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besace (hériter de la - saint Jean) loc. verb. non conv. "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1614 - «[...] accostez vous de coquins vous heriterez de la bezace S. Iean, quand i'en viendray là ce sera alors qu'a bon escient ie ioüeray a quitte & a double, nous ne pouuons rien perdre au payement depuis leur arriuee [...]» Discours véritable des propos tenus entre deux marchandes du Palais, 5 (Du Brueil) - P.E.
besoin (gros -) loc. nom. m. non conv.  SANTÉ - ø t. lex. réf. ; absent TLF.besoin : TLF, 1743, Trév. ; FEW (17, 276ab), 1762, Acad. ; L, DG, GLLF, PR[77], ø d
1785 - «A une heure, ceux ou celles des filles ou des garçons, tant grands que petits, qui auront obtenu la permission d'aller à des besoins pressés, c'est-à-dire aux gros, [...] ceux-là, dis-je, se rendront à la chapelle où tout a été artistement disposé pour les voluptés analogues à ce genre-là. [...] Aucun des sujets, soit hommes, soit femmes, ne pourra remplir de devoirs de propreté quels qu'ils puissent être, et surtout ceux après le gros besoin, sans une permission expresse de l'ami qui sera de mois [...]» SadeLes 120 journées de Sodome , Introd., t. 1, 86 et 92 ; cf. part. 1, t. 2, 167 (Coll. 10/18, 1975) - R.R.
blue-jean n.m. d'apr. angl.-amér. VÊT. - Rs, Lex.[75], PR[77], v. 1950 ; ND4, v. 1956 ; FEW (18, 27a), BW6, 1960, Lar. ; TLF, 1962, Paris-Match ; GLLF, mil. 20e.bloudgine : TLF, 1954, M. Aymé ; blue-jeans : TLF, cit. Etiemble, 1964 ; Rs, cit. Le Clézio [1965] ; PR[77], ø d.
Add.DDL
*1949 - «Les 'blue-jeans', pantalons en grosse toile genre Vichy bleu, très collants et étroits, les coutures soulignées d'une piqûre blanche ou orange, le bas retroussé au-dessus de la cheville. On peut les porter pour monter à cheval. Le snobisme du copur chic [sic] est de les avoir aussi délavés et déteints que possible.» M. van Moppès, Les Nouveautés en Californie, in Adam, numéro 192, avr.-mai, 74 - M.C.E.
blue-jean n.m. d'apr. angl.-amér. VÊT. - DDL 16, 1949 ; Rs, Lex.[75], PR[77], v. 1950 ; ND4, v. 1956 ; FEW (18, 27a), BW6, 1960, Lar. ; TLF, 1962, Paris-Match ; GLLF, mil. 20e.
1941 - «Le prêtre, qui a jeté ses habits ecclésiastiques sur une paire de blue jeans, a une expression dure et aigre [...]» A. MétrauxItinéraires I. Carnets de notes et journ. de voy., 16 juill., 132 (Ed. André-Marcel d'Ans, Payot, Bibl. scientifique) - L.C.
blé gros loc. nom. m. AGRIC. - ø t. lex. réf. ; absent TLF. gros blé(s) : FEW (4, 276b), 1783 ; DG, ø d
1843 - «[...] on distingue deux variétés bien tranchées ; les blés gros, rouges et blancs, et les blés fins, subdivisés à leur tour en bladettes rouges et blanche, à barbes ou sans barbes, et en blé de Roussillon. Les blés gros rendent plus de paille que les Roussillons et les bladettes ; ceux-ci, en revanche, mûrissent huit jours plus tôt.» Agriculture fr., département de la Haute-Garonne, 109 (Impr. royale) - P.E.
bon sens (gros -) loc. nom. m. CARACT. - L, ø d ; R, PR[77], cit. Gide, 1916 ; GLLF, ø d ; absent TLF.
1781 - «CLEON. Ces gens-là, quelquefois, ont une gaieté, un gros bon sens.... CANDOR. Oh ! le gros bon sens de celui-ci pourroit mettre en défaut l'esprit du Courtisan le plus délié.» Le Sabotier, 10 (Petite bibl. des théâtres) - P.E.
1790 - «La loi humaine, suivant mon gros bon sens de marin, est un consentement unanime des Peuples [...]» Jean Bart, n° 72, 5 - P.E.
1797 - «GOULO, presque consterné. Est-ce que le pouvoir souverain serait seul capable de donner à l'homme assez d'amour propre pour l'apprendre à bien gouverner ?.. Ah ! sans doute qu'il ne faut, pour cela, qu'un gros bon sens et de l'esprit naturel !» Beffroy de ReignyTurlututu, empereur de l'Isle verte, 68 (Moutardier) - P.E.
bonnet (gros -) loc. nom. m. non conv.  VIE SOC.  "fig. : personne importante" - L, FEW (24, 42b), R, DELF, Saint-Simon ; ND4, 1846, Reybaud ; GLLF, cit. Nerval ; DG, Lex.[75], PR[77], ø d.
