables, 1ère part., ch. XII, t. II, 133-4 (Bruxelles, Lacroix et Verboeckhoven) - M.C.E.
chapeau haut de forme loc. nom. m. CHAPELL. - FEW (24, 372a), mention isolée en 1660, Oudin ; R, cit. Vallès [1884] ; DG, FEW, GLLF, 1890 ; BW6, 19e ; TLF, PR[77], ø d.
• chapeau très haut de forme - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1871 - «Il [l'empereur] était au fond d'un landau, seul sur la banquette. Vêtu de noir, avec sa redingote boutonnée jusqu'au menton, il avait un chapeau très haut de forme, légèrement incliné, et dont la soie luisait.» Zola, La Curée, ch. VII, 356 (Lacroix et Verboeckhoven) - M.C.E.
chapeau haut de forme loc. nom. m. CHAPELL. - FEW (24, 372a), mention isolée en 1660, Oudin ; R, cit. Vallès [1884] ; DG, FEW, GLLF, 1890 ; BW6, 19e ; TLF, PR[77], ø d.
• chapeau de haute forme - TLF, cit. A. France, 1922.
1871 - «Ces messieurs, avec leurs bottes bien cirées, leurs redingotes et leurs chapeaux de haute forme [...]» Zola, La Curée, ch. VII, 338-9 (Lacroix et Verboeckhoven) - M.C.E.
chapeau haut de forme loc. nom. m. CHAPELL. - FEW (24, 372a), mention isolée en 1660, Oudin ; R, cit. Vallès [1884] ; DG, FEW, GLLF, 1890 ; BW6, 19e ; TLF, PR[77], ø d.
• chapeau haute forme - TLF, ø d.
Compl.GLLF (cit. Proust), FEW (mention isolée chez Proust)
1920 - «Oui, Monsieur, je me souviens très bien de M. Molé, c'était un homme d'esprit, [...] mais il était très solennel et je le vois encore descendant dîner chez lui son chapeau haute forme à la main.» Proust, Le Côté de Guermantes, I, t. II, 192 (Ed. Clarac et Ferré, Pléiade) - M.C.E.
chou (pas plus haut qu'un -) loc. adj. non conv. MESURE - absent TLF.
Add.DDL :
Compl.DELF (cit. Diderot)
*v. 1780 - «Comme cela me vieillit ! Quand cela vint à Paris, cela n'était pas plus haut qu'un chou. - Vous parlez de la fille de cette dame que nous avons trouvée à la promenade ? - Oui.» Diderot, Jacques le fataliste, in Diderot, Oeuvres romanesques, 626 (Garnier) - P.E.
*1825 - «CRIQUET, d'un ton fâché. Qu'appelles-tu, c't'autre ? est-ce que tu me prends pour les bêtes que tu mènes ?... Vrai, l'enfance de Ménil-Montant est trop precoce... Vous me direz : le climat est si beau !... Ca n'est pas plus haut qu'un chou, et ça vous a déjà une tête.» Dumersan, Gabriel, Brazier, Les Cochers, 3 (Barba) - P.E.
chou (pas plus haut qu'un -) loc. adj. non conv. MESURE - DDL 19, v.1780, Diderot [repris in DEL] ; absent TLF.
1742 - «Il me demanda si j'étais fou de vouloir entrer en maison à Berne. 'Que diable voulez-vous qu'on fasse de vous, vous n'êtes pas plus haut qu'un chou. Allez, monsieur, vous n'êtes capable de rien. Allez, allez, je vous souhaite un bon voyage, pauvre espèce', dit-il [...]» J.-H. Jaquerez, Mém. du petit Henry, 114 (Ed. du Pré-Carré) - P.E.
combiné fond-saut loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1936 - «combiné fond-saut [...]» La R. du ski, n° 2, févr., XXIV - C.T.
corde (haut mal de la -) loc. nom. m. non conv. JUST. "pendaison" - absent TLF
Compl.Hu (même texte, ø d)
1594 - «J'ai veu monsieur d'Aumale comte de Boulongne, qu'elle a guary de la jaunisse saffrannee [...] plus de dix mille zelez du haut mal de la corde, et un millier qui s'en alloyent mourir en chartre sans cet higuiero [...]» Satyre Ménippée, 11 (Charpentier) - P.E.
corde (voir la - et le fond) loc. verb. INTELL. "fig. : voir clairement" - absent TLF.
