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adverbe de temps loc. nom. m. LING. - GLLF, déb.20e ; TLF, cit. J. Pinchon, 1986 ; GR[85], ø d.
1580 - «Straight, estant vn aduerbe de temps, est exposé en françois, Tout incontinent [...]» [J. Bellot], Le Maistre d'escole anglois, 40 (Niemeyer) - P.E.
1606 - «DES ADVERBES. Les vns sont de lieu, Arriere, ailleurs, ceans, leans, dedans [...] Les autres de temps [...] De quantité. Beaucoup, moult, prou, peu, gueres [...]» J. Masset, Exact et tres-facile acheminement a la langue francoise, 30, in Nicot, Thresor (Picard) - P.E.
1845 - «[...] on se contente généralement de les distinguer en adverbes de temps, de lieu, de situation, d'ordre [...]» Bescherelle, Dict., I, 73d - P.E.
air du temps (vivre de l'-) loc. verb. non conv. ARGENT - TLF, cit. Balzac, 1833 ; DELF, cit. Zola [1877] ; GLLF, Lex.[79], GR[85], ø d.
1789 - «[...] le roi ne peut pas vivre de l'air du temps [...]» Cahier des plaintes et doléances des dames de la Halle et des marchés de Paris, 11 (s.l.) - P.E.
Corr.FEW (24, 221b) (1808, D'Hautel)
1807 - «Il vit de l'air du temps. Se dit en mauvaise part, d'un intrigant, d'un homme qui, sans état, et sans aucune espèce de fortune, ne laisse pas néanmoins de faire figure et de bien vivre. On se sert aussi de cette locution en plaisantant, pour exprimer qu'une personne mange très-peu et rarement.» [D'Hautel], Dict. du bas-langage, I, 19-20 (Slatkine) - P.E.
alpinisme d'avant-garde loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1959 - «Nous nous proposons de réunir des montagnards et surtout des montagnards convaincus, c'est-à-dire des hommes qui aiment la montagne quelle que soit la forme ou la voie de cet amour, action ou contemplation, alpinisme moyen ou alpinisme d'avant-garde, ski de piste ou ski de montagne, connaissance scientifique.» La Montagne et alpinisme, numéro 22, avr., 37 - C.T.
alpiniste d'avant-garde loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1967 - «[...] il faut admettre l'esprit individuel de compétition chez les meilleurs, chez les alpinistes d'avant-garde [...]» Bessière, L'Alpinisme, 85 (P.U.F.) - C.T.
anneau de garde loc. nom. m. PHYS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1890 - «ANNEAU s.m. [...] Phys. Anneau de garde.» Lar. GDU, Suppl. 2 - TGLPF
1897 - «La plaque A est plus petite que la plaque B, en outre elle est environnée d'une autre plaque aa, comparable à l'anneau de garde de l'électromètre absolu [...]» H. Armagnat, in L'Eclairage électrique, t.11, n° 17, 17 avr., 164 - P.P.
avant-garde (à l'-) loc. adv. ORGANISATION/RELATION "fig." - TLF, 1806, Courier ; ND3, 19e ; GLLF, PR[73], ø d.
1794 - «Achevez, citoyens, achevez vos sublimes destinées. Vous nous avez placés à l'avant-garde pour soutenir le premier effort des ennemis de la liberté.» Robespierre, Oeuvres, 26 mai, X, 477 (P.U.F.) - LTP
cloche garde-mets loc. nom. f. ÉCON. DOM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1850 - «Pose-sangsues métallique. - M. Roudet a imaginé, il y a quelques temps, ce petit appareil. On en aura une idée exacte en se figurant une cloche garde-mets de très-petite dimension.» Dorvault, L'Officine, 790-1 (Labé) - P.E.
Comité militaire de la Garde nationale républicaine loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1790 - «Comité militaire de la Garde nationale républicaine : Lorsqu'on voulut organiser les tristes-à-pates [sic] nationaux parisiens, des gens désoeuvrés, sans aveu, des mouchards, qui avaient cabalé dans leur district s'emparèrent d'une des salles de l'Hotel de Ville et s'intitulèrent Comité militaire ; ils firent un règlement tel quel ; fixèrent le nombre de places d'officiers de l'armée ainsi que les appointements ; se nommèrent eux-mêmes aux meilleures, donnèrent les autres à leurs complices, prirent des épaulettes et commandèrent l'armée.» Petit dict. des grands hommes (Paris) - LTP
compter ((avoir) le temps de - jusqu'à ...) loc. TEMPS "pour marquer un bref espace de temps" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1859 - «Car Delphes et Pise sont comme des chars qui roulent, Et les choses qu'on crut éternelles s'écroulent Avant qu'on ait le temps de compter jusqu'à vingt.» V. Hugo, La Légende des siècles, 616 - FXT
1899 - «FLOCHE. [...] Une arme n'est dangereuse qu'aux mains d'un maladroit, et je suis maître de la mienne comme un bon écrivain est maître de sa langue. Songez que je vous crève un as à vingt-cinq pas, ou que je vous guillotine une pipe, le temps de compter jusqu'à quatre !» Courteline, Le Commissaire est bon enfant, in Courteline, Théâtre..., 163 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
1920 - «PENSÉE. - [...] Ah, je voudrais comme elles voir Dieu, ne serait-ce que le temps de compter jusqu'à cinq.» Claudel, Le Père humilié, 548 - FXT
coup de temps loc. nom. m. non conv. RELAT. "mauvais tour" - absent TLF
1791 - «Tous ces geusards de prêtres ont bien pris le coup de tems ; la clique des dévotes étoit pour eux [...]» Let. du père Duchêne à ses concitoyens assemblés, 4-5 (s.l.) - P.E.