Corr. et compl.TLF (1623, mêmes réf. ; ø texte)
1622 - «Du temps que mon mary estoit en charge, il y voulut apporter un expedient ; mais les gros bonnets n'y voulurent jamais songer.» Les Caquets de l'accouchée, 69 (Jannet) - P.E.
bras (gros comme le -) loc. adv. non conv.  EXPRESS. - DG, R, GLLF, cit. Racine [1668] ; DELF, cit. Hugo ; L, Lex.[75], PR[77], TLF, ø d.
• appeler qqn monsieur gros comme le bras
 loc. verb. - TLF (dire madame la mairesse gros comme le bras), cit. Balzac, 1844 ; DELF (s'appeller -), cit. Zola ; Lex.[75], ø d.
1640 - «[...] on m' appelle Monsieur gros comme le Bras .i. on me fait grand honneur. vulg.» OudinCuriositez fr., 60 (Slatkine) - P.E.
v. 1747 - «Quoique je ne sçavois ni lire, ni écrire, ni chiffrer, je pris les affaires en main, pour gouverner le ménage comme avoit fait l'abbé, ensorte que tout le monde m' appelloit Monsieur Guillaume, gros comme le bras dans la maison.» [Caylus]Hist. de Guilleaume, II, 93 (s.l.n.d.) - P.E.
1793 - «[...] tous les bandits que vous appelez monsieur, gros comme le bras Hébert, in G. WalterHébert et le Père Duchesne, 380 (Janin) - P.E.
1804 - «DEFONSE. On l'appelle monsieur, gros comme le bras ; on le salue quand il passe [...]» Villiers et PesseyLe Charivari de Charonne, 5 (Barba) - P.E.
capitaliste (gros -) loc. nom. m. SOCIOPOLIT. - DG, L, PR[73], TLF, ø d.
1791 - «[...] aussi ne trouvons-nous guère en France que quelques gros capitalistes d'une fortune immense, et des milliers de fabriques minces de toutes parts [...]» Papion jeune, Adresse sur les moyens de prospérité du commerce, 20 janv., in AulardLa Société des Jacobins, II, 17 (Jouaust) - LTP
coucher gros loc. verb. non conv.  CARACT.  "faire l'important" - FEW (2, 907a), 1660, Oudin ; DELF, La Fontaine ; absent TLF.
1637 - «CLARIMAND. Courage ; il couche gros ; de l'humeur qui le pique / Tous les termes suivront d'vn dépit poëtique.» A. MareschalLe Railleur, 47 (Quinet) - P.E.
1640 - «Coucher gros .i. faire le grand OudinCuriositez fr., 124 (Slatkine) - P.E.
dos (faire le gros -) loc. verb. CARACT.  "fig." - FEW (4, 278a), 1680, Rich. ; DG, GR[85], cit. Regnard, av.1709 ; TLF, 1718, Leroux ; L, DELF, Leroux.
v. 1642 - «De grâce, icy, ma Muse, un peu d'attention, / Considere avec moy son air, son action ; / Au branle de ce corps où la vanité loge, / Ne te souvient-il pas d'un balancier d'horloge ? / A faire le gros dos, dit-il pas qu'autrefois / Les grands services l'ont courbé sous le harnois ?» A. Garaby de la Luzerne, in Fleuret et PerceauLes Satires fr. du XVIIe siècle, I, 258 (Garnier, 1923) - P.E.
frère (gros -) loc. nom. m. arg. , non conv. ARGENT "grosse coupure" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1927 - «Comme elle manifestait une envie ardente de voir l'argent, je lui montrai vingt gros frères et une liasse de petits frères [...]» J.-H. Rosny, Le Vertige d'Anaïs, cité in La Nouv. critique, 2 - J.Gi.
gamet (gros -) loc. nom. m. OENOL.  "vin grossier" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1751 - «Les principales especes de raisins, les plus estimées, les plus ordinaires ou les plus étenduës, soit pour le jardin, pour le vin ou pour le verjus, sont les morillons, et entre autres les pineaux, les chasselats, les muscats, les corinthes, les malvoisies, les bourguignons, les bourdelais, les san-moireaux ou prunelles, les meliers, les gamets, les gouais. [...] Le gamet est un raisin fort commun, qui charge beaucoup, et vient mieux que tout autre ; mais le vin en est fort petit, de peu de saveur, et son plan dure peu d'années. Il y a le gamet blanc et noir : on appelle du vin grossier du gros gamet [Aubert de la Chesnaye des Bois]Dict. univ. d'agric. et de jardinage , II, 119b et 122b (David) - P.E.
gros adj. OENOL. "médiocre et épais (d'un vin)" - GR[85], cit. Paré ; FEW (4, 279a), 1690, Fur. ; GLLF, TLF, ø d.
