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chaîne d'étrier, chaîne d'étriers loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1959 - «Quand une traversée artificielle est interrompue par une courte section lisse, on s'assoit sur le dernier échelon d'une chaîne d'étriers et l'on pendule par pianotage jusqu'à ce qu'on puisse se bloquer en opposition d'une main et pitonner de l'autre, ex. : traversée de la face nord de la Cima Ovest.» La Montagne et alpinisme, numéro 23, juin, 93 - C.T.
coup franc loc. nom. m. FOOTBALL - TLF, cit. Mercier, 1966 ; PR[72], GLLF, ø d.
1921 - «Les coups francs accordés pour un penalty [...]» Pefferkorn, Le Football-association, 251 - IGLF
1937 - «II tira au coup franc.» L'Auto, 11 janv. - IGLF
crochet d'étrier loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1961 - «Notons également le crochet d'étrier 'Fifi', d'origine austro-allemande. C'est un crochet excentrique pour étrier, rattaché au grimpeur par une ficelle, il suffit à celui-ci de tirer sur cette ficelle pour récupérer aisément l'étrier une fois le passage franchi.» La Montagne et alpinisme, numéro 33, juin, 90 - C.T.
dégainer (être franc jusqu'au -) loc. verb. péjor. CARACT. "être brave" - ø t. lex. être brave - : FEW (14, 123b), 1675 ; L, Mme de Sév. ; DG, Destouches ; TLF, 1798, Acad.
1675 - «[...] mais c'est ce qui s'appelle franc jusqu'au dégainer ; car il /M. de Vins/ est passé à trois lieues d'ici, à la Guerche, sans oser approcher de moi [...]» Mme de Sévigné, Let., à Mme de Grignan , 10 nov., I, 904 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
franc adj. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1931 - «[...] le point culminant fut atteint par une escalade très franche au moyen d'une lézarde oblique pour les pieds [...]» La Montagne, numéro 235, nov.-déc., 383 - C.T.
1936 - «Le bloc supporte une forêt vierge en miniature que nous vouons à tous les diables, car nos semelles de crêpe pour adhérer ont besoin du rocher franc ; il suffira d'ailleurs de jurer un peu et de faire un consciencieux nettoyage pour tout remettre en état.» La Montagne, numéro 284, déc., 424 - C.T.
1959 - «'C'est une course intéressante, mais le rocher est-il bon ? - C'est un granit très franc !' Et le visage de l'homme s'éclairait, il voyait la belle couleur de la muraille, il respirait l'odeur de la pierre, il sentait le grain du rocher sous ses doigts...» La Montagne et alpinisme, numéro 23, juin, 76 - C.T.
1965 - «Sur des pentes franches, c'est une descente de grande classe, hautement 'payante' [...]» La Montagne et alpinisme, numéro 51, févr., 17 - C.T.
franc chien, franc-chien n.m. rég. Suisse ARG. SCOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1910 - «A droite [au Collège de Genève, en 1852] ce sont les lapins, à gauche les francs-chiens - c'étaient ceux qui étudiaient seulement la langue française et des luttes épiques commençaient [...] A bas les francs-chiens ! A bas les francs-chiens ! Ceux-ci répondaient sur le même air : A bas les lapins ! [...] J'étais lapin dans l'âme.» Milliet, Une famille de républicains fouriéristes. Les Milliet. II. Les adieux, in Cahiers de la quinzaine, 11e série, 14, 16-17 - J.Hé.
franc comme l'or loc. adj. non conv. CARACT. - L, FEW (15/II, 167a), GLLF, DEL, GR[85], BEI, 1865 ; TLF, cit. France, 1908.
1820 - «GASPARD. Oh Dieu ! c'est ben moi... qui suis franc comme l'or. SIMPLICE. Tais toi, t'es faux comme un jeton.» Merle, Carmouche, De Courcy, La Cloyère d'huîtres, 23 (Quoy) - P.E.
franc dur loc. nom. m. MATÉR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1502 - «[...] le devant et le derriere des voultures desd. arches seront faictes de pierre de liaiz, les chesnes de blanc caillou, et le remplaige de bon vergelé ; et se l'on ne povoit trouver de blanc caillou, l'on prandra du franc dur d'Ivry.» Registres des délibérations du bureau de la ville de Paris, I, 72 (Impr. nat.) - P.E.
franc-comtois adj. GÉOGR. - TLF, 1803, Boiste ; GLLF, Lex.[79], GR[85], 1872, Lar.
