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blanc gras loc. nom. m. COSMÉTOL.  PARFUM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1902 - «Entre autres, la question de la détaxe du blanc gras, importé d'Allemagne. (Le blanc gras, pour ceux qui l'ignorent, est une substance fort employée dans le maquillage des gens de théâtre.)» A. Allais, Remembrances électorales, in Le Sourire, 17 mai, in A. AllaisOeuvres posthumes, VII, 178 (1969) - R.R.
1936 - «Dans la glace, cloutée de chiures de mouches et pommelée d'empreintes de blanc gras, la véritable figure de Vautier surgit enfin [...]» H. TroyatGrandeur nature, 2 - R.R.
boeuf gras loc. nom. m. US ET COUT. "boeuf décoré et promené à l'occasion du Carnaval" - TLF, cit. Jouy, 1812 ; FEW (2, 1277b), 1835, Acad. ; GLLF, DEL, DHR, ø d.
1616 - «Les bouchers d'Amboise luy viennent presenter ung boeuf gras, deu au seigneur par eux touts a pareil jour.» J. HéroardJourn., 2, 2349 (Fayard) - P.R.
bonnet gras loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1797 - Semaines critiques ou gestes de l'an V, 3 juill., II, n° 15, 268-74, in HLF, IX, 2, 835 - LTP
1800 - «Bonnet gras : On donnait et l'on donne encore ce nom aux artisans et aux ouvriers de la dernière classe du peuple.» Cousin JacquesDict. néol. (Moutardier) - LTP
bâton double loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1908 - «Les uns et les autres ont le bâton double, dont l'emploi paraît avoir leur préférence.» La Montagne, n° 2, févr., 79 - C.T.
1908 - «La marche en plaine avec le secours efficace du bâton double est un art à part.» L. Arnaud, trad. : Hoek et RichardsonLe Ski, 12 (Grenoble) - C.T.
chasse-neige double loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «Le chasseneige double est un terme générique comprenant la marche en chasseneige double et aussi le virage en chasseneige pur vers l'aval.» A. de Gennes, trad. : A. LunnLe Ski alpin, 89 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
chasse-neige double loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
• double chasseneige
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «Le double chasseneige s'apprend le mieux sur une pente douce de neige dure.» A. de Gennes, trad. : A. LunnLe Ski alpin, 89 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
conscience (double -) loc. nom. f. PSYCHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1895 - In titre : Trad. : J. Munroe, Double conscience chez un enfant (in Pedag. Semin., III, oct. 1894, p. 182), cité in L'Année psychol. 1894, 1ère année, 595 - M.C.
1923 - «L'étude des phénomènes hypnotiques nous a habitués à cette conception d'abord étrange que, dans un seul et même individu, il peut y avoir plusieurs groupements psychiques, assez indépendants pour qu'ils ne sachent rien les uns des autres. Des cas de ce genre, que l'on appelle 'double conscience' peuvent, à l'occasion, se présenter spontanément à l'observation. Si, dans un tel dédoublement de la personnalité, la conscience reste constamment liée à l'un des deux états, on nomme cet état : l'état psychique conscient, et l'on appelle inconscient celui qui en est séparé.» Y. Le Lai, trad. : FreudCinq leçons sur la psychanalyse, 50 (Payot) - M.C.
corde (descente à la - double) loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1924 - «Pour moi, cette erreur dans l'évolution de l'alpinisme réfrène l'enthousiasme instinctif de ceux qui ne demanderaient pas mieux d'aller voir de près les neiges éternelles ; mais qui s'effraient des difficultés et des dangers de l'aventure. On ne leur montre que des descentes à la corde double, des escalades à la Mummery, des acrobaties terrifiantes.» La Montagne, numéro 173, juin, 203 - C.T.
corde (descente à la double -) loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «[...] la descente à la double corde est plus sensationnelle maintenant et plus susceptible d'émouvoir le spectateur bien assis [...]» La Montagne, numéro 10, juill.-août, 217 - C.T.
corde (double -) loc. nom. f. ALP. - [RSp. : s.v. échelle, in cit., 1936, Maduschka] ; absent TLF.
