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Chevalier de la guillotine loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1795 - «Chevalier de la guillotine : On nomme ainsi les Jacobins après leur chute, qui avaient eu la férocité de mettre la guillotine et le régime de sang et de terreur à l'ordre du jour.» Snetlage, Nouv. dict. fr. (Gottingue) - LTP
1796 - «Chevalier de la guillotine : Epithète, donnée aux plus déterminés Jacobins, (depuis la chute du trop fameux Robespierre) tels que les Fouquier-Tinville, les Henriot aides de camp par excellence de ce nouveau Cromwell et les Duheim, les Carrier, les Barrère etc... ses chambellans [...]» Le Néologiste fr. - LTP
fenêtre à guillotine loc. nom. f. MENUIS. - TLF, cit. Goncourt, 1888 ; R (cit.), GLLF, 1857, Flaubert ; FEW (4, 307a), 1872, Lar. ; L, DG, Lex.[75], PR[77], ø d.
1830 - «C'est une grande pièce, au rez-de-chaussée et toute nue. Elle est éclairée par des fenêtres dites à guillotine, avec des rideaux de calicot blanc.» Scènes hist., Le Parti prêtre, 82 (Levavasseur) - P.E.
guillotine n.f. Anthroponymesur J.I. Guillotin [médecin et homme politique]JUST. - DG, FEW (4, 307a), GLLF, TLF, Lex.[79], GR[85], 1790 ; Ls, cit. Bridel, 1796.
1789 - «Cet article a été rédigé [...] par M. Guillotin. On s'est permis de plaisanter sur le mécanisme qu'il propose pour l'exécution des coupables, et l'on appelle déjà ces machines des Guillotines. [...] Et sa main / Fait soudain / La machine ; / Simplement elle tûra, / Puis on l'apellera / Guil..-tine. On attribue cette chanson à M. le Vicomte de Mir...» Le Rôdeur fr. , numéro 5, 6 déc., 75 et numéro 7, 13 déc., 108 - P.E.
1789 - «Les membres qui sont d'avis du nom de l'auteur n'ont pas eu de peine à trouver la dénomination douce et coulante de guillotine [...] Avec un léger amendement, l'honorable membre [Mirabeau] pourroit prendre cette machine sous oeuvre, et le nom de mirabelle remplaceroit, à la grande satisfaction des bons François, celui de guillotine.» Les Actes des apôtres, numéro 10, 13-14 - P.E.
hussard de la guillotine loc. nom. m. non conv. MILIT. "gendarme" - TLF, cit. Balzac, 1847 ; E, 1847.
1841 - «Les entendez-vous, les hussards de la guillotine ? Allons causer ailleurs.» Balzac, Une Ténébreuse affaire, VII, 508 (Pléiade, 1950)
*av. 1850 - «Le gendarme a différents noms en argot : quand il poursuit le voleur, c'est un marchands de lacets [...] quand il le mène à l'échafaud, c'est un hussard de la guillotine.» Balzac, in Larchey, Dict. (1881)
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