1527 - «Quoy ? Il feist d'eaue un vin pour mouiller l'ance, / plain de liqueur, plain de mellifluence, / friant, coulant, un gaillart vin mignon ; / ce n'estoit pas un gros vin bourguignon .» J. ParmentierOeuvres poétiques, 76 (Droz-Minard) - P.E.
v. 1562 - «[...] luy trauaillant tout le iour a courber costes pouuoit a grandt paine guaigner du pain bis, du vin gros roge, & du lardt pour sa vie [...].» F. BonivardAdvis et devis de l'ancienne et nouvelle police de Genève, suivis des Advis et devis de noblesse, 298 (Impr. Fick) - P.E.
gros (le plus - de) loc. nom. m. MESURE "la partie la plus grosse" - TLF, 1549, Est.
1531 - «EXASCIO exascias, exasciare, Dedolare, disponere, Hacher le plus gros d'une piece de bois, & le dessus, pour apres le planir equalement : Desbaucher du bois.» R. EstienneDictionarium, 268 v° (Ex officina Roberti Stephani) - P.E.
gros boutien, gros-boutien n.m. "(en référence aux Voyages de Gulliver)" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1973 - «Faut-il boire sa soupe par le côté ou par la pointe de la cuillère ? Ce n'est pas encore une querelle grave comme celle des 'gros boutiens' et des 'petits boutiens' qui n'étaient pas d'accord sur la façon de décapiter un oeuf à la coque à Lilliput au cours des voyages de Gulliver.» Elle, 10 sept., 169 - AFC
1986 - «[...] les secousses agitant le processus de croissance ont remis à la mode les cycles longs [...] Or les théories cycliques n'ont pas de coloration politique bien nette [...] Trotsky, sauf erreur, était un 'long-cycliste' (comme d'autres sont gros-boutiens).» La Quinzaine littéraire, n° 459, 16 mars, 16 - K.G.
gros comme lui / elle loc. adv. non conv. MESURE "beaucoup" - TLF, 1882, Maupassant ; GLLF, av. 1890, Maupassant.
1829 - «- Laisse faire seulement qu'elle ait l'âge d'une pièce de quinze sols [prix d'une passe], je suis bien sûre qu'elle gagnera à sa mère de l'argent gros comme elle VidocqMém., 3, 182 (Tenon) - P.R.
gros comme un muid loc. adj. MESURE - TLF (gros et gras comme un muid), cit. Augier, 1850.
1771 - «J'ai la tête grosse comme un muid Mme du DeffandCorresp., let. à Walpole, 17 mai - Bennett, 246.
gros comme une maison loc. adj. non conv. VALEUR "fig. : grossier, évident" - BEI, déb. 20e ; DFNC, cit. Berteaut, 1969 ; DEL, cit. Charrière, 1976 ; DArg., cit. Van Cauwelaert, 1987 ; GLLF, DHR, ø d ; absent TLF.gros comme la maison, loc.adv. : TLF, DEL, cit. Hugo, 1862
1876 - «AGÉNOR. - Tiens, veux-tu que je te dise ? [...] il te pousse des blagues grosses comme des maisons Labiche, Le Prix Martin, in LabicheThéâtre, 1063 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
gros comme une malle loc. adj. non conv. VALEUR "très gros" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1886 - «Ils passèrent la fin de la journée dans des angoisses inexprimables, tirant des plans gros comme des malles pour tâcher d'éloigner le bleu [...].» Courteline, Les Gaîtés de l'escadron, in CourtelineThéâtre..., 769 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
gros d'Angleterre loc. nom. m. MONNAIE  Angleterre- absent TLF.
Add.DDL
*1721 - «Monnoye d'Angleterre.» Dict. univ. de Trévoux
gros d'Angleterre loc. nom. m. MONNAIE  Angleterre- DDL 2, 1721, Trév. ; absent TLF.
1707 - «Les Gros d'Angleterre valoient II.s.III. den. Les demi-gros XIII. den. et maille [...]» G. A. LobineauHist. de la Bretagne, II, 1201 (Paris) - R. L. rom., 36, 228.
gros d'Ecosse loc. nom. m. TEXT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1849 - «Il se fait beaucoup de robes de soirée en étoffes riches. Les robes de damas blanc ou rose, de gros d'Ecosse damassé, de taffetas broché, sont très à la mode.» Journ. des demoiselles, juin, 184a et b (Bruxelles) - M.C.E.
1850 - «Pour les jeunes personnes, il y a de jolis taffetas brochés, du gros d'Ecosse, du satin à la reine. [...] Pour toilette de promenade : robe marron, pensée ou gros bleu en vénitienne ou en gros d'Ecosse Journ. des demoiselles, janv., 27a et févr., 59a - M.C.E.
gros-bec n.m. ORNITH. - L, cit. Legoarant.