1899 - «La plus grande prudence s'imposait rigoureusement pour éviter une chute et il fallait à chaque pas tâter soigneusement le terrain avec le piolet pour trouver une surface solide et résistante. (Usage forcé de la double corde dans les descentes vertigineuses et verglassées.)» R. alpine, numéro 8, août, 239 - C.T.
1912 - «Le troisième et dernier couloir fut le bon, nous avions rejoint l'itinéraire de Breugel. Pour le gagner cependant, il fallut recourir à la double corde et se dévaler ainsi le long d'une section de roc abrupt.» Echo des Alpes, numéro 9, 347 - C.T.
1930 - «[...] la descente à la double corde est plus sensationnelle maintenant et plus susceptible d'émouvoir le spectateur bien assis [...]» La Montagne, numéro 10, juill.-août, 217 - C.T.
corde (montée à la double -) loc. nom. f. ALP. - RSp., 1943, Pourchier-Frendo ; in Ga [1970] ; absent TLF.
Formule d'approche :
1936 - «La montée à l'aide de la double corde [...]» Maduschka, Technique moderne du rocher, cité in RSp., (s.v. échelle) - C.T.
corde double loc. nom. f. ALP. - [RSp. : s.v. rappel, in cit., 1913, Casella].
1880 - «Voici comment je procédais. Si une saillie du rocher me permettait d'y passer ma corde double je lançais à mes deux compagnons les deux bouts, qu'ils devaient avoir en mains avant que je commençasse à descendre ; puis, quand j'étais averti qu'ils avaient en mains ces deux bouts, je me laissais glisser doucement le long du rocher, tenant solidement la corde des deux mains, et j'étais reçu à la fin de cette descente par mes deux compagnons, qui devaient m'avertir que j'étais arrivé à eux, car il ne m'était pas toujours possible de voir au-dessous de moi.» Annuaire du Club alpin fr. Année 1879, 127 (Paris) - C.T.
corde en double loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1912 - «Anex qui en a tâté, reprend pied et passe par-dessus l'obstacle au moyen de la corde en double. Enfin, encore un dernier rétablissement et nous sommes sur le Grand Diable, un des sommets de la chaîne.» Echo des Alpes, numéro 1, 13 - C.T.
crème double loc. nom. f. FROMAGE "crème riche en matière grasse" - GR[85], ø d ; absent TLF.
1807 - «[...] très-supérieur en tous points au Lait de Paris, il [un lait en conserve] a presque la consistance de ce que l'on y vend sous le nom de crême double Almanach des gourmands, 5, 293 - P.R.
double zieux ! loc. interj. non conv. JURON - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1791 - «Est-ce nous, double zieux, qui nous serions laissé enlever le roi sans qu'on nous eût exterminés tous jusqu'au dernier ?» [Lemaire]105e let. bougrement patriotique du véritable père Duchêne, 4 - P.E.
1791 - «[...] mais, double zieux, ce sera nous tous les premiers [...]» [Lemaire]117e let. bougrement patriotique du véritable père Duchêne, 3 - P.E.
double-filet n.m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1975 - «6 broches coniques - 4 'double-filet'. Il est inutile de se surcharger par une grande diversité ; la glace, trop dure en hiver, ne se prête qu'à ces deux variétés, encore que les 'double-filet' ne pénètrent que dans un avant-trou fait à la conique.» La Montagne et alpinisme, numéro 101, 3, 125 - C.T.
dérapé double loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1935 - «La possibilité du dérapé double en ligne droite n'expliquerait-elle pas le nouveau christiania, dit christiania 'coulé' ? Telle est la question que se pose M. René David.» La R. du ski, n° 7, sept., 214 - C.T.
encorder (s'- à/en double) loc. verb. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1946 - «A cinq heures nous démarrons, pleins de confiance et d'entrain, encordés en double avec une mince corde de 50 mètres.» Alpinisme, sept., 56 - C.T.
