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ciné-roman n.m. CIN.  "film à épisodes" - TLF, 1909, Ciné-J., d'apr. Giraud ; GLLF, PR[77], Rs, v. 1925.
*1918 - «LEDA SANS CYGNE Ciné-Roman en 5 parties de la 'Poli-Film' d'après Gabriel d'Annunzio. [...] La Mort de Pirates ; 9e épisode : L'Agonie de la pieuvre, ciné-roman en 10 épisodes, d'après le roman de M. René Morot [...]» La Cinématographie fr. , 16 nov., 41a et 71a - M.H.
*1923 - «Le nouveau cinéroman d'Arthur Bernède, mis en scène par M. Jean Kemm, retrace la période la plus mouvementée et la plus émouvante de la vie du célèbre ex-bagnard [...] VIDOCQ. Grand ciné roman en 10 épisodes. Mise en scène de M.J. Kemm [...]» L'Echo de Paris , 23 févr., 5 d et 5e - M.H.
cinéroman, ciné-roman n.m. CIN.  "film à épisodes" - absent TLF.
• cinéma-roman
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1918 - «le Prince Rodolphe, premier épisode des Mystères de Paris, cinéma-roman d'après l'oeuvre célèbre d'Eugène Sue [...]» Le Siècle, 6 janv., 3d - M.H.
faux-policier (roman -) loc. nom. m. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1979 - «Pour les oeuvres de pure fiction, j'ai toujours le septième art, le cher cinoche et ses dérivés, les téléfilms payés au tarif des femmes de ménage. En outre, je me sens tout à fait capable d'oeuvrer dans le roman faux-policier, les caleçonnades dites érotiques, les récits de bonnes aventures !» A. BoudardLe Corbillard de Jules, 11 (La Table Ronde) - K.G.
feuilleton-roman n.m. LITT. 
Corr.TLF (même texte, 1854) et compl. GR[85] (même texte, ø d)
1850 - «[...] il était défendu aux journaux d'insérer ce que l'assemblée s'est plue à appeler le feuilleton-roman Nerval, Les Faux saulniers, in NervalOeuvres complètes, II, 5 (Gallimard) - P.E.
gallo-batave adj. GÉOPOLIT.  "franco-hollandais" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1800 - «[...] les mouvements des troupes gallo-bataves, qui se dirigent encore vers le Rhin [...]» Le Citoyen fr., numéro 261, 13 thermidor an 8, 1b - P.E.
1800 - «Le quartier-général de l'armée Gallo-Batave n'est plus à Francfort, il vient d'être transféré à Mayence.» Journ. du soir, numéro 172, 1er fructidor an 8, 2 - P.E.
1804 - «L'armée gallo-batave, campée sur la bruyère près de Zeist [...]» Le Citoyen fr., numéro 1809, 19 brumaire an 13, 1b - P.E.
gallo-frank adj. HIST. FR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1932 - «Le clergé gallo-frank était le champion de l'unité qu'il faut bien appeler française [...]» Ch. Le GofficBrocéliande, 144 (Renaissance du livre) - G.D.
gallo-grec adj. ARCHIT. - TLF, cit. Barrès, 1906.
1826 - «Je regrette l'ancienne tour du Louvre. L'architecture gallo-grecque qui l'a remplacée, n'est pas d'une assez sublime beauté pour parler à mon âme.» StendhalRome, Naples et Florence, 244 (Lausanne) - P.W.
1842 - «GALLO-GREC, GRECQUE. adj. et s. (géogr. anc.) Il se dit quelquefois Des Galates.» Complément Acad.aussi dans : Boiste, 1866 ; Lar. GDU, 1872 - TGLF
Gallo-Romain n.m. ANTIQ. "personne habitant la Gaule à l'époque de la conquête romaine" - DHR, 1833 ; GLLF, 1865, Littré ; TLF, cit. Verlaine, 1896.