1619 - In titre : LE CATHOLIQUE FRANC-COMTOIS. Contre l'Apostat Leandre [...] Par CLAUDE D'ESTERNOD, Gentilhomme Franc-comtois, Sieur d'Alaise, Refranche, Salegret, etc. Lyon, Robin. In C. d'Esternod, L'Espadon satyrique, XLIII (Fort) - P.E.
franc-fileur n.m. HIST. FR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1870 - «Un joli mot d'un de nos confrères francs-fileurs. C'était au début de l'investissement, notre homme se décide à quitter Paris. - Comment, lui disait-on, vous qui avez écrit des articles ruisselans d'héroïsme, poussant à la guerre à outrance, vous partez, vous quittez le champ de bataille... prenez garde, on dira que vous avez eu peur. - La preuve que je n'ai pas peur, répondit-il, c'est que j'ai laissé à Paris ma femme et mes enfants !» G. Guillemot, in Le Charivari, 1er déc., 4 - P.E.
franc-filin n.m. MAR. - FEW (3, 880a), 1829, Boiste ; L, DG, ø d ; absent TLF.
*1833 - «Est-ce ma faute, à moi, si tu as un toupet de chanvre en franc-filain [sic] ?» E. Corbière, La Mer et les marins, part. V, ch. 12, 314 - R.R.
franc-maçonne (faire la -) loc. verb. RELAT. "garder le secret" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1783 - «Vous ne serez pas longtemps à Oneille quoique tu fasses la dessus la francmaçonne, l'on prétend que tu seras obligée de revenir dans ce séjour d'horreur /Genève/.» Arch. de la famille Rivier, let. de J.P. Vieusseux, de Genève, 7 mars - J.Hé.
franc-maçonnique adj. FR.-M. "qui se rapporte à la franc-maçonnerie" - TLF, DHR, 1855, Champfleury ; FEW (18, 65a), GLLF, DA[82], 1872, Lar.
1848 - «Entendu la Zauberflöte de Mozart [...]. Opéra allégorique et franc-maçonnique, fondé sur le dualisme manichéen.» H.-F. Amiel, Journal intime, I, 284 (Lausanne, L'Âge d'homme, 1976) - P.E.
franc-maçonnisme n.m. FR.-M. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1894 - «C'est même une réaction contre cette tendance [des philosophes sceptiques] qui le jette, en 1755, dans le franc-maçonnisme et par la suite dans l'illuminisme de Saint-Martin.» K. Waliszewski, Autour d'un trône : Catherine II de Russie, 228 et passim (Plon) - J.S.
franc-mâchonnerie n.f. plais. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1986 - «Un tour de France impertinent des hauts lieux culinaires [...] Un livre caustique, moqueur [...] qui fera peut-être réfléchir certains devant la grande marée de médiocrité qui déferle sur la bouffe française [...] Témoin les premières lignes du chapitre consacré à Bocuse, grand maître de la franc-mâchonnerie [...]» La Quinzaine littéraire, n° 466, 1er juill., 30 - K.G.
franc-papier n.m. FIN. - GLLF, déb. 20e ; R, ø d ; absent TLF.
1930 - «On assure que c'est la faute du franc-papier et du krach américain [...]» C. Mauclair, Les Métèques contre l'art fr., 199 (Ed. de la Nouv. r. critique) - G.S.
franc-pensant n.m. PHILOS. - absent TLF.
Compl.L, FEW (8, 195a) (même texte, ø d)
1769 - «Bolingbroke, Toland [...] et d'autres francs-pensants ont conclu de ce qui fut écrit en faveur de Jésus, et contre sa personne, que c'était un enthousiaste qui voulait se faire un nom dans la populace de la Galilée.» Voltaire, Dieu et les hommes, in Voltaire, Oeuvres complètes, IV, 194 (Paris, 1868) - A.Ré.
lancer franc loc. nom. m. BASKET-BALL - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1937 - «Le Joueur qui fait le lancer franc, ce que les footballeurs appellent le penalty, se place sur la ligne de réparation.»Peiny et Perrier, in Le Basket-ball - IGLF
1960 - «[...] tenter la transformation d'un lancer franc [...]»Le Miroir des sports, 1er févr., 10 - Becker.
pendule sur chaîne d'étrier loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1959 - «Le pendule sur chaîne d'étrier : insistons tout d'abord sur la nécessité de posséder des étriers munis d'une petite boucle sous le deuxième échelon. Ainsi pourra-t-on proscrire les étriers à 3 ou 4 étages (trop encombrants), tout en se réservant la possibilité d'utiliser une chaîne à 4 ou 6 échelons.» La Montagne et alpinisme, numéro 23, juin, 93 - C.T.
pendule sur étrier simple loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1959 - «Puis nous écrirons deux méthodes spéciales de sortie d'étrier. Le pendule sur étrier simple : quitter l'étrier et se suspendre d'une main à son échelon inférieur ; se balancer en pianotant sur la paroi et atteindre ainsi de la main libre la prise lointaine qui permettra une échappée en libre [...]» La Montagne et alpinisme, numéro 23, juin, 92 - C.T.
pied à l'étrier (avoir le -) loc. verb. non conv. DÉPLAC. - FEW (17, 253a), 1685, Fur. ; TLF, cit. Sainte-Beuve, 1842 ; L, DG, PR[67], ø d.
