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arc-en-ciel (passer par toutes les couleurs de l'-) loc. verb. non conv. AFFECT. "éprouver de vives émotions, avoir très peur" - BEI, déb. 20e ; GR[85], DEL, ø d ; absent TLF.
1897 - «Un jour que mon pauvre ami était à sa table de travail [...], il leva les yeux et aperçut à la maison d'en face, sur le balcon, tout un lot de jeunes hommes et de jeunes femmes qui le contemplaient en riant [...]. Mon pauvre ami devint rouge, orange, jaune, vert, indigo, violet, puis rouge, orange, etc. Il passa, comme disent les bonnes gens, par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel...» A. Allais, Le Bec en l'air, 734 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
1899 - «- Mais, monsieur ! insista ma cousine, quand on a une tête et des oreilles comme cela, on les laisse au vestiaire. [...] Le monsieur passa par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel, sans oublier les fameux rayons ultra-violets.» A. Allais, Pour cause de fin de bail, 895 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
bleu ciel, bleu-ciel adj. COULEUR - DDL 16, 1844 ; TLF, Lex.[79], PR[82], ø d.
• bleu de ciel, bleu-de-ciel - DDL 16, 1830, Balzac ; L, ø d ; TLF, cit. Mallarmé, 1874 ; DG, R, GLLF, PR[82], ø d.
1781 - «L'habillement à la françoise sera composé d'un habit bleu-de-ciel, avec parements de même couleur, veste et culotte chamois, doublure de l'habit chamois, manches en botte, collet renversé, boutonnières jusqu'à la poche [...]» Ordonnance, 3 mars, in Recueil gén. des anciennes lois fr., XXVI, 450 (Plon) - P.E.
1791 - «La liste des officiers de la nouvelle garde du roi a été signée et arrêtée hier. L'uniforme sera bleu de ciel, revers et parement citron, avec une broderie d'argent [...]» Le Rembler, numéro 28, 1er déc - P.E.
1796 - «Le 14 Vendemiaire, il s'est envolé un PERROQUET [...] Il est de 5 couleurs différentes, vert foncé, beau bleu-de-ciel rouge, jaune et blanc.» Affiches, annonces et avis divers, 23 vendémiaire an 5, 345 - P.E.
1800 - «Pour les robes, on emploie des toiles d'Orange à grands carreaux, fond vineux, cerise, ou bleu de ciel.» Petites affiches de Paris, numéro 266, 26 fructidor an 8, 4381 - P.E.
1813 - «[...] ma petite veste bleu-de-ciel à collet ponceau galonné d'argent, et ma culotte de peau, me donnaient l'air d'un jockey de bonne maison [...]» [Jouy], L'Hermite de la Chaussée-d'Antin, III, 173 (Pillet) - P.E.
bleu ciel, bleu-ciel n.m. COULEUR - TLF, cit. Proust, 1920 ; R, GLLF, PR[82], ø d.
• bleu-de-ciel - DDL 16, 1835, Acad. ; DG, R, GLLF, TLF, PR[82], ø d.
1780 - «[...] la queue, le dos et la moité des ailes sont d'un bleu changeant selon les aspects, en bleu-de-ciel et en bleu d'aigue marine ; la pointe des ailes et les épaules sont noires.» Buffon, Hist. nat., Oiseaux, Martin-pêcheur bleu et roux, XIII, 227 (Sanson) - P.E.
1791 - «[...] l'habit bleu doit être bleu de roi : c'est le bleu des François, c'est celui de la garde nationale. Le bleu de ciel lui donneroit l'apparence d'un régiment étranger et deviendroit un principe de proscription.» Let., 29 nov., in Marie-Antoinette et Barnave, Corresp. secrète, 194 (A. Colin) - P.E.
1799 - «[...] son tein avait la blancheur de l'albâtre, et un léger bleu-de-ciel colorait ses lèvres et ses joues [...]» L.M. Henriquez, Voy. et aventures de Frondeabus, 8 (Cailleau) - P.E.
bleu ciel, bleu-ciel adj. COULEUR - DDL 16, 1844 ; TLF, Lex.[79], PR[82], ø d.
1797 - «Ha ! dit la cadette, si j'avais ma chaussure bleu-ciel !» Restif de La Bretonne, Monsieur Nicolas, Mon calendrier, IV, 637 (Pauvert) - P.E.