Compl.Mat. (1792, Hébert)
1792 - «[...] quel beau point de vue que trois guillotines placées en rang d'oignon, où l'on verroit la tête cornue du gros Capet, celles de Frédéric et de François, prises dans le tracnart, et tomber d'un seul coup de tems. [...] Il n'étoit pas plus difficile de renverser un trône qu'une bastille ; et dans un coup de temps, les chevaliers du poignard, les Suisses ont été mis en déroute, et Louis le foux réduit à demander grace [...]» Hébert, Le Père Duchesne, n° 170, 4 et n° 174, 4 (EDHIS) - P.E.
Corr.FEW (13/I, 189b) (1808, D'Hautel)
*1807 - «Coup-de-temps. Expression populaire qui présente l'idée d'une chose faite avec finesse et dans un mauvais dessein ; coup de jarnac, mauvais tour.» [D'Hautel], Dict. du bas-langage, II, 359 (Slatkine) - P.E.
cycle à quatre temps loc. nom. m. MÉCAN. - GLLF, PR[77], TLF, ø d.
1890 - «Néanmoins, le cycle à quatre temps ne semble pas devoir réaliser à priori une régularité de marche comparable [...]» Le Technologiste, 114 - Fr. mod., 42, 252.
descendre la garde loc. verb. non conv. SANTÉ "mourir" - TLF, cit. Balzac, 1842 ; L, DG, GR[85], ø d.
1799 - «Ah ça, mais, j'espère bien qu'on va lui faire descendre la garde, à ce beau muguet-là.» La Grande visite du père Duchêne à Barras, in [R.F. Lebois], Le Père Duchêne, [numéro 3], 6 - P.E.
Corr.FEW (17, 516a), GLLF (1808, D'Hautel)
1807 - «Descendre la garde. Expression plaisante et figurée, qui signifie, parmi le peuple, tomber d'un lieu élevé ; s'en aller dans l'autre monde ; laisser ses os dans une affaire, dans une batterie quelconque.» [D'Hautel], Dict. du bas-langage, I, 292 (Slatkine) - P.E.
deux-temps n.m. MÉCAN. - PR[77], Rs, 1959 ; GLLF, mil. 20e ; TLF, cit. P. Rousseau, 1967.
1908 - «Le Deux-Temps : - Le prochain Salon contiendrait dix fois plus de moteurs à deux temps (qu'en) 1907.» La Vie automobile, 65 - Fr. mod., 42, 253.
facteur temps (le -) loc. nom. m. TEMPS - TLF, ø d.
1910 - «[...] la grande importance du facteur "temps" à la guerre [...]» Capitaine Charlot, in La Revue, n° 20, 15 oct., 196 - P.E.
garde n.f. BOXE - TLF, 1936, R. des sports (même texte) ; PR[72], GLLF, ø d.
Add.DDL
*1936 - «La garde anglaise, excellente pour la défense et surtout pour un amateur... nous lui préférons la garde américaine.»R. des sports - IGLF
garde n.f. BOXE - DDL 6, 1936 ; R, Lex.[75], PR[77], ø d ; absent TLF.
1908 - J. Mortane et A. Linville, La Boxe, I - R. L. rom., 40, 231.
garde (fausse -) loc. nom. f. BOXE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1908 - J. Mortane et A. Linville, La Boxe, 5 - R. L. rom., 40, 231.
garde (la vieille -) loc. nom. f. CYCL. "ensemble des vieux coureurs" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1939 - Les Sports, 8 juill. - Lapaille, 50.
garde (vin de -) loc. nom. m. OENOL. - TLF, 1798, Acad.
1539 - «Ces vins la sont de garde, Vetustate serunt vina illa.» R. Estienne, Dict. Francois-latin, 517 (Paris)aussi dans : Nicot, 1606 ; Richelet, 1680, etc. - TGLPF
1728 - «Vins de garde [...]» Mr. Arnoux, Dissertation sur la situation de Bourgogne, 42, titre de chapitre (Londres, Impr. S. Jallasson) - M.C.
1770 - «[...] le Vin [des jeunes plantes] en est bien plus mauvais, & d'une garde moins sûre, & c'est là la vraie cause qui fait abandonner les Vignes sur côteaux, & qui fait tomber les Vins de France en discrédit, tandis qu'il seroit possible de conserver les vieilles Vignes au même point de fertilité que les jeunes, si leur culture étoit bien entendue. [...] pour obtenir le Vin le plus spiritueux & de la meilleure garde.» E. Béguillet, Oenologie , 109 et 275 (Dijon, chez Capel et Bidault) - M.C.
garde bourgeoise loc. nom. f. HIST. RÉVOL. - L, ø d ; absent TLF.
1789 - «Déjà Versailles, Saint-Germain, et d'autres villes ont établi des gardes bourgeoises, à l'instar de Paris ; nous espérons que toute la France adoptera cette institution nécessaire.» Robespierre, let. à Buissart, 23 juill., in Robespierre, Corresp., 46 (Alcan) - LTP
1789 - «Hâtez-vous de vous occuper des moyens de reprendre votre garde bourgeoise.» N. de Bonneville, 10 juill., in HLF, IX, 2, 786 - LTP
garde champêtre n.m. ADMIN. MÉTIER - TLF, 1819-20, Courier ; FEW (17, 517b), GLLF, GR[85], 1829, Boiste ; L, ø d.
