|
alpinisme d'avant-garde loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1959 - «Nous nous proposons de réunir des montagnards et surtout des montagnards convaincus, c'est-à-dire des hommes qui aiment la montagne quelle que soit la forme ou la voie de cet amour, action ou contemplation, alpinisme moyen ou alpinisme d'avant-garde, ski de piste ou ski de montagne, connaissance scientifique.» La Montagne et alpinisme, numéro 22, avr., 37 - C.T.
alpiniste d'avant-garde loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1967 - «[...] il faut admettre l'esprit individuel de compétition chez les meilleurs, chez les alpinistes d'avant-garde [...]» Bessière, L'Alpinisme, 85 (P.U.F.) - C.T.
anneau de garde loc. nom. m. PHYS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1890 - «ANNEAU s.m. [...] Phys. Anneau de garde.» Lar. GDU, Suppl. 2 - TGLPF
1897 - «La plaque A est plus petite que la plaque B, en outre elle est environnée d'une autre plaque aa, comparable à l'anneau de garde de l'électromètre absolu [...]» H. Armagnat, in L'Eclairage électrique, t.11, n° 17, 17 avr., 164 - P.P.
avant-garde (à l'-) loc. adv. ORGANISATION/RELATION "fig." - TLF, 1806, Courier ; ND3, 19e ; GLLF, PR[73], ø d.
1794 - «Achevez, citoyens, achevez vos sublimes destinées. Vous nous avez placés à l'avant-garde pour soutenir le premier effort des ennemis de la liberté.» Robespierre, Oeuvres, 26 mai, X, 477 (P.U.F.) - LTP
branler au manche loc. verb. non conv. CARACT. "fig., d'une personne : être mal assuré, irrésolu" - FEW (6/I, 219a), 1611, Cotgr. ; BEI, 1690, Fur. ; DEL, 18e ; L, GLLF, TLF, ø d.
1593 - «[...] de sorte que les principaux branslèrent au manche par le repentir et ny eust pièce qui n'en eusse voulu estre dehors.» R. de Lucinge, Dialogue du Français et du Savoysien, 56 (Droz) - P.E.
branler dans le manche loc. verb. non conv. CARACT. "fig., d'une personne : être mal assuré, irrésolu" - FEW (6/I, 219a), 1640, Oudin ; DEL, 17e ; GR[85], cit. Lesage ; L, TLF, ø d.
1593 - «Après cette deconvenue, leur infanterie lansquenette et les Suisses commencèrent à bransler dans le manche. Cette armée ne feit onques despuis que de perdre [...]» R. de Lucinge, Dialogue du Français et du Savoysien, 99 (Droz) - P.E.
1614 - «Pauures Hurlubiers, & quoi vous branlez dans le manche, le poux vous bat encor, hé voiez vous paz que ie me moque [...]» Accueil au Roy par Gabirel [sic] Bien-venu, 11 (s.l.) - P.E.
cloche garde-mets loc. nom. f. ÉCON. DOM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1850 - «Pose-sangsues métallique. - M. Roudet a imaginé, il y a quelques temps, ce petit appareil. On en aura une idée exacte en se figurant une cloche garde-mets de très-petite dimension.» Dorvault, L'Officine, 790-1 (Labé) - P.E.
Comité militaire de la Garde nationale républicaine loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1790 - «Comité militaire de la Garde nationale républicaine : Lorsqu'on voulut organiser les tristes-à-pates [sic] nationaux parisiens, des gens désoeuvrés, sans aveu, des mouchards, qui avaient cabalé dans leur district s'emparèrent d'une des salles de l'Hotel de Ville et s'intitulèrent Comité militaire ; ils firent un règlement tel quel ; fixèrent le nombre de places d'officiers de l'armée ainsi que les appointements ; se nommèrent eux-mêmes aux meilleures, donnèrent les autres à leurs complices, prirent des épaulettes et commandèrent l'armée.» Petit dict. des grands hommes (Paris) - LTP
demi-manche n.f. VÊT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1876 - «Guimpe et demi-manches [...]» La Mode illustrée, 314, Légende - A.Ré.
descendre la garde loc. verb. non conv. SANTÉ "mourir" - TLF, cit. Balzac, 1842 ; L, DG, GR[85], ø d.
1799 - «Ah ça, mais, j'espère bien qu'on va lui faire descendre la garde, à ce beau muguet-là.» La Grande visite du père Duchêne à Barras, in [R.F. Lebois], Le Père Duchêne, [numéro 3], 6 - P.E.
Corr.FEW (17, 516a), GLLF (1808, D'Hautel)
1807 - «Descendre la garde. Expression plaisante et figurée, qui signifie, parmi le peuple, tomber d'un lieu élevé ; s'en aller dans l'autre monde ; laisser ses os dans une affaire, dans une batterie quelconque.» [D'Hautel], Dict. du bas-langage, I, 292 (Slatkine) - P.E.
garde n.f. BOXE - TLF, 1936, R. des sports (même texte) ; PR[72], GLLF, ø d.
Add.DDL
*1936 - «La garde anglaise, excellente pour la défense et surtout pour un amateur... nous lui préférons la garde américaine.»R. des sports - IGLF
garde n.f. BOXE - DDL 6, 1936 ; R, Lex.[75], PR[77], ø d ; absent TLF.