Compl.L (Mme de Sév.)
1673 - «[...] j'ai dit que le prétexte étant si petit et si mince, on voyoit la corde et le fond.» Mme de Sévigné, Let., à Mme de Grignan , 26 janv., I, 602 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
coureur de fond loc. nom. m. SKI - RSp., ø d ; absent TLF.
1930 - «Grâce à la prévenance du capitaine Oestgaard [...] et à l'amabilité de deux jeunes Norvégiens [...] qui, à son instigation, voulurent bien me piloter le long du parcours des 17 kilomètres, j'eus l'occasion exceptionnelle d'étudier en pleine action les plus grands coureurs de fond du monde. [...] les coureurs de fond auraient tort de se moquer des carres métalliques pour skis de slalom, à moins qu'ils ne soient eux-mêmes prêts à abandonner leurs propres skis de saut spéciaux, ou à pratiquer le fond avec des skis de tourisme.» A. de Gennes, trad. : A. Lunn, Le Ski alpin, 5 et 161 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
1935 - «La course de fond exige véritablement des qualités de fond, du sérieux, de la réflexion, quelque chose de grave, de posé que l'on ne voit pas toujours chez des sauteurs ou des descendeurs, mais que l'on sent et que l'on admire dans le caractère des meilleurs coureurs de fond qui ont nom : Berthet, Secrétan, Crétin, Lacroix, Gindre, Buffard, Ruffet, Tournier, Jamet, Letoublon, Kreyenbuhl, etc...» La R. du ski, n° 2, févr., 33 - C.T.
1944-45 - «Nous voulons développer ces qualités par l'entraînement, et révéler à qui les ignore les joies profondes qu'éprouve le coureur de fond.» La Montagne, n° 329, juill.-sept., 14 - C.T.
course de fond loc. nom. f. SKI "forme de ski" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1905 - «[...] deux bâtons de bambou léger avec des plateaux en osier [...] sont tout à fait à recommander, pour des excursions à la moyenne montagne et pour des courses de fond, à des coureurs qui peuvent se passer d'un freinage énergique.» F. Achard, trad. : Paulcke, Man. de ski, 63 (Berger-Levrault) - M.J.
1908 - «Nous conseillons un profil renforcé. Pour la course de fond, tout au contraire, le ski doublé, plus léger, est indiqué ; sa longueur doit être appropriée au terrain et proportionnée à la personne ; il doit être souple, 'vite', plus étroit que le ski d'excursion, avec profil normal.» L. Arnaud, trad. : Hoek et Richardson, Le Ski, 36 (Grenoble) - C.T.
1910 - «Ces concours ont révélé à Samoëns des pistes meilleures pour courses de fond, de vitesse et un emplacement choisi, à la porte de Samoëns, pour concours de sauts.» R. alpine, 95-96 - M.J.
1930 - «Le Congrès international tenu à Oslo en février 1930 a vu la course de descente prendre la place qui lui était due. Jusqu'alors les Championnats Internationaux ne comprenaient que les courses de fond et le saut. La course de descente est restée la Cendrillon du ski de concours jusqu'à ce que la longue campagne entreprise par les skieurs britanniques se vit couronner de succès à Oslo.» A. de Gennes, trad. : A. Lunn, Le Ski alpin, Préf., V (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
course de fond loc. nom. f. SKI "forme de compétition" - RSp., 1939, Gredig ; absent TLF.
1930 - «LA COURSE DU KILOMETRE LANCE Une course d'un intérêt prodigieux et nouveau a été organisée le 14 janvier dernier à St-Moritz par le Ski-Club Académique Suisse et le Ski-Club Alpina de St-Moritz. A côté des compétitions habituelles, courses de fond, concours de saut, etc., une course d'un genre tout nouveau a retenu l'attention des spectateurs et du monde des skieurs entier. Il s'agissait, en effet, pour la première fois, de savoir quelle vitesse on peut atteindre sur des lattes et on ne s'attendait certes pas à enregistrer des résultats aussi fantastiques que ceux qui ont été obtenus. La course du kilomètre lancé fut un réel succès sportif et il faut savoir gré aux organisateurs de leur audace et de leur courage devant une telle épreuve, qui, pourtant, a pu sembler dangereuse au possible.» La R. du ski, n° 2, févr., 54 - C.T.
course de grand fond loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «Il est admis que seules, des personnalités expérimentées et très au courant de la question puissent être chargées de l'organisation des courses de grand fond et des concours de sauts.» A. Couttet, A. Lunn, E. Petersen, L'Enchantement du ski, 82 (Ed. Alpina) - C.T.
demi-fond n.m. SKI - RSp., ø d ; absent TLF.