1790 - «Les gardes champêtres ont été substitués aux gardes messiers et bangards.» Loi, 22 avr., in M. Fournel, Les Lois rurales en France, t.1, 277 (3e éd., Paris) - A.Ré.
garde du corps loc. nom. m. CYCL. "ironique" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1949 - Le Soir, 22 juill. - Lapaille, 51.
garde du sceau loc. nom. m. MÉTIER POLIT. - TLF (garde du seaul), 1297.
Au 18e : 1791 - «Garde du sceau : Ministre du roi, ainsi nommé, parce que sa principale fonction est d'avoir la 'garde du sceau' de l'état. Avant l'abolition des provinces et de leurs privilèges [...] quelques-unes, le Dauphiné entre autres, avaient un sceau particulier dont ce ministre était aussi le gardien. C'est pourquoi il s'appeloit alors 'garde des sceaux' [...] Mais le garde du sceau remplit des fonctions plus importantes, celles dont était autrefois chargé le chancelier de France. Il est ministre de la justice.» Gautier, Dict. de la Constitution, 224 (Paris) - LTP
garde messier n.m. ADMIN. MÉTIER "garde champêtre" - GLLF, 1872, Lar. ; absent TLF.
Compl.FEW (6/II, 51a) (1790)
1790 - «Les gardes champêtres ont été substitués aux gardes messiers et bangards.» Loi, 22 avr., in M. Fournel, Les Lois rurales en France, t.1, 277 (3e éd., Paris) - A.Ré.
garde poitrine loc. nom. m. ARCHIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1550 - «[...] y avoit un appuyement ou garde poictrine, avec ung large chemin pour alentour circuyr.»S. Serlio, Des Antiquits. Le troisiesme livre translaté d'ital. en franchois, 31 v° (Anvers) - Cah. Lex., 19, 95.
garde soldée loc. nom. f. MILIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1790 - «garde soldée : On a reproché à cette légion d'être assez mal composée, ce reproche est assez généralement fondé, mais on peut dire, à sa louange, qu'elle se purifie tous les jours et qu'après avoir été employée à la malheureuse expédition du 14 juillet, du 5 et 6 octobre, elle purifie sa source en faisant une contre-révolution [...]» Petit dict. des grands hommes (Paris) - LTP
1791 - «Les fonctions [...] seront remplies pareillement par les gardes soldées dans les villes où il y en aura.» In Duvergier, Collection complète des lois, décrets, III, 141, in HLF, IX, 2, 1066 - LTP
garde à droite loc. nom. f. BOXE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1908 - J. Mortane et A. Linville, La Boxe, 5 - R. L. rom., 40, 231.
garde à gauche loc. nom. f. BOXE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1908 - J. Mortane et A. Linville, La Boxe, 5 - R. L. rom., 40, 231.
garde-boeuf n.m. ORNITH. - FEW (17, 520a), GLLF, 1845, Besch. ; TLF (héron -), cit. Michelet, 1856 ; PR[72], 1866 ; L, ø d.
Add.DDL
*1817 - «Nom que les Européens établis en Egypte donnent à un oiseau qu'on soupçonne être le HERON GARZETTE.»Nouv. dict. d'hist. nat. (Deterville) - M.L.
1828 - Laveaux, Dict.aussi dans : Boiste, 1829, Suppl. ; Landais, 1836 ; Complément Acad., 1842.
garde-boeuf n.m. ORNITH. - DDL 6, 1817, Nouv. dict. d'hist. nat. ; FEW (17, 520a), GLLF, 1845, Besch. ; TLF, cit. Michelet, 1856 ; PR[73], 1866 ; L, ø d.
1809 - «On rencontre le Héron garde-boeuf dans toute l'Afrique ; il est très-commun en Egypte et au Sénégal : les Européens établis dans ce premier pays lui ont donné le nom sous lequel il est décrit ici [...]» V. Audouin, Explication sommaire des Planches d'oiseaux, 299, in Description de l'Egypte, Hist. nat., I (Paris) - R. L. rom., 37, 498.
garde-boue n.m. TECHNOL. "bande de métal épousant le dessus d'une roue, destinée à empêcher les projections de boue" - TLF, 1869, Brevet 85478 ; PR[67], ND2, 1895 ; FEW, 1907, Lar.
Add.DDL :
*1869 - Brevet 85478, 15 janv. - Jeanes, 154.
garde-boue n.m. TECHNOL. - DDL 3, 1869 [repris in TLF] ; GLLF, 1907.
*1886 - «Le Garde-Boue.» Le Sport vélocipédique, 27 août, 288 - E.W.
garde-boue n.m. TECHNOL. "bande de métal épousant le dessus d'une roue, destinée à empêcher les projections de boue" - DDL 3, 1869, Brevet [repris in TLF et GR] ; FEW (17, 522a), GLLF, 1907, Lar.
1788 - «Du même temps avoir Regarni le garde boue et Recousu Les corrois d'une caléche [...].» Québec, Archives du Séminaire, Séminaire 120, n° 267, 4 avr - TLFQ
garde-boutique n.m. ORNITH. - FEW (17, 520a), GLLF, 1642, Oudin ; absent TLF.
Au 19e- L, DG, ø d ; FEW, 1878, Acad. 1817 - «On appelle vulgairement ainsi le martin-pêcheur, parce qu'on croit qu'il préserve des teignes les étoffes de laine.» Nouv. dict. d'hist. nat. (Deterville) - M.L.
1828 - Laveaux, Dict.aussi dans : Complément Acad., 1842 ; Landais, 1853.
garde-cendre n.m. ÉCON. DOM. - TLF, cit. Balzac, 1846 ; L, R, 1866 ; DG (néol.), ø d.
