|
alpinisme d'avant-garde loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1959 - «Nous nous proposons de réunir des montagnards et surtout des montagnards convaincus, c'est-à-dire des hommes qui aiment la montagne quelle que soit la forme ou la voie de cet amour, action ou contemplation, alpinisme moyen ou alpinisme d'avant-garde, ski de piste ou ski de montagne, connaissance scientifique.» La Montagne et alpinisme, numéro 22, avr., 37 - C.T.
alpiniste d'avant-garde loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1967 - «[...] il faut admettre l'esprit individuel de compétition chez les meilleurs, chez les alpinistes d'avant-garde [...]» Bessière, L'Alpinisme, 85 (P.U.F.) - C.T.
anneau de garde loc. nom. m. PHYS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1890 - «ANNEAU s.m. [...] Phys. Anneau de garde.» Lar. GDU, Suppl. 2 - TGLPF
1897 - «La plaque A est plus petite que la plaque B, en outre elle est environnée d'une autre plaque aa, comparable à l'anneau de garde de l'électromètre absolu [...]» H. Armagnat, in L'Eclairage électrique, t.11, n° 17, 17 avr., 164 - P.P.
avant-garde (à l'-) loc. adv. ORGANISATION/RELATION "fig." - TLF, 1806, Courier ; ND3, 19e ; GLLF, PR[73], ø d.
1794 - «Achevez, citoyens, achevez vos sublimes destinées. Vous nous avez placés à l'avant-garde pour soutenir le premier effort des ennemis de la liberté.» Robespierre, Oeuvres, 26 mai, X, 477 (P.U.F.) - LTP
cloche garde-mets loc. nom. f. ÉCON. DOM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1850 - «Pose-sangsues métallique. - M. Roudet a imaginé, il y a quelques temps, ce petit appareil. On en aura une idée exacte en se figurant une cloche garde-mets de très-petite dimension.» Dorvault, L'Officine, 790-1 (Labé) - P.E.
Comité militaire de la Garde nationale républicaine loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1790 - «Comité militaire de la Garde nationale républicaine : Lorsqu'on voulut organiser les tristes-à-pates [sic] nationaux parisiens, des gens désoeuvrés, sans aveu, des mouchards, qui avaient cabalé dans leur district s'emparèrent d'une des salles de l'Hotel de Ville et s'intitulèrent Comité militaire ; ils firent un règlement tel quel ; fixèrent le nombre de places d'officiers de l'armée ainsi que les appointements ; se nommèrent eux-mêmes aux meilleures, donnèrent les autres à leurs complices, prirent des épaulettes et commandèrent l'armée.» Petit dict. des grands hommes (Paris) - LTP
descendre la garde loc. verb. non conv. SANTÉ "mourir" - TLF, cit. Balzac, 1842 ; L, DG, GR[85], ø d.
1799 - «Ah ça, mais, j'espère bien qu'on va lui faire descendre la garde, à ce beau muguet-là.» La Grande visite du père Duchêne à Barras, in [R.F. Lebois], Le Père Duchêne, [numéro 3], 6 - P.E.
Corr.FEW (17, 516a), GLLF (1808, D'Hautel)
1807 - «Descendre la garde. Expression plaisante et figurée, qui signifie, parmi le peuple, tomber d'un lieu élevé ; s'en aller dans l'autre monde ; laisser ses os dans une affaire, dans une batterie quelconque.» [D'Hautel], Dict. du bas-langage, I, 292 (Slatkine) - P.E.
garde n.f. BOXE - TLF, 1936, R. des sports (même texte) ; PR[72], GLLF, ø d.
Add.DDL
*1936 - «La garde anglaise, excellente pour la défense et surtout pour un amateur... nous lui préférons la garde américaine.»R. des sports - IGLF
garde n.f. BOXE - DDL 6, 1936 ; R, Lex.[75], PR[77], ø d ; absent TLF.
1908 - J. Mortane et A. Linville, La Boxe, I - R. L. rom., 40, 231.
garde (fausse -) loc. nom. f. BOXE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1908 - J. Mortane et A. Linville, La Boxe, 5 - R. L. rom., 40, 231.
garde (la vieille -) loc. nom. f. CYCL. "ensemble des vieux coureurs" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1939 - Les Sports, 8 juill. - Lapaille, 50.
garde (vin de -) loc. nom. m. OENOL. - TLF, 1798, Acad.