1908 - J. Mortane et A. Linville, La Boxe, I - R. L. rom., 40, 231.
garde (fausse -) loc. nom. f. BOXE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1908 - J. Mortane et A. Linville, La Boxe, 5 - R. L. rom., 40, 231.
garde (la vieille -) loc. nom. f. CYCL. "ensemble des vieux coureurs" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1939 - Les Sports, 8 juill. - Lapaille, 50.
garde (vin de -) loc. nom. m. OENOL. - TLF, 1798, Acad.
1539 - «Ces vins la sont de garde, Vetustate serunt vina illa.» R. Estienne, Dict. Francois-latin, 517 (Paris)aussi dans : Nicot, 1606 ; Richelet, 1680, etc. - TGLPF
1728 - «Vins de garde [...]» Mr. Arnoux, Dissertation sur la situation de Bourgogne, 42, titre de chapitre (Londres, Impr. S. Jallasson) - M.C.
1770 - «[...] le Vin [des jeunes plantes] en est bien plus mauvais, & d'une garde moins sûre, & c'est là la vraie cause qui fait abandonner les Vignes sur côteaux, & qui fait tomber les Vins de France en discrédit, tandis qu'il seroit possible de conserver les vieilles Vignes au même point de fertilité que les jeunes, si leur culture étoit bien entendue. [...] pour obtenir le Vin le plus spiritueux & de la meilleure garde.» E. Béguillet, Oenologie , 109 et 275 (Dijon, chez Capel et Bidault) - M.C.
garde bourgeoise loc. nom. f. HIST. RÉVOL. - L, ø d ; absent TLF.
1789 - «Déjà Versailles, Saint-Germain, et d'autres villes ont établi des gardes bourgeoises, à l'instar de Paris ; nous espérons que toute la France adoptera cette institution nécessaire.» Robespierre, let. à Buissart, 23 juill., in Robespierre, Corresp., 46 (Alcan) - LTP
1789 - «Hâtez-vous de vous occuper des moyens de reprendre votre garde bourgeoise.» N. de Bonneville, 10 juill., in HLF, IX, 2, 786 - LTP
garde champêtre n.m. ADMIN. MÉTIER - TLF, 1819-20, Courier ; FEW (17, 517b), GLLF, GR[85], 1829, Boiste ; L, ø d.
1790 - «Les gardes champêtres ont été substitués aux gardes messiers et bangards.» Loi, 22 avr., in M. Fournel, Les Lois rurales en France, t.1, 277 (3e éd., Paris) - A.Ré.
garde du corps loc. nom. m. CYCL. "ironique" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1949 - Le Soir, 22 juill. - Lapaille, 51.
garde du sceau loc. nom. m. MÉTIER POLIT. - TLF (garde du seaul), 1297.
Au 18e : 1791 - «Garde du sceau : Ministre du roi, ainsi nommé, parce que sa principale fonction est d'avoir la 'garde du sceau' de l'état. Avant l'abolition des provinces et de leurs privilèges [...] quelques-unes, le Dauphiné entre autres, avaient un sceau particulier dont ce ministre était aussi le gardien. C'est pourquoi il s'appeloit alors 'garde des sceaux' [...] Mais le garde du sceau remplit des fonctions plus importantes, celles dont était autrefois chargé le chancelier de France. Il est ministre de la justice.» Gautier, Dict. de la Constitution, 224 (Paris) - LTP
garde messier n.m. ADMIN. MÉTIER "garde champêtre" - GLLF, 1872, Lar. ; absent TLF.
Compl.FEW (6/II, 51a) (1790)
1790 - «Les gardes champêtres ont été substitués aux gardes messiers et bangards.» Loi, 22 avr., in M. Fournel, Les Lois rurales en France, t.1, 277 (3e éd., Paris) - A.Ré.
garde poitrine loc. nom. m. ARCHIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1550 - «[...] y avoit un appuyement ou garde poictrine, avec ung large chemin pour alentour circuyr.»S. Serlio, Des Antiquits. Le troisiesme livre translaté d'ital. en franchois, 31 v° (Anvers) - Cah. Lex., 19, 95.
garde soldée loc. nom. f. MILIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1790 - «garde soldée : On a reproché à cette légion d'être assez mal composée, ce reproche est assez généralement fondé, mais on peut dire, à sa louange, qu'elle se purifie tous les jours et qu'après avoir été employée à la malheureuse expédition du 14 juillet, du 5 et 6 octobre, elle purifie sa source en faisant une contre-révolution [...]» Petit dict. des grands hommes (Paris) - LTP
1791 - «Les fonctions [...] seront remplies pareillement par les gardes soldées dans les villes où il y en aura.» In Duvergier, Collection complète des lois, décrets, III, 141, in HLF, IX, 2, 1066 - LTP
garde à droite loc. nom. f. BOXE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1908 - J. Mortane et A. Linville, La Boxe, 5 - R. L. rom., 40, 231.
garde à gauche loc. nom. f. BOXE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1908 - J. Mortane et A. Linville, La Boxe, 5 - R. L. rom., 40, 231.
garde-boeuf n.m. ORNITH. - FEW (17, 520a), GLLF, 1845, Besch. ; TLF (héron -), cit. Michelet, 1856 ; PR[72], 1866 ; L, ø d.