Corr. et compl.FEW (17, 521a), GLLF, Lex.[75], (1831, Balzac)
1830 - «Oh ! avoir les pieds sur la barre polie qui réunit les deux griffons d'un garde-cendre, et penser à ses amours quand on se lève et qu'on est en robe de chambre !...» [Balzac], Etude de femme, in La Mode, 1er mars, 313 - M.C.E.
garde-cendre[s] n.m. ÉCON. DOM. "petite barrière métallique placée devant le foyer d'une cheminée pour contenir les cendres" - DDL 16, 1830, Balzac ; FEW (17, 521a), GLLF, GR[85], 1831, Balzac ; TLF, cit. Balzac, 1846 ; L, ø d.
• garde sendre - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1703 - «Deux vieux moyens chenets de fer avec un garde sendre et une méchante petite pelle a feu cassée [...].» Québec, Archives nationales du Québec, Greffe de Louis Chambalon, 27 janv., 51 - TLFQ
garde-cendre[s] n.m. ÉCON. DOM. "petite barrière métallique placée devant le foyer d'une cheminée pour contenir les cendres" - DDL 16, 1830, Balzac ; FEW (17, 521a), GLLF, GR[85], 1831, Balzac ; TLF, cit. Balzac, 1846 ; L, ø d.
• garde cendre - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1710 - «Item un Garde Cendre de taulle Estimé a quarente Sols [...].» Québec, Archives nationales du Québec, Greffe de Pierre Rivet, 30 mai, dans doc. du 21 mai 1710, [76] - TLFQ
garde-charrue n.m. ORNITH. - FEW (17, 520a), 1845, Besch. ; L, ø d ; absent TLF.
Add.DDL
*1817 - «Nom du MOTTEUX en Sologne.»Nouv. dict. d'hist. nat. (Deterville) - M.L.
1842 - Complément Acad.
garde-charrue n.m. ORNITH. - DDL 6, 1817, Nouv. dict. d'hist. nat. ; FEW (17, 520a), 1845, Besch. ; L, Legoarant ; absent TLF.
1767 - «/on appelle le cul-blanc/ en Sologne Traîne-Charrue, Garde-Charrue [...]» F. Salerne, L'Hist. nat. éclaircie, 223 (Paris) - R. L. rom., 37, 498.
garde-chiourme n.m. JUST. MÉTIER - FEW (17, 519b), 18e.
Au 19e- GLLF, ND3, PR[73], 1828, Vidocq ; BW5, 1829 ; L, DG (néol.), ø d. Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1814 - «La même disposition est applicable aux conscrits maritimes, aux ouvriers d'artillerie, aux ouvriers militaires, aux apprentis-canonniers, aux militaires provenant des régimens d'artillerie de la marine, aux gardes-chiourmes, et généralement à tous les déserteurs du département de la marine.» Ordonnance, 5 août, in Annales maritimes et coloniales, t. 2, 129 (1818) - P.E.
garde-côte n.m. MAR. "navire chargé de surveiller les côtes" - FEW (17, 520a), GLLF, DHR, 1690, Fur. ; absent TLF.gallere garde-coste : TLF, 1599
av. 1627 - «[...] nous rencontrâmes trois navires de Hollande, autrement appelés gardes-côtes [...].» Un Flibustier, 44 (Seghers) - P.R.
garde-fanion n.m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «Si ceux qui veulent lancer les courses slalom ont la volonté d'y consacrer les efforts nécessaires, cette belle forme de course ne se verra pas discréditer uniquement parce que ni l'organisateur ni les garde-fanions ne connaissent leur métier.» A. de Gennes, trad. : A. Lunn, Le Ski alpin, 194 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
1931 - «Miss Caroll [...] parcourut quelques distances en descendant la pente avant qu'elle fut rappelée par le garde-fanion.» La R. du ski, n° 4, avr., 120 - C.T.
garde-femme n. MILIT. Dahomey- ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1865 - «Une simple palissade, - infranchissable de par la loi, - sépare les deux cours où manoeuvrent l'armée des hommes et celle des femmes. A l'entrée de la seconde cour, on rencontre la khatungan (1), capitaine des gardes du roi Gezo, gardes-femmes qui passent encore aujourd'hui pour les "enfants perdus" de la seconde armée dahomienne. Le casque de cette guerrière émérite "rappelle par sa forme le bonnet d'une cuisinière française" [...] (1) C'est le grade de l'armée féminine correspondant à celui de meu dans l'armée de l'autre sexe.» E.D. Forgues, in R. des deux mondes, t.56, 1er mars, 89-90 - M.C.
garde-frein n.m. CH. DE FER - PR[73], 1857 ; FEW (17, 520a), GLLF, ND3, 1872, Lar. ; TLF (s.v. garde -), ø d.
1857 - «Ce nouveau système paraît de nature à inspirer toute sécurité, puisqu'il permet au mécanicien de se rendre maître de la vitesse de son convoi, sans avoir recours aux employés nommés garde-freins, dont le service n'est pas toujours fait avec la promptitude et l'énergie désirables dans les cas ordinaires, et avec sang-froid dans les cas d'accident.» L. Figuier, L'Année scientifique et industrielle, I, 95 (Hachette) - P.E.
garde-lait n.m. ÉCON. DOM. - FEW (17, 520a), GLLF, GR[85], 1872, Lar. ; absent TLF.