Corr.Gc, DG, FEW (1, 309b), Hu, R, GLLF, BW6, Lex.[75], ND4, PR[77] (1555, Belon) et compl. TLF (mêmes réf., ø texte)
1553 - P. BelonLes Observations de plusieurs singularitez et choses mémorables, 39 recto (Paris) - R. L. rom., 41, 230-1.
gros-colas n.m. ORNITH. - L, FEW (7, 110a), 1866 ; absent TLF.
1817 - Nouv. dict. d'hist. nat., XIII, 548 (Deterville) - R. L. rom., 41, 231.
gros-guillaume n.m. HORTIC.  "raisin" - FEW (4, 279a), GLLF, 1872, Lar. ; absent TLF.
1821 - Dict. des sciences nat., XIX, 508 - R. L. rom., 41, 231.
gros-mondain n.m. ORNITH. - FEW (6/III, 213b), 1829, Boiste ; absent TLF.
1803 - Nouv. dict. d'hist. nat., X, 203 (Deterville) - R. L. rom., 41, 231.
gros-ventre n.m. rég.  ICHTYOL. - FEW (14, 251a), GLLF, 1803, Boiste ; absent TLF.
1741 - P. BarrèreEssai sur l'hist. nat. de la France équinoxiale, 176 (Paris) - R. L. rom., 41, 231.
1759 - Aubert de La Chesnaye des BoisDict. raisonné et univ. des animaux, II, 348a - R. L. rom., 41, 231.
1775 - «GROS-VENTRE. C'est le nom qu'on donne à plusieurs poissons ronds ou Orbis, que l'on trouve dans l'île de Caïenne, et dont l'usage est assez dangereux.» Valmont de BomareDict. raisonné univ. d'hist. nat.
herbe de Saint-Jean loc. nom. f. BOT.  "armoise" - TLF (herbe Jehan), mil. 13e ; FEW (5, 48a ; herbe Joan), 14e ; G, FEW, GLLF, 1547, Est. ; L, ø d ; TLF, cit. Dévigne, 1942 ; GR[85], ø d.
1543 - «herbe de sainct Iehan [...]» L. FuchsDe Historia stirpium commentarii insignes, 19 recto (Parisiis) - R. L. rom., 42, 456.
1544 - «herbe S. Iehan [...]» L. DuchesneIn Ruellium de Stirpibus Epitome, 12, 2 (Parisiis) - R. L. rom., 42, 456.
herbes (faire toutes les - de la Saint-Jean) loc. verb. non conv. ACTION "fig. : employer tous les moyens" - BEI, mil.16e (?) ; absent TLF.
1640 - «[...] on y a fait toutes les Herbes de la S. Iean .i. on y a fait ou employé tous les remedes & toutes les inuentions possibles. vulg.» OudinCuriositez fr., 270 (Slatkine) - P.E.
jean n.m. d'apr. angl.-amér. VÊT. - TLF, 1948, S. de Beauvoir ; GLLF, 1967, Le Monde ; PR[77], v. 1967 ; Lex.[75], ø d.
*1956 - «Pantalon trois-quarts : jeans, étole sur les épaules et panier en guise de sac. Cheveux courts brossés vers le haut, 1953.» J. Puissant, trad. : H.H. HansenHist. du costume, numéro 683, Légende (Flammarion) - M.C.E.
jean n.m. d'apr. angl.-amér. VÊT. - DA[82], 1954, Beauvoir ; DDL 16, TLF, DAH, 1956, Hansen ; GLLF (jean [sic]), DMC (cit.), 1967, Le Monde ; GR[85], cit. Barthes.
• djine
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1974 - «[...] sapé djine, souiteur, basket.» A. BoudardCinoche, 203 (La Table Ronde) - K.G.
jean n.m. d'apr. angl.-amér. VÊT. - DA[82], 1954, Beauvoir ; DDL 16, TLF, DAH, 1956, Hansen ; GLLF (jean [sic]), DMC (cit.), 1967, Le Monde ; GR[85], cit. Barthes.
• djins
  n.m. pl. - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1978 - «Feraient mieux au BVP [Bureau de vérification de la publicité] : de vérifier la qualité du tissu des djins Le Canard enchaîné, 8 févr., 5 - AFC
Jean (saint - le rond) loc. nom. m. non conv. CORPS "fesses" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1745 - «Il [...] fait à l'ennemi l'affront / De lui montrer saint Jean le Rond ; / Id est son gros vilain postére, / Acte digne de vitupére [...]» [Fougeret de Monbron]La Henriade travestie, 113 (A Berlin) - P.E.
jean cul n.m. non conv.  INJURE - FEW (2, 1513b), 1656, Oudin ; absent TLF.
1604 - «Qui à la MODE n'est vestu / On dit tout haut c'est vn Iean cu [...]» La Mode qui court au temps présent, 4-5 (Petit) - P.E.