1920 - «Les diverses épreuves, demi-fond, saut, gymkhana, réunirent un lot de concurrents nombreux.» La Montagne, n° 141, mars-mai, 60 - C.T.
demi-fond (course de -) loc. nom. f. ATHLÉT. - GLLF, PR[77], TLF, 1907, Lar.
1897 - «[...] mais les succès de ce coureur, d'aspect plutôt malingre sont une nouvelle preuve de ce que peut donner un entraînement rationnel en vue des courses de fond ou de demi-fond.» L'Illustration, 26 juin, Suppl., 2b - M.H.
employer à fond (s'-) loc. verb. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1928 - «[...] la cheminée terminale [fut] remontée sans avoir à s'employer à fond.» La Montagne, numéro 211, avr., 149 - C.T.
fond n.m. SKI "sport" - RSp., 1909 et 1939 ; GLLF, GR[85], ø d ; absent TLF.
*1930 - «[...] les coureurs de fond auraient tort de se moquer des carres métalliques pour skis de slalom, à moins qu'ils ne soient eux-mêmes prêts à abandonner leurs propres skis de saut spéciaux, ou à pratiquer le fond avec des skis de tourisme.» A. de Gennes, trad. : A. Lunn, Le Ski alpin, 161 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
fond n.m. MESURE "profondeur (de l'eau)" - GR[85], cit. Hugo, 1866 ; TLF, cit. Mille, 1908 12e, in FEW (3, 872a) et GLLF, est douteux
1531 - «BOLIS bolidis, f.g. Cest vng pois de plomb ou de pierre, attaché au bout dune corde, que on iette dedens la mer pour sauoir combien il y a de fond.» R. Estienne, Dictionarium, 68 v° (Ex officina Roberti Stephani) - P.E.
fond (aller au -) loc. verb. DÉPLAC. "se cacher" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1968 - «Les femmes 'vont au fond', se cachent dans des retraites, surtout les mères et leurs filles, chaque fois qu'il y a des invasions, des guerres ou des recensements.» L. Lamoure, trad. : Gheorghiu, La Maison de Petrodava, 97 (Plon, Livre de poche) - J.C.
fond (grand -) loc. nom. m. SKI - TLF, GR[85], ø d.
1925 - «Maurice Mandrillon, qui continue, néanmoins l'épreuve de grand fond, et achève le parcours en 5 h.8'58'', n'est classé que 5me malgré une belle course et tout le courage mis en oeuvre, suivant de près le 1er Français classé [...]» La Montagne, n° 182, mai, 146 - C.T.
1947 - «Le Ruban Blanc, disputé annuellement avant-guerre, est une grande épreuve de descente-slalom, mais cette saison les Suisses y ajoutèrent le Grand Fond, le Fond 18 km., le Saut, Spécial et Combiné, et, par conséquent, le Combiné Nordique.» La Montagne, n° 338, oct.-déc., 81 - C.T.
fond (ni - ni rive) loc. MESURE "fig. : sans limite" - Hu, L'Hospital ; FEW (10, 411a), Voiture ; GLLF, 1690, Fur. ; absent TLF. "d'une affaire embrouillée" : BEI, fin 17e, Fur.
• ni rive ni fond - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1618 - «Je hais ces masses infectees, / Tousjours d'un esgout humectees, / Où tout ce qu'on jette se fond ; / Je hais ces baveuses cloacques, / Où les gros bourdons de S. Jacques / Ne trouvent ny rive ny fond.» Sigogne, Les Oeuvres satyriques, 161 (Bibl. des curieux) - P.E.
fond d'artichaut loc. nom. m. CUIS. - FEW (3, 870a), GLLF, 1700 ; L (fond d'un -), DG, TLF, Lex.[79], GR[85], ø d.