1850 - «Casserole garde-lait ... Ebulophile, autre garde-lait en fer blanc ...» L.-E. A[udot], La Cuisinière de la campagne et de la ville, 54-55 (30e éd.) - M.B.
garde-lait n.m. ÉCON. DOM. "récipient pour conserver le lait (?)" - ø t. lex. réf. ; absent TLF."anti-monte-lait" : DDL 28, 1850, L.-E. A[udot] ; FEW (17, 520a), GLLF, GR[85], 1872, Lar. ; absent TLF
• garde lait - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1786 - «[...] un espesse de garde lait [...].» Québec, Archives nationales du Québec, Greffe de Jacques Colin, 26 avr., [Kamouraska] - TLFQ
garde-maison n.m. ARME "fig. : fusil" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1788-89 - «Il est donc plus avantageux que tous habitants de campagne, du moins ceux qui possèdent des maisons et des terres, aient chez eux un fusil ou garde-maison [...]» In P. Goubert et M. Denis, Les Français ont la parole. Cahiers des Etats Généraux, 77 (Julliard, 1964) - A.Ré.
garde-malade n. MÉD. MÉTIER - BW5, FEW (17, 519b), GLLF, PR[73], TLF, 1754, Journ. méd., chir. et pharm. ; ND3, mil. 18e ; L, Rousseau ; DG, 1835, Acad.
• garde de malade
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1684 - «Garde de malade, Ein krancken-warter - AE groti custos.» Nouv. dict. du voyageur, fr.-all.-lat, 463 (Chouët) - P.E.
garde-marine n.m. MAR. MÉTIER "élève officier" - TLF, GR[85], 1718, Acad. ; FEW (17, 519b), GLLF, 1740, Acad.
• garde de marine - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1670 - «Sur les advis que j'ay qu'en differents endroits [...] on en brusle beaucoup [du bois propre à la marine] [...], je demande au Roy douze casaques de garde de Marine [...].» Québec, Archives nationales du Québec, Archives des colonies, Correspondance générale (Canada), vol. 3, f° 78 - TLFQ
garde-marine n.m. MAR. MÉTIER "élève officier" - TLF, GR[85], 1718, Acad. ; FEW (17, 519b), GLLF, 1740, Acad.
• garde marine - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1698 - «[...] pour s'estre battu contre un garde marine [...].» Québec, Archives nationales du Québec, Pièces judiciaires et notariales, n° 268, 25 juin - TLFQ
garde-montagnes n.m. plais. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1912 - «Un correspondant de la Züricher Post prétend supprimer (et non pas seulement diminuer) les accidents de montagnes. Le moyen ? interdire les sommets dangereux... Vous représentez-vous la Pierre Cabotz, la Meije, le Teufelsgrat, le Requin, entourés de garde-montagnes galonnés ?!! Pendant que quelques alpinistes passeraient entre les doigts de ces policiers d'un nouveau genre, des innocents seraient en train de se tuer bien tranquillement au Môle, à l'Arpille, aux Voirons, au Mont-Tendre...» Echo des Alpes, numéro 4, 136 - C.T.
garde-nationalisé p./adj. plais. HIST. FR. "enrôlé dans la garde nationale" - FEW (17, 524b ; -er), Journ. Goncourt [1851-78] ; absent TLF.
*1892 - «Ceci me rappelle que Picard, voyant mon frère garde-nationalisé, lui disait : - 'Ah çà ! est-ce que vous y croyez, vous, à cette défense d'opéra-comique ?'» Baron de Plancy, Souv. et indiscrétions d'un disparu (1815-1891), 288 (Ollendorf) - J.Hé.
garde-navire n.m. MAR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1862 - «Les matelots désignés pour la chasse sont remplacés à leur poste par les ship-keepers ou garde-navires [...]» E.D. Forgues, Gens de bohême et têtes fêlées, 227 (Hetzel) - P.E.
garde-place adj. CH. DE FER - R (ticket -), ø d ; absent TLF. n.m. : FEW (17, 521a), GLLF, Lex.[75], 1907, Lar. ; R, PR[77], 20e
1902 - «[...] aucun autre mode de marquer les places ne sera admis dans les voitures des trains 1 et 2 munies des appareils garde-places.» R. mensuelle Touring-Club de France, mai, 225b-6a - G.S.
garde-robe hydraulique loc. nom. f. HYG. "lieux d'aisance" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1807 - «Du même côté, vis-à-vis la rue Verte, garde-robes hydrauliques, fixes, portatives et sans odeur, de M. Leignadier, serrurier-mécanicien. Depuis quelques années, l'industrie a fait, dans cette capitale, de grands progrès : dans le monde des inventions précieuses on doit remarquer celles des garde-robes hydrauliques (water clausets). Cette invention est due aux Anglais, et perfectionnée par M. Leignadier.» L.-M. Prudhomme, Miroir hist., polit. et critique de l'anc. et du nouv. Paris..., t. 5, 30-31 (Prudhomme fils) - P.R.
garde-troupeau, garde-troupeaux n.m. AGRIC. MÉTIER - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1779 - «[...] fait défenses aux propriétaires et fermiers, et à tous bergers, gardes-troupeaux et autres personnes, d'envoyer ou mener paître leurs vaches, chevaux, moutons et autres animaux [...]» Arrêt du parlement, in Recueil gén. des anciennes lois fr., XXVI, 93 - P.E.
garde-étalon n.m. plais. HIPPOL. MÉTIER - FEW (17, 210b), GLLF, 1700, Liger ; L, ø d ; absent TLF.
• garde talon plais. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1788-89 - «[...] on avet de bons produits et a prezant les gardes talons fount prezant seux prezant aux commissaires (?) pour leur leser avec leurs mauves equipages [...]» In P. Goubert et M. Denis, Les Français ont la parole. Cahiers des Etats Généraux, 215 (Julliard, 1964) - A.Ré.
grimpeur de garde loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1934 - «Nous appellerons grimpeur de garde celui qui assure la corde d'un compagnon - soit d'en haut, soit d'en bas. [...] deux importantes manoeuvres de corde qui reposent sur l'emploi des pitons. Ce sont : 1. La traction latérale [...] 2. La traction directe ou vers le haut, avec contre-appui des pieds et traction antagoniste du grimpeur de garde. » Man. d'alpinisme, 83 et 168 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
injure du temps loc. nom. f. littér. ÉVÉN. "fig." - FEW (4, 697b), GLLF, TLF, 1559, Amyot ; GR[85], cit. Mont.
