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demi-foudre n.f. MILIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1845 - «[foudre] Ornement brodé que les généraux, les adjudants généraux, les aides de camp et les officiers d'état-major portent au retroussis de leurs habits et qui imite la foudre. Les premiers l'ont entière ; les autres n'ont que des demi-foudres.» Bescherelle, Dict. - M.C.E.
1872 - «Ornement propre aux adjudants généraux, aux aides de camp et aux officiers d'état-major.» Lar. GDU , (s.v. foudre) - M.C.E.
demi-foudre n.m. MILIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1889 - «J'ai l'honneur de vous faire savoir qu'avec l'approbation du Roi, j'ai décidé que les officiers du corps d'état-major porteront à l'avenir, comme marque distinctive spéciale, un demi-foudre placé sur le devant et de chaque côté du collet de la tunique, du dolman ou de l'habit.» Circulaire du 10 août, in Journ. milit. officiel, 311 (Bruxelles) - M.C.E.
foudre n.m. MILIT. - GLLF, Lex.[75], 1872, Lar. ; TLF, cit. France, 1908.
1832 - «Les officiers de l'état-major-général de la garde civique de la Belgique porteront seuls les aiguillettes et les foudres.» Arrêté du 6 févr., fixant la petite tenue des officiers de la garde civique, in P.J. Bemelmans, Recueil administratif, t. III, 590 (Bruxelles) - M.C.E.
foudre n.f. MILIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.n.m. : GLLF, Lex.[75], 1872, Lar. ; TLF, cit. France, 1908.
1845 - «Ornement brodé que les généraux, les adjudants généraux, les aides de camp et les officiers d'état-major portent au retroussis de leurs habits et qui imite la foudre. Les premiers l'ont entière ; les autres n'ont que des demi-foudres.» Bescherelle, Dict. - M.C.E.
foudre n.m. littér. MÉTÉOROL. "faisceau d'éclairs" - GLLF, GR[85], 1642, Corn. ; TLF, cit. Michelet, 1857.
1604 - «Qui ne tresaille en lisant que le Seigneur tenant vn foudre en son bras rougissant d'esclairs pour embraser et mettre en cendre son peuple [...] fut vaincu par les ardentes prieres de son seruiteur Moyse [...].» [L. Quattrehomme], Discours en forme de comparaison, sur les vies de Moyse et d'Homère, 158 (Gesselin) - P.E.
foudre de guerre loc. nom. m. MILIT. "combattant redoutable" - TLF, DHR, 1559, O. de Magny ; GLLF, 1594, Sat. Ménippée ; DEL, 17e.
• foudre de la guerre
Compl.Gc (même texte, ø d)
1555 - «Courage, coupeur de terre ! / Ces grans foudres de la guerre / Non plus que toi n'iront pas / Armés d'un plastron, là bas [...]» Ronsard, Oeuvres complètes, VII, 103 (Droz, STFM) - P.E.
porte-foudre n.m. MILIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1795 - «Porte-foudre, s.m. Wird gesagt für Canone. Quoique cette expression ne paraisse être qu'imaginée et poétique, le soldat ne saurait s'empêcher de l'avoir habituellement dans la bouche à cause de l'étonnant service que l'artillerie a rendu à la République naissante [...]» Snetlage, Nouv. dict. fr. (Gottingue) - LTP
wagon-foudre n.m. CH. DE FER - FEW (18, 131a), 1963, Lar. ; PR[73], Rs, mil. 20e ; TLF, cit. Vincenot, 1980.
1947 - «à l'aide d'un pinceau de martre enduit de terre de Sienne, il imitait à la gouache les coulées de vin au faîte d'un wagon-foudre.» Daninos, Les Carnets du bon Dieu, 103 - R.R.
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