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grève n.f. ÉCON. "lieu d'embauche" - TLF, cit. Rappel, 1889, Delv.
1884 - «Une des grèves les plus curieuses de Paris est celle qui se tient rue Vaucanson, au coin de la rue Réaumur.» Rappel, oct., in Fustier, Suppl. à Delvau (1889) - Fr. mod., 16, 300.
*1890 - «Endroit où se réunissent les ouvriers ou ouvrières sans travail pour se faire embaucher [...]» Lar. GDU, Suppl. 2.
grève (de neige) loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1965 - «Après l'aiguille, il y avait une large grève de neige et, je m'en souviens, nous y avons couru côte à côte, comme des enfants, en riant, chassant les cristaux à grands coups de crampons.» La Montagne et alpinisme, numéro 53, juin, 76 - C.T.
grève de la faim loc. nom. f. SOCIOPOLIT. - GLLF, déb. 20e ; TLF, cit. Ricoeur, 1949 ; R, Lex.[75], PR[77], ø d.
1906 - «La loi russe, pareille à l'habeas corpus anglais, exige que le détenu préventif soit immédiatement interrogé. C'est une des raisons pour lesquelles les prisonniers qui, depuis six semaines, attendent en vain le bon plaisir d'un juge, ont commencé cette formidable grève de la faim. Le ministre de la justice, M. Akhimoff, impressionné par cette démonstration funèbre, vient de mobiliser toutes les personnes qui ont reçu un diplôme d'études juridiques, afin d'activer les mises en jugement de tous ces malheureux.» G. Leroux, L'Agonie de la Russie blanche, 282 (Ed. des Autres) - P.E.
grève du zèle loc. nom. f. SOCIOPOLIT. - GLLF, 1962, Lar. ; R, Lex.[75], PR[77], ø d ; DMC, TLF, cit. Le Monde, 1978.
1952 - «METRO-BUS : Grève du 'zèle' décidée pour ce matin [...]» L'Aurore-France libre, 4-5 oct., 1g - M.H.
grève-généraliste adj. SOCIOPOLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1922 - «Même pour Vaillant [c'est vrai], dans une moindre mesure, car son vieux blanquisme a toujours concilié avec la tradition barricadière, l'instinct grève-généraliste de l'ouvrier parisien.» A. Morizet, Chez Lénine et Trotski, 286 (Renaissance du livre) - J.S.
perlée (grève -) loc. nom. f. SOCIOPOLIT. - FEW (8, 255a), 1923, Lar. ; GLLF, 20e.
Compl.PR[77] et TLF (mêmes réf., ø texte)
1911 - «Nom donné à l'une des formes sournoises et anonymes de sabotage qui succèdent quelquefois aux grèves proprement dites d'un atelier ou d'une corporation lorsque le mouvement ne s'est pas terminé à la satisfaction des ouvriers.» Lar. mensuel illustré, II, mars, 72b - M.H.
tas (grève sur le -) loc. nom. f. SOCIOPOLIT. - FEW (17, 317a), GLLF, 1949, Lar. ; TLF, cit. Reynaud, 1963 ; GR[85], ø d.
1929 - «Les deux mouvements des facteurs parisiens, grève sur le tas du 31 mai et grève de 24 heures du 4 juin, ont provoqué une surprise générale [...]» La Révolution prolétarienne, n° 82, 15 juin, 179a - P.E.
tournante (grève -) loc. nom. f. SOCIOPOLIT. - TLF, cit. Reynaud, 1963 ; DMC, cit. Le Monde, 1978 ; GLLF, 20e ; R, Lex.[79], PR[82], ø d.
1963 - «Les grèves tournantes ne sont pas qu'une tactique. Elles expriment aussi la contestation de la politique patronale au niveau des différents départements.» P. Belleville, in Les Temps modernes, numéro 206, juill., 132 - P.E.
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