Compl.DHR (même date, ø réf.)
1558 - «Laquelle encores qu'elle me semblast trop foible pour garder son nom, et les graces dont il est pourveu contre les injures du tens, de la mort, et de l'oubliance, si prometoit elle pour l'avenir quelque chose aprochante de cela.» E. Jodelle, Oeuvres complètes, II, 239 (Gallimard) - P.E.
marche à deux temps loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1931 - «Une autre méthode consiste dans la marche dite 'à trois temps' dans laquelle l'effort des bras est encore plus utilisé [...] Avec cette marche, on avance plus rapidement, et les bons skieurs l'emploient parfois aussi dans les excursions. Ceci s'applique encore plus à la marche à deux temps moderne dans laquelle on utilise non seulement la force des bras mais toute la musculature du ventre et du dos.» Trad. : A. Fanck et H. Schneider, Les Merveilles du ski, 50 (Fasquelle) - A.D.
1934 - «Que la marche s'effectue à deux ou à trois temps les skis devant glisser en avant sans jamais quitter la surface de la neige, il en résulte que, somme toute, 'pour les skieurs, les bras et les bâtons remplissent le rôle que les membres postérieurs jouent chez les quadrupèdes [...]' (Zarn et Barblan).» Bull. de la section vosgienne du Club alpin, n° 7, 107 - M.J.
marche à trois temps loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1931 - «Une autre méthode consiste dans la marche dite 'à trois temps' dans laquelle l'effort des bras est encore plus utilisé [...] Avec cette marche, on avance plus rapidement, et les bons skieurs l'emploient parfois aussi dans les excursions. Ceci s'applique encore plus à la marche à deux temps moderne dans laquelle on utilise non seulement la force des bras mais toute la musculature du ventre et du dos.» Trad. : A. Fanck et H. Schneider, Les Merveilles du ski, 50 (Fasquelle) - A.D.
1934 - «Que la marche s'effectue deux ou à trois temps les skis devant glisser en avant sans jamais quitter la surface de la neige, il en résulte que, somme toute, 'pour les skieurs, les bras et les bâtons remplissent le rôle que les membres postérieurs jouent chez les quadrupèdes [...]' (Zarn et Barblan).» Bull. de la section vosgienne du Club alpin, n° 7, 107 - M.J.
mi-temps n.m. ORGAN. "horaire de travail" - TLF, cit. J. O., 1829.
• demi-temps - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1869 - «Les commissaires de l'enquête hasardent [...] qu'on pourrait rendre l'instruction obligatoire pour les enfans admis dans les agricultural gangs, et exiger [...] qu'ils remplissent les conditions du half-time, demi-temps d'école, système fort prôné en Angleterre depuis quelques annces.» P. Leroy-Beaulieu, Les bandes agricoles, in R. des deux mondes, n° 83, 124 - J.Hé.
mi-temps n.m. ORGAN. - TLF (à mi-temps), 1959, Rob.
• demi-temps - absent TLF.
Add.DDL 13 (1869, P. Leroy-Beaulieu)
*1873 - «Tout enfant âgé de treize ans accomplis ne pourra être admis à travailler au-delà du demi-temps, c'est-à-dire plus de six heures par jour s'il ne justifie, par la production d'un certificat de l'instituteur ou de l'inspecteur de l'instruction primaire, qu'il a reçu l'instruction primaire élémentaire [...] Je lui demanderai [...] s'il accepte l'article qui établit le demi-temps.» Journ. officiel, Assemblée nat., 22 et 30 janv., 484 et 674 - J.Hé.
moitié du temps (la -) loc. adv. TEMPS - FEW (6/I, 607b), TLF, DHR, 1690, Fur. ; GLLF, DEL, ø d.
1529 - «Et puis communement / Allons là bas jusque à l'Establerie / Veoir s'il y a beste qu'en l'Estable rye / Pour son Avoyne ; mais la moitié du temps / (Dont n'est merveille si n'en sommes contens) / Si avons chevaulx, ils sont sans Foin ne Paille, / Court atachez par ung tas de frippaille / Et meschantz Gars [...].» E. de Beaulieu, Les Divers rapportz, 337 (Genève, Droz, 1964) - P.E.
moteur à quatre temps loc. nom. m. MÉCAN. - TLF, 1889, Dürr ; R, Lex.[75], PR[77], ø d.
1886 - Dürr, Moteur à gaz et à pétrole, Brevet d'invention - Fr. mod., 42, 358.
pousser le temps avec l'épaule loc. verb. CARACT. "vivre petitement en attendant mieux" - FEW (13/I, 186a), 1694, Acad. ; L, 1776, D'Alemb. ; absent TLF.
Compl.DG (Mme de Sév.)