• Gaulo-Romain
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1599 - «Aussi l'Historien, ne se devroit seulement arrester à l'estat des premiers François, encor qu'il fust bien exprimé, ains le doit joindre à celuy des Gaulo-Romains, entre lesquels ils se cazerent [...].» H. de La PopelinièreL'Histoire des histoires, II, 279 (Fayard, 1989) - P.E.
gallo-russe adj. RELAT. INTERN. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1774 - «C'est du sein de ma famille que j'ai l'honneur d'écrire à Votre Majesté. Pères, mères, frères, soeurs, enfants, petits-enfants, amis, connaissances se précipitent à ses pieds et la remercient de toutes les bontés dont elle m'a honoré à sa cour. Vous voilà à côté de César, votre ami, et un peu au-dessus de Frédéric, votre dangereux voisin. Il reste une place à côté de Lycurgue ou de Solon et Votre Majesté s'y assoira. C'est le souhait qu'ose lui présenter le philosophe gallo-russe Diderot, let. à Catherine II, in H. TroyatCatherine la Grande, 290 (Flammarion, France-Loisirs, 1977) - C.T.
gallo-saxon adj. GÉOPOLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
av. 1814 - «La Pologne sera charmée d'être délivrée du joug gallo-saxon qui la ruine et de ne plus payer son armée qu'on licencierait [...]» Prince de LigneMa Napoléonide, 76 (Champion) - P.E.
roman adj. ARCHIT. - FEW (10, 453a), 1824 ; GLLF, 1834 ; R, ND4, déb. 19e ; L, DG, BW6, Lex.[75], ø d.
Compl.PR[77] (1818) et TLF (mêmes réf., ø texte)
1818 - «Je vous ai quelquefois parlé d'architecture romane. C'est un mot de ma façon qui me paraît heureusement inventé pour remplacer les mots insignifiants de saxone et de normande [...] Tout le monde convient que cette architecture [...] est l'opus romanum dénaturé [...] Alors aussi, de la langue latine également estropiée, se faisait une langue romane. Dites-moi donc, je vous prie, que mon nom romane est heureusement trouvé.» Gerville, let. à Le Prévost, 18 déc., in Rey, Le Lexique : images et modèles du dictionnaire à la lexicologie, 241 (A. Colin, 1977), in J.Cellard, in Le Monde, 11 déc., 21 (1977)
*1820 - «Les églises de nos monastères ont presque toutes été bâties dans un siècle où l'architecture à ogives était à peine connue. Presque toutes peuvent servir à nous donner une juste idée de l'architecture romane, depuis le règne de Charlemagne, jusqu'au commencement du XIIe siècle [...] Note : je vous ai expliqué les raisons que j'avais d'introduire cette dénomination ; elle me paraît simple, et faite pour indiquer l'origine de cette architecture, dont l'analogie avec celle de la langue me semble frappante. Je ne crois pas que l'adoption de ce nom éprouve de difficultés.» Gerville, let. à Vaussay, janv., in Rey, Le Lexique : images et modèles du dictionnaire à la lexicologie, 241 (A. Colin, 1977), in J.Cellard, in Le Monde, 11 déc., 21 (1977)
roman n.m. LING. "romanche" 
Add.DDL 12 (1813)
*1864 - «Cinquante mille habitans du canton des Grisons parlent le roman ou grison, c'est-à-dire une langue d'origine latine ayant les plus grandes affinités avec le provençal du midi de la France, les patois de l'Italie, de l'Espagne et le roumain des Valaques sur les bords du Danube. Cette langue possède une littérature ; on l'enseigne dans les écoles concurremment avec l'allemand et le français.» C. Martins, in R. des deux mondes , t.50, 1er mars, 82 - M.C.
roman catholique loc. nom. m. LITT. - TLF, cit. G. Marcel, 1938.