1800 - «Pour Longchamp, on a brodé en soie bleu-ciel, des habits gros-bleu. [...] On a vu ces jours-ci beaucoup de robes en crêpe bleu-ciel, en crêpe noir et en crêpe ponceau [...] Après le blanc, qui domine, la couleur des capotes, la plus ordinaire est jonquille, rose, lilas et bleu-ciel.» Petites affiches de Paris , numéro 111, 21 germinal an 8, 1822 et numéro 141, 21 floréal, 2350 et numéro 161, 11 prairial, 2702 - P.E.
bleu ciel, bleu-ciel n.m. COULEUR - TLF, cit. Proust, 1920 ; R, GLLF, PR[82], ø d.
1800 - «Depuis quelques jours on fait des robes en organdis teint en jaune souffre, en chamois, en rose et en bleu-ciel.» Petites affiches de Paris, numéro 161, 11 prairial an 8, 2702-3 - P.E.
ciel n.m. ÉCON. DOM. "tamis" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1615 - «Anchette Perron, femme de Claude Troppet dit Crosset, a dit qu'elle est saisie d'un ciel à passer la farine et d'une lucarne de cuyvre des meubles de feu Messire Philibert de Sainct Jehan qu'elle rendra [...]» Arch. de l'Ain, minute Cordier, notaire à Pont-de-Veyle, 28 mai - J.Hé.
ciel adj. COULEUR - Lex.[75], PR[77], ø d ; absent TLF.
Add.DDL
*1906 - «[...] satin liberty ciel [...]» La Mode illustrée, 19 août, 398b - M.C.E.
*1908 - «Ombrelle de tussor ciel.» Femina, 1er juill., 308 - M.C.E.
ciel adj. COULEUR - DDL 16, 1906, La Mode illustrée ; Lex.[75], PR[77], ø d ; absent TLF.
1898 - «[...] cravate en toile de soie ciel, casquette en serge marine galonnée d'or.» La Vie au grand air, 15 juin, 74a - G.S.
ciel ! mon mari ! loc. interj. EXCLAM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1808 - «Mad. DENIS. Ciel ! mon mari ! » Simonnin et Brazier, Monsieur et Madame Denis, 19 (Barba) - P.E.
1851 - «ANAIS. - Ciel ! mon mari ! ...» Labiche, Un Chapeau de paille d'Italie, in Labiche, Théâtre, II, 303 (Garnier-Flammarion) - P.E.
1865 - «HERMINIE, tremblante. Ciel ! mon mari ! ...» H. de Kock, Le Guide de l'amoureux à Paris, 235 (Faure) - P.E.
ciel (bleu -) loc. adj. COULEUR - TLF, Lex.[75], PR[77], ø d.loc. nom. m. : TLF (s.v. ciel), cit. Proust, 1920 ; R, GLLF, PR[77], ø d.
1844 - «Robes de satin bleu-ciel ou rose.» Le Moniteur de la mode, 10 nov., 170b - M.C.E.
1849 - «Robe en taffetas bleu ciel.» Le Moniteur de la mode, 10 sept., 123b - M.C.E.
1873 - «[...] une soie tendre, bleu ciel ou vert pomme [...]» Zola, Le Ventre de Paris, ch. IV, 216 (Charpentier) - M.C.E.
1876 - «[...] une toilette bleu ciel du plus piquant effet [...]» Zola, Son Excellence Eugène Rougon, ch. X, 314 (Charpentier) - M.C.E.
1909 - «[...] costume en drap bleu ciel [...]» La Mode illustrée, 31 janv., 45 - M.C.E.
1922 - «[...] son cou sortant d'un col bleu ciel [...]» Proust, La Prisonnière, t. III, 138 (Ed. Clarac et Ferré, Pléiade)1922 = mort de l'auteur - M.C.E.
ciel (bleu -) loc. adj. COULEUR
Add.DDL 16 (1844, Le Moniteur de la mode)
*1892 - «Je veux bien trouver splendides les femmes bleu ciel ou vert pomme de M. Besnard, si l'on me démontre que Raphaël et Rubens ont été des crétins. Mais si l'on persiste à les qualifier de génies, le besnardisme devient pour moi tout à fait inintelligible. [...] Se mettant à la remorque du Besnardisme, l'artiste s'est livré à une orgie de jaunes hurlants, de bleus grinçants [...]» Le Journ. amusant , 5 mars, 2b et 7 mai, 2b - G.S.
ciel (bleu de -) loc. adj. COULEUR - L (couleur bleu de ciel), ø d ; TLF (s.v. bleu), cit. Mallarmé, 1874 ; DG, ø d.