1539 - «Ces vins la sont de garde, Vetustate serunt vina illa.» R. Estienne, Dict. Francois-latin, 517 (Paris)aussi dans : Nicot, 1606 ; Richelet, 1680, etc. - TGLPF
1728 - «Vins de garde [...]» Mr. Arnoux, Dissertation sur la situation de Bourgogne, 42, titre de chapitre (Londres, Impr. S. Jallasson) - M.C.
1770 - «[...] le Vin [des jeunes plantes] en est bien plus mauvais, & d'une garde moins sûre, & c'est là la vraie cause qui fait abandonner les Vignes sur côteaux, & qui fait tomber les Vins de France en discrédit, tandis qu'il seroit possible de conserver les vieilles Vignes au même point de fertilité que les jeunes, si leur culture étoit bien entendue. [...] pour obtenir le Vin le plus spiritueux & de la meilleure garde.» E. Béguillet, Oenologie , 109 et 275 (Dijon, chez Capel et Bidault) - M.C.
garde bourgeoise loc. nom. f. HIST. RÉVOL. - L, ø d ; absent TLF.
1789 - «Déjà Versailles, Saint-Germain, et d'autres villes ont établi des gardes bourgeoises, à l'instar de Paris ; nous espérons que toute la France adoptera cette institution nécessaire.» Robespierre, let. à Buissart, 23 juill., in Robespierre, Corresp., 46 (Alcan) - LTP
1789 - «Hâtez-vous de vous occuper des moyens de reprendre votre garde bourgeoise.» N. de Bonneville, 10 juill., in HLF, IX, 2, 786 - LTP
garde champêtre n.m. ADMIN. MÉTIER - TLF, 1819-20, Courier ; FEW (17, 517b), GLLF, GR[85], 1829, Boiste ; L, ø d.
1790 - «Les gardes champêtres ont été substitués aux gardes messiers et bangards.» Loi, 22 avr., in M. Fournel, Les Lois rurales en France, t.1, 277 (3e éd., Paris) - A.Ré.
garde du corps loc. nom. m. CYCL. "ironique" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1949 - Le Soir, 22 juill. - Lapaille, 51.
garde du sceau loc. nom. m. MÉTIER POLIT. - TLF (garde du seaul), 1297.
Au 18e : 1791 - «Garde du sceau : Ministre du roi, ainsi nommé, parce que sa principale fonction est d'avoir la 'garde du sceau' de l'état. Avant l'abolition des provinces et de leurs privilèges [...] quelques-unes, le Dauphiné entre autres, avaient un sceau particulier dont ce ministre était aussi le gardien. C'est pourquoi il s'appeloit alors 'garde des sceaux' [...] Mais le garde du sceau remplit des fonctions plus importantes, celles dont était autrefois chargé le chancelier de France. Il est ministre de la justice.» Gautier, Dict. de la Constitution, 224 (Paris) - LTP
garde messier n.m. ADMIN. MÉTIER "garde champêtre" - GLLF, 1872, Lar. ; absent TLF.
Compl.FEW (6/II, 51a) (1790)
1790 - «Les gardes champêtres ont été substitués aux gardes messiers et bangards.» Loi, 22 avr., in M. Fournel, Les Lois rurales en France, t.1, 277 (3e éd., Paris) - A.Ré.
garde poitrine loc. nom. m. ARCHIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1550 - «[...] y avoit un appuyement ou garde poictrine, avec ung large chemin pour alentour circuyr.»S. Serlio, Des Antiquits. Le troisiesme livre translaté d'ital. en franchois, 31 v° (Anvers) - Cah. Lex., 19, 95.
garde soldée loc. nom. f. MILIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1790 - «garde soldée : On a reproché à cette légion d'être assez mal composée, ce reproche est assez généralement fondé, mais on peut dire, à sa louange, qu'elle se purifie tous les jours et qu'après avoir été employée à la malheureuse expédition du 14 juillet, du 5 et 6 octobre, elle purifie sa source en faisant une contre-révolution [...]» Petit dict. des grands hommes (Paris) - LTP
1791 - «Les fonctions [...] seront remplies pareillement par les gardes soldées dans les villes où il y en aura.» In Duvergier, Collection complète des lois, décrets, III, 141, in HLF, IX, 2, 1066 - LTP
garde à droite loc. nom. f. BOXE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1908 - J. Mortane et A. Linville, La Boxe, 5 - R. L. rom., 40, 231.
garde à gauche loc. nom. f. BOXE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1908 - J. Mortane et A. Linville, La Boxe, 5 - R. L. rom., 40, 231.
garde-boeuf n.m. ORNITH. - FEW (17, 520a), GLLF, 1845, Besch. ; TLF (héron -), cit. Michelet, 1856 ; PR[72], 1866 ; L, ø d.