1640 - « Iean cul parent de Iean fesse, iniure du vulgaire OudinCuriositez fr., 279 (Slatkine) - P.E.
Jean du Chesne loc. nom. m. non conv. MOBIL. "coffre" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1576 - «Philippin [...] voilà deux larrons qui ont échellé la feneste de vostre comptoir, sont dedans & font l'anatomie de vostre compere Jean du Chesne. Le pere. Comment ? mon coffre secret [...]» [L. Le Jars]Lucelle, 60 (R. Du Petit Val) - P.E.
jean foutrissime n.m. non conv.  VALEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1790 - «[...] ce Jean Foutrissime de ministre.» Aux voleurs, aux voleurs, numéro 3, 4 - P.E.
Jean Lignore loc. nom. m. non conv. INTELL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1576 - «Bonauenture encore à part soy. Voicy vn plaisant Robin, qui a de belles saillies. C'est quelque Iean Lignore : il faut que i'en aye mon passe-temps davantage.» [L. Le Jars]Lucelle, 37 (R. Du Petit Val) - P.E.
Jean Ridou, Jean Ridoux loc. nom. m. non conv. INJURE "surnom injurieux, niais" - L, cit. Mol. ; absent TLF.
1640 - «Iean Ridou Marguillier de saint Cloud .i. vn badin, vn niais. vulg.» OudinCuriositez fr., 481 (Slatkine) - P.E.
1661 - «SCAPIN [...] Voyez ce Iean ridoux auec sa mine froide, / Qui veut et brune et blonde, et tromper belle et laide. [...] SCAPIN. A l'aide que de biens, sauuez-vous Iean ridoux. / Ne nous attirons point vne gresle de coups.» DorimondL'Inconstance punie , 17 et 31 (Quinet) - P.E.
jean, jeans n.m. d'apr. angl.-amér. TEXT. "/synon. de denim/" - DAH, GR[85], 1960, Elle ; DMC, DA[82], 1973, Le Nouvel Observateur ; TLF, cit. 100 idées, 1976.
• jine
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1785 - «DRAPS superfins ou de seconde qualité [...] peignes de corne et d'ivoire, basin uni ou jine [...].» La Gazette de Québec, 4 août, 2 [dans la version anglaise, on lit jean] (Québec) - TLFQ
jean, jeans n.m. d'apr. angl.-amér. TEXT. "/synon. de denim/" - DAH, GR[85], 1960, Elle ; DMC, DA[82], 1973, Le Nouvel Observateur ; TLF, cit. 100 idées, 1976.
• djine
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1785 - «Le fond entier de commerce de Mr Thomas Cary, Marchand, consistant en [...] velours de cotton, corderois, djine ou basin uni [...].» La Gazette de Québec, 15 sept., 3 (Québec) - TLFQ
jean, jeans n.m. d'apr. angl.-amér. TEXT. "/synon. de denim/" - DAH, GR[85], 1960, Elle ; DMC, DA[82], 1973, Le Nouvel Observateur ; TLF, cit. 100 idées, 1976.
1809 - «[...] 1 yard Jean gris.» Québec, Archives du Séminaire, Séminaire 121, n° 182 - TLFQ
jean-farine n.m. THÉÂTRE "bouffon de comédie" - FEW (5, 46b), 1656, Oudin ; L, ø d ; absent TLF.
1615 - «[...] drolifique Confrairie [...] ne tendant qu'à rire [...] esprits ioyeux [...] Gros Guillaume, Michaut Roupie, Engouleuent, Tropsou, Triboulet, Garguille, Iean Farine, Turlupin [...]» Harangue du sieur Mistanguet, parent de Bruscambille, 10, 18-21 (Paris) - F.N.
jean-fesse n.m. non conv. INJURE "surnom injurieux, imbécile" - FEW (5, 46b), GLLF, GR[85] (n.f.), DFNC, 1723 ; TLF (jean-feses ; cit.), DArg., 1831, Kock.
• Jean-fesse parent de Jean-cu
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF. Jean-cul parent de Jean-fesse : DDL 19, 1640, Oudin ; s.v. jean cul
1609 - «Luy baille plus de soubriquetz / Qu'on ne feroit à un laquetz, / Ou un meneur de chiens en lesse. / Tantost l'appellera Jean-fesse, / Et prochain parent Jean-cu [...]» La Petite bourgeoise, in SigogneOeuvres satyriques, 258 (Bibl. des curieux)var. de l'éd. de 1610 : "Et proche parent de Jean-cu" - P.E.
jean-foutre n.m. non conv.  INJURE - Lex.[75], ND4, PR[77], DFNC, TLF (janfoutre), 1661 ; GLLF, mil. 17e et 1792 ; FEW (5, 46a), 1792 ; R, BW6, 18e.