1830 - «Quelle pièce délicieuse !... dit-elle en admirant une tenture bleu-de-ciel, qui était relevée par des perles.» Balzac, La Paix du ménage, in Balzac, Scènes de la vie privée, t. II, 365 (Mame, Delaunay-Vallée et Levavasseur) - M.C.E.
1842 - «[...] cravate en soie bleu de ciel [...]» Balzac, Le Danger des mystifications, par. XIV, in La Législature, 4 sept., [1ère page], col. 2pré-orig. d'Un Début dans la vie - M.C.E.
1847 - «[...] un grand gilet de drap léger bleu de ciel [...]» Balzac, Le Député d'Arcis, 1ère part., par. IX, in L'Union monarchique, 22 avr., [2e page], col. 1 - M.C.E.
ciel (bleu de -) loc. nom. m. COULEUR - DG, R, GLLF, TLF, PR[77], ø d.
1835 - «BLEU se dit substantivement de La couleur bleue. Bleu céleste. Bleu de ciel. Bleu pâle. Bleu foncé. [...] Bleu barbeau. Une étoffe d'un beau bleu.» Acad., Dict. - M.C.E.
1842 - «BLEU, subst. mas. (bleû), couleur bleue ; un beau bleu ; bleu de ciel [...]» Landais, Dict. - M.C.E.
ciel (couleur bleu de -) loc. adj. COULEUR - L (couleur bleu de ciel), ø d ; TLF (s.v. bleu), cit. Mallarmé, 1874 ; DG, ø d.
1835 - «Couleur bleu de ciel, Couleur d'un bleu tendre.» Acad., Dict. - M.C.E.
ciel (couleur de -) loc. adj. COULEUR - DDL 16 (couleur bleu de ciel), 1835, Acad. ; absent TLF.
1626 - «L'on m'a asseuré qu'il y a en ce quartier une jacinte de Canada à fleurs couleur de ciel et l'imperialle du Canada à fleurs de couleurs aurangées qu'on dist estre bien belles.» A. Novel, in Les Correspondants de Peiresc, 661 (Slatkine) - P.E.
ciel (emporter au cinquième -) loc. verb. AFFECT. "fig. : enchanter" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1882 - «- Comment donc, chère ! accepta Jacques Lorris que cette aventure inespérée emportait au cinquième ciel.» R. Maizeroy, Mire lon la, Fin de bal, 40-41 - R.R.
ciel (mettre à deux doigts du -) loc. verb. AFFECT. "fig. : ravir" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1832 - «L'invitation de l'évêque l'avait flattée, mais elle ignorait si j'avais accepté pour elle comme pour moi ; je la mis à deux doigts du ciel quand je lui annonçai que nous irions dîner ensemble.» Mém. de Jacques Casanova de Seingalt, t. 8, ch. 10, 490 (1826-38) - R.R.
ciel (septième -) loc. nom. m. AFFECT. "comble du bonheur [amoureux]" être au septième ciel : DHR, v. 1840 ; BEI, fin 19e ; DEL, cit. Sarraute, 1959 ; GLLF, cit. Valéry ; TLF, ø d ; être (ravi) au troisième ciel : DDL 20, 1785, Sade ; TLF, ø d
1826 - «Alors ils se tiennent à l'écart, mais en [...] épiant avec une incroyable finesse, le moment où les deux époux commencent à se lasser du septième ciel.» Balzac, Physiologie du mariage, 99 - FXT
ciel (septième -) loc. nom. m. AFFECT. "comble du bonheur [amoureux]" être au septième ciel : DHR, v. 1840 ; BEI, fin 19e ; DEL, cit. Sarraute, 1959 ; GLLF, cit. Valéry ; TLF, ø d ; être (ravi) au troisième ciel : DDL 20, 1785, Sade ; TLF, ø d
• être / monter au douzième ciel loc. verb. - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1875 - «Effectivement, je dors toute la nuit et, dans mon profond sommeil, je ne fais pas de cauchemars mais des rêves qui roulent tantôt sur ma jolie soeur, tantôt sur Chérette. Je suis au douzième ciel [...]. [...] Je connais maintenant le caractère de ces femmes, elles disent aussi bien "je vous aime" pour dire qu'elles vous estiment. Moi, novice, je fais des rêves comme si je montais au douzième ciel.» J.-A. Péray, Le Chapelier pirate , 169 et 233 (Seghers) - P.R.
ciel (être (ravi) au troisième -) loc. verb. non conv. AFFECT. - L, TLF, ø d.
