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besoin (gros -) loc. nom. m. non conv. SANTÉ - ø t. lex. réf. ; absent TLF.besoin : TLF, 1743, Trév. ; FEW (17, 276ab), 1762, Acad. ; L, DG, GLLF, PR[77], ø d
1785 - «A une heure, ceux ou celles des filles ou des garçons, tant grands que petits, qui auront obtenu la permission d'aller à des besoins pressés, c'est-à-dire aux gros, [...] ceux-là, dis-je, se rendront à la chapelle où tout a été artistement disposé pour les voluptés analogues à ce genre-là. [...] Aucun des sujets, soit hommes, soit femmes, ne pourra remplir de devoirs de propreté quels qu'ils puissent être, et surtout ceux après le gros besoin, sans une permission expresse de l'ami qui sera de mois [...]» Sade, Les 120 journées de Sodome , Introd., t. 1, 86 et 92 ; cf. part. 1, t. 2, 167 (Coll. 10/18, 1975) - R.R.
blé gros loc. nom. m. AGRIC. - ø t. lex. réf. ; absent TLF. gros blé(s) : FEW (4, 276b), 1783 ; DG, ø d
1843 - «[...] on distingue deux variétés bien tranchées ; les blés gros, rouges et blancs, et les blés fins, subdivisés à leur tour en bladettes rouges et blanche, à barbes ou sans barbes, et en blé de Roussillon. Les blés gros rendent plus de paille que les Roussillons et les bladettes ; ceux-ci, en revanche, mûrissent huit jours plus tôt.» Agriculture fr., département de la Haute-Garonne, 109 (Impr. royale) - P.E.
bon sens (gros -) loc. nom. m. CARACT. - L, ø d ; R, PR[77], cit. Gide, 1916 ; GLLF, ø d ; absent TLF.
1781 - «CLEON. Ces gens-là, quelquefois, ont une gaieté, un gros bon sens.... CANDOR. Oh ! le gros bon sens de celui-ci pourroit mettre en défaut l'esprit du Courtisan le plus délié.» Le Sabotier, 10 (Petite bibl. des théâtres) - P.E.
1790 - «La loi humaine, suivant mon gros bon sens de marin, est un consentement unanime des Peuples [...]» Jean Bart, n° 72, 5 - P.E.
1797 - «GOULO, presque consterné. Est-ce que le pouvoir souverain serait seul capable de donner à l'homme assez d'amour propre pour l'apprendre à bien gouverner ?.. Ah ! sans doute qu'il ne faut, pour cela, qu'un gros bon sens et de l'esprit naturel !» Beffroy de Reigny, Turlututu, empereur de l'Isle verte, 68 (Moutardier) - P.E.
bonnet (gros -) loc. nom. m. non conv. VIE SOC. "fig. : personne importante" - L, FEW (24, 42b), R, DELF, Saint-Simon ; ND4, 1846, Reybaud ; GLLF, cit. Nerval ; DG, Lex.[75], PR[77], ø d.
Corr. et compl.TLF (1623, mêmes réf. ; ø texte)
1622 - «Du temps que mon mary estoit en charge, il y voulut apporter un expedient ; mais les gros bonnets n'y voulurent jamais songer.» Les Caquets de l'accouchée, 69 (Jannet) - P.E.
bras (gros comme le -) loc. adv. non conv. EXPRESS. - DG, R, GLLF, cit. Racine [1668] ; DELF, cit. Hugo ; L, Lex.[75], PR[77], TLF, ø d.
• appeler qqn monsieur gros comme le bras loc. verb. - TLF (dire madame la mairesse gros comme le bras), cit. Balzac, 1844 ; DELF (s'appeller -), cit. Zola ; Lex.[75], ø d.
1640 - «[...] on m' appelle Monsieur gros comme le Bras .i. on me fait grand honneur. vulg.» Oudin, Curiositez fr., 60 (Slatkine) - P.E.
v. 1747 - «Quoique je ne sçavois ni lire, ni écrire, ni chiffrer, je pris les affaires en main, pour gouverner le ménage comme avoit fait l'abbé, ensorte que tout le monde m' appelloit Monsieur Guillaume, gros comme le bras dans la maison.» [Caylus], Hist. de Guilleaume, II, 93 (s.l.n.d.) - P.E.