Add.DDL
*1817 - «Nom que les Européens établis en Egypte donnent à un oiseau qu'on soupçonne être le HERON GARZETTE.»Nouv. dict. d'hist. nat. (Deterville) - M.L.
1828 - Laveaux, Dict.aussi dans : Boiste, 1829, Suppl. ; Landais, 1836 ; Complément Acad., 1842.
garde-boeuf n.m. ORNITH. - DDL 6, 1817, Nouv. dict. d'hist. nat. ; FEW (17, 520a), GLLF, 1845, Besch. ; TLF, cit. Michelet, 1856 ; PR[73], 1866 ; L, ø d.
1809 - «On rencontre le Héron garde-boeuf dans toute l'Afrique ; il est très-commun en Egypte et au Sénégal : les Européens établis dans ce premier pays lui ont donné le nom sous lequel il est décrit ici [...]» V. Audouin, Explication sommaire des Planches d'oiseaux, 299, in Description de l'Egypte, Hist. nat., I (Paris) - R. L. rom., 37, 498.
garde-boue n.m. TECHNOL. "bande de métal épousant le dessus d'une roue, destinée à empêcher les projections de boue" - TLF, 1869, Brevet 85478 ; PR[67], ND2, 1895 ; FEW, 1907, Lar.
Add.DDL :
*1869 - Brevet 85478, 15 janv. - Jeanes, 154.
garde-boue n.m. TECHNOL. - DDL 3, 1869 [repris in TLF] ; GLLF, 1907.
*1886 - «Le Garde-Boue.» Le Sport vélocipédique, 27 août, 288 - E.W.
garde-boue n.m. TECHNOL. "bande de métal épousant le dessus d'une roue, destinée à empêcher les projections de boue" - DDL 3, 1869, Brevet [repris in TLF et GR] ; FEW (17, 522a), GLLF, 1907, Lar.
1788 - «Du même temps avoir Regarni le garde boue et Recousu Les corrois d'une caléche [...].» Québec, Archives du Séminaire, Séminaire 120, n° 267, 4 avr - TLFQ
garde-boutique n.m. ORNITH. - FEW (17, 520a), GLLF, 1642, Oudin ; absent TLF.
Au 19e- L, DG, ø d ; FEW, 1878, Acad. 1817 - «On appelle vulgairement ainsi le martin-pêcheur, parce qu'on croit qu'il préserve des teignes les étoffes de laine.» Nouv. dict. d'hist. nat. (Deterville) - M.L.
1828 - Laveaux, Dict.aussi dans : Complément Acad., 1842 ; Landais, 1853.
garde-cendre n.m. ÉCON. DOM. - TLF, cit. Balzac, 1846 ; L, R, 1866 ; DG (néol.), ø d.
Corr. et compl.FEW (17, 521a), GLLF, Lex.[75], (1831, Balzac)
1830 - «Oh ! avoir les pieds sur la barre polie qui réunit les deux griffons d'un garde-cendre, et penser à ses amours quand on se lève et qu'on est en robe de chambre !...» [Balzac], Etude de femme, in La Mode, 1er mars, 313 - M.C.E.
garde-cendre[s] n.m. ÉCON. DOM. "petite barrière métallique placée devant le foyer d'une cheminée pour contenir les cendres" - DDL 16, 1830, Balzac ; FEW (17, 521a), GLLF, GR[85], 1831, Balzac ; TLF, cit. Balzac, 1846 ; L, ø d.
• garde sendre - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1703 - «Deux vieux moyens chenets de fer avec un garde sendre et une méchante petite pelle a feu cassée [...].» Québec, Archives nationales du Québec, Greffe de Louis Chambalon, 27 janv., 51 - TLFQ
garde-cendre[s] n.m. ÉCON. DOM. "petite barrière métallique placée devant le foyer d'une cheminée pour contenir les cendres" - DDL 16, 1830, Balzac ; FEW (17, 521a), GLLF, GR[85], 1831, Balzac ; TLF, cit. Balzac, 1846 ; L, ø d.
• garde cendre - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1710 - «Item un Garde Cendre de taulle Estimé a quarente Sols [...].» Québec, Archives nationales du Québec, Greffe de Pierre Rivet, 30 mai, dans doc. du 21 mai 1710, [76] - TLFQ
garde-charrue n.m. ORNITH. - FEW (17, 520a), 1845, Besch. ; L, ø d ; absent TLF.
Add.DDL
*1817 - «Nom du MOTTEUX en Sologne.»Nouv. dict. d'hist. nat. (Deterville) - M.L.
1842 - Complément Acad.
garde-charrue n.m. ORNITH. - DDL 6, 1817, Nouv. dict. d'hist. nat. ; FEW (17, 520a), 1845, Besch. ; L, Legoarant ; absent TLF.
1767 - «/on appelle le cul-blanc/ en Sologne Traîne-Charrue, Garde-Charrue [...]» F. Salerne, L'Hist. nat. éclaircie, 223 (Paris) - R. L. rom., 37, 498.
garde-chiourme n.m. JUST. MÉTIER - FEW (17, 519b), 18e.