1785 - «Il se branlait, il était au troisième ciel, il paraissait que rien au monde ne pouvait lui faire autant de plaisir [...]» Sade, Les 120 journées de Sodome, part. 1, t. 1, 221 (Coll. 10/18, 1975) - R.R.
1852 - «CIEL, s.m. [...] Fig. et fam. Etre ravi au troisième ciel. Eprouver un très grand bonheur, être dans la béatitude.» La Châtre, Dict.
ciel d'avril loc. adj. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1904 - «[...] les teintes les plus douces et les plus suaves : Epernay, azur, ciel d'avril, nymphe, ivoire, paille, perle, rose-pêcher, blanc pur, etc., etc. [...] On emploiera beaucoup le 'voile Ninon' qui se confond presque avec la mousseline de soie [...]» La Mode illustrée, 233 - A.Ré.
contre-ciel (à -) loc. adv. ESPACE/LIEU/FORME - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1973 - «[...] de l'autre côté de la Fosse, à contre-ciel, enlacés, merveilleux, Marc et Thérèse venaient d'apparaître [...]» J. Chessex, L'Ogre. Roman, 186 (Grasset) - F.N.
gratte n.f. arg. ARG. DOMESTIQUES "petit bénéfice" - BEI (chez les couturières), 1858 ; TLF, 1861, Goncourt ; FEW (16, 376b), GLLF, DFNC, DArg., 1866 1838, in GR[85], n'a pas pu être vérifié
*1860 - «PAMPHILE [...] J'en ai assez des maisons honnêtes !... C'est vrai ça... j'ai toujours servi chez les petites dames. Je les aime, moi, ces femmes-là... Je les estime pas, mais je les aime bien... Au moins c'est gai chez elles... On rigole, quoi !... Et puis, il y a de la gratte pour les domestiques.» Grangé et Thiboust, Les Mémoires de Mimi-Bamboche, 4a (C. Lévy) - P.E.
gratte n.f. TECHNOL. AGRIC. "sorte de sarcloir" - TLF (cit.), GLLF, GR[85], 1803, Boiste ; FEW (16, 375b), 1832, Raymond MAR. "grattoir" : GR[85], 1733 ; TLF, 1773, Bourdé de Villehuet ; GLLF, Encycl.
1649 - «On faict assavoir à toutes personnes habitans ce pays ou autres que les laimes d'espés, allaisnes, cousteaux, jambettes, fils de flèches, baguettes, rassades, canons, miroirs, grattes, tranches, rapes, chaudières de douzann, galette ou biscuit, sont déclarés marchandises de contrebande [...].» Ordonnance de d'Ailleboust, in P.-G. Roy (éd.), Ordonnances, commissions, etc., etc., des gouverneurs et intendants de la Nouvelle-France, vol. 1, 10 (Beauceville, L'Éclaireur Limitée, 1924) - TLFQ
1774 - «[...] une gratte à jardin [...].» Québec, Archives nationales du Québec, Greffe de Louis Miray, 13 mai, [5], [Ste-Marie de Beauce] - TLFQ
gratte-cul (il n'est point de (si belle) rose qui ne devienne -) loc. prov. PROVERBE - FEW (16, 372b), GLLF, 1835, Acad. ; L, ø d ; TLF, cit. France, 1895 ; DEL, ø d ; absent TLF. 1690, Fur., in GLLF, correspond à la forme ci-dessous
• il n'y a (point de) si belle rose qui ne devienne gratte-cul - BEI, 1640, Oudin ; FEW, 1690, Fur.
1627 - «[...] il faut que toute chose prenne fin, il n'y a si beau jour ni si grand qui ne vienne à son vespre, ni si belle rose, qui ne devienne grate-cul, ni si beau soulier, qui ne devienne savate, ni si bon cheval, qui ne devienne rosse.» D. Martin, Les Colloques fr. et all., 106 (Strasbourg, Faculté des Lettres) - P.E.
gratte-fond, gratte-fonds n.m. CONSTR. TECHNOL. "grattoir à dents de fer utilisé pour le ravalement des façades" - FEW (16, 375a), GLLF, GR[85], 1907, Lar. ; absent TLF.