1946 - «Je m'encorde à double et remonte à nouveau notre fissure.» La Montagne, numéro 334, oct.-déc., 76 - C.T.
gras adj. SPORTS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1937 - «Le terrain était grasL'Auto, in IGLF
gras n.m. CORPS "partie charnue d'un membre" - TLF, 1666, Fur. ; GLLF, 1690, Fur.
1531 - «FEMVR femoris, n.g, A ferendo, Le gras du derriere de la cuisse, Aucune fois le gras du deuant [...] FEMEN feminis, n.g. à ferendo, Le gras du deuant de la cuisse [...].» R. EstienneDictionarium, 306 v° (Ex officina Roberti Stephani) - P.E.
gras de galle loc. nom. m. rég.  Saint-Domingue BOT. - FEW (2, 1278b), 1803, Boiste ; absent TLF.
1763 - N.J. von JacquinSelectarum Stirpium Americanarum Historia, 34-35 (Vindobonae) - R. L. rom., 40, 461.
1776 - Le P. NicolsonEssai sur l'hist. nat. de l'Isle de Saint-Domingue, 241 (Paris) - R. L. rom., 40, 461.
gras de la jambe loc. nom. m. CORPS "mollet" - L, 16e, Mont. ; TLF, GR[85], 1666, Fur. ; GLLF, fin 16e 1394, in FEW (2, 1279a), correspond à cras de la gambe ; cf. Gc
1558 - «[...] sa robe avallée que vous aussiez dict qu'il estoit espaulé : une jacquette balant jusques au gras de la jambe, des chausses deschicquetées au talon, tirans par le bas comme aux amoureux de Bretaigne [...].» B. Des PériersNouvelles récréations et joyeux devis, 292 (Champion, STFM, 1980) - P.E.
1606 - «Le gras et le mol de la iambe, Sura.» J. NicotThresor, 343a (Picard, 1960) - P.E.
lard gras loc. nom. m. CHARCUT. "lard riche en graisse" - GLLF, 1873, Lar. ; TLF, GR[85], ø d.
1796 - «[...] cent livres de bon lard gras loyal et marchand [...].» In Mémoires et comptes rendus de la Société royale du Canada, série 3, vol. 41, section 1, 77 (Ottawa, 1947) - TLFQ
loche (être gras comme une -) loc. verb. CORPS "avoir de l'embonpoint" - TLF, 1893, Dict. gén. ; GR[85], 1893.
1745 - «[...] il est gras comme une Loche (poisson).» P. Potier, in P.W. Halford (éd.)Le français des Canadiens à la veille de la Conquête, 80 (Les Presses de l'Université d'Ottawa, 1994) - P.H.
marche en chasse-neige (double) loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1912 - «Dans cette circonstance, le freinage du ski a fait défaut, c'est-à-dire la connaissance de la marche en charrue ou en chasse-neige, comme l'appellent les Norvégiens, ou de la marche freinée, comme l'a baptisée plus clairement Zdarsky.» R. Auscher, trad. : FendrichLes Sports de la neige, 88 (Hachette) - M.J.
1930 - «Le chasseneige double est un terme générique comprenant la marche en chasseneige double et aussi le virage en chasseneige pur vers l'aval.» A. de Gennes, trad. : A. LunnLe Ski alpin, 89 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
mardi gras loc. nom. m. US ET COUT. - FEW, ø d ; absent TLF.
1735 - «C'est le nom que le peuple donne aux grosses personnes qui aiment à boire et à manger excessivement.» RicheletDict.
1839 - «[...] je vous renverrai soûls comme des mardi gras BalzacLes Illusions perdues, IV, 710 (Bruges, Pléiade, 1947)
pianotage (double -) loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1959 - «Le 'pianotage' consiste à accompagner un mouvement pénible et lent par des poussées répétées d'un pied en adhérence. Cette technique utilisable surtout en espadrilles est parfois nécessaire à Fontainebleau ; ex. : le Miroir-Sprint (Malesherbes) : double pianotage. [...] Quand une traversée artificielle est interrompue par une courte section lisse, on s'assoit sur le dernier échelon d'une chaîne d'étriers et l'on pendule par pianotage jusqu'à ce qu'on puisse se bloquer en opposition d'une main et pitonner de l'autre, ex. : traversée de la face nord de la Cima Ovest." » La Montagne et alpinisme, numéro 23, juin, 90 et 93 - C.T.
pâté de foie gras loc. nom. m. CUIS. - L, DG, PR[67], ø d ; absent TLF.
