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coup franc loc. nom. m. FOOTBALL - TLF, cit. Mercier, 1966 ; PR[72], GLLF, ø d.
1921 - «Les coups francs accordés pour un penalty [...]» Pefferkorn, Le Football-association, 251 - IGLF
1937 - «II tira au coup franc.» L'Auto, 11 janv. - IGLF
demi-quartier n.m. URB. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1846 - «Lorsqu'on passe en cabriolet le long de ce demi-quartier mort [...] l'on se demande qui peut demeurer là.» Balzac, La Cousine Bette, XVII, 66 (Conard) - J.H.-P.W.
dégainer (être franc jusqu'au -) loc. verb. péjor. CARACT. "être brave" - ø t. lex. être brave - : FEW (14, 123b), 1675 ; L, Mme de Sév. ; DG, Destouches ; TLF, 1798, Acad.
1675 - «[...] mais c'est ce qui s'appelle franc jusqu'au dégainer ; car il /M. de Vins/ est passé à trois lieues d'ici, à la Guerche, sans oser approcher de moi [...]» Mme de Sévigné, Let., à Mme de Grignan , 10 nov., I, 904 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
franc adj. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1931 - «[...] le point culminant fut atteint par une escalade très franche au moyen d'une lézarde oblique pour les pieds [...]» La Montagne, numéro 235, nov.-déc., 383 - C.T.
1936 - «Le bloc supporte une forêt vierge en miniature que nous vouons à tous les diables, car nos semelles de crêpe pour adhérer ont besoin du rocher franc ; il suffira d'ailleurs de jurer un peu et de faire un consciencieux nettoyage pour tout remettre en état.» La Montagne, numéro 284, déc., 424 - C.T.
1959 - «'C'est une course intéressante, mais le rocher est-il bon ? - C'est un granit très franc !' Et le visage de l'homme s'éclairait, il voyait la belle couleur de la muraille, il respirait l'odeur de la pierre, il sentait le grain du rocher sous ses doigts...» La Montagne et alpinisme, numéro 23, juin, 76 - C.T.
1965 - «Sur des pentes franches, c'est une descente de grande classe, hautement 'payante' [...]» La Montagne et alpinisme, numéro 51, févr., 17 - C.T.
franc chien, franc-chien n.m. rég. Suisse ARG. SCOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1910 - «A droite [au Collège de Genève, en 1852] ce sont les lapins, à gauche les francs-chiens - c'étaient ceux qui étudiaient seulement la langue française et des luttes épiques commençaient [...] A bas les francs-chiens ! A bas les francs-chiens ! Ceux-ci répondaient sur le même air : A bas les lapins ! [...] J'étais lapin dans l'âme.» Milliet, Une famille de républicains fouriéristes. Les Milliet. II. Les adieux, in Cahiers de la quinzaine, 11e série, 14, 16-17 - J.Hé.
franc comme l'or loc. adj. non conv. CARACT. - L, FEW (15/II, 167a), GLLF, DEL, GR[85], BEI, 1865 ; TLF, cit. France, 1908.
1820 - «GASPARD. Oh Dieu ! c'est ben moi... qui suis franc comme l'or. SIMPLICE. Tais toi, t'es faux comme un jeton.» Merle, Carmouche, De Courcy, La Cloyère d'huîtres, 23 (Quoy) - P.E.
franc dur loc. nom. m. MATÉR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1502 - «[...] le devant et le derriere des voultures desd. arches seront faictes de pierre de liaiz, les chesnes de blanc caillou, et le remplaige de bon vergelé ; et se l'on ne povoit trouver de blanc caillou, l'on prandra du franc dur d'Ivry.» Registres des délibérations du bureau de la ville de Paris, I, 72 (Impr. nat.) - P.E.
franc-comtois adj. GÉOGR. - TLF, 1803, Boiste ; GLLF, Lex.[79], GR[85], 1872, Lar.
1619 - In titre : LE CATHOLIQUE FRANC-COMTOIS. Contre l'Apostat Leandre [...] Par CLAUDE D'ESTERNOD, Gentilhomme Franc-comtois, Sieur d'Alaise, Refranche, Salegret, etc. Lyon, Robin. In C. d'Esternod, L'Espadon satyrique, XLIII (Fort) - P.E.
franc-fileur n.m. HIST. FR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1870 - «Un joli mot d'un de nos confrères francs-fileurs. C'était au début de l'investissement, notre homme se décide à quitter Paris. - Comment, lui disait-on, vous qui avez écrit des articles ruisselans d'héroïsme, poussant à la guerre à outrance, vous partez, vous quittez le champ de bataille... prenez garde, on dira que vous avez eu peur. - La preuve que je n'ai pas peur, répondit-il, c'est que j'ai laissé à Paris ma femme et mes enfants !» G. Guillemot, in Le Charivari, 1er déc., 4 - P.E.
franc-filin n.m. MAR. - FEW (3, 880a), 1829, Boiste ; L, DG, ø d ; absent TLF.
*1833 - «Est-ce ma faute, à moi, si tu as un toupet de chanvre en franc-filain [sic] ?» E. Corbière, La Mer et les marins, part. V, ch. 12, 314 - R.R.
franc-maçonne (faire la -) loc. verb. RELAT. "garder le secret" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1783 - «Vous ne serez pas longtemps à Oneille quoique tu fasses la dessus la francmaçonne, l'on prétend que tu seras obligée de revenir dans ce séjour d'horreur /Genève/.» Arch. de la famille Rivier, let. de J.P. Vieusseux, de Genève, 7 mars - J.Hé.
franc-maçonnique adj. FR.-M. "qui se rapporte à la franc-maçonnerie" - TLF, DHR, 1855, Champfleury ; FEW (18, 65a), GLLF, DA[82], 1872, Lar.