1895 - «GRATTE-FONDS. s.m. Outil de fer employé pour le ravalement des façades en pierres de taille.» P. Guérin, Dictionnaire des Dictionnaires, Suppl. - P.E.
gratte-gosier n.m. arg. ARG. CAFÉS BOISSON "boisson forte" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1840 - «Mlle Bontemps, apporte du gratte-gosier pour rafraîchir ces marmots de la gloire.» Dautrevaux et Pierron, Cyprien le vendu, sc. ii - P.W.
gratte-gratte n.m. non conv. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1974 - «'T'as pas une bière de reste ? Je crève de soif. Ce que je donnerais pour une bière !'... c'est le va et vient, le cache-cache, le gratte-gratte [...]» V. Thérame, Hosto-blues, 96 (Ed. des Femmes) - K.G.
gratte-langue n.m. HYG. CORPS - absent TLF.
Corr. et compl.FEW (16, 375a) (de 1768 à 1769 in Havard)
1750 - «Cure-oreille et cure-dents, gratte-langue, pince, le tout en or, 158 liv. 8 sols.» Acquisition faite par M. Duflot, le 18 juin, in L. Duvaux, Livre journ., ap. Havard, Dict. - M.C.E.
1758 - «[un coffret de toilette avec] pot à pâte et pot à mettre des éponges, les gratte-langues en écaille et éponges pour les dents.» Livré le 7 avril, in Havard, Dict. - M.C.E.
*1822 - «Il faut ensuite se frotter la langue avec une serviette rude, ou la gratter avec un gratte-langue, et la bien essuyer après.» L'Art de plaire et de fixer ou Conseils aux femmes, 30 (Bruxelles, Lacrosse) - M.C.E.
*1827 - «Je donne encore la préférence à l'éponge sur les gratte-langue, petit instrument allongé et plat, dont on se sert pour enlever le limon qui s'attache principalement au milieu de la langue. Cet instrument est en baleine, en os, en écaille, même en argent ou en or. Le gratte-langue convient mieux lorsque la langue est constamment chargée, mais alors ce n'est pas seulement à lui qu'il faut avoir recours.» Mme Celnart, Man. des dames ou L'Art de la toilette, 29-30 (Roret) - M.C.E.
gratte-pieds n.m. ÉCON. DOM. - FEW (16, 375a), GLLF, Lex.[79], 1930, Lar. ; GR[85], 20e ; absent TLF.
1755 - «Ratissoire, c'est une bande de fer plat recourbé par les deux bouts, qu'on scelle dans le mur à côté des portes des jardins, pour détacher des souliers le sable, la boue ou la terre qui reste sous la ratissoire, et qu'on n'emporte pas dans les appartements. On appelle cet instrument gratte-+F pié ou décrotoir.» Encycl., t.13, 828b - M.B.
1895 - «GRATTE-PIEDS. s.m. Décrottoir.» Guérin, Dict. des Dict., Suppl - TGLF
1926 - «C'est une simple lame de fer horizontale, fixée au mur extérieur par un ou deux scellements (gratte-pieds) ...» Lar. ménager, Dict. illustré de la vie domestique, 479a - M.B.
gratte-ruisseau n.m. non conv. MÉTIER - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1788 - «Le cendrier, le marchand de bouteilles cassées, le gratte-ruisseau [...] ont leurs gîtes et payent capitation.» Mercier, Tableau de Paris, X, 202 - F.R.-R.S.
monte-au-ciel (à la -) loc. adj. COIFF. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1773 - «Vous êtes charmant aujourd'hui, venait de lui dire la Mère de DÉLIÉE, en lui voyant la tête garnie de petites boucles, surmontées d'un toupet à-la-monte-au-ciel, qui formait un obélisque de neige pisseuse d'environ demi-piéd de haut.» Restif de La Bretonne, Le Ménage parisien, part. 1, ch. 8, 93 (Coll. 10/18, 1978) - R.R.
témoin (le ciel m'est -) loc. phrast. PHRASÉOL. - GLLF, 1642, Corn. ; L, cit. Corn. ; TLF, cit. Cottin, 1799 ; GR[85], ø d.
Au pl. 1633 - «Depuis que ie la sers, les Cieux m'en sont tesmoins, / Les soupirs et les pleurs sont mes seuls exercices [...]» Tristan [L'Hermite], Les Plaintes d'Acante, 12 (Cornély, STFM) - P.E.
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