Add.DDL
*1817 - «Nom que les Européens établis en Egypte donnent à un oiseau qu'on soupçonne être le HERON GARZETTE.»Nouv. dict. d'hist. nat. (Deterville) - M.L.
1828 - Laveaux, Dict.aussi dans : Boiste, 1829, Suppl. ; Landais, 1836 ; Complément Acad., 1842.
garde-boeuf n.m. ORNITH. - DDL 6, 1817, Nouv. dict. d'hist. nat. ; FEW (17, 520a), GLLF, 1845, Besch. ; TLF, cit. Michelet, 1856 ; PR[73], 1866 ; L, ø d.
1809 - «On rencontre le Héron garde-boeuf dans toute l'Afrique ; il est très-commun en Egypte et au Sénégal : les Européens établis dans ce premier pays lui ont donné le nom sous lequel il est décrit ici [...]» V. Audouin, Explication sommaire des Planches d'oiseaux, 299, in Description de l'Egypte, Hist. nat., I (Paris) - R. L. rom., 37, 498.
garde-boue n.m. TECHNOL. "bande de métal épousant le dessus d'une roue, destinée à empêcher les projections de boue" - TLF, 1869, Brevet 85478 ; PR[67], ND2, 1895 ; FEW, 1907, Lar.
Add.DDL :
*1869 - Brevet 85478, 15 janv. - Jeanes, 154.
garde-boue n.m. TECHNOL. - DDL 3, 1869 [repris in TLF] ; GLLF, 1907.
*1886 - «Le Garde-Boue.» Le Sport vélocipédique, 27 août, 288 - E.W.
garde-boue n.m. TECHNOL. "bande de métal épousant le dessus d'une roue, destinée à empêcher les projections de boue" - DDL 3, 1869, Brevet [repris in TLF et GR] ; FEW (17, 522a), GLLF, 1907, Lar.
1788 - «Du même temps avoir Regarni le garde boue et Recousu Les corrois d'une caléche [...].» Québec, Archives du Séminaire, Séminaire 120, n° 267, 4 avr - TLFQ
garde-boutique n.m. ORNITH. - FEW (17, 520a), GLLF, 1642, Oudin ; absent TLF.
Au 19e- L, DG, ø d ; FEW, 1878, Acad. 1817 - «On appelle vulgairement ainsi le martin-pêcheur, parce qu'on croit qu'il préserve des teignes les étoffes de laine.» Nouv. dict. d'hist. nat. (Deterville) - M.L.
1828 - Laveaux, Dict.aussi dans : Complément Acad., 1842 ; Landais, 1853.
garde-cendre n.m. ÉCON. DOM. - TLF, cit. Balzac, 1846 ; L, R, 1866 ; DG (néol.), ø d.
Corr. et compl.FEW (17, 521a), GLLF, Lex.[75], (1831, Balzac)
1830 - «Oh ! avoir les pieds sur la barre polie qui réunit les deux griffons d'un garde-cendre, et penser à ses amours quand on se lève et qu'on est en robe de chambre !...» [Balzac], Etude de femme, in La Mode, 1er mars, 313 - M.C.E.
garde-cendre[s] n.m. ÉCON. DOM. "petite barrière métallique placée devant le foyer d'une cheminée pour contenir les cendres" - DDL 16, 1830, Balzac ; FEW (17, 521a), GLLF, GR[85], 1831, Balzac ; TLF, cit. Balzac, 1846 ; L, ø d.
• garde sendre - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1703 - «Deux vieux moyens chenets de fer avec un garde sendre et une méchante petite pelle a feu cassée [...].» Québec, Archives nationales du Québec, Greffe de Louis Chambalon, 27 janv., 51 - TLFQ
garde-cendre[s] n.m. ÉCON. DOM. "petite barrière métallique placée devant le foyer d'une cheminée pour contenir les cendres" - DDL 16, 1830, Balzac ; FEW (17, 521a), GLLF, GR[85], 1831, Balzac ; TLF, cit. Balzac, 1846 ; L, ø d.
• garde cendre - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1710 - «Item un Garde Cendre de taulle Estimé a quarente Sols [...].» Québec, Archives nationales du Québec, Greffe de Pierre Rivet, 30 mai, dans doc. du 21 mai 1710, [76] - TLFQ
garde-charrue n.m. ORNITH. - FEW (17, 520a), 1845, Besch. ; L, ø d ; absent TLF.