1657 - «Il disoit que tous ces Jean...... [sic] de princes n'estoient bons qu'à noyer [...]» Tallemant des RéauxHistoriettes, t. 1, 31 ; cf. t. 2, 5 ; t. 6, 496 ; t. 7, 351 (Ed. Monmerqué et P. Paris, 1854) - R.M.
jean-foutre n.m. non conv. INJURE "surnom injurieux, incapable" - DDL 22, 1657, Tallemant [repris in GR] ; TLF (janfoutre), DFNC, 1661 ; DArg., 1750 ; FEW (5, 46a), GLLF, BEI, 1792.
• J.F.
  abrév. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1783 - «Il ordonne au jeune homme de ne point insister & d'avancer. Le plaignant l'instruit du motif qui l'oblige de sortir ; M. de Massif le maltraite de paroles, l'appelle petit foutriquet. Le jeune homme lui répond que c'est lui qui est un grand J.F. depuis les pieds jusqu'à la tête.» Mém. secrets, XXIII, 65 (Adamson) - P.E.
jean-foutre n.m. non conv. INJURE "surnom injurieux, incapable" - DDL 22, 1657, Tallemant [repris in GR] ; TLF (janfoutre), DFNC, 1661 ; DArg., 1750 ; FEW (5, 46a), GLLF, BEI, 1792.
"Par allusion :" 
1827 - «Ne se nomme-t-il pas Jean-François, comme feu M. de La Harpe ? Beau cadeau à faire à notre enfant que de lui donner des noms dont un brave homme ne peut pas signer les initiales !» A.V. Arnault, Critiques, in A.V. ArnaultOeuvres, II, 182 (Bossange) - P.E.
jean-jean n.m. non conv. MILIT.  "conscrit" - TLF, 1828, Jouslin de La Salle ; FEW (5, 46a), 1931, Lar.
*1830 - «Le girafe [...] n'est plus visité que par le provincial arriéré, la bonne d'enfant désoeuvrée et le jean-jean simple et naïf. [...] Un jean-jean du 29 juillet, disant à son capitaine : 'Si tu me fais mettre à la salle de police, je te fais mettre à la retraite, mon vieux !' caricature militaire !» BalzacOeuvres diverses , 2, 57-8 et 213 - P.W.
jean-paulien adj. Anthroponymesur Jean-Paul [Richter]LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1937 - «On pourrait dessiner toute une géographie du Pays des Rêves jean-paulien, tant ces visions, dans la diversité de leur coloration générale, ont de continuité et de ressemblance. [...] un de ces presbytères souriants et graves comme il y en a tant dans les idylles jean-pauliennes [...]» A. BéguinL'Ame romantique et le rêve , 46 et 59 (Marville, Cahiers du Sud) - J.Hé.
jean-sucre n.m. non conv. INJURE "euphémisme pour jean-foutre" - TLF, 1839, Stendhal ; GR[85], Stendhal.
• gens-sucre
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1789 - «Les vla ben attrapés, ces gens-sucre qui prétendiont qu'il n'y en auroit pas !» Les Trois poissardes, 7 (s.l.n.d.) - P.E.
jean-sucre n.m. non conv. INJURE "euphémisme pour jean-foutre" - TLF, 1839, Stendhal ; GR[85], Stendhal.
1790 - «Il faut que des curés, jadis si méprisés par tous ces grands bonnets pointus, soient bien Jean-sucres pour se lamenter sur la chûte de ces pagodes [...]» [Lemaire]20e let. bougrement patriotique du véritable père Duchêne, 7 - P.E.
1793 - «Quels bougres d'amis que de pareils jean-sucre ! - Les sucrés viennent d'être dénoncés, preuve en main, à toute la République, pour avoir fouillé dans les poches [...]» Le Véritable ami du peuple, n° 2, 21 mai, 5 - P.E.
1812 - «PAIN-SEC [...] Et qui est-il votre maître ? L'OLIVE. Maître Jean. PAIN-SEC. Eh ! quel Jean. C'est que j'en connais beaucoup ; Jean Logne, Jean de Verd, Jean de Nivelle, Jean Sucre et Jean Bête... Votre maître est-il Jean tout court.» Martainville et DumersanJean de Passy, 7 (Barba) - P.E.
lot (gagner le gros -) loc. verb. non conv.  ÉVÉN.  "fig." - TLF, cit. Mauriac, 1945 ; DELF, cit. Queneau [1961] ; GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
1803 - «J'ai vu mademoiselle votre fille [...] Ce jour-là c'est moi qui ai gagné le gros-lot [...]» [Henrion et Ragueneau]Amours de Manon la ravaudeuse et de Michel Zéphyr, 29-30 (Barba) - P.E.
minet (gros -) loc. nom. m. T. AFFECTION - ø t. lex. réf. ; absent TLF minet : DG, ø d ; TLF, cit. Bernanos, 1926 ; Lex.[79], GR[85], ø d.