1671 - «[...] voilà comme je suis à toujours pousser le temps avec l'épaule, et c'est ce que je n'aimais point à faire, et que je n'avais fait de ma vie, trouvant toujours que le temps marche assez sans qu'on le hâte d'aller.» Mme de Sévigné, Let., à Mme de Grignan , 11 nov., I, 378 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
prendre des temps loc. verb. arg. ARG. THÉÂTRE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1844 - «Ainsi, Melchior possédait un talent de lecture fort admiré que de trop complaisants éloges avaient amené dans une voie d'exagération [...] et qui fit dire de lui [...] qu'il ne déclamait pas, mais qu'il bramait ses vers, tant il allongeait les sons en s'écoutant lui-même. En argot de coulisse, Canalis prenait des temps un peu longuets.» Balzac, Modeste Mignon, I, 510 (Pléiade, 1951)
1881 - «Prendre des temps de Paris signifie, au théâtre, préparer ce que l'on a à dire par une pantomime pour augmenter l'effet. Le mot a été inventé par des comédiens de province.» Larchey, Dict.
prenez-y-garde n.m. non conv. EXPRESS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1837 - «En y mettant moins de prenez-y-garde, nous ne dirions guère autrement.» Sainte-Beuve, Delille, in Sainte-Beuve, Oeuvres, 2, 92 (Pléiade) - P.W.
quatre temps loc. nom. m. MÉCAN. - PR[77], ø d ; absent TLF.
1912 - «Un quatre temps poussé a [...] avalé une prodigieuse quantité de combustible [...]» La Vie automobile, 432 - Fr. mod., 43, 53.
record (dans/en un temps -) loc. adv. MESURE - TLF, cit. Saint-Exupéry, 1928 ; FEW (18, 103b), GLLF, 1964, Lar. ; DMC, 1969, Le Monde ; Lex.[79], GR[85], ø d.
*1952 - «Avec la MACHINE A LAVER 'ROYAL' la lessive devient un plaisir, car elle BOUT, LAVE, RINCE, ESSORE, intégralement dans un temps record. [...] en un temps record !» Annonce, in Arts ménagers , numéro 27, mars, 22 et 67 - P.E.
rien (en/dans un - de temps) loc. adv. non conv. TEMPS - FEW (10, 286a), GLLF, BEI, 1867, Delv. ; TLF, cit. Zola, 1877 ; GR[85], cit. Aragon ; DEL, ø d.
1831 - «MAURICE [...] Je l'amène à la bicoque ; en un rien de temps, c'est fini !» Duvert et Henry, Le Fils du colonel, 22 (Barba) - P.E.
1841 - «LA MERE CAMUS, en dehors. Pardon, excuse, Madame... je vous prenais pour la bonne du premier... Ne vous impatientez pas, je suis à vous dans un rien de temps. LA COMTESSE. J'attendrai, Madame.» Dumanoir et Brisebarre, Mme Camus et sa demoiselle, 7a (Impr. Lacombe) - P.E.
salaire au temps loc. nom. m. ÉCON. - TLF, 1904, Nouv. Lar. ill. ; GLLF, 1936, Capitant ; R, PR[77], ø d.
*1911 - «Dans le système voté par le Conseil supérieur du travail, on prévoit comme base un salaire au temps : mais comment le déterminer ? Quel sera le salaire au temps type ? Dans la loi anglaise vous n'avez rien mis ; mais nous avons interprété ce silence dans le sens que les comités de salaire ont déterminé le salaire au temps.» R. Jay, in Bull. des ligues sociales d'acheteurs, 2e trim., 111 - P.E.
temps n.m. MÉCAN. - TLF, cit. Ambroise, 1949 ; PR[67], ø d.
Add.DDL
*1906 - «Une explosion se produit. C'est le temps utile, le temps positif, le temps de travail ; les autres temps sont des temps négatifs, dispendieux mais indispensables, qui demandent à la machine de la puissance au lieu de lui en fournir.» L'Illustration, 15 déc., 408b - W.R.
temps n.m. MÉCAN. - TLF (moteur à quatre -), 1889, Dürr ; DDL 4, 1906 ; PR[77], ø d.
1886 - «Le quatrième point concernait la méthode d'action en quatre temps.» Sur la validité des brevets relatifs aux moteurs à gaz du docteur Otto, in Le Technologiste, 70 - Fr. mod., 43, 55.
temps (avoir fait son -) loc. verb. SEXE ET ÂGE "pour une personne" - FEW (13/I, 188a-b), GLLF, DEL, GR[85], BEI, 1549, Est. ; TLF, cit. Erckmann-Chatrian, 1864.
1531 - «Mon aage est acheuee, Iay faict mon temps, Ie suis desormais vieille, Cest a toy a faire. [...] Il estoit ia fort vieux, fort aagé, Il auoit faict son temps.» R. Estienne, Dictionarium , 2 r° et 278 r° - P.E.
temps (dans l'ancien -) loc. adv. TEMPS "autrefois" - GR[85], TLF, ø d.
1877 - «Cependant le monde meurt tout comme dans l'ancien temps, lorsqu'il n'y avait pas de "remèdes infaillibles" de découvert.» Le Nouvelliste, 13 mars, 4 (Québec) - TLFQ
temps (en deux -) loc. adv. non conv. TEMPS - TLF, cit. Courteline [1888] ; DELF, ø d en deux temps trois mouvements : TLF, cit. Courteline, 1890 ; R, GLLF, 1959 ; Lex.[75], PR[77], DELF, ø d
1789 - «JAVOTTE. [...] chante-nous ç'a et j' paierons l' rogome une goute que j' pomperons en deux tems.» La Gazette des Halles, II, 8-9 (Impr. Nyon) - P.E.
1790 - « si ce sacré peigne-cul de façon de prince venoit ici, il foutroit encore en deux temps tout Paris en compote".[...] aussitôt levées nous voilà parties en deux temps [...]» Journ. des Halles, numéro 1, 4 et 6 - P.E.