1793 - «[...] tous les bandits que vous appelez monsieur, gros comme le bras.» Hébert, in G. Walter, Hébert et le Père Duchesne, 380 (Janin) - P.E.
1804 - «DEFONSE. On l'appelle monsieur, gros comme le bras ; on le salue quand il passe [...]» Villiers et Pessey, Le Charivari de Charonne, 5 (Barba) - P.E.
capitaliste (gros -) loc. nom. m. SOCIOPOLIT. - DG, L, PR[73], TLF, ø d.
1791 - «[...] aussi ne trouvons-nous guère en France que quelques gros capitalistes d'une fortune immense, et des milliers de fabriques minces de toutes parts [...]» Papion jeune, Adresse sur les moyens de prospérité du commerce, 20 janv., in Aulard, La Société des Jacobins, II, 17 (Jouaust) - LTP
coolie-porteur n.m. ALP. "porteur" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1905 - «à mesure que les bivouacs sont plus hauts, le courage des coolies-porteurs baisse.» R. alpine, numéro 6, juin, 184 - C.T.
coucher gros loc. verb. non conv. CARACT. "faire l'important" - FEW (2, 907a), 1660, Oudin ; DELF, La Fontaine ; absent TLF.
1637 - «CLARIMAND. Courage ; il couche gros ; de l'humeur qui le pique / Tous les termes suivront d'vn dépit poëtique.» A. Mareschal, Le Railleur, 47 (Quinet) - P.E.
1640 - «Coucher gros .i. faire le grand.» Oudin, Curiositez fr., 124 (Slatkine) - P.E.
dos (faire le gros -) loc. verb. CARACT. "fig." - FEW (4, 278a), 1680, Rich. ; DG, GR[85], cit. Regnard, av.1709 ; TLF, 1718, Leroux ; L, DELF, Leroux.
v. 1642 - «De grâce, icy, ma Muse, un peu d'attention, / Considere avec moy son air, son action ; / Au branle de ce corps où la vanité loge, / Ne te souvient-il pas d'un balancier d'horloge ? / A faire le gros dos, dit-il pas qu'autrefois / Les grands services l'ont courbé sous le harnois ?» A. Garaby de la Luzerne, in Fleuret et Perceau, Les Satires fr. du XVIIe siècle, I, 258 (Garnier, 1923) - P.E.
frère (gros -) loc. nom. m. arg. , non conv. ARGENT "grosse coupure" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1927 - «Comme elle manifestait une envie ardente de voir l'argent, je lui montrai vingt gros frères et une liasse de petits frères [...]» J.-H. Rosny, Le Vertige d'Anaïs, cité in La Nouv. critique, 2 - J.Gi.
gamet (gros -) loc. nom. m. OENOL. "vin grossier" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1751 - «Les principales especes de raisins, les plus estimées, les plus ordinaires ou les plus étenduës, soit pour le jardin, pour le vin ou pour le verjus, sont les morillons, et entre autres les pineaux, les chasselats, les muscats, les corinthes, les malvoisies, les bourguignons, les bourdelais, les san-moireaux ou prunelles, les meliers, les gamets, les gouais. [...] Le gamet est un raisin fort commun, qui charge beaucoup, et vient mieux que tout autre ; mais le vin en est fort petit, de peu de saveur, et son plan dure peu d'années. Il y a le gamet blanc et noir : on appelle du vin grossier du gros gamet.» [Aubert de la Chesnaye des Bois], Dict. univ. d'agric. et de jardinage , II, 119b et 122b (David) - P.E.
gros adj. OENOL. "médiocre et épais (d'un vin)" - GR[85], cit. Paré ; FEW (4, 279a), 1690, Fur. ; GLLF, TLF, ø d.
1527 - «Quoy ? Il feist d'eaue un vin pour mouiller l'ance, / plain de liqueur, plain de mellifluence, / friant, coulant, un gaillart vin mignon ; / ce n'estoit pas un gros vin bourguignon .» J. Parmentier, Oeuvres poétiques, 76 (Droz-Minard) - P.E.
v. 1562 - «[...] luy trauaillant tout le iour a courber costes pouuoit a grandt paine guaigner du pain bis, du vin gros roge, & du lardt pour sa vie [...].» F. Bonivard, Advis et devis de l'ancienne et nouvelle police de Genève, suivis des Advis et devis de noblesse, 298 (Impr. Fick) - P.E.
gros (le plus - de) loc. nom. m. MESURE "la partie la plus grosse" - TLF, 1549, Est.