1924 - «Et je citerais encore la réponse que faisait un religieux à des personnes qui tentaient de l'intéresser au "roman catholique" : "formez des jeunes filles assez fortes pour pouvoir tout lire, et il n'y aura plus besoin de roman catholique".» Montherlant, Les Olympiques, in MontherlantRomans, 308 (Gallimard, 1962) - FRANTEXT
1926 - «Il est d'abord à croire que, dans les conditions actuelles de la littérature catholique, ce soit plutôt au roman catholique qu'au roman simplement chrétien qu'on doive s'attacher. Job le Prédestiné de M. Baumann était bien plutôt un roman chrétien qu'un roman catholique. [...] L'inventeur du roman catholique a cependant été un évêque, du nom de Camus (de Belley, il est vrai, où tout se tourne en cuisine), mais cela ne tire pas à conséquence. Le roman, pour l'Eglise, a été longtemps, lui aussi, detestabilis atque exsecrandus. Elle a confirmé le verdict de Dante qui l'a, avec Françoise de Rimini, placé dans l'enfer. Et puis, comme pour le journalisme, il a fallu le surveiller, l'utiliser. Bref la question du roman catholique s'est trouvée à l'ordre du jour. Cette année où j'écris, le roman catholique, la littérature catholique, semblent prendre une place privilégiée, à la suite d'un mouvement qui a commencé, je crois, avec la querelle du Jardin sur l'Oronte A. ThibaudetRéflexions sur le roman, 222 et 225 (6e éd., Gallimard, 1938) - M.C.
1936 - «Les deux formes les plus récentes d'un roman catholique original sont les études singulières et profondes de prêtres tourmentés par Bernanos sous le soleil de satan, la joie et ces drames de la conscience religieuse aux prises avec les péchés de la chair, de la haine et de l'avarice qui font le sujet des romans de François Mauriac.» Arts et littératures dans la société contemp., 3806 (Encycl. fr.) - FRANTEXT
roman chrétien loc. nom. m. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1925 - «Mais il n'y a pas à proprement parler, de romans chrétiens Gide, Les Faux-monnayeurs, in GideRomans, 1030 (Gallimard, 1961) - FRANTEXT
1926 - «Il est d'abord à croire que, dans les conditions actuelles de la littérature catholique, ce soit plutôt au roman catholique qu'au roman simplement chrétien qu'on doive s'attacher. Job le Prédestiné de M. Baumann était bien plutôt un roman chrétien qu'un roman catholique.» A. ThibaudetRéflexions sur le roman, 222 (6e éd., Gallimard, 1938) - M.C.
1928 - «Serait-il aboli, le temps où des êtres candides, des âmes pieuses recommandaient à leurs nièces la lecture de vos romans chrétiens J.-E. BlancheMes modèles, 201 (Stock) - FRANTEXT
roman d'anticip loc. nom. m. abrév.  de roman d'anticipationLITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1967 - «[...] les romans de Stendhal sont des romans d'anticip, pour ce qui est des lecteurs.» AragonBlanche ou l'oubli, 334 (Gallimard, Folio) - K.G.
roman de cuisinière loc. nom. m. péjor.  LITT. - GLLF, cit. Mérimée ; TLF (roman à l'usage des cuisinières), cit. Gracq, 1945.
1835 - «On commence à comprendre qu'il y a un style en musique comme en poésie, qu'il y a par conséquent une musicalité de bas étage, comme une littérature d'antichambre, des opéras de grisettes et de soldats, comme des romans de cuisinières et de palefreniers.» BerliozLes Musiciens et la musique, 5 (Calmann-Lévy) - P.E.
roman domestique loc. nom. m. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1758 - «C'est la peinture des mouvements qui charme, surtout dans les romans domestiques. [...] Une des principales différences du roman domestique et du drame, c'est que le roman suit le geste et la pantomime dans tous leurs détails [...]» Diderot, De la Poésie dramatique, in DiderotOeuvres esthétiques , 271 et 277 (Garnier, 1966) - FRANTEXT
roman domestique loc. nom. m. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
Au 20e :
1924 - «Ce roman domestique, roman-thèse et roman-tragédie, que M. Bourget représente obstinément chez nous, il est cultivé par une littérature de droite, qu'on peut appeler victorienne [...] M. Bazin avec les Oberlé, M. Bordeaux avec la Maison en ont donné des échantillons, et ce groupe académicien, traditionaliste et catholique, n'est pas bien difficile à caractériser. Mais la vie littéraire française, comme la vie littéraire européenne ne vit que d'oppositions, et il existe en France, aujourd'hui, un roman domestique nouveau, accordé à un rythme européen [...]» A. ThibaudetRéflexions sur le roman, 202 (6e éd., Gallimard, 1938) - M.C.