Au 19e- GLLF, ND3, PR[73], 1828, Vidocq ; BW5, 1829 ; L, DG (néol.), ø d. Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1814 - «La même disposition est applicable aux conscrits maritimes, aux ouvriers d'artillerie, aux ouvriers militaires, aux apprentis-canonniers, aux militaires provenant des régimens d'artillerie de la marine, aux gardes-chiourmes, et généralement à tous les déserteurs du département de la marine.» Ordonnance, 5 août, in Annales maritimes et coloniales, t. 2, 129 (1818) - P.E.
garde-côte n.m. MAR. "navire chargé de surveiller les côtes" - FEW (17, 520a), GLLF, DHR, 1690, Fur. ; absent TLF.gallere garde-coste : TLF, 1599
av. 1627 - «[...] nous rencontrâmes trois navires de Hollande, autrement appelés gardes-côtes [...].» Un Flibustier, 44 (Seghers) - P.R.
garde-fanion n.m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «Si ceux qui veulent lancer les courses slalom ont la volonté d'y consacrer les efforts nécessaires, cette belle forme de course ne se verra pas discréditer uniquement parce que ni l'organisateur ni les garde-fanions ne connaissent leur métier.» A. de Gennes, trad. : A. Lunn, Le Ski alpin, 194 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
1931 - «Miss Caroll [...] parcourut quelques distances en descendant la pente avant qu'elle fut rappelée par le garde-fanion.» La R. du ski, n° 4, avr., 120 - C.T.
garde-femme n. MILIT. Dahomey- ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1865 - «Une simple palissade, - infranchissable de par la loi, - sépare les deux cours où manoeuvrent l'armée des hommes et celle des femmes. A l'entrée de la seconde cour, on rencontre la khatungan (1), capitaine des gardes du roi Gezo, gardes-femmes qui passent encore aujourd'hui pour les "enfants perdus" de la seconde armée dahomienne. Le casque de cette guerrière émérite "rappelle par sa forme le bonnet d'une cuisinière française" [...] (1) C'est le grade de l'armée féminine correspondant à celui de meu dans l'armée de l'autre sexe.» E.D. Forgues, in R. des deux mondes, t.56, 1er mars, 89-90 - M.C.
garde-frein n.m. CH. DE FER - PR[73], 1857 ; FEW (17, 520a), GLLF, ND3, 1872, Lar. ; TLF (s.v. garde -), ø d.
1857 - «Ce nouveau système paraît de nature à inspirer toute sécurité, puisqu'il permet au mécanicien de se rendre maître de la vitesse de son convoi, sans avoir recours aux employés nommés garde-freins, dont le service n'est pas toujours fait avec la promptitude et l'énergie désirables dans les cas ordinaires, et avec sang-froid dans les cas d'accident.» L. Figuier, L'Année scientifique et industrielle, I, 95 (Hachette) - P.E.
garde-lait n.m. ÉCON. DOM. - FEW (17, 520a), GLLF, GR[85], 1872, Lar. ; absent TLF.
1850 - «Casserole garde-lait ... Ebulophile, autre garde-lait en fer blanc ...» L.-E. A[udot], La Cuisinière de la campagne et de la ville, 54-55 (30e éd.) - M.B.
garde-lait n.m. ÉCON. DOM. "récipient pour conserver le lait (?)" - ø t. lex. réf. ; absent TLF."anti-monte-lait" : DDL 28, 1850, L.-E. A[udot] ; FEW (17, 520a), GLLF, GR[85], 1872, Lar. ; absent TLF
• garde lait - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1786 - «[...] un espesse de garde lait [...].» Québec, Archives nationales du Québec, Greffe de Jacques Colin, 26 avr., [Kamouraska] - TLFQ
garde-maison n.m. ARME "fig. : fusil" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1788-89 - «Il est donc plus avantageux que tous habitants de campagne, du moins ceux qui possèdent des maisons et des terres, aient chez eux un fusil ou garde-maison [...]» In P. Goubert et M. Denis, Les Français ont la parole. Cahiers des Etats Généraux, 77 (Julliard, 1964) - A.Ré.
garde-malade n. MÉD. MÉTIER - BW5, FEW (17, 519b), GLLF, PR[73], TLF, 1754, Journ. méd., chir. et pharm. ; ND3, mil. 18e ; L, Rousseau ; DG, 1835, Acad.
• garde de malade
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1684 - «Garde de malade, Ein krancken-warter - AE groti custos.» Nouv. dict. du voyageur, fr.-all.-lat, 463 (Chouët) - P.E.
garde-marine n.m. MAR. MÉTIER "élève officier" - TLF, GR[85], 1718, Acad. ; FEW (17, 519b), GLLF, 1740, Acad.
• garde de marine - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1670 - «Sur les advis que j'ay qu'en differents endroits [...] on en brusle beaucoup [du bois propre à la marine] [...], je demande au Roy douze casaques de garde de Marine [...].» Québec, Archives nationales du Québec, Archives des colonies, Correspondance générale (Canada), vol. 3, f° 78 - TLFQ
garde-marine n.m. MAR. MÉTIER "élève officier" - TLF, GR[85], 1718, Acad. ; FEW (17, 519b), GLLF, 1740, Acad.
