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fruité n.m. OENOL. - GR[85], ø d ; absent TLF.
1939 - «Donc ce vin m'a amusé par une alliance [...] d'âpreté et de fruité ; d'une âpreté qui tend au goût caillouteux et même calcaire ; d'un fruité qui tend au goût de framboise.» J. Romains, Les Hommes de bonne volonté, La Douceur de la vie, 133 (Flammarion) - M.C.
1961 - «Les avis se sont trouvés partagés sur les qualités et défauts des vins issus des vendanges égrappées et non égrappées. Les premiers apparaissaient d'abord plus fins, plus souples et plus agréables. Mais certains dégustateurs ajoutaient que les seconds avaient aussi un parfum agréable, d'ailleurs très différent, un certain fruité, qu'en réalité ils étaient à la fois durs et sucrés, enfin qu'ils avaient une coloration plus "tuilée".» J. Ribéreau-Gayon et E. Peynaud, Traité d'oenologie, I, 556 (Libr. polytechnique Béranger) - M.C.
fruité n.m. OENOL. - GR[85], ø d; absent TLF.
"En Alsace :" 
1967 - «[M. J. Dreyer, receveur de la confrérie Saint-Étienne (Alsace)] : Le vin d'Alsace réalise un équilibre ternaire entre l'alcool, l'acidité et le fruité, ce dernier mot étant pris dans le sens strict de sa définition, la saveur du raisin. Ce fruité constitue l'originalité de nos vins. Dans d'autres régions on parle également de fruité, mais ce fruité est une qualité issue d'un léger vieillissement et se forme à partir du corps et des différentes essences se trouvant dans le vin. Notre fruité est un élément inné, de naissance, de jeunesse, de délicate maturation. Vous buvez un Muscat, vous avez l'impression de croquer le raisin, le grain du Gewurztraminer se retrouve dans le vin fait.» R. Dumay, Guide du vin, 98 (Stock) - M.C.