Add.DDL
*1817 - «Nom du MOTTEUX en Sologne.»Nouv. dict. d'hist. nat. (Deterville) - M.L.
1842 - Complément Acad.
garde-charrue n.m. ORNITH. - DDL 6, 1817, Nouv. dict. d'hist. nat. ; FEW (17, 520a), 1845, Besch. ; L, Legoarant ; absent TLF.
1767 - «/on appelle le cul-blanc/ en Sologne Traîne-Charrue, Garde-Charrue [...]» F. Salerne, L'Hist. nat. éclaircie, 223 (Paris) - R. L. rom., 37, 498.
garde-chiourme n.m. JUST. MÉTIER - FEW (17, 519b), 18e.
Au 19e- GLLF, ND3, PR[73], 1828, Vidocq ; BW5, 1829 ; L, DG (néol.), ø d. Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1814 - «La même disposition est applicable aux conscrits maritimes, aux ouvriers d'artillerie, aux ouvriers militaires, aux apprentis-canonniers, aux militaires provenant des régimens d'artillerie de la marine, aux gardes-chiourmes, et généralement à tous les déserteurs du département de la marine.» Ordonnance, 5 août, in Annales maritimes et coloniales, t. 2, 129 (1818) - P.E.
garde-côte n.m. MAR. "navire chargé de surveiller les côtes" - FEW (17, 520a), GLLF, DHR, 1690, Fur. ; absent TLF.gallere garde-coste : TLF, 1599
av. 1627 - «[...] nous rencontrâmes trois navires de Hollande, autrement appelés gardes-côtes [...].» Un Flibustier, 44 (Seghers) - P.R.
garde-fanion n.m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «Si ceux qui veulent lancer les courses slalom ont la volonté d'y consacrer les efforts nécessaires, cette belle forme de course ne se verra pas discréditer uniquement parce que ni l'organisateur ni les garde-fanions ne connaissent leur métier.» A. de Gennes, trad. : A. Lunn, Le Ski alpin, 194 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
1931 - «Miss Caroll [...] parcourut quelques distances en descendant la pente avant qu'elle fut rappelée par le garde-fanion.» La R. du ski, n° 4, avr., 120 - C.T.
garde-femme n. MILIT. Dahomey- ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1865 - «Une simple palissade, - infranchissable de par la loi, - sépare les deux cours où manoeuvrent l'armée des hommes et celle des femmes. A l'entrée de la seconde cour, on rencontre la khatungan (1), capitaine des gardes du roi Gezo, gardes-femmes qui passent encore aujourd'hui pour les "enfants perdus" de la seconde armée dahomienne. Le casque de cette guerrière émérite "rappelle par sa forme le bonnet d'une cuisinière française" [...] (1) C'est le grade de l'armée féminine correspondant à celui de meu dans l'armée de l'autre sexe.» E.D. Forgues, in R. des deux mondes, t.56, 1er mars, 89-90 - M.C.
garde-frein n.m. CH. DE FER - PR[73], 1857 ; FEW (17, 520a), GLLF, ND3, 1872, Lar. ; TLF (s.v. garde -), ø d.
1857 - «Ce nouveau système paraît de nature à inspirer toute sécurité, puisqu'il permet au mécanicien de se rendre maître de la vitesse de son convoi, sans avoir recours aux employés nommés garde-freins, dont le service n'est pas toujours fait avec la promptitude et l'énergie désirables dans les cas ordinaires, et avec sang-froid dans les cas d'accident.» L. Figuier, L'Année scientifique et industrielle, I, 95 (Hachette) - P.E.
garde-lait n.m. ÉCON. DOM. - FEW (17, 520a), GLLF, GR[85], 1872, Lar. ; absent TLF.
