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freudiste adj. Anthroponymesur S. FreudPSYCHANAL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1913 - «Ces deux rapports [...] montrent que les médecins de la Suisse romande ne restent point indifférents au mouvement freudiste, mais qu'ils s'efforcent de le passer au crible de leur expérience pour s'assimiler ce qu'il renferme de neuf et de bon.» Th. Flournoy, c.r. : Dr de Montet, in Arch. de psychol., t.13, 203 - M.C.
1914 - «Rappelons tout d'abord que Bleuler a été le disciple de Kraepelin avant de subir l'influence de Freud [...] tandis qu'il est surtout Freudiste dans sa façon de rechercher et d'interpréter les symptômes, il retourne à l'orthodoxie kraepelinienne dès que reparaissent les questions générales de nosographie.» L. Barat, La notion de maladie mentale, in Journ. de psychol., 11e année, 391 - M.C.
1914 - «Les théories freudistes sur 'l'action cathartique' et la 'fonction ludique' du rêve, d'ailleurs fort ingénieuses, s'appliquent en réalité beaucoup plus exactement à la rêverie diurne que les disciples de Freud assimilent sans discussion au rêve véritable.» P. Borel, Les idées de grandeur dans le rêve, in Journ. de psychol., 404, note - M.C.
1915 - «De là les interprétations freudistes de la névrose d'angoisse qui résulterait d'une excitation génésique trop refoulée [...]» G. Dumas, Qu'est-ce que la psychologie pathologique, in Journ. de psychol., 12e année, 84 - M.C.
1921 - «Il semble que les modifications du sympathique pelvien aient été la cause occasionnelle provocatrice de l'état obsédant avec angoisse, chez une psychonévropathe et par les divers troubles de la psychosexualité se soient déroulés d'une façon explicable facilement par la psychologie traditionnelle, sans qu'il soit besoin de faire intervenir les conceptions freudistes.» L. Parant, c.r. : H. Claude et H. Bianconie, in Annales médico-psychol., II, 373 - M.C.
1923 - «A côté de ses élèves [de Freud], vraiment dignes de ce nom par leur savoir et qu'on peut appeler Freudiens, il y a une foule de psychoanalystes dont la science plus ou moins lacunaire est cause d'une foule d'abus et d'erreurs ; ce sont les Freudistes. En étudiant l'expansion des idées freudistes on est frappé par leur diffusion rapide dans les pays anglo-saxons à côté de la résistance qui leur fut opposée longtemps dans les pays latins. L'auteur en attribue la cause à la religion catholique prédominante dans ces pays et surtout à la confession imposée par cette religion à ses adeptes.» P. Courbon et E. Bauer, c.r. : M. Laignel-Lavastine, A propos du Freudisme et des Freudiens, Congrès des aliénistes et neurologistes de France, Besançon, 2-7 août 1923, in Annales médico-psychol., II, 272 - M.C.
freudiste n. Anthroponymesur S. FreudPSYCHANAL. - TLF, cit. Aymé, 1933.
1913 - «La démence précoce entendue au sens large que lui donnent les Allemands, et qui comprend la grande majorité des aliénés d'asile, est, pour les Freudistes, non une démence par altération organique du cerveau mais une psychose onirique (Traumhafter Wahn) [...]» A. Hesnard, La théorie sexuelle des psycho-névroses (Psycho-analyse de Freud), in Journ. de méd. de Bordeaux, numéro 24, 15 juin, 386 - M.C.
1915 - «Les forces qui gouvernent le cours et la direction de nos pensées sont en général inconscientes ou subconscientes ; ce sont des instincts, des tendances, des désirs et des voeux latents qui se traduisent par des systèmes composés d'éléments représentatifs, moteurs, affectifs et que les freudistes appellent des complexes.» G. Dumas, Qu'est-ce que la psychologie pathologique, in Journ. de psychol., 12e année, 83 - M.C.
1923 - «A côté de ses élèves [de Freud], vraiment dignes de ce nom par leur savoir et qu'on peut appeler Freudiens, il y a une foule de psychoanalystes dont la science plus ou moins lacunaire est cause d'une foule d'abus et d'erreurs ; ce sont les Freudistes. En étudiant l'expansion des idées freudistes on est frappé par leur diffusion rapide dans les pays anglo-saxons à côté de la résistance qui leur fut opposée longtemps dans les pays latins. L'auteur en attribue la cause à la religion catholique prédominante dans ces pays et surtout à la confession imposée par cette religion à ses adeptes.» P. Courbon et E. Bauer, c.r. : M. Laignel-Lavastine, A propos du Freudisme et des Freudiens, Congrès des aliénistes et neurologistes de France, Besançon, 2-7 août 1923, in Annales médico-psychol., II, 272 - M.C.
freudiste n.m. Anthroponymesur S. FreudPSYCHANAL. - TLF, cit. Aymé, 1933.
Add.DDL 29 (1913)
*1927 - «Les Freudistes n'interrogent pas, mais ils écoutent.» J. Prévost, Essai sur l'introspection, 22 (Au Sans pareil) - J.S.
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