1655 - N. de Bonnefons, Les Delices de la campagne, 134 (Amsterdam) - Z. rom. P., 94, 282.
fond de bateau loc. nom. m. GÉOL. - GR[85], ø d ; absent TLF.
1908 - «Ces siphons peuvent avoir une origine tectonique, quand ils sont dus à des plissements locaux de couches ou à de longues inflexions de strates en fond de bateau ; dans ces cas, l'eau, suivant le pendage général, remonte forcément par un vase communicant [...]» E.-A. Martel, L'Evolution souterraine, 72 (Flammarion) - C.T.
gagner le haut loc. verb. DÉPLAC. "fig. : s'enfuir" - FEW (17, 463b-464a), GLLF, 1549, Est. ; BEI, 1640, Oudin ; L, ø d.
• gaigner le hault - TLF, 1548, Du Fail ; Hu, Amyot.
1534 - «[...] par quoy se mirent en fuyte sans ordre ny maintien [...] Mais si toust ne peurent gaigner le hault qu'ilz ne rencontrassent en barbe Picrochole [...]» Rabelais, Gargantua, 267 (Droz) - P.E.
1544 - «Puis aux prisons ne faisoit pas trop chault, / Et me morfondre en ce lieu je craignois / En peu de temps, si le hault ne gaignois. / De le gaigner prins resolution [...] Et toutesfoys prisonnier j'en fus faict / Commme coulpable. Et de ce m'indignay / Si asprement, que le hault je gaignay ; / Tant que (DIEU grace) hors de prison je suis.» E. Dolet, Le Second enfer , 77 et 94 (Droz) - P.E.
gigot (faire haut le -) loc. verb. non conv. DÉPLAC. "s'en aller" - FEW (24, 369b), BEI, 1640, Oudin ; absent TLF.
1623 - «[...] le ruffien cependant et celle qui l'accompagnoit, firent hault le gigot cependant, craignans la touche ; la femme voyant que le gentilhomme qui estoit chez elle y desiroit disner, s'en alla à la cuisine [...]» Sorel, Hist. comique de Francion, 353 (Garnier-Flammarion) - P.E.
gratte-fond, gratte-fonds n.m. CONSTR. TECHNOL. "grattoir à dents de fer utilisé pour le ravalement des façades" - FEW (16, 375a), GLLF, GR[85], 1907, Lar. ; absent TLF.
1895 - «GRATTE-FONDS. s.m. Outil de fer employé pour le ravalement des façades en pierres de taille.» P. Guérin, Dictionnaire des Dictionnaires, Suppl. - P.E.
guinder haut loc. verb. VIE SOC. "fig." - GLLF, av. 1696, La Bruyère ; L, GR[85], La Bruyère ; FEW (17, 430b), Corn. ; absent TLF.
1580 - «Que la chanse tourne aussi, qu'il [un homme eslevé en dignité] retombe et se remesle à la presse, chacun s'enquiert avec admiration de la cause qui l'avoit guindé si haut.» Montaigne, Essais, 913 (Pléiade, 1962) - A.Ré.
haut adj. ARGENT "élevé (d'un prix, d'une valeur)" - FEW (24, 367b), TLF, DHR, 1538, Est. ; GLLF, 1690, Fur.
1513 - «[...] les pris de leurs louaiges qui sont de vingt huit livres parisis par an pour maison sont trop haulx et excessifz [...].» Registres des délibérations du bureau de la ville de Paris, I, 205 (Impr. nat., 1833) - P.E.
haut (pas plus - que cela/ça) loc. adj. non conv. SEXE ET ÂGE "enfant" - TLF, GR[85], ø d.
1791 - «Ah ! je le connois depuis long-tems, le b... ; je l'ai vu qu'il n'étoit pas plus haut que cela.» [Le Père Duchêne de la place Saint-Michel], Grand étonnement du père Duchêne, 2 - P.E.