1850 - «Casserole garde-lait ... Ebulophile, autre garde-lait en fer blanc ...» L.-E. A[udot], La Cuisinière de la campagne et de la ville, 54-55 (30e éd.) - M.B.
garde-lait n.m. ÉCON. DOM. "récipient pour conserver le lait (?)" - ø t. lex. réf. ; absent TLF."anti-monte-lait" : DDL 28, 1850, L.-E. A[udot] ; FEW (17, 520a), GLLF, GR[85], 1872, Lar. ; absent TLF
• garde lait - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1786 - «[...] un espesse de garde lait [...].» Québec, Archives nationales du Québec, Greffe de Jacques Colin, 26 avr., [Kamouraska] - TLFQ
garde-maison n.m. ARME "fig. : fusil" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1788-89 - «Il est donc plus avantageux que tous habitants de campagne, du moins ceux qui possèdent des maisons et des terres, aient chez eux un fusil ou garde-maison [...]» In P. Goubert et M. Denis, Les Français ont la parole. Cahiers des Etats Généraux, 77 (Julliard, 1964) - A.Ré.
garde-malade n. MÉD. MÉTIER - BW5, FEW (17, 519b), GLLF, PR[73], TLF, 1754, Journ. méd., chir. et pharm. ; ND3, mil. 18e ; L, Rousseau ; DG, 1835, Acad.
• garde de malade
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1684 - «Garde de malade, Ein krancken-warter - AE groti custos.» Nouv. dict. du voyageur, fr.-all.-lat, 463 (Chouët) - P.E.
garde-marine n.m. MAR. MÉTIER "élève officier" - TLF, GR[85], 1718, Acad. ; FEW (17, 519b), GLLF, 1740, Acad.
• garde de marine - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1670 - «Sur les advis que j'ay qu'en differents endroits [...] on en brusle beaucoup [du bois propre à la marine] [...], je demande au Roy douze casaques de garde de Marine [...].» Québec, Archives nationales du Québec, Archives des colonies, Correspondance générale (Canada), vol. 3, f° 78 - TLFQ
garde-marine n.m. MAR. MÉTIER "élève officier" - TLF, GR[85], 1718, Acad. ; FEW (17, 519b), GLLF, 1740, Acad.
• garde marine - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1698 - «[...] pour s'estre battu contre un garde marine [...].» Québec, Archives nationales du Québec, Pièces judiciaires et notariales, n° 268, 25 juin - TLFQ
garde-montagnes n.m. plais. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1912 - «Un correspondant de la Züricher Post prétend supprimer (et non pas seulement diminuer) les accidents de montagnes. Le moyen ? interdire les sommets dangereux... Vous représentez-vous la Pierre Cabotz, la Meije, le Teufelsgrat, le Requin, entourés de garde-montagnes galonnés ?!! Pendant que quelques alpinistes passeraient entre les doigts de ces policiers d'un nouveau genre, des innocents seraient en train de se tuer bien tranquillement au Môle, à l'Arpille, aux Voirons, au Mont-Tendre...» Echo des Alpes, numéro 4, 136 - C.T.
garde-nationalisé p./adj. plais. HIST. FR. "enrôlé dans la garde nationale" - FEW (17, 524b ; -er), Journ. Goncourt [1851-78] ; absent TLF.
*1892 - «Ceci me rappelle que Picard, voyant mon frère garde-nationalisé, lui disait : - 'Ah çà ! est-ce que vous y croyez, vous, à cette défense d'opéra-comique ?'» Baron de Plancy, Souv. et indiscrétions d'un disparu (1815-1891), 288 (Ollendorf) - J.Hé.
garde-navire n.m. MAR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1862 - «Les matelots désignés pour la chasse sont remplacés à leur poste par les ship-keepers ou garde-navires [...]» E.D. Forgues, Gens de bohême et têtes fêlées, 227 (Hetzel) - P.E.
garde-place adj. CH. DE FER - R (ticket -), ø d ; absent TLF. n.m. : FEW (17, 521a), GLLF, Lex.[75], 1907, Lar. ; R, PR[77], 20e
1902 - «[...] aucun autre mode de marquer les places ne sera admis dans les voitures des trains 1 et 2 munies des appareils garde-places.» R. mensuelle Touring-Club de France, mai, 225b-6a - G.S.
garde-robe hydraulique loc. nom. f. HYG. "lieux d'aisance" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1807 - «Du même côté, vis-à-vis la rue Verte, garde-robes hydrauliques, fixes, portatives et sans odeur, de M. Leignadier, serrurier-mécanicien. Depuis quelques années, l'industrie a fait, dans cette capitale, de grands progrès : dans le monde des inventions précieuses on doit remarquer celles des garde-robes hydrauliques (water clausets). Cette invention est due aux Anglais, et perfectionnée par M. Leignadier.» L.-M. Prudhomme, Miroir hist., polit. et critique de l'anc. et du nouv. Paris..., t. 5, 30-31 (Prudhomme fils) - P.R.
garde-troupeau, garde-troupeaux n.m. AGRIC. MÉTIER - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1779 - «[...] fait défenses aux propriétaires et fermiers, et à tous bergers, gardes-troupeaux et autres personnes, d'envoyer ou mener paître leurs vaches, chevaux, moutons et autres animaux [...]» Arrêt du parlement, in Recueil gén. des anciennes lois fr., XXVI, 93 - P.E.
garde-étalon n.m. plais. HIPPOL. MÉTIER - FEW (17, 210b), GLLF, 1700, Liger ; L, ø d ; absent TLF.