1830 - «FANNY. [...] Baise, baise... mon bon Charles, baisez votre petite femme... soyez bon... hein, gros minet. (Ils s'embrassent.)» H. MonnierScènes populaires, 158 (Flammarion) - P.E.
1832 - «Adieu, mon gros minet, je vous aime.» G. SandCorresp., II, 56 (Garnier) - P.E.
patapouf (gros -) loc. nom. m. non conv.  CORPS  "pour une personne" - FEW (8, 46a ; rég.), R (au fém.), GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d.patapouf : FEW, R, Lex.[75], PR[77], 1793, Restif ; GLLF, fin 18e, Restif ; BW6 et ND4 (ø sens), 1821 ; L, ø d ; Rs, cit. Cendrars.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1785 - «Ce gros patapouf, qu'on entend respirer d'une lieue, [...] c'est un ex-Auteur [...]» Beffroy de ReignyLes Lunes du Cousin Jacques, numéro 2, juin, 66 - P.E.
*1791 - «Ce gros patapouf [...]» Hébert, Le Père Duchesne, n° 45, 4, in G. WalterHébert et le Père Duchesne, 387 (Janin) - P.E.
plan (très gros -) loc. nom. m. CIN. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1946 - «Selon que l'on veut isoler l'expression d'un visage, une oreille, une main ou un objet, dans les deux premiers cas on dit Très gros plan et dans le cas d'un objet on dit Insert.» A. BerthomieuEssai de grammaire cinématographique, 40 - IGLF
sabots (voir venir avec ses gros -) loc. verb. non conv.  RELAT.  "fig." - TLF, cit. Courteline, 1900 ; GLLF, DELF, 1848, G. Sand ; R, PR[77], cit. G. Sand ; DG, Lex.[75], ø d.
• arriver avec ses gros sabots
 - Lex.[75], cit. Sarrazin.
1790 - «On va me dire, qu'on m'apperçoit arriver avec mes gros sabots de bois de peur qu'on ne m'entende marcher ! [...] Eh oui foutre ! il ne faut pas être sorcier pour deviner mon but...» Jean Bart, numéro 89, 4 - P.E.
sabots (voir venir qqn avec ses gros -) loc. verb. non conv. RELAT. "fig." - GLLF, DEL, GR[85] (cit.), 1848, Sand ; BEI, mil.19e ; TLF, cit. Courteline, 1900.
Formule d'approche :
1587 - «[...] vous verrez que je suis bon devin. Je vous sens venir : vous portez des bots et sabots Cholières, Les Après-dînées, in CholièresOeuvres, II, 221 (Jouaust) - P.E.
sabots (voir venir qqn avec ses gros -) loc. verb. non conv. RELAT. "fig." - GLLF, DEL, GR[85] (cit.), 1848, Sand ; BEI, mil.19e ; TLF, cit. Courteline, 1900.
• entendre qqn venir avec ses (gros) sabots
  - TLF, GR[85], cit. Mauriac, 1923.
1624 - «Un homme de village est tousjours mal accort, / Rustique, impertinent ; il n'a point de methode, / Il ne sçait ny danser ny baller à la mode. / 'Oüy, voire, c'est mon', ce sont ses plus beaux mots ; / On l'entend bien venir avecque ses sabots J. DulorensPremières satires, 15 (Libr. des bibliophiles) - P.E.
saint Jean (par -) loc. interj. JURON - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1464 - «PATHELIN. Demandez vous qui ce fera ? / Par saint Jehan, il est ja paié. [...] LE DRAPPIER. Par saint Jehan, voire : / je cuide qu'il y a esté. [...] LE BERGIER. [...] car, par saint Jehan, je les mengeoye [...] PATHELIN. Par Saint Jehan, tu as raison : / les oisons mainnent les oes paistre !» Maistre Pierre Pathelin , 20 et 35 et 57 et 84 (Champion) - P.E.
1496 - «MUNIER. Ostez-vous, car je me conchye. CURE. Par sainct Jehan ! sire, preu vous face ! / Fy !» Andry de la Vigne, Le Meunier de qui le diable emporte l'âme en enfer, in A. TissierLa Farce en France de 1450 à 1550, II, 168 (CDU-SEDES) - P.E.
déb. 16e - «LE SOT. Il ne fut oncques, par sainct Jehan, / Plus loing d'une lieue et demye.» Farce du gaudisseur, in E. DrozLe Recueil Trepperel, Les Sotties, 9 (Slatkine) - P.E.
déb. 16e - «LE PRINCIPAL. Par sainct Jehan, tu avoyes grant tort [...]» Sottie des sots gardonnez, in E. DrozLe Recueil Trepperel, Les Sotties, 103 - P.E.
déb. 16e - «MALOSTRU. Par saint Jehan, vela tres beau chant.» Sottie à cinq personnages, in Le Recueil Trepperel, Les Sotties, 162 - P.E.
