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gaiement (allons y - !) loc. phrast. PHRASÉOL. - TLF, cit. Acad., 1878 ; L, Lex.[75] (allez-y), PR[77], ø d.
1859 - «M. Cocodès emprunte ses paroles, comme il emprunte ses idées et ses sentiments. Paroles de Cocodès, c'est-à-dire mots de vaudeville tournés au rance, rebuts de boulevard, épaves des petits journaux [...] Si on lui propose d'aller quelque part ou de faire quelque chose, il répond en imitant n'importe quel farceur de théâtre : Allons-y gaiement !» Monselet, Le Musée secret de Paris, 128 (M. Lévy) - P.E.
gaiement (allons-y -) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - DDL 15, 1859, Monselet ; L, ø d ; TLF, 1878, Acad. ; BEI, fin 19e ; DEL, GR[85], ø d.
1847 - «LE GARCON, rentrant. Le dîner est servi ! POLYTE. Vivat ! allons-y gaiement...» Féval et Saint-Yves, Le Fils du Diable, 57 (M. Lévy) - P.E.
1850 - «BRINDEZINGUES, les entraînant un sous chaque bras. - En avant chez le Maire, nom d'un tonneau ! Allons-y gaiement ou je tape !» Labiche, Les Prétendus de Gimblette, in Labiche, Théâtre, I, 157 (Garnier-Flammarion) - P.E.
1852 - «CAILLOU D'OR. Allons-y gaîment. LA SEINE. Avez-vous fini ? allons-y gaîment !... quand je suis dans les extremis.» Guénée, Delacour, Thiboust, Les Variétés de 1852, 5 (M. Lévy) - P.E.