1739 - Nouv. traité de la cuis., II, 25 - F.R.-R.S.
1742 - Suite des Dons de Comus, III, 47 - F.R.-R.S.
1750 - Dict. des aliments, II, 515 - F.R.-R.S.
1767 - Dict. portatif de cuisine, II, 128 - F.R.-R.S.
quitte (jouer à - ou double) loc. verb. ÉVÉN. "fig." - TLF, 1461-62, J. de Bueil ; BEI, 15e ; L, GLLF, 1869.
*1798 - «QUITTE, se prend adverbialement dans la phrase suivante. Jouer à quitte ou double. Jouons quitte ou double ; ou absolument, Quitte ou double. On dit figurément, Jouer à quitte ou double, à quitte ou à double, pour dire, Risquer, hasarder tout, pour se tirer d'une mauvaise affaire.» Dict. de l'Acad. fr., II, 402c (Smits) - P.E.
quitte (jouer à - ou double) loc. verb. ÉVÉN. "fig." - TLF, 1461-62, J. de Bueil ; BEI, 15e ; L, GLLF, 1869.
• jouer quitte ou double
  - GLLF, GR[85] (cit.), 1842, Balzac ; L, ø d ; absent TLF.
1798 - «QUITTE, se prend adverbialement dans la phrase suivante. Jouer à quitte ou double. Jouons quitte ou double ; ou absolument, Quitte ou double. On dit figurément, Jouer à quitte ou double, à quitte ou à double, pour dire, Risquer, hasarder tout, pour se tirer d'une mauvaise affaire.» Dict. de l'Acad. fr., II, 402c (Smits) - P.E.
rire gras loc. verb. EXPRESS. "avoir un rire vulgaire" - TLF, cit. Adam, 1902 ; GR[85], ø d.
1606 - «Prend plaisir a faire peur au petit Camille qui tenoit sur luy le sapageon [sic] de la Rne : "I pisse i (il pisse)" et rioit gras et gros.» J. HéroardJourn., 1, 910 (Fayard) - P.R.
réfraction (double -) loc. nom. f. OPT. - L (cit.), FEW (10, 194b), GR[85] (cit.), Buffon ; GLLF, TLF, ø d.
1690 - «C'était que ce cristal a une double réfraction, aussi bien que celui d'Islande, quoique moins évidente.» Ch. HuygensTraité de la lumière, 74 (Gauthier-Villars, 1920) - P.P.
sens (double -) loc. nom. m. LING. - FEW (11, 463b), GLLF, TLF, 1636, Monet ; L, ø d ; GR[85], cit. Alain, 1921.
1634 - «à grand peine deux mots se peuvent eschapper / Sans quelque double sens afin de nous tromper [...]» CorneilleLa Veuve, 78 (Droz, 1954) - P.E.
virage (double -) loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1910 - «[...] la descente en chasse-neige est préférable sur les pentes raides, tandis que le double virage (christiania ou Telemark) trouve ses applications principales sur des pentes peu rapides parcourues à vive allure.» F. Achard, trad. : PaulckeMan. de ski, 69 (2e éd., Berger-Levrault) - C.T.
virage sauté à double bâton loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «LE VIRAGE SAUTE A DOUBLE BATON Si l'on est lourdement chargé ou fatigué, on plantera les deux bâtons du côté où l'on désire sauter. La technique du virage sauté à double bâton ne diffère pas par ailleurs de celle du virage sauté normal. N'importe qui trouvera cette méthode beaucoup moins fatigante que la méthode ordinaire.» A. de Gennes, trad. : A. LunnLe Ski alpin, 143 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.