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celtolatin, celto-latin adj. ANTHROPOL. - TLF, cit. Barrès, 1913.
*1920 - «[...] je lui demandais [à Drumont] s'il n'était point, par hasard, décidé à reprendre la série du Petit Bob et de la grosse baronne en "Storne" ou en "Leine", à laquelle la très authentique (et authen-toc) petite vicomtesse, au frais minois celtolatin, inflige de si piquantes leçons de maintien.» L. Daudet, Au Temps de Judas, 50 (Nouv. Libr. nat.) - M.C.
gréco-allemand adj. ARTS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «[...] le rôle providentiel du génie juif dans la création imminente d'une 'peinture européenne' qui unirait la tradition post-impressionniste française et le gothique gréco-allemand [...]» C. Mauclair, Les Métèques contre l'art fr., 102 (Ed. de la Nouv. r. critique) - G.S.
gréco-bouddhique adj. ARTS - GLLF, Lex.[75], PR[77], 1930, Lar. ; R, déb. 20e ; TLF, ø d.
1926 - «L'art gréco-bouddhique du Gandhâra [...]» P. Masson-Oursel, in NRF, n° 150, mars, 270 - P.E.
gréco-gandharien adj. ARTS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1957 - «L'anachorète hindou se libère par l'ascèse ; les sculpteurs de l'école gréco-gandharienne ont montré Bouddha quittant le groupe voluptueusement défait des femmes endormies. [...] Entre le VIe et le XIIIe siècle de notre ère, une Inde qui a absorbé et en partie éliminé la leçon gréco-gandharienne, et qui n'a pas encore subi le nouvel afflux occidental que lui apportera l'art persan, exprime l'aventure amoureuse du 'Dieu Bleu' en termes purement hindous [...]» M. Yourcenar, Sur quelques thèmes érotiques et mystiques, in M. Yourcenar, Le Temps, ce grand sculpteur , 119 et 121 (Gallimard, 1983) - M.C.
gréco-latin adj. RELAT. INTERN. - PR[73], 1856 ; GLLF, 1858, La Châtre.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1821 - «Le nom de Pélage n'est que la traduction greco-latine du nom britannique de Morgan, qui signifie né de la mer, marigena.» D.-L. Miorcec de Kerdanet, Hist. de la langue des Gaulois, 31, note (Rennes, Libr. Duchesne) - M.C.
*1842 - «Qui appartient au grec et au latin.» Complément Acad.aussi dans : Bescherelle, 1848 ; La Châtre, 1852.
gréco-latin adj. RELAT. INTERN. - TLF, 1821, Miorcec de Kerdanet.
Add.DDL 10 (1821, Miorcec de Kerdanet)
*1839 - «L'auteur parle très vaguement des colonies tyriennes, phéniciennes ou égyptiennes, qui, suivant la tradition gréco-latine, ont peuplé les terres occidentales.» R. des deux mondes, 1er déc., 713 - P.E.
gréco-romain adj. ANTIQ. - TLF, GR[85], 1832, Hugo ; GLLF, Lex.[79], 1856 ; L, ø d.
1829 - «[...] la lutte contre les populations celtiques pour produire l'Allemagne et le monde gréco-romain ; 3e la lutte de l'Allemagne contre le monde gréco-romain, contre elle-même (Normands) [...]» Michelet, Ecrits de jeunesse, 245 (Gallimard) - P.E.
1830 - «De là de nombreuses discussions dans le but de savoir si le genre d'architecture qui succéda en Europe au style greco-romain devait être appelé lombard-byzantin, ou porter toute autre dénomination appropriée à son origine.» Gazette littéraire, numéro 42, 23 sept., 668a - P.E.
gréco-russe adj. RELIG. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1838 - «[...] l'empereur Nicolas, chef de l'église greco-russe, et le plus ardent persécuteur du catholicisme en Pologne [...]» J. Milleret, La France depuis 1830, 256 (Dufour) - P.E.
1843 - «Je ne connais qu'un seul grand acte de persécution qu'on puisse réellement attribuer à l'église gréco-russe [...]» X. Marmier, in R. des deux mondes, 15 févr., 636 - P.E.