• garde marine - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1698 - «[...] pour s'estre battu contre un garde marine [...].» Québec, Archives nationales du Québec, Pièces judiciaires et notariales, n° 268, 25 juin - TLFQ
garde-montagnes n.m. plais. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1912 - «Un correspondant de la Züricher Post prétend supprimer (et non pas seulement diminuer) les accidents de montagnes. Le moyen ? interdire les sommets dangereux... Vous représentez-vous la Pierre Cabotz, la Meije, le Teufelsgrat, le Requin, entourés de garde-montagnes galonnés ?!! Pendant que quelques alpinistes passeraient entre les doigts de ces policiers d'un nouveau genre, des innocents seraient en train de se tuer bien tranquillement au Môle, à l'Arpille, aux Voirons, au Mont-Tendre...» Echo des Alpes, numéro 4, 136 - C.T.
garde-nationalisé p./adj. plais. HIST. FR. "enrôlé dans la garde nationale" - FEW (17, 524b ; -er), Journ. Goncourt [1851-78] ; absent TLF.
*1892 - «Ceci me rappelle que Picard, voyant mon frère garde-nationalisé, lui disait : - 'Ah çà ! est-ce que vous y croyez, vous, à cette défense d'opéra-comique ?'» Baron de Plancy, Souv. et indiscrétions d'un disparu (1815-1891), 288 (Ollendorf) - J.Hé.
garde-navire n.m. MAR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1862 - «Les matelots désignés pour la chasse sont remplacés à leur poste par les ship-keepers ou garde-navires [...]» E.D. Forgues, Gens de bohême et têtes fêlées, 227 (Hetzel) - P.E.
garde-place adj. CH. DE FER - R (ticket -), ø d ; absent TLF. n.m. : FEW (17, 521a), GLLF, Lex.[75], 1907, Lar. ; R, PR[77], 20e
1902 - «[...] aucun autre mode de marquer les places ne sera admis dans les voitures des trains 1 et 2 munies des appareils garde-places.» R. mensuelle Touring-Club de France, mai, 225b-6a - G.S.
garde-robe hydraulique loc. nom. f. HYG. "lieux d'aisance" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1807 - «Du même côté, vis-à-vis la rue Verte, garde-robes hydrauliques, fixes, portatives et sans odeur, de M. Leignadier, serrurier-mécanicien. Depuis quelques années, l'industrie a fait, dans cette capitale, de grands progrès : dans le monde des inventions précieuses on doit remarquer celles des garde-robes hydrauliques (water clausets). Cette invention est due aux Anglais, et perfectionnée par M. Leignadier.» L.-M. Prudhomme, Miroir hist., polit. et critique de l'anc. et du nouv. Paris..., t. 5, 30-31 (Prudhomme fils) - P.R.
garde-troupeau, garde-troupeaux n.m. AGRIC. MÉTIER - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1779 - «[...] fait défenses aux propriétaires et fermiers, et à tous bergers, gardes-troupeaux et autres personnes, d'envoyer ou mener paître leurs vaches, chevaux, moutons et autres animaux [...]» Arrêt du parlement, in Recueil gén. des anciennes lois fr., XXVI, 93 - P.E.
garde-étalon n.m. plais. HIPPOL. MÉTIER - FEW (17, 210b), GLLF, 1700, Liger ; L, ø d ; absent TLF.
• garde talon plais. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1788-89 - «[...] on avet de bons produits et a prezant les gardes talons fount prezant seux prezant aux commissaires (?) pour leur leser avec leurs mauves equipages [...]» In P. Goubert et M. Denis, Les Français ont la parole. Cahiers des Etats Généraux, 215 (Julliard, 1964) - A.Ré.
grimpeur de garde loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1934 - «Nous appellerons grimpeur de garde celui qui assure la corde d'un compagnon - soit d'en haut, soit d'en bas. [...] deux importantes manoeuvres de corde qui reposent sur l'emploi des pitons. Ce sont : 1. La traction latérale [...] 2. La traction directe ou vers le haut, avec contre-appui des pieds et traction antagoniste du grimpeur de garde. » Man. d'alpinisme, 83 et 168 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
manche n.m. AÉRON. "manche à balai" - R, PR[77], cit. Saint-Exupéry [1928] ; absent TLF.
1920 - «Une spirale que l'on a 'serrée' avec excès, en tirant sur le manche, peut également dégénérer en vrille.» A. Lainé, Dict. de l'aviation, 404 (Charles-Lavauzelle) - M.C.E.
1926 - «Il [le pilote] prend de la vitesse [...], fonce pleins gaz, puis lentement tire le manche à lui. L'horizon bascule, la terre se retire comme une marée, droit vers le ciel l'avion fuse.» Saint-Exupéry, L'Aviateur, in Saint-Exupéry, Un Sens à la vie, 28 (Ed. Reynal, Gallimard) - M.C.E.
manche n.f. SKI - RSp., 1969, Gautrat ; absent TLF.