1808 - «Mad. de SENNEVILLE à Marceline. C'est là le jeune garçon dont tu m'as parlé ? MARCELINE. Oui, not' maîtresse. C'est pourtant nous qui l'avons nourri. J' l'avons vû pas plus haut que ça : dam ! c'est qu' ça m' chasse.» Francis et Moreau, Haine aux hommes, 15 (Barba) - P.E.
haut de forme (chapeau -) loc. nom. m. CHAPELL. - FEW (24, 372a), TLF (s.v. haut-de-forme), 1660 Oudin ; GLLF, DDM, 1890, Dict. gén. chapeau à haute forme : DDL 16, 1797 ; FEW, Maupassant ; GLLF, 1890
Formule d'approche : 1634 - «Je donne et legue mon chapeau le plus hault de forme à tous ceux qui portent des armoiries d'Acteon [...]» Songe arrivé à un homme d'importance, in Chansons de Gaultier Garguille, 199 (Jannet) - P.E.
haut plateau loc. nom. m. GÉOGR. - TLF, DHR, 1859, Michelet ; DDL 20, 1899 ; GLLF, 1909, Martonne.
1831 - «[...] d'une part des chaînes de montagnes qui sur de grandes étendues interdisent l'accès aux vents méridionaux, de l'autre une série de hauts plateaux dirigés du sud-ouest au nord-est et qui, accumulant et conservant des neiges jusqu'au fond de l'été, agissent par des courans descendans sur les pays qu'ils bordent [...]» Gazette littéraire, n° 38, 31 juill., 549a - P.E.
1859 - «Entre ces deux chaînes [de l'Atlas] s'étend une vaste région large de 40 à 50 lieues, connue, à raison de son élévation, sous le nom de hauts-plateaux.» Encycl. pratique de l'agriculteur, I, 522 (Didot) - P.E.
haut sur pattes loc. adj. non conv. ESPACE/LIEU/FORME "pour un inanimé" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1952 - «Comme toutes les voitures modernes, notre V8 n'était pas assez haute sur pattes et cent fois par jour nous touchions ces bosses, les prenant de biais selon la meilleure technique.» E. Maillart, La Voie cruelle, 259 (Payot, 1988) - M.C.
1972 - «La fille s'est éclipsée sous la lanterne d'une maison basse et on a découvert que se dressait autour de nous une forêt de derricks hauts sur pattes, et aussi des cargos dont on voyait pas le bout. [...] Chez les parents : des lits jumeaux, hauts sur pattes, séparés par un christ en alu.» B. Blier, Les Valseuses , 83 et 105 (J'ai lu) - FRANTEXT
1972 - «Haut sur pattes, le lit lui parut très beau.» R. Sabatier, Trois sucettes à la menthe, 20 (Albin Michel) - FRANTEXT
haut-alpin adj. GÉOGR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1903 - «Puis une petite poésie de M. Henri Second sur les 'Clochers hauts-alpins'.» R. alpine, numéro 7, juill., 238 - C.T.
1909 - In titre : A travers la Haute Engadine à l'Ortler : une promenade haute alpine, cité dans La Montagne, numéro 4, avr., 253 - C.T.
1958 - «La vallée de la Romanche est, en été, un des grands itinéraires touristiques des Alpes françaises ; elle mène à la Grave, ce sympathique village haut-alpin, qui défraie la chronique depuis la naissance de l'alpinisme.» La Montagne et alpinisme, numéro 16, févr., 179 - C.T.
haut-brion n.m. OENOL. "grand vin rouge (graves) de Bordeaux" - GR[85], ø d ; absent TLF.
1864 - «Oui, objectait timidement le duc, mais ce n'est pas seulement l'estomac qui proteste, et chaque verre de saint-julien ou de haut-brion se paye par une crise de goutte [...].» Ch. Yriarte, Paris grotesque, Les Célébrités de la rue, 69 (Libr. paris.) - P.E.
1874 - «- VINS : Vin de Saint-Bris, Vins de Nuits, Leoville, Haut-Brion.» S. Mallarmé, La Dernière mode, 720 - FXT
haut-commissaire (lord -) loc. nom. m. HIST. Grèce- ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1864 - «Depuis quarante-huit ans, la situation des Iles-Ioniennes présente la plus étrange contradiction entre le droit et le fait. Le traité du 9 novembre 1815 proclame les sept îles un "état libre et indépendant", se gouvernant lui-même, placé seulement sous le protectorat de l'Angleterre, qui n'a droit de garnison que dans les trois forteresses de Corfou, de Zante et de Sainte-Maure, et qui doit entretenir auprès de la république ionienne, tandis que les autres puissances n'y ont que des consuls, un agent diplomatique spécial appelé lord haut-commissaire.» F. Lenormant, in R. des deux mondes, t.49, 1er janv., 102 - M.C.
haut-côté n.m. BOUCH. - absent TLF.
