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graphomane adj. péjor. EXPRESS.  "qui a la manie d'écrire" - TLF (adj. ou n.) (cit.), GR, 1915, L. Daudet.
Add.DDL :
*1791-98 - «Un lecteur d'un esprit plus susceptible et plus attaché que le mien au merveilleux, risque en le lisant [La Cité mystique de Soeur Marie de Jésus appelée D'Agrada] de devenir visionnaire et graphomane comme cette vierge.» Casanova, Hist. de ma vie, t. 4, ch. 12, 213 (1960-62) - R.R.
graphomane n. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF. sens étendu : DDL 25 (adj. ou n.), 1791-98, Casanova ; TLF (cit.), GR[85], 1915, L. Daudet.
1894 - «C'est donc que ceux qui ont inventé ces modes nouvelles sont des malades, et précisément de l'espèce de ceux que Magnan appelle 'dégénérés supérieurs', que Lombroso appelle 'mattoïdes' et encore 'graphomanes', c'est-à-dire demi-fous ressentant le besoin d'écrire.» R. Doumic, in R. des deux mondes, 15 janv., 441 - P.Z.
graphomane n. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF. sens étendu : DDL 25 (adj. ou n.), 1791-98, Casanova ; TLF (cit.), GR[85], 1915, L. Daudet.
Add.DDL 28 (1894)
*1906 - «Les graphomanes sont l'illustration de cette vérité, leur graphomanie augmente d'intensité avec la phase ascendante de leur excitation.» Dr Marie, Le travail dans le traitement des aliénés, in R. de psychiatrie, 10e année, 10 - M.C.
*1907 - «Après l'agraphie fugace, il [le malade] devint graphomane incohérent, rédigeant des factures monotones [...]» Dr Marie, Sur quelques localisations cérébrales dans l'aphasie, Soc. de psychol., 11 janv., in Journ. de psychol., 4e année, 112 - M.C.
graphomane n. péjor. EXPRESS. "personne qui a la manie d'écrire" - TLF (adj. ou n.) (cit.), GR[85], 1915, L. Daudet ; GR[85], 1915
Add.DDL :
*1912 - «Les grands orateurs sont rarement de grands écrivains. Il en est qui n'ont jamais rien écrit. C'est que pour écrire et pour publier, à moins d'être un graphomane ou un écrivain d'affaires [...] il faut être censé avoir quelque chose à dire, surtout quand on jouit déjà d'un certain prestige [...]» O. Lourié, Le Langage et la verbomanie, 155 (Alcan) - J.S.
graphomane adj. >EXPRESS. "qui a la manie d'écrire" - DDL 25, 1791-98 ; GR[85], déb. 20e ; TLF (adj. ou n.) (cit.), GR, 1915, L. Daudet.
1779 - «Petits corsaires graphomanes, ce n'est point à nous d'espérer que la critique aura la bonté d'ame de nous épargner.» [Nogaret], Le Fruit de ma quête, I, xiij (A Venise, chez Pantalon Phébus) - P.E.
graphomane n. péjor. EXPRESS.  "personne qui a la manie d'écrire" - DDL 31, 1912, O. Lourié ; TLF (adj. ou n.)(cit.), GR[85], 1915, L. Daudet.
av. 1907 - «Comme tant de gens, sans état fixe, il rêve de cet état illusoire qui s'appelle la carrière des lettres. Il est ou se croit littérateur, ou plutôt sa manie d'écrire a un nom scientifique : il est graphomane. [...] Le graphomane se croit du génie et mesure son oeuvre à sa prétention.» J. Claretie, in H. France, Dict. de la langue verte, 162 (Nigel Gauvin) - Ch.G.