1934 - «Puis l'on vit une belle descente de M. Gertsch, qui, ombre grise très caractéristique, étonna encore, malgré ses 47 ans. Mlle Anny Ruegg fut parfaite comme toujours. René Lafforgue moins sûr de lui à cette première manche qu'à la deuxième.» La R. du ski, n° 4, avr., 109 - C.T.
1939 - «Le slalom aura lieu en deux manches sur deux parcours différents ; il sera couru simultanément.» La R. du ski, n° 6, juill., II - C.T.
manche adj. et n.m. arg. , non conv. CARACT. "maladroit, imbécile" - GLLF, DHR, 1920, Bauche ; DArg., 1931, Chautard ; DFNC, déb. 20e ; TLF, cit. Sartre, 1945 ; FEW (6/I, 139b), 1949, Lar.
1901 - «MALADROIT [...] Manche.» A. Bruant, L'Argot au XXe siècle, 301 - Ch.Be.
av. 1907 - «Du maladroit ou du croquant / Gavroche dit en se moquant : / "Quel manche !"» E. Blédort, "Chansons de faubourg", in H. France, Dict. de la langue verte, 214 (Nigel Gauvin) - Ch.Bu.
manche (bouton de -) loc. nom. m. COUTURE "bouton de manchette" - TLF, 1820, Laveaux (s.v. bouton).
1716 - «Item une garniture de bouton de menche [sic] jonne adjuge a nicolas Legaré [...].» Québec, Archives nationales du Québec, Greffe de Barthélémi Verreau, 21 juill., 4 - TLFQ
manche (du côté du -) loc. adv. non conv. RELAT. "fig." - se mettre du côté du manche : FEW (6, 219b), 1854 ; Ls, PR[72], ø d ; être du côté du manche : FEW, 1896, Virmaître ; DG, PR[72], ø d ; se trouver du côté du manche : TLF, cit. Le Dantec, 1920
1872 - «Dans le quartier, c'est toujours la même chose : il y a la bande du côté du manche qui est retombée sur ses pieds et qui ne se rappelle plus d'avoir gueulé plus fort que les autres.»A. Lançon, let. à Vallès, 28 mars, 16 (Delfau) - J.Q.
manche ballon, manche-ballon n.f. VÊT. - TLF, cit. Martin du Gard, 1929 ; GLLF, GR[85], ø d.
1895 - «Manches-ballon très bouffantes serrées au coude dans un poignet de satin recouvert de guipure de Venise [...]» La Mode illustrée, 4 - A.Ré.
manche cloche loc. nom. f. VÊT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1907 - «Nous lui préférons de beaucoup la manche pèlerine, la manche japonaise, la manche cloche ou entonnoir [...]» La Mode illustrée, 346 - A.Ré.
manche de dessous loc. nom. f. VÊT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1849 - «Manches de dessous en tulle brodé garni de dentelle.» Le Moniteur de la mode, 10 juill., 75b - M.C.E.
1850 - «Redingote [sorte de robe] en satin dépoli vert. [...] Manches de dessous blanches formant un bouillon avec deux dentelles.» Le Moniteur de la mode, 2e numéro de janv., 252a - M.C.E.
manche entonnoir loc. nom. f. VÊT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1907 - «Nous lui préférons de beaucoup la manche pèlerine, la manche japonaise, la manche cloche ou entonnoir [...]» La Mode illustrée, 346 - A.Ré.
manche japonaise loc. nom. f. VÊT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1907 - «Nous lui préférons de beaucoup la manche pèlerine, la manche japonaise, la manche cloche ou entonnoir [...]» La Mode illustrée, 346 - A.Ré.
manche kimono loc. nom. f. VÊT. - TLF, cit. Martin du Gard, 1923 ; Lex.[75], 1926 ; R (cit.), GLLF, 1928, Martin du Gard ; PR[77], ø d.
*1924 - «[...] corsage à manches kimono [...]» Le Petit écho de la mode, 11 mai, 1 - M.C.E.
manche mitaine loc. nom. f. VÊT. - absent TLF.
Add.DDL :
*1909 - «[...] ce fait, de pouvoir mettre à une robe décolletée des manches mitaines descendant très bas sur la main, constitue certainement l'une des notes les plus caractéristiques et les plus frappantes de la mode actuelle. Les manches longues doivent alors rester toujours transparentes ; tantôt en dentelle légère, en tulle Alençon, en tulle filet ; tantôt en résille de perles, en tulle d'or ou d'argent, elles se prolongent parfois jusqu'à la naissance des doigts, et certaines grandes maisons les terminent en vraies mitaines dans lesquelles le pouce se trouve pris. Mais ce n'est là qu'une fantaisie d'exception, que déjà, l'an dernier, on avait essayé de lancer, sans succès d'ailleurs.» La Mode illustrée, 10 janv., 14c-15a - M.C.E.
*1925 - «[...] sur une robe très nette et très hermétique de kasha grège à longues manches mitaines bien collantes [...]» Gazette du bon ton, 7e année, numéro 6, janv., 266-7 - M.C.E.
manche mitaine loc. nom. f. VÊT. - DDL 16, 1909, La Mode ill. ; absent TLF.