1848 - «Entendu la Zauberflöte de Mozart [...]. Opéra allégorique et franc-maçonnique, fondé sur le dualisme manichéen.» H.-F. Amiel, Journal intime, I, 284 (Lausanne, L'Âge d'homme, 1976) - P.E.
franc-maçonnisme n.m. FR.-M. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1894 - «C'est même une réaction contre cette tendance [des philosophes sceptiques] qui le jette, en 1755, dans le franc-maçonnisme et par la suite dans l'illuminisme de Saint-Martin.» K. Waliszewski, Autour d'un trône : Catherine II de Russie, 228 et passim (Plon) - J.S.
franc-mâchonnerie n.f. plais. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1986 - «Un tour de France impertinent des hauts lieux culinaires [...] Un livre caustique, moqueur [...] qui fera peut-être réfléchir certains devant la grande marée de médiocrité qui déferle sur la bouffe française [...] Témoin les premières lignes du chapitre consacré à Bocuse, grand maître de la franc-mâchonnerie [...]» La Quinzaine littéraire, n° 466, 1er juill., 30 - K.G.
franc-papier n.m. FIN. - GLLF, déb. 20e ; R, ø d ; absent TLF.
1930 - «On assure que c'est la faute du franc-papier et du krach américain [...]» C. Mauclair, Les Métèques contre l'art fr., 199 (Ed. de la Nouv. r. critique) - G.S.
franc-pensant n.m. PHILOS. - absent TLF.
Compl.L, FEW (8, 195a) (même texte, ø d)
1769 - «Bolingbroke, Toland [...] et d'autres francs-pensants ont conclu de ce qui fut écrit en faveur de Jésus, et contre sa personne, que c'était un enthousiaste qui voulait se faire un nom dans la populace de la Galilée.» Voltaire, Dieu et les hommes, in Voltaire, Oeuvres complètes, IV, 194 (Paris, 1868) - A.Ré.
lancer franc loc. nom. m. BASKET-BALL - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1937 - «Le Joueur qui fait le lancer franc, ce que les footballeurs appellent le penalty, se place sur la ligne de réparation.»Peiny et Perrier, in Le Basket-ball - IGLF
1960 - «[...] tenter la transformation d'un lancer franc [...]»Le Miroir des sports, 1er févr., 10 - Becker.
quartier (ne pas/point faire de -) loc. verb. ACT. OBJET "fig. : traiter sans ménagement" - GR[85], cit. La Bruyère, 1686 ; DEL, BEI, 17e ; L, cit. D'Alembert, 1765 ; absent TLF.
1654 - «[...] ie me promettois [...] qu'elle se pourroit deffendre de la vehemente critique de ceux qui ne font iamais de quartier, & qui auec tout leur grand sçauoir, ne voudroient peut-estre pas y auoir touché du bout du doigt [...]» M. de Marolles, Préf., in Properce, Les Oeuvres, f° 7 v° (De Luyne) - P.E.
quartier-maître n.m. MAR. - TLF (quartier maistre), 1643, Fournier [d'apr. DDL 20] ; BW5, DG, FEW (16, 428b), ND3, 1670 ; L, PR[73], ø d. cartier maistre : TLF, av. 1637 [d'apr. DDL 20].
*1650 - «Et semblablement avant partir, les maîtres, contre-maîtres et quartiers-maîtres desdits navires, seront tenus bailler audit greffe de l'amirauté du lieu d'où ils partiront, les noms, surnoms et demeures de ceux de leur équipage, sans en celer aucun [...]» Déclaration, in Recueil gén. des anciennes lois fr., XVII, 200 - P.E.
quartier-maître n.m. MAR. - TLF (quartier maistre), 1643, Fournier ; DDL 12, 1650 ; DG, FEW (16, 428b), R, GLLF, BW6, ND4, 1670 ; L, ø d ; PR[77], cit. Loti ; Lex.[75], cit. Vailland.
• cartier maistre - TLF, av. 1637, Beaulieu.
av. 1637 - Beaulieu, Mém., 71, in Fr. mod., XXVI, 56b (1958) - R. L. rom., 42, 452.
quartier-maître n.m. MAR. - TLF (quartier maistre), 1643, Fournier ; DDL 12, 1650 ; DG, FEW (16, 428b), R, GLLF, BW6, ND4, 1670 ; L, ø d ; PR[77], cit. Loti ; Lex.[75], cit. Vailland.
1643 - Fournier, Hydrographie, 12, in Fr. mod., XXVI, 56b (1958) - R. L. rom., 42, 452.
quartier-maître n.m. VÊT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1894 - «Les petites filles de quatre à treize ans porteront beaucoup le costume marin dit le quartier-maître se composant d'une jupe plissée tout autour à larges plis plats, d'une veste droite à boutons d'or, ouvrant sur un jersey à raies, ou sur une chemisette de serge, et complétée par le grand col carré en toile bleue.» La Mode illustrée, 342 - A.Ré.
sans-quartier n.m. CRIMES - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1882 - «Santerre, le gros maître brasseur, aussi maladroit là que plus tard à Chollet, à Coron, en Vendée, les [les Tuileries] avait, il est vrai, visitées à la tête des sans-quartier du faubourg Saint-Antoine, qui furent d'assez facile composition, ces dupes-là, pour en déloger aussitôt que Capet, peu fâché d'en être quitte à si bon compte, eut coiffé le bonnet rouge de l'égalité [...]» Cladel, N'a qu'un oeil, 305-6 (Lemerre, 1887) - J.H.
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