1856 - «[...] les membres de la religion orthodoxe gréco-russe [...]» Lallerstedt, La Scandinavie, 175 (Dentu) - P.E.
hungaro-latin adj. RELAT. INTERN. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1944 - «[...] personne ne se douta encore des proportions du combat imminent qui devait avoir lieu en Transylvanie entre la versification roumaine d'inspiration hungaro-latine de cette partie de la Hongrie et la versification italo-grecque d'outre-mont.» L. Galdi, in Helicon, n° V, 96 - P.E.
indo-latin adj. GÉOPOLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1985 - «Mais l'histoire coloniale dont elle est issue est longue, complexe [...] elle est beaucoup plus complexe que celle qui fonde l'hispanophonie ou la lusophonie comme entités régionales, en fait restreinte à l'Amérique dite 'latine' (en fait indo-latine).» La Quinzaine littéraire, n° 436, 16 mars, 5 - K.G.
judéo-latin adj. SOCIOPOLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1939 - «Maintenant, cette ignominie, il [Costals] l'aimait : 'C'est ma matière.' Le gorille latin, l'ouistiti parisien, la pétroleuse à teint de limande, le sans-culotte à la bouche cloaqueuse et à la voix de fille, tous ces gens gris tendus vers le mal faire - tromper, voler, b..., resquiller, se défiler, - tout ce débraillé judéo-latin (extérieur) qui horrifie et fascine le décent Nordique, parce qu'il témoigne du débraillé intérieur et promet qu'ici tout est possible [...]» Montherlant, Les Lépreuses, in Montherlant, Romans, 1507 (Gallimard, 1962) - TGLF
latin de cuisine loc. nom. m. péjor. LING. - FEW (2, 1168a), DEL, 1611, Cotgr. ; GLLF, 1634, Cramail ; TLF, DHR, ø d.
1572 - «[...] une nature libre, et genereuse est plus facile à s'encliner à une science noble et liberale, qu'à une mercenaire, telle qu'on voit aujourd'huy celle des Loix, que je voyois crasseuse et par un Accurse, et Bartole, presques gens Barbares et ignorants, plutost obscurcie (avec leur gros Latin de cuysine) qu'éclaircie.» J. de La Taille, Les Corrivaus, appendice, 41 (Didier, STFM) - P.E.
néo-latin adj. LING. - GLLF, ND4, 1836 ; R, 1839, Boiste ; L, ø d ; Lex.[75], v. 1900.
• néolatin
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1834 - «NEOLATINE, adj. f. langue, littérature qui s'est formée à l'imitation des Latins. (hybride.)» Boiste, Dict. - P.E.
néo-latin adj. LING. - GLLF, ND4, 1836 ; R, 1839, Boiste ; L, ø d ; Lex.[75], v. 1900.
• novo-latin - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1925 - «[...] outre le grec, le latin et les langues novo-latines, le sanscrit et le pali lui sont familiers [...]» R. Fernandez, in NRF, n° 137, févr., 246 - P.E.
néo-latin n.m. LING. - Lex.[75] (adj. et n.), v. 1900 (?) ; absent TLF.adj. : DDL 15, TLF, 1834, Boiste ; GLLF, ND4, 1836 ; R, 1839, Boiste ; L, ø d
1901 - «[...] les néo-latins, les Grecs ou ceux qui ont fait des études classiques sont seuls capables de comprendre ces racines latino-grecques [...]» R. mensuelle Touring-Club de France, juill., 297a - G.S.
néo-latin adj. GÉOPOLIT. "latino-américain" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1865 - «Dans les premiers mois de 1864, une circulaire du ministre des relations extérieures du Pérou, M. Ribeyro, avait invité tous les états du continent sud-américain à former un congrès où seraient discutées les bases d'une ligue propre à "fusionner les forces matérielles et intellectuelles de la race néo-latine." [...] l'idée d'une grande ligue néo-latine n'était pas nouvelle en Amérique, et depuis quelques années elle y préoccupait certains esprits qui cherchaient le moyen, peut-être insoluble, d'unifier la patrie hispano-américaine sans toucher à la jalouse indépendance des divers états qui la composent.» J. de Lasseube, in R. des deux mondes , t.56, 1er avr., 795 et 796 - M.C.
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