1531 - «EXASCIO exascias, exasciare, Dedolare, disponere, Hacher le plus gros d'une piece de bois, & le dessus, pour apres le planir equalement : Desbaucher du bois.» R. Estienne, Dictionarium, 268 v° (Ex officina Roberti Stephani) - P.E.
gros boutien, gros-boutien n.m. "(en référence aux Voyages de Gulliver)" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1973 - «Faut-il boire sa soupe par le côté ou par la pointe de la cuillère ? Ce n'est pas encore une querelle grave comme celle des 'gros boutiens' et des 'petits boutiens' qui n'étaient pas d'accord sur la façon de décapiter un oeuf à la coque à Lilliput au cours des voyages de Gulliver.» Elle, 10 sept., 169 - AFC
1986 - «[...] les secousses agitant le processus de croissance ont remis à la mode les cycles longs [...] Or les théories cycliques n'ont pas de coloration politique bien nette [...] Trotsky, sauf erreur, était un 'long-cycliste' (comme d'autres sont gros-boutiens).» La Quinzaine littéraire, n° 459, 16 mars, 16 - K.G.
gros comme lui / elle loc. adv. non conv. MESURE "beaucoup" - TLF, 1882, Maupassant ; GLLF, av. 1890, Maupassant.
1829 - «- Laisse faire seulement qu'elle ait l'âge d'une pièce de quinze sols [prix d'une passe], je suis bien sûre qu'elle gagnera à sa mère de l'argent gros comme elle.» Vidocq, Mém., 3, 182 (Tenon) - P.R.
gros comme un muid loc. adj. MESURE - TLF (gros et gras comme un muid), cit. Augier, 1850.
1771 - «J'ai la tête grosse comme un muid.» Mme du Deffand, Corresp., let. à Walpole, 17 mai - Bennett, 246.
gros comme une maison loc. adj. non conv. VALEUR "fig. : grossier, évident" - BEI, déb. 20e ; DFNC, cit. Berteaut, 1969 ; DEL, cit. Charrière, 1976 ; DArg., cit. Van Cauwelaert, 1987 ; GLLF, DHR, ø d ; absent TLF.gros comme la maison, loc.adv. : TLF, DEL, cit. Hugo, 1862
1876 - «AGÉNOR. - Tiens, veux-tu que je te dise ? [...] il te pousse des blagues grosses comme des maisons.» Labiche, Le Prix Martin, in Labiche, Théâtre, 1063 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
gros comme une malle loc. adj. non conv. VALEUR "très gros" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1886 - «Ils passèrent la fin de la journée dans des angoisses inexprimables, tirant des plans gros comme des malles pour tâcher d'éloigner le bleu [...].» Courteline, Les Gaîtés de l'escadron, in Courteline, Théâtre..., 769 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
gros d'Angleterre loc. nom. m. MONNAIE Angleterre- absent TLF.
Add.DDL
*1721 - «Monnoye d'Angleterre.» Dict. univ. de Trévoux
gros d'Angleterre loc. nom. m. MONNAIE Angleterre- DDL 2, 1721, Trév. ; absent TLF.
1707 - «Les Gros d'Angleterre valoient II.s.III. den. Les demi-gros XIII. den. et maille [...]» G. A. Lobineau, Hist. de la Bretagne, II, 1201 (Paris) - R. L. rom., 36, 228.
gros d'Ecosse loc. nom. m. TEXT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1849 - «Il se fait beaucoup de robes de soirée en étoffes riches. Les robes de damas blanc ou rose, de gros d'Ecosse damassé, de taffetas broché, sont très à la mode.» Journ. des demoiselles, juin, 184a et b (Bruxelles) - M.C.E.
1850 - «Pour les jeunes personnes, il y a de jolis taffetas brochés, du gros d'Ecosse, du satin à la reine. [...] Pour toilette de promenade : robe marron, pensée ou gros bleu en vénitienne ou en gros d'Ecosse.» Journ. des demoiselles, janv., 27a et févr., 59a - M.C.E.
gros-bec n.m. ORNITH. - L, cit. Legoarant.
