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grison n.m. MÉTIER "domestique" - FEW (16, 82a), 1690, Fur. ; GLLF, 1690, Regnard ; L, DG, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1685 - «Les grisons vous sont inutiles, je vous dirai toujours la vérité [...]» Mme de Sévigné, Let., à Mme de Grignan , 7 févr., III, 56 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
grison n.m. CRIMES "malfaiteur" - FEW (16, 82a), TLF, 1640, Oudin.
Corr.G (Caquets de l'accouchée, 1625)
1622 - «[...] on ne parle que de coupeurs de bourse, que de Grisons et Rougets [...]» Les Caquets de l'accouchée, 60 (Jannet) - P.E.
1623 - «Marsault, qui s'estoit rendu par l'exercice un des plus subtils voleurs qui fust en toutes les bandes des Rougets et des Grisons, car les compagnies s'appeloient ainsi.» Sorel, Hist. comique de Francion, 108 (Garnier-Flammarion) - P.E.
1625 - «[...] le bon et sainct Iuge, qui donna à trente et cinq, signalez Grisons et Rougez du Pont-neuf, accusez et conuaincus d'vn monde de vices, vn tel ergoulet qui leurs emporta pour cent escus pardeuant luy [...]» La Metempsicose ou Seconde vie de maistre Guillaume au monde, 5 (s.l.) - P.E.
grison n.m. LING. "romanche" - GLLF, 1872, Lar. ; TLF, 1892, Guérin ; GR[85], ø d.
1864 - «[...] quatre ou cinq idiomes qui, dans le temps, se sont appelés le français, l'italien, l'espagnol, le portugais, et auxquels des découvertes ultérieures auront adjoint, comme autant de congénères, le wallon, le provençal, le grison et le roumain.» A. Réville, in R. des deux mondes , t.49, 1er févr., 696 - M.C.
1864 - «Cinquante mille habitans du canton des Grisons parlent le roman ou grison, c'est-à-dire une langue d'origine latine ayant les plus grandes affinités avec le provençal du midi de la France, les patois de l'Italie, de l'Espagne et le roumain des Valaques sur les bords du Danube. Cette langue possède une littérature ; on l'enseigne dans les écoles concurremment avec l'allemand et le français.» C. Martins, in R. des deux mondes , ,t.50, 1er mars, 82 - M.C.
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