1900 - «On a fait beaucoup de manches courtes avec sabot Louis XVI ; une particularité de cette année c'étaient les manches courtes avec sabot au coude, prolongées par une seconde manche mitaine, étroitement ajustée au bras et retombant sur la main.» Almanach Hachette 1901, 336a - P.E.
manche pagode loc. nom. f. VÊT. - L, FEW (20, 92b), GLLF, 1868 ; DG, ø d ; TLF, cit. Journ. des femmes, 1950 ; R, Lex.[75], PR[77], ø d.
1849 - «On dit que l'été ramènera les manches pagodes très-évasées, qui laisseront l'avant-bras découvert.» Journ. des demoiselles, juin, 184b (Bruxelles) - M.C.E.
1851 - «Des coudes aux poignets, de larges manches pagodes évasaient leurs buissons de dentelles.» E. et J. de Goncourt, En 18..., ch. XII, 138 (Dumineray) - M.C.E.
manche pagode, manche-pagode n.f. VÊT. - L, FEW (20, 92b), GLLF, 1868 ; TLF, GR[85], cit. Loti, 1888.
Add.DDL 16 (1849)
*1867 - «La manche pagode. [...] Sur la table à ouvrage de la cellule [...] s'étalait une paire de manches pagodes admirablement brodées [...]» L'Illustrateur des dames , vol. 7, 122 et 123g - A.Ré.
manche pèlerine loc. nom. f. VÊT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1907 - «Nous lui préférons de beaucoup la manche pèlerine, la manche japonaise, la manche cloche ou entonnoir [...]» La Mode illustrée, 346 - A.Ré.
manche trois quarts loc. nom. f. VÊT. - R, ø d ; absent TLF.
1909 - «Robe de drap [...] Manches droites, trois quarts.» Femina, 1er juin, 292 - M.C.E.
1909 - «[...] après avoir passé de la manche demi-longue à la manche mitaine, voici qu'on reste maintenant à mi-chemin avec la manche trois quarts, dont le bord s'arrête au milieu de l'avant-bras : proportion fausse, disgracieuse, et qui n'a aucune raison d'être, soit dit en passant.» La Mode illustrée, 7 nov., 515b-c - M.C.E.
manche à air loc. nom. f. AÉRON. "pour indiquer la direction du vent" - FEW (6/I, 208b ; manche ; mention isolée), GLLF, 1949, Lar. ; Lex.[75], PR[77], TLF, ø d.
• manche à vent - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1937 - «Magnin regarda la manche à vent, au-dessus des oliviers : le vent, en ce moment, venait de l'ouest.» Malraux, L'Espoir, III, ch. III, 324 (Gallimard) - M.C.E.
manche à gigot loc. nom. f. VÊT. - TLF, 1832, Raymond ; FEW (16, 35b), GLLF, Lex.[75], 1836, Suppl. Acad ; FEW (6/I, 207a ; "à la mode sous Charles X, entre env. 1825 et 1830"), 1840, Compl. Acad. ; L ("à la mode sous Charles X"), DG, R, PR[77] (vx), ø d.
• manche en gigot - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1827 - «Quand les manches dites en gigot commencèrent à paraître, chacun se récria sur la bizarrerie d'une pareille mode, qui non seulement cache la forme du bras, mais encore le fait paraître beaucoup plus gros que le buste. Les dames qui les premières doublèrent ces manches de bougran pour les rendre gonflantes, semblèrent avoir passé chaque épaule dans un ballon ; cependant le genre de ces manches grotesques est devenu général, alors le ridicule en a disparu : leur grâce de convention s'est établie aux yeux mêmes de ceux qui la raillaient d'abord.» Mme Celnart, Man. des dames ou L'Art de la toilette, 183-4 (Roret) - M.C.E.
manche à gigot loc. nom. f. VÊT. - TLF, 1832, Raymond ; FEW (16, 35b), GLLF, Lex.[75], 1836, Suppl. Acad ; FEW (6/I, 207a ; "à la mode sous Charles X, entre env. 1825 et 1830"), 1840, Compl. Acad. ; L ("à la mode sous Charles X"), DG, R, PR[77] (vx), ø d.
*1834 - «Voyez-la, cette pensée, se faisant tour-à-tour noeud de rubans, gaze légère, couleur tendre, manche à gigot, corsage à la Marie Stuart ; [...]. La parure d'une femme contient plus d'idées que le plus gros livre.» Ch. Ballard, La Mode à Paris, par. VIII, in Paris, ou Le Livre des cent-et-un, t. XIV, 197-8 (Ladvocat) - M.C.E.
moucher (ne plus se - à la manche) loc. verb. non conv. INTELL. "fig. : ne plus être si simple, avoir de l'expérience" - FEW (6/I, 208a), 1694, Acad. ; BEI, 1867, Delv. ; absent TLF.
1593 - «C'est bien entré de piques aux autres, à d'autres, nous ne sommes plus morueux, on ne se mouche plus à la manche, ces conclusions-la sont trop cogneues, il leur faut vn relevé.» Les Paraboles de Cicquot, 46 (Jouxte la coppie imprimée à Lyon) - P.E.
outre-Manche (d'-) loc. adj. GÉOPOLIT. "situé au-delà de la Manche ; anglais" - TLF, cit. Daudet, 1885 adv. : GLLF, av. 1848, Chateaub.
