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garrotter v.tr. POUVOIR "fig." - L, Mirabeau ; DG, PR[67], TLF, ø d.
av. 1592 - «Je ne suis pas homme qui me laisse gueres garrotter le jugement par preoccupation.» Montaigne, in Guérin, Dict. des Dict. (1892)
av. 1592 - «L'esprit humain a besoin d'un frein pour le retenir ; c'est pourquoy on le bride, et on le garrote de religions et de loix.» Montaigne, in Furetière, Dict. (1702)
Au 18e :
1704 - Dict. univ. de Trévouxfigure dans : Richelet, 1735
1773 - «Soulevons donc ces entraves arbitraires, sous lesquelles le préjugé garotte le génie.» Mercier, Du Théâtre, 257autres ex. en 1776, 1777, 1785, 1786 - Proschwitz, 118.
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