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guimpe n.f. VÊT. "chemisette" - FEW (17, 586b), GLLF, Lex.[75], 1840, Compl. Acad. ; L, DG, ø d ; TLF, cit. Pourrat, 1925 ; PR[77], ø d.
1827 - «Si vous aviez la peau très brune, vous pourriez mettre sous les robes et fichus clairs une guimpe couleur de chair. [...] Un fichu est toujours composé d'un derrière et de deux devans (Fig. 18 [...]), à moins que ce ne soit une guimpe, car alors il y a au contraire un seul devant et deux derrières (Fig. 19) [c'est-à-dire qu'elle se ferme derrière]. Quand la guimpe est dite à la Vierge (cette mode ancienne revient maintenant), elle est beaucoup plus décolletée, et n'a point de col.» Mme Celnart, Man. des dames ou L'Art de la toilette , 145 et 275 (Roret) - M.C.E.
1832 - «[...] une taille délicieusement dessinée par une robe à guimpe [...]» Balzac, Le Rendez-vous, in Balzac, Scènes de la vie privée, t. IV, 7 (Mame-Delaunay)orig. d'un fragment de La Femme de trente ans - M.C.E.
1839 - «Elle avait mis une robe de velours bleu [...], à corsage découpé, une de ces guimpes en tulle froncé et bordées de bleu qui montait à quatre doigts de son cou, et lui couvrait les épaules comme on en voit dans quelques portraits de Raphaël.» Balzac, Une Princesse paris., par. IV, in La Presse, 22 août, [1ère page], col. 1pré-orig. des Secrets de la princesse de Cadignan - M.C.E.
1839 - «Petite chemisette brodée qui dépasse la robe et monte jusqu'au cou.» Complément Acad. - M.C.E.
guimpe n.f. VÊT. "plastron" - TLF, 1894, Goncourt ; R, PR[77], ø d.
*1909 - «Guimpes en tulle.» La Mode illustrée, 18 juill., 336, ill - M.C.E.
guimpe (en -) loc. adv. COUTURE - TLF (robe à guimpe), 1812, Jouy ; L (robe en guimpe), ø d.
1839 - «Robe en guimpe, Robe à corsage plat et très-montant.» Complément Acad. - M.C.E.
1839 - «Sa robe de voyage [de Charlotte de Kergarouët], en stoff assez commun, à corsage fait chastement en guimpe, ornée d'une collerette à mille plis, allait lui paraître horrible à l'aspect des fraîches toilettes de Béatrix et de Camille.» Balzac, Béatrix ou Les Amours forcés, III, ch. I, t. II, 70-71 (Souverain) - M.C.E.
porte-guimpe adj. péjor. RELIG. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1756 - «[...] sans dis-je faire attention à tout ce que la chronique scandaleuse nous apprend du libertinage et de l'irrégularité de tout animal porte-guimpe ou enfroqué, contentons nous de dire, que l'ennemi des hommes n'inventa jamais de machine plus propre à la destruction de l'espèce humaine, que l'innombrable diversité d'instituts Religieux, que le Papisme surtout et le Mahometisme ont adopté.» Dargir, L'Hymen réformateur des abus du mariage ou le code conjugal, xiv-xv - R.R.
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