Add.DDL
*1651 - «haut costé de veau en ragoust [...]» Cuisinier fr., 40 - F.R.-R.S.
Au 19e :
*1803 - Boiste, Dict.
haut-côté n.m. BOUCH. - G, 1530 ; FEW (2, 1251a), 1611, Cotgr. ; DDL 2, 1651 ; absent TLF.
*1548 - «L'espaule, les esclanges, les gigotz, le hault cousté, la poictrine, le faye, la ratelle, les trippes, la guogue, la vessye [...]» Rabelais, Le Quart livre, in Rabelais, Oeuvres complètes, 558 (Gallimard, 1965) - P.E.
haut-de-chausses n.m. VÊT. - Gc (hault de chausses), FEW (2, 71a), R, GLLF, BW6, Lex.[75], ND4, PR[77], 1546, Rab. ; DG, 16e, Rab. ; L, 16e, Mont.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1490 - «Demie aune escarlate de Fleurance ... pour faire ung bas de chausses pour l'attacher à ung hault de chausses my-parties de satin blanc et tanné, bandées de drap d'or raz tanné.» Inventaire de 1490, in E. Viollet-le-Duc, Dict. raisonné du mobilier fr. de l'époque carlovingienne à la Renaissance, t. III, 155 (Morel, 1872) - M.C.E.
haut-juré n.m. HIST. RÉVOL. - L, 1791 ; absent TLF.
1791 - «C'est celui qui fait partie de la haute cour nationale.» Gautier, Dict. de la Constitution (Paris) - LTP
haut-la-queue n.m. non conv. CARACT. "vaniteux" - FEW (1, 79a), ø d.
1756 - «Cassandre : Voilà comment je conseille de traiter ces haut-la-queue qui viennent faire des courbettes dans les maisons où ils sentent des femmes !»Le Remède à la mode, sc. 16, in Théâtre des Boulevards, 35 (Rouveyre, 1881) - J.S.
haut-médical adj. non conv. MÉD. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1974 - «[...] on le voyait jamais à l'étage... bouffait même pas là... (avec autorisation haute-médicale bien entendu !)... passait juste à l'office en arrivant prendre ses médicaments [...]» V. Thérame, Hosto-blues, 273 (Ed. des Femmes) - K.G.
haut-médiocrate n.m. plais. RADIOTÉLÉV. "responsable d'un média" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1979 - «Au regard de la graduation universitaire, un journaliste opérationnel est quelque chose comme un sergent, et un haut-médiocrate, comme un officier subalterne.» R. Debray, Le Pouvoir intellectuel en France, 176 (Ramsay) - J.Hé.
haut-parleur adj. AUDIOV. ÉLECTROACOUST. "d'un phonographe" - TLF, 1900, Jarry (même texte).
Add.DDL
*1900 - «[...] et du fond du passé qui remplit cette coupe de cuivre, comme de la trompe haut-parleuse d'un phonographe, la voix chevrotante de la vieille redit les fanfares des combats entre Croyants et Roumi [...]» A. Jarry, Critique littéraire, Le Livre des mille et une nuits, juill., in R. blanche, n° 170, in A. Jarry, Oeuvres complètes, VII, 182 - J.De.
