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gargouillade n.f. non conv. T. AFFECTION - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1756 - «CASSANDRE. Oh çà, mon petit trognon, ma petite gargouillade, je t'aime encore comme l'unique enfant de ma défunte.» Blanc et noir, in Théâtre des boulevards, II, 231 (A Mahon) - P.E.
gargouillade n.f. péjor. VOIX "vocalises sans harmonie" - R, cit. Cuisin [1822] ; TLF, 1834, Boiste ; FEW (4, 58a), GLLF, 1845, Besch. ; L, ø d 1757, dans DG, concerne le pas de danse
• gargouillarde - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1810 - «Martin possède une très jolie voix, mais la charge tellement de gargouillardes, de notes en fausset, qu'elle ne fait plus plaisir.» Prince Ch. de Clary-et-Aldringen, Trois mois à Paris lors du mariage de l'empereur Napoléon 1er et de l'archiduchesse Marie-Louise, publ. par le baron de Clary et le comte de Aldringen, 204 (Plon, 1914) - J.Hé.
gargouillade n.f. CHORÉGR. - FEW (4, 58a), GLLF, TLF, GR[85], 1747, La Morlière ; L, cit. Diderot, 1765.
*1760 - «Est-il besoin de savoir faire la gargouillade et l'entrechat pour juger sainement des effet de ce spectacle, pour sentir ce qui lui manque et pour indiquer ce qui lui convient ?» J.-G. Noverre, Let. sur la danse et sur les ballets, 471 (Lyon, Delaroche) - E.R.
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