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celtolatin, celto-latin adj. ANTHROPOL. - TLF, cit. Barrès, 1913.
*1920 - «[...] je lui demandais [à Drumont] s'il n'était point, par hasard, décidé à reprendre la série du Petit Bob et de la grosse baronne en "Storne" ou en "Leine", à laquelle la très authentique (et authen-toc) petite vicomtesse, au frais minois celtolatin, inflige de si piquantes leçons de maintien.» L. Daudet, Au Temps de Judas, 50 (Nouv. Libr. nat.) - M.C.
gallo-batave adj. GÉOPOLIT. "franco-hollandais" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1800 - «[...] les mouvements des troupes gallo-bataves, qui se dirigent encore vers le Rhin [...]» Le Citoyen fr., numéro 261, 13 thermidor an 8, 1b - P.E.
1800 - «Le quartier-général de l'armée Gallo-Batave n'est plus à Francfort, il vient d'être transféré à Mayence.» Journ. du soir, numéro 172, 1er fructidor an 8, 2 - P.E.
1804 - «L'armée gallo-batave, campée sur la bruyère près de Zeist [...]» Le Citoyen fr., numéro 1809, 19 brumaire an 13, 1b - P.E.
gallo-frank adj. HIST. FR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1932 - «Le clergé gallo-frank était le champion de l'unité qu'il faut bien appeler française [...]» Ch. Le Goffic, Brocéliande, 144 (Renaissance du livre) - G.D.
gallo-grec adj. ARCHIT. - TLF, cit. Barrès, 1906.
1826 - «Je regrette l'ancienne tour du Louvre. L'architecture gallo-grecque qui l'a remplacée, n'est pas d'une assez sublime beauté pour parler à mon âme.» Stendhal, Rome, Naples et Florence, 244 (Lausanne) - P.W.
1842 - «GALLO-GREC, GRECQUE. adj. et s. (géogr. anc.) Il se dit quelquefois Des Galates.» Complément Acad.aussi dans : Boiste, 1866 ; Lar. GDU, 1872 - TGLF
Gallo-Romain n.m. ANTIQ. "personne habitant la Gaule à l'époque de la conquête romaine" - DHR, 1833 ; GLLF, 1865, Littré ; TLF, cit. Verlaine, 1896.
• Gaulo-Romain - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1599 - «Aussi l'Historien, ne se devroit seulement arrester à l'estat des premiers François, encor qu'il fust bien exprimé, ains le doit joindre à celuy des Gaulo-Romains, entre lesquels ils se cazerent [...].» H. de La Popelinière, L'Histoire des histoires, II, 279 (Fayard, 1989) - P.E.
gallo-russe adj. RELAT. INTERN. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1774 - «C'est du sein de ma famille que j'ai l'honneur d'écrire à Votre Majesté. Pères, mères, frères, soeurs, enfants, petits-enfants, amis, connaissances se précipitent à ses pieds et la remercient de toutes les bontés dont elle m'a honoré à sa cour. Vous voilà à côté de César, votre ami, et un peu au-dessus de Frédéric, votre dangereux voisin. Il reste une place à côté de Lycurgue ou de Solon et Votre Majesté s'y assoira. C'est le souhait qu'ose lui présenter le philosophe gallo-russe.» Diderot, let. à Catherine II, in H. Troyat, Catherine la Grande, 290 (Flammarion, France-Loisirs, 1977) - C.T.
gallo-saxon adj. GÉOPOLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
av. 1814 - «La Pologne sera charmée d'être délivrée du joug gallo-saxon qui la ruine et de ne plus payer son armée qu'on licencierait [...]» Prince de Ligne, Ma Napoléonide, 76 (Champion) - P.E.
gréco-latin adj. RELAT. INTERN. - PR[73], 1856 ; GLLF, 1858, La Châtre.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1821 - «Le nom de Pélage n'est que la traduction greco-latine du nom britannique de Morgan, qui signifie né de la mer, marigena.» D.-L. Miorcec de Kerdanet, Hist. de la langue des Gaulois, 31, note (Rennes, Libr. Duchesne) - M.C.
*1842 - «Qui appartient au grec et au latin.» Complément Acad.aussi dans : Bescherelle, 1848 ; La Châtre, 1852.
gréco-latin adj. RELAT. INTERN. - TLF, 1821, Miorcec de Kerdanet.