Corr.Gc, DG, FEW (1, 309b), Hu, R, GLLF, BW6, Lex.[75], ND4, PR[77] (1555, Belon) et compl. TLF (mêmes réf., ø texte)
1553 - P. Belon, Les Observations de plusieurs singularitez et choses mémorables, 39 recto (Paris) - R. L. rom., 41, 230-1.
gros-colas n.m. ORNITH. - L, FEW (7, 110a), 1866 ; absent TLF.
1817 - Nouv. dict. d'hist. nat., XIII, 548 (Deterville) - R. L. rom., 41, 231.
gros-guillaume n.m. HORTIC. "raisin" - FEW (4, 279a), GLLF, 1872, Lar. ; absent TLF.
1821 - Dict. des sciences nat., XIX, 508 - R. L. rom., 41, 231.
gros-mondain n.m. ORNITH. - FEW (6/III, 213b), 1829, Boiste ; absent TLF.
1803 - Nouv. dict. d'hist. nat., X, 203 (Deterville) - R. L. rom., 41, 231.
gros-ventre n.m. rég. ICHTYOL. - FEW (14, 251a), GLLF, 1803, Boiste ; absent TLF.
1741 - P. Barrère, Essai sur l'hist. nat. de la France équinoxiale, 176 (Paris) - R. L. rom., 41, 231.
1759 - Aubert de La Chesnaye des Bois, Dict. raisonné et univ. des animaux, II, 348a - R. L. rom., 41, 231.
1775 - «GROS-VENTRE. C'est le nom qu'on donne à plusieurs poissons ronds ou Orbis, que l'on trouve dans l'île de Caïenne, et dont l'usage est assez dangereux.» Valmont de Bomare, Dict. raisonné univ. d'hist. nat.
lot (gagner le gros -) loc. verb. non conv. ÉVÉN. "fig." - TLF, cit. Mauriac, 1945 ; DELF, cit. Queneau [1961] ; GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
1803 - «J'ai vu mademoiselle votre fille [...] Ce jour-là c'est moi qui ai gagné le gros-lot [...]» [Henrion et Ragueneau], Amours de Manon la ravaudeuse et de Michel Zéphyr, 29-30 (Barba) - P.E.
minet (gros -) loc. nom. m. T. AFFECTION - ø t. lex. réf. ; absent TLF minet : DG, ø d ; TLF, cit. Bernanos, 1926 ; Lex.[79], GR[85], ø d.
1830 - «FANNY. [...] Baise, baise... mon bon Charles, baisez votre petite femme... soyez bon... hein, gros minet. (Ils s'embrassent.)» H. Monnier, Scènes populaires, 158 (Flammarion) - P.E.
1832 - «Adieu, mon gros minet, je vous aime.» G. Sand, Corresp., II, 56 (Garnier) - P.E.
moyen-porteur n.m. AÉRON. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1947 - «Aujourd'hui, on dessine l'avion pour son application, soit le géant de 100 tonnes, avion ou hydravion, ou l'appareil de 20 places moyen-porteur, l'avion de tourisme qui décolle en 20 mètres, soit l'aile volante ou bien le fuselage aux ailes rognées, ou encore l'hélicoptère [...]» A. Labarthe, La Vie commence demain, 37 (Julliard) - P.E.
patapouf (gros -) loc. nom. m. non conv. CORPS "pour une personne" - FEW (8, 46a ; rég.), R (au fém.), GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d.patapouf : FEW, R, Lex.[75], PR[77], 1793, Restif ; GLLF, fin 18e, Restif ; BW6 et ND4 (ø sens), 1821 ; L, ø d ; Rs, cit. Cendrars.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1785 - «Ce gros patapouf, qu'on entend respirer d'une lieue, [...] c'est un ex-Auteur [...]» Beffroy de Reigny, Les Lunes du Cousin Jacques, numéro 2, juin, 66 - P.E.
*1791 - «Ce gros patapouf [...]» Hébert, Le Père Duchesne, n° 45, 4, in G. Walter, Hébert et le Père Duchesne, 387 (Janin) - P.E.
plan (très gros -) loc. nom. m. CIN. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1946 - «Selon que l'on veut isoler l'expression d'un visage, une oreille, une main ou un objet, dans les deux premiers cas on dit Très gros plan et dans le cas d'un objet on dit Insert.» A. Berthomieu, Essai de grammaire cinématographique, 40 - IGLF
porteur n.m. ALP. - RSp., 1875, Ann. du CAF [publ. en 1876] ; Lex.[79], GR[85], ø d ; in Ga [1970].