roman expérimental loc. nom. m. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1879 - «Ainsi que le disait avec tant d'esprit, de sens et d'érudition, M. Ernest Lavigne dans sa causerie du dimanche de la Liberté, M. Zola n'a pas inventé le roman expérimental. D'autres avant lui ont ausculté le coeur humain [...]» L'Ecole des femmes, 23 oct., 193c - G.S.
roman national loc. nom. m. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1866 - «[...] en lisant certaines pages de ces romans nationaux nous avions presque envie de parodier la charmante boutade d'Alfred de Musset [...] National ! aurions-nous dit volontiers : national de qui ? national de quoi ? Les ouvrages de MM. Erckmann-Chatrian sont à peu près le contraire de ce qu'eût été un roman national sous M. de Villèle ou sous M. Guizot. On ne saurait pourtant les accuser d'avoir fait une seule concession de détail à l'esprit de réaction qui essaya d'obscurcir cette légende de gloire meurtrière, et qui, - grave sujet de réflexion pour les romanciers nationaux, - fut un moment secondée par le sentiment populaire.» F. de Lagenevais, in R. des deux mondes, t.64, 1er juill., 227 - M.C.
1912 - «[...] un second cycle, celui des romans nationaux, se compose des déracinés, l'appel au soldat, leurs figures, ouvrages que viendrait appuyer la conférence sur la terre et les morts [...]» BarrèsMes cahiers, t.9 (Plon, 1935) - FRANTEXT
1924 - «Celui d'une nation, dira-t-on. En principe, oui. En réalité, il n'y a pas encore de roman national, au sens où on a pu parler d'épopée nationale : je veux dire un roman où une nation se reconnaisse tout entière, soit prise, comme par un miroir, dans le cercle de quelque bouclier d'Achille.» A. ThibaudetRéflexions sur le roman, 206 (6e éd., Gallimard, 1938) - FRANTEXT
roman pamphlet, roman-pamphlet n.m. LITT. - TLF, cit. Léautaud, 1913.
1892 - «Nous avons dit, dans nos Echos de juin, que Gabriel Randon travaille à un roman-pamphlet, l'Imposteur, où il suppose Jésus-Christ ressuscité, se promenant à travers notre époque parmi des aventures et des personnages identiques aux aventures et aux personnages évangéliques.» Mercure de France, t.5, août, 375 - M.C.
roman planétaire loc. nom. m. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1920 - «Notons que le roman planétaire s'appelait en Angleterre Kipling alors qu'il s'appelait en France Loti, que l'impérialisme mâle de l'un s'oppose au féminisme nerveux de l'autre à peu près comme le Tommy des Chansons de la Chambrée à mon frère Yves.» A. ThibaudetRéflexions sur le roman, 113 (6e éd., Gallimard, 1938) - M.C.
roman psychologique loc. nom. m. LITT. - GR[85], cit. Lanson, 1899 ; GLLF, 1904, Lar. ; TLF, ø d.
1830 - «[...] la vision incomparable du condamné, dans le roman psychologique de Victor Hugo [...]» Ch. Nodier, in R. de Paris, XX, 215 - P.E.
1833 - «Qu'est-ce en effet que tous ces romans psychologiques qui ont inondé le monde littéraire, sinon de beaux poèmes [...]» L. BuquetMiscellanées, vj (Krabbe) - P.E.
roman scientifique loc. nom. m. LITT. - TLF, ø d.
