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guinder v.tr. ÉROT. "amener [le pénis] à l'érection" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1748 - «Sans ce bizarre appareil, je crois que la vigueur de dix bras comme le mien ne fût pas venue à bout de guinder la machine de mon homme, et encore moins d'en tirer une goutte d'élixir.» J.-B. de Boyer d'Argens (?), Thérèse philosophe, 636 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
guinder (se -) v.pron. ACT. OBJET "se pendre" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1882 - «Environnée de fumée et de flammes, la maison scélérate s'écroulait avec fracas, et, pendant ce, un quidam, tout jeune, chrétien ou païen, qu'importe ! accroché par le col à la maîtresse poutre en feu du hangar de cette habitation, gigottait, oui, pécaïre, entre terre et ciel. [...] Il n'avait pas attenté sans motifs à ses jours, ce pauvre diable ! Amoureux d'une pastourelle qu'il adorait et qui le payait de retour, il avait, une ou deux heures avant de se guinder, appris d'elle, quoi ?... gens, admirez ceci ! que, dans ce repaire infernal, elle avait été cuissée, la divine enfant, par un brutal damoiseau.» Cladel, N'a qu'un oeil, 271-2 (Lemerre, 1887) - J.H.
guinder haut loc. verb. VIE SOC. "fig." - GLLF, av. 1696, La Bruyère ; L, GR[85], La Bruyère ; FEW (17, 430b), Corn. ; absent TLF.
1580 - «Que la chanse tourne aussi, qu'il [un homme eslevé en dignité] retombe et se remesle à la presse, chacun s'enquiert avec admiration de la cause qui l'avoit guindé si haut.» Montaigne, Essais, 913 (Pléiade, 1962) - A.Ré.
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