Add.DDL 10 (1821, Miorcec de Kerdanet)
*1839 - «L'auteur parle très vaguement des colonies tyriennes, phéniciennes ou égyptiennes, qui, suivant la tradition gréco-latine, ont peuplé les terres occidentales.» R. des deux mondes, 1er déc., 713 - P.E.
hungaro-latin adj. RELAT. INTERN. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1944 - «[...] personne ne se douta encore des proportions du combat imminent qui devait avoir lieu en Transylvanie entre la versification roumaine d'inspiration hungaro-latine de cette partie de la Hongrie et la versification italo-grecque d'outre-mont.» L. Galdi, in Helicon, n° V, 96 - P.E.
indo-latin adj. GÉOPOLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1985 - «Mais l'histoire coloniale dont elle est issue est longue, complexe [...] elle est beaucoup plus complexe que celle qui fonde l'hispanophonie ou la lusophonie comme entités régionales, en fait restreinte à l'Amérique dite 'latine' (en fait indo-latine).» La Quinzaine littéraire, n° 436, 16 mars, 5 - K.G.
judéo-latin adj. SOCIOPOLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1939 - «Maintenant, cette ignominie, il [Costals] l'aimait : 'C'est ma matière.' Le gorille latin, l'ouistiti parisien, la pétroleuse à teint de limande, le sans-culotte à la bouche cloaqueuse et à la voix de fille, tous ces gens gris tendus vers le mal faire - tromper, voler, b..., resquiller, se défiler, - tout ce débraillé judéo-latin (extérieur) qui horrifie et fascine le décent Nordique, parce qu'il témoigne du débraillé intérieur et promet qu'ici tout est possible [...]» Montherlant, Les Lépreuses, in Montherlant, Romans, 1507 (Gallimard, 1962) - TGLF
latin de cuisine loc. nom. m. péjor. LING. - FEW (2, 1168a), DEL, 1611, Cotgr. ; GLLF, 1634, Cramail ; TLF, DHR, ø d.
1572 - «[...] une nature libre, et genereuse est plus facile à s'encliner à une science noble et liberale, qu'à une mercenaire, telle qu'on voit aujourd'huy celle des Loix, que je voyois crasseuse et par un Accurse, et Bartole, presques gens Barbares et ignorants, plutost obscurcie (avec leur gros Latin de cuysine) qu'éclaircie.» J. de La Taille, Les Corrivaus, appendice, 41 (Didier, STFM) - P.E.
néo-latin adj. LING. - GLLF, ND4, 1836 ; R, 1839, Boiste ; L, ø d ; Lex.[75], v. 1900.
• néolatin
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1834 - «NEOLATINE, adj. f. langue, littérature qui s'est formée à l'imitation des Latins. (hybride.)» Boiste, Dict. - P.E.
néo-latin adj. LING. - GLLF, ND4, 1836 ; R, 1839, Boiste ; L, ø d ; Lex.[75], v. 1900.
• novo-latin - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1925 - «[...] outre le grec, le latin et les langues novo-latines, le sanscrit et le pali lui sont familiers [...]» R. Fernandez, in NRF, n° 137, févr., 246 - P.E.
néo-latin n.m. LING. - Lex.[75] (adj. et n.), v. 1900 (?) ; absent TLF.adj. : DDL 15, TLF, 1834, Boiste ; GLLF, ND4, 1836 ; R, 1839, Boiste ; L, ø d
1901 - «[...] les néo-latins, les Grecs ou ceux qui ont fait des études classiques sont seuls capables de comprendre ces racines latino-grecques [...]» R. mensuelle Touring-Club de France, juill., 297a - G.S.
néo-latin adj. GÉOPOLIT. "latino-américain" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1865 - «Dans les premiers mois de 1864, une circulaire du ministre des relations extérieures du Pérou, M. Ribeyro, avait invité tous les états du continent sud-américain à former un congrès où seraient discutées les bases d'une ligue propre à "fusionner les forces matérielles et intellectuelles de la race néo-latine." [...] l'idée d'une grande ligue néo-latine n'était pas nouvelle en Amérique, et depuis quelques années elle y préoccupait certains esprits qui cherchaient le moyen, peut-être insoluble, d'unifier la patrie hispano-américaine sans toucher à la jalouse indépendance des divers états qui la composent.» J. de Lasseube, in R. des deux mondes , t.56, 1er avr., 795 et 796 - M.C.
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