1772 - «[...] il n'aspire qu'à faire du bien à ses semblables, et n'envie pas assurément la vaine gloire de ces rêves-creux qui bornent leur petit orgueil à bâtir des romans scientifiques F. d'ArnaudEpreuves du sentiment, 4-5 (Le Jay) - FRANTEXT
1791 - «Peut-être seras-tu tenté de croire qu'il y a moins d'erreurs, moins de sottises dans les romans mystiques des Scot et des Malebranche, que dans les romans scientifiques des Wilcke, des Scheele, des Crawfort, des Kerwan, des Volta, des Lavoisier, etc.» J.-P. MaratLes Pamphlets, 260 (Fasquelle, 1911) - FRANTEXT
roman scientifique loc. nom. m. LITT. - TLF, ø d.
Aux 19e et 20e :
1876 - «Tu as fait un roman scientifique, comme la morte amoureuse de Théophile Gautier ou l'homme à l'oreille cassée d'Edmond About, c'était ton droit [...]» L. MénardRêveries d'un païen mystique, 26-27 (Crès, 1911) - FRANTEXT
1880 - «Le plus curieux de ces romans scientifiques est encore celui de Cyrano de Bergerac, qui trouva là des hommes comme sur la terre, mais avec des moeurs singulières, qui n'offrent, comme on le pense, rien de commun avec les nôtres.» C. FlammarionAstronomie populaire, 181 (Marpon et Flammarion) - FRANTEXT
1910 - In titre : M. Renard, Le Roman scientifique et son action sur l'intelligence du progrès, in Le Spectateur, cité in Mercure de France, 83, n° 302, 16 janv., 332 - M.C.
roman social-religieux loc. nom. m. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «Le roman social-religieux (empruntons ce trait d'union au vocabulaire des partis politiques, ici fort bien à sa place), se répand dans un domaine plus étendu, et aussi plus facile, - d'une dangereuse facilité. C'est un roman à thèse qui étudie, car il s'agit bien d'une étude, l'influence de la religion sur telle forme de la vie sociale, et qui écrit pour prouver quelque chose.» A. ThibaudetRéflexions sur le roman, 234 (6e éd., Gallimard, 1938) - M.C.
roman urbain loc. nom. m. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1924 - «Mais il [l'écrivain] peut être tenté, il est tenté parfois par le roman d'un autre groupe : une ville, grande ou petite. Il existe une série assez copieuse, assez sérieuse, de romans que j'appellerais les romans urbains. On pourrait donner, en critique, au roman urbain, une place analogue à cette géographie urbaine dont l'école française s'est fait depuis une vingtaine d'années une heureuse spécialité.» A. ThibaudetRéflexions sur le roman, 207 (6e éd., Gallimard, 1938) - M.C.
roman à clef loc. nom. m. LITT. - TLF, cit. Du Bos, 1925 ; R, GLLF (ouvrage, livre à -), Lex.[75] (- à clefs), PR[77], ø d.
1919 - «[Adolphe est] une autobiographie psychologique, un roman à clef [...]» M.G. Rudler, Benjamin Constant, Adolphe, Introd., in Arch. de psychol., t. 19, 91 (1924) - M.C.
roman à secret loc. nom. m. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1863 - «Chez les compatriotes d'Anne Radcliffe, un retour de mode a mis en faveur le roman à sensation, - sensational novel, comme ils disent, - le roman à secret, le roman-énigme, dont la principale condition d'intérêt, l'invariable moyen de séduction est un imbroglio déjà ténébreux en lui-même et obscurci encore, compliqué de manière à laisser jusqu'au bout le lecteur en suspens et le dénoûment imprévu.» E.D. Forgues, in R. des deux mondes, t.45, 15 juin, 975 - M.C.
roman à sensation loc. nom. m. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1863 - «Chez les compatriotes d'Anne Radcliffe, un retour de mode a mis en faveur le roman à sensation, - sensational novel, comme ils disent, - le roman à secret, le roman-énigme, dont la principale condition d'intérêt, l'invariable moyen de séduction est un imbroglio déjà ténébreux en lui-même et obscurci encore, compliqué de manière à laisser jusqu'au bout le lecteur en suspens et le dénoûment imprévu.» E.D. Forgues, in R. des deux mondes, t.45, 15 juin, 975 - M.C.
roman à thèse loc. nom. m. LITT. - TLF, 1885, Bourget (même texte) ; GLLF, GR[85], ø d.
