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gardeuse d'enfants loc. nom. f. MÉTIER - ø t. lex. réf.gardeuse : TLF, cit. Huysm., 1879.
1818 - «Que deviennent ces pauvres petites ? on les met chez une gardeuse d'enfans pour six ou dix sous par mois, afin de s'en débarasser aux heures où elles incommodent : et dans cette école de fainéantise, elles prennent toutes sortes de vices, et oublient le peu qu'elles savent.» Mme de Genlis, Dict. critique et raisonné des étiquettes de la Cour, t. 1, 151 ; cf. 154-5 - R.R.
1825 - «Je fis le mémoire qui m'étoit commandé, et, pour le mieux faire, j'employai quinze jours, depuis huit heures du matin jusqu'à deux heures après midi, à visiter de nouveau les écoles, grandes et petites, et les gardeuses d'enfans, non-seulement de mon quartier, mais de tous ceux de Paris ; et comme je n'avois pas le droit d'interroger dans ces derniers, je m'y présentois sous le prétexte d'avoir des enfans à y placer.» Mme de Genlis, Mém., t. 6, 41 (Londres, Colburn) - R.R.
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