1825 - «Quand cet usage sera tout-à-fait naturalisé en France, nous nous ferons un devoir, à l'exemple de nos confrères d'outre-manche, de faire connaître par leur nom et surnom, les femmes qui s'y seront fait remarquer par leur beauté, leur luxe ou leur parure.» Le Masque de fer, I, 191 - P.E.
prenez-y-garde n.m. non conv. EXPRESS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1837 - «En y mettant moins de prenez-y-garde, nous ne dirions guère autrement.» Sainte-Beuve, Delille, in Sainte-Beuve, Oeuvres, 2, 92 (Pléiade) - P.W.
sabot (manche à -) loc. nom. f. VÊT. - R, cit. Balzac [1846] ; TLF, cit. Villard, 1956.
Add.DDL
*1838 - «Cette robe [de Cléopâtre] avait des demi-manches justes sur l'épaule, mais évasées vers le coude comme nos manches à sabot, et permettait de voir un bras admirable [...]» Th. Gautier, Une Nuit de Cléopâtre, ch. I, in Th. Gautier, Nouvelles, 326 (Fasquelle, 1904) - M.C.E.
sabot (manche à -) loc. nom. f. VÊT. - DDL 16, 1838, Th. Gautier ; R, cit. Balzac, 1846 ; TLF, cit. Villard, 1956.
1837 - «[...] au quatrième acte, une robe noire à corsage montant ; manches courtes à sabots ; petit tablier à coins ronds ; longues mitaines noires à jour ; coiffée en cheveux [...]» R. du théâtre, XI, 434 - P.E.
sous-manche n.f. VÊT. - TLF, cit. Moniteur de la mode, 1844 (même texte).
1844 - «[...] chemisette et sous-manches en batiste [...]» Le Moniteur de la mode, 10 nov., 170a - M.C.E.
*1849 - «Les manches [d'une redingote de dame], trois quarts longues, laissaient passer les sous-manches garnies de dentelles [...] Il est une chose, que toute femme qui se met bien doit avoir : c'est un assortiment complet de sous-manches. C'est une vogue, donc c'est une nécessité [...]» Le Moniteur de la mode , 30 avr., 19a et 2e numéro de nov., 179b - M.C.E.
*1850 - «[...] les manches sont justes et très-écourtées, et ont des sous-manches bouillonnées, composées d'entre-deux et de broderies.» Journ. des demoiselles, mars, 95a-b (Bruxelles) - M.C.E.
*1867 - «Manchette de femme, petit ornement en jaconas, batiste, mousseline unie ou brodée, en tulle ou dentelle, que les femmes portent sur les poignets de leurs sous-manches ou sur les poignets des manches de leur robe.» Littré, Dict. , (s.v. manchette) - M.C.E.
transManche, trans-Manche adj. GÉOGR. TRANSP.
• trans-Manche - TLF, cit. Le Masson, 1951.
*1969 - «[...] trafic trans-Manche [...]» La Vie du rail, 18 mai, 47 - AFC
*1971 - «Si la Compagnie du Nord, comme nous l'avons indiqué, a toujours porté une attention extrême à Dunkerque qui était en vérité le seul grand port dont ce réseau disposât, ce ne fut sans doute pas à cause du trafic trans-Manche dont le développement est ici assez récent.» La Vie du rail, 7 nov., 11 - AFC
*1985 - «[...] la liaison trans-Manche émerge de l'irréel [...] Qu'il devienne pont ou tunnel, ce 'lien fixe trans-Manche' [...] semble promis à une vingt-septième tentative.» Le Monde aujourd'hui, 3-4 nov., X - K.G.
transManche, trans-Manche adj. GÉOGR. TRANSP.
• transmanche - TLF, cit. Industr. et Techn., 1973.
*1976 - «[...] ce nouveau port, hormis les rituels terminaux pétrolier et gazier, se distingue surtout par deux points : le terminal transmanche, et le terminal transocéanique.» C. Bunodière, Y. Labat, in Le Nouv. Economiste, 16 févr., 35 - AFC
varangienne (garde -) loc. nom. f. HIST. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1842 - «VARANGE ou VARANGIEN, IENNE. adj. et s. (hist.) Il se dit d'Anglo-Danois qui, chassés d'Angleterre par les Normands, vinrent se mettre au service des empereurs de Constantinople [...] Les capitaines des Varanges s'appelaient Acolytes. La garde varange ou varangienne.» Complément Acad. - TGLF
varangienne (garde -) loc. nom. f. "par ext." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1902 - «Personne ne déteste plus que moi l'impiété de Mirbeau auteur de quelques livres absolument impardonnables. Cette impiété furieuse, entretenue et exaspérée par une sorte de rage contre le sixième commandement, a pris à son service - en la payant excessivement cher - une milice ou garde varangienne des lieux communs les plus invincibles. L'anticléricalisme le veut ainsi. On ne peut attaquer l'Eglise qu'à quatre pattes et en arborant un groin.» Bloy, Journ., t.2, 27 mars, 88 (Mercure de France, 1956-63) - TGLF
|