1532 - «Lors le print à la gorge, luy disant : 'Tu escorsche le latin ; par sainct Jan, je te feray escorcher le renard, car je te escorcheray tout vif.'» Rabelais, Pantagruel, in RabelaisOeuvres complètes, VI, 193 (Gallimard) - P.E.
1608 - «[...] ceux qui iurent par nostre Dame, par S. Iean, S. Pierre, S. Barbe, et autres tels iuremens vsitez, principalement entre les femmes [...]» V. MussartLe Fouet des jureurs et blasphémateurs du nom de Dieu, 148-9 (Crevel) - P.E.
v. 1610 - «O, ho !, si est-ce, par saint Jean, qu'il n'y en a point !» Béroalde de Verville, Couvent, in Béroalde de VervilleLe Moyen de parvenir, II, 150 (Delarue) - P.E.
1622 - «Par S. Jean, dit la mère, ce sont biens de Dieu, mais ce ne sont pas des meilleurs [...]» Les Caquets de l'accouchée, 13 (Jannet) - P.E.
1623 - «Ne suis je pas heureuse maintenant, tout ce qui est ceans est à moy. Il m'a donné tout par son contract de mariage. Je l'ay bien gaigné par sainct Jean, pour le mal que j'ay eu avecque luy.» SorelHist. comique de Francion, 351 (Garnier-Flammarion) - P.E.
1649 - «Janin. Par Saint Jan je ne sçache pas un petit denié, hourmi si blan que nout minageze ma baillé pour avar une falourde.» Agréables conférences, 53 (Les Belles lettres) - P.E.
Saint-Jean (de la -), Saint-Jean (être de la -) loc. verb. non conv. VALEUR "être sans mérite" - FEW (5, 47b ; rég.), ø d ; absent TLF.
1791 - «On nous croit de la S. Jean, on veut nous faire voir aristocratiquement, lorsque nous ne pouvons voir que patriotiquement.» Journ. du faubourg Saint-Antoine, n° 2, 2 - P.E.
1791 - «J'avoue, que j'ai vu clair comme le jour que je n'étois que de la Saint-Jean [Lemaire]258e let. bougrement patriotique du véritable père Duchêne, 1-2 - P.E.
1801 - «CADET [...] la pièce nouvelle de Beuglan, les aventures de François ou les passions d'un coeur vicieux : tenez au vis-à-vis de ce morceau, Grébillon est de la S. Jean ; j'y ai donné un coup de main pour les vers.» AudeCadet Roussel aux Champs Elysées, 23 (Fages) - P.E.
1807 - «Il n'est que de la saint Jean. Se dit pour abaisser le mérite de quelqu'un, et pour faire entendre qu'un autre lui est bien supérieur.» [D'Hautel]Dict. du bas-langage, II, 62 (Slatkine) - P.E.
sel (gros -) loc. nom. m. GLACIOL.  NIVOL.  "sorte de neige" - RSp., ø d ; absent TLF.
1931 - «Les neiges froides et sèches, poudreuses et farineuses, n'ont jamais montré, même fraîches, la moindre tendance au collage, non plus que les neiges de printemps franchement mouillées (névé gros sel) [...]» La Montagne, numéro 230, janv.-févr., 41-42 - C.T.
1974 - «Je marque chaque pas dans une sous-couche de 'gros sel' en précipitant vers le bas toute la neige fraîche qui ne tient pas en surface.» La Montagne et alpinisme, numéro 96, 1, 234 - C.T.
talon (gros -) loc. nom. m. arg. ARG. MILIT. "cuirassier" - absent TLF
Compl.E (1793):
1793 - «[...] un jeune Sans-Culotte qui lui a étripé six mille gros talons et pileurs de poivre qui engraissent maintenant la terre qu'ils ont ravagée. [...] l'armée du Nord par-tout victorieuse est aux trousses des gros talons et des pieds plats que commande Cobourg [...]» HébertLe Père Duchesne , n° 302, 6 et n° 305, 2 (EDHIS) - P.E.
tirage (gros -) loc. nom. m. ÉDIT. "ensemble important d'exemplaires d'un ouvrage imprimé en une seule fois" - GLLF, cit. Valéry ; GR[85], ø d ; absent TLF.
1864 - «Les gros tirages. Où s'arrêteront-ils ? Voici le Club qui fait l'aveu suivant : "Au prix de 20 f. et avec la rédaction coûteuse qu'il a réunie, il est obligé, pour devenir une affaire, de compter un minimum de dix mille abonnés ; à neuf mille, il ne fait pas ses frais".» La Petite revue, V, 25 - P.E.
équipage de Jean de Paris loc. nom. m. TRANSP.  "équipage magnifique" - FEW (17, 117a), 1718, Acad. ; L, ø d.
1671 - «[...] elle a un équipage de Jean de Paris Mme de SévignéLet., à Mme de Grignan , 22 juill., I, 340 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.