1678 - «[...] dépêchez-vous de me donner vos ordres, car ce qui s'appelle un pied à l'étrier c'est ce que j'ai.» Mme de Grignan, let. à M. de Grignan, 20 mai, in Let. de Mme de Sévigné, de sa famille et de ses amis, V, 443 (Hachette, 1862) - F.N.
relais sur étrier loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1951 - «[...] ceux qui nous ont précédés firent leurs relais sur étriers [...]» La Montagne, numéro 351, janv.-févr., 18 - C.T.
vin de l'étrier (le -) loc. nom. m. US. ALIM. US ET COUT "verre de vin que l'on buvait avant le départ à cheval" - TLF, 1671, Pomey ; FEW (17, 253a), 1680, Rich. ; DEL, DHR, 17e.
1643 - «[...] il me prioit d'aller oüir la Messe avec luy dans un devot Monastere, et que nous boirions aprés le vin de l'estrié : je ne luy voulus pas refuser cette faveur [...]» Tristan l'Hermite, Le Page disgracié, 275 (Plon) - P.E.
1650 - «Verse dond [sic] Page au nom de Dieu, /Verse moy le vin de l'estrieu, / Il faut despescher ; car ma langue / Est seche apres ceste harangue.» Barciet, La Guerre d'Aenée en Italie, 11 (Le Cointe) - P.E.
étrier n.m. ALP. "noeud à l'extrémité de la corde" - RSp., ø d ; absent TLF.
1913 - «Système de l'étrier pour tirer un compagnon d'une crevasse.» Casella, L'Alpinisme, Légende d'une gravure, 314 (Genève, Slatkine) - C.T.
1928 - «Emploi de l'étrier de corde pour s'élever hors d'une crevasse.» La Montagne, numéro 216, nov., 366 - C.T.
étrier n.m. SKI - RSp., 1969, Gautrat ; TLF, 1970, Gautrat ; GLLF, 20e ; GR[85], ø d.
1896 - «Vers le milieu du ski [...] un trou horizontal dit : trou de l'étrier est pratiqué dans le bois. Cet étrier est fait de cuir, de roseau d'Espagne, de fil tordu fortement tendu ou, à leur défaut, de toute autre matière durable et solide. [...] L'attache qui contourne le talon est fixée soit au bois lui-même, soit à l'étrier, un peu en avant ou en arrière de ce dernier. Afin qu'elle ne lâche pas le talon, on la fera passer au travers d'une ganse fixée au soulier ou par-dessus un éperon également fixé au soulier [...]» Le Moniteur dauphinois, 14 mars, 1 - M.J.
1907 - «Placer un étrier de ski. - 1. Etrier économique en fil de fer, système Rivas. - 2. Etrier passant dans le ski, genre norvégien. - 3. Etrier Rivas, à coulisse. - Il faut d'abord déterminer l'emplacement de l'étrier de manière que le poids du corps repose exactement sur le sommet de la voûte que forme le ski posé sur le sol.» La Montagne, n° 1, 17 - M.J.
1909 - «L'étrier le plus simple, le plus léger et le plus généralement employé est l'étrier Huitfeldt, en une seule pièce [...] Cet étrier [...] est léger, robuste, facile à fabriquer.» La Montagne, n° 6, juin, 355 - C.T.
étrier (sortie d'-) loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1959 - «Puis nous écrirons deux méthodes spéciales de sortie d'étrier. Le pendule sur étrier simple : quitter l'étrier et se suspendre d'une main à son échelon inférieur ; se balancer en pianotant sur la paroi et atteindre ainsi de la main libre la prise lointaine qui permettra une échappée en libre [...]» La Montagne et alpinisme, numéro 23, juin, 92 - C.T.
étrier à coulisse loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1907 - «L'étrier à coulisse est, par sa faculté d'adaptation, indispensable à ceux qui désirent faire du ski avec des chaussures quelconques.» La Montagne, 24 - M.J.
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