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1853 - «Outre les guides proprement dits, il y a dans les Alpes un certain nombre d'individus qui, sans avoir des prétentions aussi élevées, rendent parfois les mêmes services aux voyageurs. Moyennant 3 ou 4 fr. par jour, les porteurs (traeger) portent deux ou trois sacs réunis ensemble avec des cordes, et dont le poids total s'élève à 20 ou même à 30 kilog.» A. Joanne, Itinéraire descriptif et historique de la Suisse, p. XXXV (L. Maison, éd. des Guides-Richard) - C.T.
porteur n.m. COMM. FIN. "celui au profit de qui a été souscrit ou endossé un effet de commerce" - TLF, DHR, 1675, Savary ; FEW (9, 207b), GLLF, 1679, Savary.
1599 - «[...] promect et gaige bailler et paier add. Vattement ou au porteur par chacun jour qu'il joura [...].» Promesse, in S.W. Deierkauf-Holsboer, Vie d'Alexandre Hardy, 180 (Nizet, 1972) - P.E.
1606 - «[...] la somme de six cens livres tournoiz que pour ce lesdictz Le Conte et sa femme [...] promectent [...] bailler et paier aud. de Ruffin ou au porteur [...].» Promesse, in S.W. Deierkauf-Holsboer, Vie d'Alexandre Hardy, 187 (Nizet, 1972) - P.E.
1606 - «[...] cent quatre vingt livres tournois de loier pour le dict temps que le dict preneur [...] a promis et promet bailler et paier aus dicts bailleurs es dicts noms ou au porteur avec les six vingt livres tournois qu'il doibt [...].» Bail, in S.W. Deierkauf-Holsboer, Le Théâtre de l'hôtel de Bourgogne, I, 180 (Nizet, 1968-70) - P.E.
1607 - «[...] promet de gaige bailler et paier aus dicts maitres ou a leur receveur ou au porteur dans le jour de mardy-gras prochain [...].» Bail, in S.W. Deierkauf-Holsboer, Le Théâtre de l'hôtel de Bourgogne, 182 (Nizet, 1968-70) - P.E.
1631 - «[...] promect et s'oblige de bailler et payer audit Coulon ou au porteur douze livres tournois [...].» Bail, in S.W. Deierkauf-Holsboer, Le Théâtre du Marais, I, 159 (Nizet, 1954-58) - P.E.
1633 - «[...] payer lesd. mil livres tournois de rente à ladite dame Texier en sa maison à Paris ou au porteur [...].» Constitution de rente, in S.W. Deierkauf-Holsboer, Le Théâtre du Marais, 152 (Nizet, 1954-58) - P.E.
1644 - «[...] ausdicts creantiers ou au porteur [...].» Obligation, in M. Jurgens et E. Maxfield-Miller, Cent ans de recherches sur Molière, 249 (Impr. nat., 1963) - P.E.
1645 - «[...] ledict sieur Pocquelin a promis [...] de luy bailler et payer à sa volonté ou au porteur ce qui s'en deffaudra [...].» Obligation, in M. Jurgens et E. Maxfield-Miller, Cent ans de recherches sur Molière, 266 (Impr. nat., 1963) - P.E.
porteur d'altitude loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1936 - «Le camp de base comportera une grande tente-mess, une tente individuelle pour chacun des alpinistes, une tente-infirmerie et des tentes pour les porteurs d'altitude.» La Montagne, numéro 278, avr., 151 - C.T.
porteur d'avions loc. nom. m. AÉRON. MILIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1923 - «Le grand porteur d'avions peut être représenté par le Béarn, ex-cuirassé d'escadre, dont la construction fut arrêtée en 1914 et qui vient de recevoir cette nouvelle utilisation. [...] Aussi a-t-on été obligé de créer des bâtiments porteurs d'avions [...]» Lar. mensuel, mai, VI, 126c - M.C.E.