*1902 - «Un phonographe haut-parleur qui occupait le centre de la table où ils avaient mangé, lança de son pavillon [...] un chant puissant qui remplit le hall.» A. Jarry, Le Surmâle, XII, in A. Jarry, Oeuvres complètes, III, 208 - J.De.
haut-parleur adj. AUDIOV. ÉLECTROACOUST. - DDL 9, 1900 ; ND4 (ø indic. gramm.), 1923, Lar. mens. ; BW6 (ø indic. gramm.), v. 1925.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1898 - «Dans la pratique, avec le téléphone haut parleur, l'abonné n'aura qu'à sonner le bureau central [...]» L'Illustration, 5 nov., 300a - M.H.
haut-parleur n.m. POLIT. "orateur" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1932 - In titre : E. Wellhoff, Tribuns et hauts-parleurs (Fasquelle) - J.Hé.
haut-pouvoir n.m. POLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1782 - In titre : Causes politiques secrètes ou pensées philosophiques sur divers événemens qui se sont passés depuis 1763 jusqu'en 1772. Suivies d'un projet de Haut-Pouvoir conservateur dirigé par les quatres puissances de l'Europe, Londres, aux dépens de Lord North. - J.Hé.
haut-tiers n.m. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1790 - «[...] le tiers-état est à présent les Communes : il n'y a que le nom de changé ; la composition est toujours la même : les avocats, les procureurs, le haut-tiers n'ont pas les mêmes intérêts que les artisans, les paysans, le véritable peuple, la classe indigente et utile : sur ces derniers seulement tombera le fardeau de la révolution.» Nouv. dict. fr. à l'usage de toutes les municipalités , (s.v. tiers-état) (Paris) - LTP
lama (haut -) loc. nom. m. RELIG. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1915 - «Puis-je, tout de même, me risquer à esquisser un bout de paysage lamaïque qui a, la semaine dernière, mis une sorte de variété dans la vie de la Gömpa ? Un disciple du haut lama est venu le voir. Peu ordinaire lui-même, mon hôte a des disciples qui sortent du commun des lamas. Celui-ci est un Gömpchen, un ermite, comme son précepteur spirituel.» A. David-Néel, Journ. de voy., janv., 313 - M.C.
monde (haut -) loc. nom. m. SOCIOPOLIT. - ø t. lex. réf.grand monde : FEW (6/III, 219b), GLLF, TLF, 1640, Oudin ; L, cit. Boileau ; R, cit. Marivaux ; DG, Lex.[75], PR[77], ø d
1877 - «On se marie beaucoup en ce moment. Signalons, dans le haut monde parisien, les mariages [...]» Le Bien public, 8 juin - J.Hé.
nom (dire à qqn plus haut que son -) loc. verb. non conv. RELAT. "fig." - TLF, GR[85], cit. Balzac, 1839.
1791 - «Ça dit, je prends ma canne à torticoli de tous les jours, dont je me sers pour faire politesse à ceux qui me disent plus haut que mon nom [...]» Il ne badine pas, foutre, le père Duchesne, in Le Véritable P. Duchesne f., 3 - P.E.
pavé (tenir le haut du -) loc. verb. VIE SOC. "fig. : occuper le premier rang" - FEW (8, 81b), DEL, GLLF, 1640, Oudin ; L, cit. Scarron ; BEI, 1690, Fur. ; TLF, cit. Sainte-Beuve, 1869 ; GR[85], cit. Taine.
1615 - «Voyés ce Diego. Qui se pourroit acomoder auec luy ? Il voudroit tousjours tenir le haut du paué ; Seroit continuellement a frizer la moustache a quelque D. Fernando a quelque Consaluo [...]» Les Grans jours d'Antitus, Panurge, Gueridon et autres, 4-5 (s.l.n.d.) - P.E.
pendre haut et court loc. verb. JUST. "exécuter à la potence d'une manière expéditive" - FEW (8, 173b), 1690, Fur. ; L, La Fontaine ; TLF, cit. Nodier, 1831 ; DG, GLLF, PR[73], ø d.
1671 - «Il est vrai que je fis une grande faute, mais aussi d'être pendue haut et court, comme je le fus, c'étoit une grande punition.» Mme de Sévigné, Let., à Mme de Grignan , 23 mars, I, 233 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
piste de fond loc. nom. f. SKI - TLF, ø d ; in Ga [1969].
1963 - «Le skieur-randonneur est plutôt un fondeur - très lent ! - mais recherchant des pentes beaucoup plus raides que des pistes de fond, des pistes où le plaisir de descendre est parfois égal à celui des pistards invétérés. Il ne jouit pourtant de sa descente qu'après l'avoir méritée autrement qu'en se laissant hisser par une mécanique, donc avec une satisfaction supplémentaire.» Ski fr., n° 134, janv., 15 - C.T.
plateau (haut -) loc. nom. m. GÉOGR. - TLF, 1859, Michelet ; R (pl., cit.), GLLF, 1909, Martonne ; PR[77] (pl.), ø d.