1885 - «Nous sommes ici bien loin du roman à thèse que pratiquait George Sand, car une thèse soutenue nuit à l'exactitude des constatations [...]» P. BourgetNouv. essais de psychologie contemporaine, 161 (Lemerre, 1886) - FRANTEXT
1930 - «Le roman social-religieux (empruntons ce trait d'union au vocabulaire des partis politiques, ici fort bien à sa place), se répand dans un domaine plus étendu, et aussi plus facile, - d'une dangereuse facilité. C'est un roman à thèse qui étudie, car il s'agit bien d'une étude, l'influence de la religion sur telle forme de la vie sociale, et qui écrit pour prouver quelque chose.» A. ThibaudetRéflexions sur le roman, 234 (6e éd., Gallimard, 1938) - M.C.
1935 - «Les oeuvres qui nous obligent à porter un jugement moral [la pièce ou le roman à thèse] sont presque toujours des oeuvres d'art médiocres.» Arts et littératures dans la société contemp., 8003 (Encycl. fr.) - FRANTEXT
roman à thèse loc. nom. m. LITT. - TLF, 1885, Bourget ; GLLF, GR[85], ø d.
• roman-thèse
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1924 - «Ce roman domestique, roman-thèse et roman-tragédie, que M. Bourget représente obstinément chez nous, il est cultivé par une littérature de droite, qu'on peut appeler victorienne [...] M. Bazin avec les Oberlé, M. Bordeaux avec la Maison en ont donné des échantillons, et ce groupe académicien, traditionaliste et catholique, n'est pas bien difficile à caractériser. Mais la vie littéraire française, comme la vie littéraire européenne ne vit que d'oppositions, et il existe en France, aujourd'hui, un roman domestique nouveau, accordé à un rythme européen [...]» A. ThibaudetRéflexions sur le roman, 202 (6e éd., Gallimard, 1938) - M.C.
roman à énigme loc. nom. m. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1919 - «Mais il faut comprendre que ce qui n'est pas connu comme mystérieux ne participe en rien du mystère (il suffit de songer à ce qui se passe dans un roman à énigme pour s'en rendre compte).» G. MarcelJourn. métaphysique, 160 (Gallimard, 1935) - FRANTEXT
roman épistolaire loc. nom. m. LITT. - GLLF, 1875, Lar. ; TLF, cit. Thibaudet, 1936 ; R, Lex.[75], ø d.
1839 - «Le Courrier russe [de Mme de Brécy] est un roman épistolaire [Girault de Saint-Fargeau]Revue des romans, I, 87 (Didot) - P.E.
roman-cinéma n.m. LITT. - TLF (roman-ciné), 1920, Le Crapouillot.
Add.DDL
*1929 - «[...] les éditeurs qui s'enrichissent ne débitent pas tous des romans-cinémas. Les marchands de tableaux qui font fortune ne vendent pas tous des chromos.» A. Coeuroy et G. ClarenceLe Phonographe, 52 (Kra) - P.E.
roman-cinéma n.m. LITT. - DDL 15, 1929 ; absent TLF.
1921 - «Les fameux Mystères de New-York qui, adaptés en feuilleton par Pierre Decourcelle, allaient implanter en France le genre nouveau du roman-cinéma Cinémagazine, 25 févr.-3 mars, 10/1 - Giraud
1923 - «Entre les séances [cinématographiques], il [le jeune malade] s'exaltait à la lecture des 'romans-cinémas' et, plus récemment, s'était mis à lire, sans mesure et avec un enthousiasme croissant, des romans passionnels et romanesques, tous livres d'amour et d'aventures.» M. Mignard, Une psychose passionnelle, in Annales médico-psychol., I, 158 - M.C.
roman-confession n.m. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1924 - «M. Thierry Sandre [...] a fondu en un seul, un roman-confession et un roman qu'on pourrait appeler de psychologie policière [...]» B. Crémieux, in NRF, n° 124, janv., 119 - P.E.