porteur d'eau loc. nom. m. CYCL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1973 - «Je suis un 'porteur d'eau', un gregario. C'est comme ça qu'on appelle, dans les courses cyclistes, les équipiers des champions, ceux qui l'aident et qui le font gagner [...]» J. Alia, in Le Nouv. observateur, 8 oct., 99 - AFC
1977 - «Mais, ajoute M. Fabre, 'nous ne demandons ni protection ni concessions. Seulement notre juste part. Nous ne pouvons nous satisfaire de jouer le rôle de ceux que l'on appelle dans le Tour de France les 'porteurs d'eau', qui cèdent aux vedettes leur roue de secours et s'effacent devant elles au moment du sprint.» Les radicaux de gauche ne veulent pas jouer les 'porteurs d'eau' du P.S., in Le Monde, 28 juin, 7 - J.Hé.
porteur-guide n.m. ALP.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1907 - «La présence, à la cabane, de Joseph Pélissier, porteur-guide de Valtournanche [...] nous décida de rassembler notre courage, pour achever avec lui la descente.» La Montagne, numéro 10, oct., 452 - C.T.
sabots (voir venir avec ses gros -) loc. verb. non conv. RELAT. "fig." - TLF, cit. Courteline, 1900 ; GLLF, DELF, 1848, G. Sand ; R, PR[77], cit. G. Sand ; DG, Lex.[75], ø d.
• arriver avec ses gros sabots - Lex.[75], cit. Sarrazin.
1790 - «On va me dire, qu'on m'apperçoit arriver avec mes gros sabots de bois de peur qu'on ne m'entende marcher ! [...] Eh oui foutre ! il ne faut pas être sorcier pour deviner mon but...» Jean Bart, numéro 89, 4 - P.E.
sabots (voir venir qqn avec ses gros -) loc. verb. non conv. RELAT. "fig." - GLLF, DEL, GR[85] (cit.), 1848, Sand ; BEI, mil.19e ; TLF, cit. Courteline, 1900.
Formule d'approche : 1587 - «[...] vous verrez que je suis bon devin. Je vous sens venir : vous portez des bots et sabots.» Cholières, Les Après-dînées, in Cholières, Oeuvres, II, 221 (Jouaust) - P.E.
sabots (voir venir qqn avec ses gros -) loc. verb. non conv. RELAT. "fig." - GLLF, DEL, GR[85] (cit.), 1848, Sand ; BEI, mil.19e ; TLF, cit. Courteline, 1900.
• entendre qqn venir avec ses (gros) sabots - TLF, GR[85], cit. Mauriac, 1923.
1624 - «Un homme de village est tousjours mal accort, / Rustique, impertinent ; il n'a point de methode, / Il ne sçait ny danser ny baller à la mode. / 'Oüy, voire, c'est mon', ce sont ses plus beaux mots ; / On l'entend bien venir avecque ses sabots.» J. Dulorens, Premières satires, 15 (Libr. des bibliophiles) - P.E.
sel (gros -) loc. nom. m. GLACIOL. NIVOL. "sorte de neige" - RSp., ø d ; absent TLF.
1931 - «Les neiges froides et sèches, poudreuses et farineuses, n'ont jamais montré, même fraîches, la moindre tendance au collage, non plus que les neiges de printemps franchement mouillées (névé gros sel) [...]» La Montagne, numéro 230, janv.-févr., 41-42 - C.T.
1974 - «Je marque chaque pas dans une sous-couche de 'gros sel' en précipitant vers le bas toute la neige fraîche qui ne tient pas en surface.» La Montagne et alpinisme, numéro 96, 1, 234 - C.T.
talon (gros -) loc. nom. m. arg. ARG. MILIT. "cuirassier" - absent TLF
Compl.E (1793):
1793 - «[...] un jeune Sans-Culotte qui lui a étripé six mille gros talons et pileurs de poivre qui engraissent maintenant la terre qu'ils ont ravagée. [...] l'armée du Nord par-tout victorieuse est aux trousses des gros talons et des pieds plats que commande Cobourg [...]» Hébert, Le Père Duchesne , n° 302, 6 et n° 305, 2 (EDHIS) - P.E.
tirage (gros -) loc. nom. m. ÉDIT. "ensemble important d'exemplaires d'un ouvrage imprimé en une seule fois" - GLLF, cit. Valéry ; GR[85], ø d ; absent TLF.
1864 - «Les gros tirages. Où s'arrêteront-ils ? Voici le Club qui fait l'aveu suivant : "Au prix de 20 f. et avec la rédaction coûteuse qu'il a réunie, il est obligé, pour devenir une affaire, de compter un minimum de dix mille abonnés ; à neuf mille, il ne fait pas ses frais".» La Petite revue, V, 25 - P.E.
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