• garde talon plais. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1788-89 - «[...] on avet de bons produits et a prezant les gardes talons fount prezant seux prezant aux commissaires (?) pour leur leser avec leurs mauves equipages [...]» In P. Goubert et M. Denis, Les Français ont la parole. Cahiers des Etats Généraux, 215 (Julliard, 1964) - A.Ré.
grimpeur de garde loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1934 - «Nous appellerons grimpeur de garde celui qui assure la corde d'un compagnon - soit d'en haut, soit d'en bas. [...] deux importantes manoeuvres de corde qui reposent sur l'emploi des pitons. Ce sont : 1. La traction latérale [...] 2. La traction directe ou vers le haut, avec contre-appui des pieds et traction antagoniste du grimpeur de garde. » Man. d'alpinisme, 83 et 168 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
meuble-bibliothèque n.m. MOBIL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1974 - «Sur les étagères du meuble-bibliothèque, de grands livres finement reliés [...]» J. Sauvage, Le Condottière, 76 (Le Fleuve Noir) - F.N.
meuble-rangement n.m. MOBIL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.rangement [en appos.] : DMC (cit.), GLLF, 1969, Vie du rail ; TLF, cit. Le Point, 1977.
1955 - «Le meuble-rangement indépendant classique [...].» Science et vie, n° hors série : Les Arts ménagers, 51 - P.E.
meuble-type n.m. MOBIL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1925 - «L'art décoratif est un terme inconcis et inexact par lequel on représente l'ensemble des objets-membres humains. Ceux-ci répondent avec une certaine exactitude à des besoins d'ordre nettement objectif. Besoins-types, fonctions-types, donc objets-types, meubles types.» Le Corbusier, L'Art décoratif aujourd'hui, 111 (Crès) - P.E.
neige meuble loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - absent TLF.
Add.DDL :
*1966 - La Montagne et alpinisme, numéro 56, févr., 202 - C.T.
neige meuble loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - DDL 27, 1966, La Montagne et alpinisme ; absent TLF.
1946 - «Sur une neige régulière et uniforme, homogène jusque dans sa masse, lisse comme un miroir et douce cependant, bruissante le matin quand les arêtes des skis la décapent, meuble en surface dès que le soleil l'effleure, et rapide étrangement..., le skieur pourra s'enivrer des plus folles descentes.» E. Frendo, Le Ski par la technique fr., 227 (Chamonix, Landru) - A.D.
1947 - «Par de tranquilles lacets, pour ménager le chien Dick qui peine dans les neiges meubles, j'atteins, en une demi-heure, Bionnassay.» Montabey, Neiges, 22 (Arthaud) - M.J.
prenez-y-garde n.m. non conv. EXPRESS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1837 - «En y mettant moins de prenez-y-garde, nous ne dirions guère autrement.» Sainte-Beuve, Delille, in Sainte-Beuve, Oeuvres, 2, 92 (Pléiade) - P.W.
varangienne (garde -) loc. nom. f. HIST. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1842 - «VARANGE ou VARANGIEN, IENNE. adj. et s. (hist.) Il se dit d'Anglo-Danois qui, chassés d'Angleterre par les Normands, vinrent se mettre au service des empereurs de Constantinople [...] Les capitaines des Varanges s'appelaient Acolytes. La garde varange ou varangienne.» Complément Acad. - TGLF
varangienne (garde -) loc. nom. f. "par ext." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1902 - «Personne ne déteste plus que moi l'impiété de Mirbeau auteur de quelques livres absolument impardonnables. Cette impiété furieuse, entretenue et exaspérée par une sorte de rage contre le sixième commandement, a pris à son service - en la payant excessivement cher - une milice ou garde varangienne des lieux communs les plus invincibles. L'anticléricalisme le veut ainsi. On ne peut attaquer l'Eglise qu'à quatre pattes et en arborant un groin.» Bloy, Journ., t.2, 27 mars, 88 (Mercure de France, 1956-63) - TGLF
|