1930 - «[...] entre le roman objectif et le roman-confession il /D. H. Lawrence/ a inventé ce qu'on pourrait appeler le roman-incantation [...]» G. Marcel, in NRF, n° 199, avr., 571 - P.E.
roman-crise n.m. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1955 - «[...] au XVIIIe siècle [...] Ce sera alors de l'esthétique de la tragédie que s'inspireront les auteurs des romans-crises G. May, in RHL, n° 2, 176 - P.E.
roman-critique n.m. LITT. - ø t. lex. absent TLF.
1924 - «La coupure n'a d'ailleurs rien d'absolu. Le journal a favorisé le feuilleton et le conte. Et le roman (roman-reportage, roman-critique, roman-pamphlet) s'annexe bien des parties du journalisme.» A. Thibaudet, in NRF, n° 125, févr., 201 - P.E.
roman-cycle n.m. LITT. - TLF, 1936, Thibaudet (autre texte) ; GLLF, 1964, Lar. ; Lex.[75], ø d.
1936 - «Il n'est pas temps de se prononcer sur l'expérience du roman-cycle, laquelle est en cours, et n'a pas encore mobilisé tout son personnel, puisqu'on annonce que de nouveaux écrivains célèbres vont entrer dans la lice.» A. Thibaudet, in NRF, n° 271, avr., 583-4 - P.E.
roman-cycle n.m. LITT. - DDL 15, TLF, 1936, Thibaudet ; GLLF, 1964, Lar. ; Lex.[79], ø d.
*1939 - «[...] la notion même de roman-fleuve (ou 'roman-somme', ou 'roman-cycle', le nom importe peu) [...]» B. Crémieux, in NRF, numéro 306, mars, 516 - P.E.
roman-feuilletonnesque adj. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1944 - «[...] haut fonctionnaire [...] pour qui ses fonctions doivent passer bien après ses productions roman-feuilletonnesques [...]» LéautaudJourn. littéraire, 9 août - P.W.
roman-limites n.m. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1962 - «Déconditionnement ! Ambiguïté des micro-tendances ! Roman-limites ! Anne-Marie me tient au courant.» A. BoudardLa Métamorphose des cloportes, 220 (Plon, Livre de poche) - K.G.
roman-monstre n.m.  LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1835 - «[...] devait-il s'ingérer dans ce qui est de l'intelligence, dans ce qui ne se résout ni en rainures, ni en actions, ni en coupons, [...] ni davantage en crinolines, en faux toupets, en paraguay-roux, en racahout, en créosote, en lactoline, en drame shakespearien, en roman-monstre, en chocolat blanc ?» TöpfferMélanges, 156-7 (Cherbuliez) - P.E.
roman-poème n.m. LITT. - DMC, cit. L'Express, 1973 ; GR[85], ø d ; absent TLF.
1863 - «Le puchtu compte à peine quelques volumes de théologie, quelques romans-poèmes, quelques ouvrages historiques, le tout en bien petit nombre, d'une circulation très restreinte, à peine lu de quelques curieux.» E.D. Forgues, in R. des deux mondes, t.48, 1er nov., 215 - M.C.
1936 - «Les deux tempéraments les plus originaux de romanciers qui sont sortis du surréalisme nous paraissent être Ribemont-Dessaignes l'auteur de Monsieur Jean et Queneau, qui a écrit le puissant roman-poème de gueule de Pierre.» Arts et littératures dans la société contemp., 3808 (Encycl. fr.) - FRANTEXT
roman-reportage n.m. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1924 - «La coupure n'a d'ailleurs rien d'absolu. Le journal a favorisé le feuilleton et le conte. Et le roman (roman-reportage, roman-critique, roman-pamphlet) s'annexe bien des parties du journalisme.» A. Thibaudet, in NRF, n° 125, févr., 201 - P.E.