1801 - «FAGOTIN. La cause de l'accident arrivé à votre bête, not' bourgeois, je vais vous le conter en deux tems : j'étais si confusionné de me voir dépassé par ces criquets de tout à l'heure, que je l'ai battue, j' dis battue...» Duval, Fagotin, 10-11 (Véniard) - P.E.
1804 - «Détale donc zen deux tems, au galop, / Si t'as queuq' pitié pour ta hure.» Duval, Languille de Melun, 23 (Cavanagh) - P.E.
1824 - «GEORGES. [...] Tu me refuseras pas un demi-septier. LEONARD. En deux temps, sur le comptoir. GEORGES. Foi d'homme ! sans plus. LEONARD. Marche, ça va.» Ferdinand et Simonnin, Le Porteur d'eau, 6 (Bézou) - P.E.
1835 - «C'est décidé, reprit François ; requinquez-vous en deux temps, et après, en route !» E. Guérin, Une Fille du peuple et une demoiselle du monde, I, 121-2 (Lachapelle) - P.E.
temps (le - passé était hier au soir) loc. phrast. non conv. TEMPS "c'est trop tard" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1790 - «[...] y sont rancuneux qu' çà fait trembler, et faut qu'ils y crêvions à la peine, ou ben qu'ils nous donnions du d'ssous mais c'est rasé ça, l' temps passé étoit hier au soir.» L' Marignier d' la Guernouillère, 12 (Marchands de nouveautés) - P.E.
temps (le - qui court), temps (par le - qui court) loc. phrast. non conv. TEMPS - FEW (13/I, 185b), GLLF, DELF, GR[85], 1798, Acad. ; TLF, cit. Maupassant, 1888 ; DG, Lex.[79], ø d.
1793 - «Vois mon bien-aimé à me faire dépêcher cette vente, parce que cela me fera quelqu'argent dont j'ai grand besoin, ainsi que tout le monde, je crois, par le temps qui court.» S. Arnould, let., in Goncourt, Sophie Arnould, 85 (Poulet-Malassis) - P.E.
temps (le - va changer) loc. phrast. non conv. ÉVÉN. "pour souligner ironiquement un geste inhabituel, une attitude ou une réflexion inaccoutumée" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1894 - «ELLE. A Pâques. LUI (étonné). - A Pâques ?... ELLE. - Ou à la Trinité. Le jour où M. Malbrough rentrera dans le château de ses pères. LUI. - De l'esprit ? Le temps va changer.» Courteline, La Peur des coups, in Courteline, Théâtre..., 39 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
temps (on ne voit plus que toi et le mauvais -) loc. phrast. non conv. RELAT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1791 - «[...] il dit brusquement, on ne voit plus que toi et le mauvais tems !» Hébert, Le Père Duchesne, n° 97, 3 (EDHIS) - P.E.
1792 - «Eh bien, pere Duchesne, me dit le gros daron ; c'est encore toi ! On ne voit plus que toi et le mauvais tems.» Hébert, Le Père Duchesne, n° 110, 3 - P.E.
temps de cuisse loc. nom. m. CHORÉGR. - TLF, cit. Meunier, 1931 ; GR[85], ø d.
1800 - «[...] les nouveaux tems de cuisse doublés, triplés, quadruplés [...]» P. Gardel, Dansomanie, Livret, 8 (Paris) - E.R.
1822 - «D'entrechat en entrechat on passe à la porte Saint-Martin. Un heureux temps de cuisse mène une première figurante aux ballets de Lyon, de Bordeaux.» V. Cuisin, Le Peintre des coulisses, 35-36 (Paris) - E.R.
1852 - «temps de cuisse [...]» A. Saint-Léon, La Sténochorégraphie ou l'art d'écrire promptement la danse, 56 (Paris) - E.R.
temps du roi Guillemot (du -) loc. adv. TEMPS - TLF, cit. Acad., 1835 ; FEW (4, 306a ; rég.), ø d.
1656 - «[...] du temps qu'on se mouchoit sur la manche, i. anciennement, lors que le monde estoit simple. vulg. du temps du Roy Guillemot, idem.» Oudin, Curiositez de la langue fr. , (s.v. temps) - F.N.
Toussaint (temps de -) loc. nom. m. MÉTÉOROL. "temps gris et froid" - TLF, cit. Nizan, 1938 ; GLLF, 1964, Rob. ; GR[85], ø d.
1917 - «J'arrive vers le petit cimetière d'Eglingen. Une aigre bise court sur la plaine et siffle dans les branches défeuillées des tilleuls [...] ; le ciel est sombre ; il fait bien un "temps de Toussaint".» J. Arène, Les Carnets d'un soldat, 102 (Georges Crès et Cie) - P.R.
varangienne (garde -) loc. nom. f. HIST. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1842 - «VARANGE ou VARANGIEN, IENNE. adj. et s. (hist.) Il se dit d'Anglo-Danois qui, chassés d'Angleterre par les Normands, vinrent se mettre au service des empereurs de Constantinople [...] Les capitaines des Varanges s'appelaient Acolytes. La garde varange ou varangienne.» Complément Acad. - TGLF
varangienne (garde -) loc. nom. f. "par ext." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1902 - «Personne ne déteste plus que moi l'impiété de Mirbeau auteur de quelques livres absolument impardonnables. Cette impiété furieuse, entretenue et exaspérée par une sorte de rage contre le sixième commandement, a pris à son service - en la payant excessivement cher - une milice ou garde varangienne des lieux communs les plus invincibles. L'anticléricalisme le veut ainsi. On ne peut attaquer l'Eglise qu'à quatre pattes et en arborant un groin.» Bloy, Journ., t.2, 27 mars, 88 (Mercure de France, 1956-63) - TGLF
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