*1899 - «Nous atteignons Halaï situé à une altitude de 2560 mètres sur la crête du versant du haut-plateau Tigré.» V. Buchs, in Bull. de la Société neuchâteloise de géographie, XI, 155 - P.E.
reptiles (fond des -) loc. nom. m. HIST. Allemagne- GLLF, 1888, Lar. ; R, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1874 - «Tous leurs journaux retentissent du 'fond des reptiles'. Cette dénomination comprend les fonds secrets [...] qui servent à payer les louanges de la politique prussienne. [...] Notre gouvernement a sans doute aussi son fond des reptiles ; mais vu la faiblesse de ses ressources, il ne saurait entretenir les magnifiques serpents qui sifflent en Allemagne.» L'Univers, 30 janv., I - J.Hé.
ski de fond loc. nom. m. SKI "patin" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1908 - «Skis de saut et skis de fond. - Les uns et les autres de ces skis doivent, cela va sans dire, être de bons appareils, réunissant les conditions générales indiquées ; mais ce n'est pas tout. Pour le saut, il faut choisir un bois plus résistant, plus lourd, plus uni, plus serré, et n'adopter en aucun cas le ski doublé, c'est-à-dire en deux bois.» L. Arnaud, trad. : Hoek et Richardson, Le Ski, 36 (Grenoble) - C.T.
1930 - «Je crains que le skieur de l'avenir n'ait à se rendre à un concours important avec quatre paires de skis de types différents, skis de saut, skis de fond, skis à carres d'acier pour les slaloms, skis larges et lourds pour les courses de descente.» A. de Gennes, trad. : A. Lunn, Le Ski alpin, 161 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
1935 - «Le débutant, le skieur touriste et l'alpiniste ne doivent pas employer le ski étroit (dit ski de fond) destiné aux courses dans les tracés et sur les pistes.» P. Schnaidt, La Technique du ski, 9 (Genève, Sonor) - C.T.
1944-45 - «Que fais-je ici ? Je vais rentrer comme eux, par cette route bien lisse, bien plate. Dimanche prochain, j'irai à Rochebrune. Je dirai adieu à mes skis de fond et ils feront un joli bruit dans la cheminée qui les dévorera. Le marchand m'avait dit : 'on ne fait rien de plus léger'. Il a menti. Ces skis pèsent au moins dix kilos chacun. Ils sont bons pour le kilomètre lancé.» La Montagne, n° 329, 18 - C.T.
1946 - «LES ARETES ARTIFICIELLES. On ne conçoit plus, de nos jours, une paire de skis sans arêtes artificielles. On les a même adoptées pour certains skis spéciaux, comme les skis de fond [...]» La Montagne, n° 334, oct.-déc., 86 - C.T.
ski de fond loc. nom. m. SKI "sport" - GLLF, mil.20e ; TLF, cit. L'Express, 1977 ; RSp., GR[85], ø d.
1930 - «Le ski de fond consiste à suivre une trace, en général dure et glacée, qui ne change pas de coefficient de frottement. La vitesse en elle-même n'est pas particulièrement difficile, c'est la variation de vitesse qui est le hic.» A. de Gennes, trad. : A. Lunn, Le Ski alpin, 6 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
1944-45 - «SKI DE FOND par le Dr Michel Latarjet.» La Montagne, n° 329, 12 - C.T.
skieur de fond loc. nom. m. SKI - TLF, RSp., GR[85], ø d.
1930 - «Il est infiniment plus facile à un bon skieur de fond d'acquérir la technique de descente que vice-versa. Les skieurs de descente alpins auront fort à faire pour empêcher leurs titres de champions de sortir des Alpes. [...] Pour égaliser les chances du skieur de descente et du skieur de fond, il faut rapprocher non les distances de montée et de descente, mais les temps mis à les parcourir respectivement. Cela revient pratiquement à dire que, pour cent mètres de montée, il doit y avoir au minimum mille mètres de descente.» A. de Gennes, trad. : A. Lunn, Le Ski alpin, 18 et 186 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
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