1980 - In titre : Bertrand Poirot-DelpechSaïd et moi, roman-reportage (Ed. du Seuil) - P.E.
roman-roman n.m. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1899 - «Je ne vois pas en vérité pourquoi le roman philosophique ne serait pas admis à côté du roman psychologique, ou du roman sentimental, ou du roman réaliste, ou du roman-roman, comme on a dit de nos jours [...]» G. Lanson, in R. universitaire, I, 178 - P.E.
roman-somme n.m. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1939 - «[...] la notion même de roman-fleuve (ou 'roman-somme', ou 'roman-cycle', le nom importe peu) [...]» B. Crémieux, in NRF, numéro 306, mars, 516 - P.E.
roman-spaghetti n.m. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1974 - «Ce roman-spaghetti ne manque pas d'effervescence.» C.r. : A. Salméri, Chronique des morts, in Magazine littéraire, numéro 93, oct., 32 - K.G.
roman-tragédie n.m. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1924 - «Ce roman domestique, roman-thèse et roman-tragédie, que M. Bourget représente obstinément chez nous, il est cultivé par une littérature de droite, qu'on peut appeler victorienne [...] M. Bazin avec les Oberlé, M. Bordeaux avec la Maison en ont donné des échantillons, et ce groupe académicien, traditionaliste et catholique, n'est pas bien difficile à caractériser. Mais la vie littéraire française, comme la vie littéraire européenne ne vit que d'oppositions, et il existe en France, aujourd'hui, un roman domestique nouveau, accordé à un rythme européen [...]» A. ThibaudetRéflexions sur le roman, 202 (6e éd., Gallimard, 1938) - M.C.
roman-type n.m. LITT. - absent TLF. type, en appos. : DDL 15 (édifice-type), 1905 ; GLLF, 1926 ; GR[85], cit. Colette, 1929 ; DDL 24 (Rép.), 1965 ; DMC (personne-type), cit. Le Monde, 1966 ; Lex.[79], ø d.
1831 - «[...] le roman philosophique, dessiné avec des crayons différens par Crébillon le fils, Diderot et Louvet, puis le roman sentimental, artistement coloré par l'imagination de Bernardin, et puis le roman-type, le roman d'analyse, cet enfant de Goëthe [...]» Gazette littéraire, numéro 31, 30 juin, 481b - P.E.
roman-énigme n.m. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1863 - «Chez les compatriotes d'Anne Radcliffe, un retour de mode a mis en faveur le roman à sensation, - sensational novel, comme ils disent, - le roman à secret, le roman-énigme, dont la principale condition d'intérêt, l'invariable moyen de séduction est un imbroglio déjà ténébreux en lui-même et obscurci encore, compliqué de manière à laisser jusqu'au bout le lecteur en suspens et le dénoûment imprévu.» E.D. Forgues, in R. des deux mondes, t.45, 15 juin, 975 - M.C.
téléroman, télé-roman n.m. RADIOTÉLÉV. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1967 - «21 h : 'Mathilde', la deuxième partie du télé-roman romantique de Jean-Louis Bory, d'après Eugène Sue, avec Alice Sapritch, Jean-François Calvé et André Oumansky.» L'Express, 24 avr., 20 - AFC
1972 - «La télévision fait partie de notre quotidien intime. Les grands hommes viennent y vider leur âme, les téléromans y ressassent tous les fonds de tiroirs des choses semi-défendues [...]» M.-F. Gelinas, in Mac Lean, nov., 78 (Canada) - AFC
1975 - «Sur A 2, Maurice Cazeneuve, transfuge pour un soir de FR3, dont il dirige les intéressants programmes, présentait, en compagnie de Jacques Sallebert, son nouveau télé-roman à épisodes : Splendeurs et misères des courtisanes, d'après Balzac.» M.E., in Le Monde, 23 déc., 22 - AFC
1986 - «Voici enfin [...] un feuilleton populaire à la française. Ni 'sit-com' à l'américaine ni novela brésilienne, mais plutôt ce que les Canadiens appellent, paraît-il, un 'téléroman', comme on parle de roman-photo dans les magazines.» Le Monde, 21-22 sept., Suppl., 7 - K.G.