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bagoulier (avoir un fort -) loc. verb. EXPRESS.  "être bavard" - Gc, FEW (4, 314a), Hu, Beroalde de Verville ; absent TLF.
1633 - «[...] quoy que ie fusse pris, ie me sauuois tousiours par le grand chemin de Niort, car i'auois vn fort bagoulier [...]» La Geneste, trad. : QuevedoL'Avanturier Buscon, 7 (Billaine) - P.E.
bouchon (c'est plus fort que de jouer au -) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. "pour marquer une vive surprise ou la difficulté d'une entreprise" - BEI, 1860, A. Dalès ; TLF, cit. Courteline, 1888 (- avec des pains à cacheter) ; DEL, 1910 (- avec des boules de gomme dans un plat d'épinards) ; FEW (15/1, 202a), 1920 ; DEL, cit. Leiris, 1948 ; GR[85], cit. G. Leroux ; GLLF, ø d.
Var. développée :
1907 - «JOUER AUX BOUCHONS (PLUS FORT QUE JOUER) - et l'on ajoute : "dans la neige, avec des pains à cacheter, quand il fait beaucoup de vent", c'est-à-dire faire une chose fort difficile.» H. FranceDict. de la langue verte, 187 (Nigel Gauvin) - Ch.Bu.
café (c'est fort de -) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. "c'est difficile à admettre" - BEI, cit. Marmontelle, v. 1770 ; TLF et DHR ((c'est un peu) fort de café), cit. Balzac, 1848 ; FEW (19, 79a), 1867, Lar. ; DEL, mil. 19e ; GLLF, ø d.
Var. développée :
1829 - «- Oh ! mais, c'est un peu fort de café, sans compter le marc [...].» VidocqMém., 3, 173 (Tenon) - P.R.
cas fort loc. nom. m. LING. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1847 - «M. Bopp distingue des cas forts et des cas faibles, quelquefois même des cas moyens. Les cas forts sont, selon lui, les nom., acc., voc. du sing., les nom., acc., voc. du duel, les nom. et voc., du plur. (pour les neutres, il faut ajouter l'acc. plur.). Tous les autres cas seraient des cas faibles. Lorsqu'il y a lieu de distinguer des cas moyens, ce seraient ceux parmi les cas faibles dont la terminaison commence par une consonne...» L. BenloewDe l'Accentuation dans les langues indo-européennes tant anc. que mod., 28 (Hachette) - J.C.
extra-fort n.m. COUTURE  "ganse" - FEW (3, 733b), GLLF, PR[77], TLF, 1922, Lar.
1909 - «Après avoir fait les coutures à l'envers de l'étoffe, les ouvrir et les border, puis poser les baleines. [...] L'extra-fort qui les retient, cousu en le fronçant légèrement, sur chaque couture, doit être plutôt mince.» La Mode illustrée, 23 mai, 243c - M.C.E.
fort n.m. JEUX - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1908 - «Pêle-mêle, garçons et filles, on barbote, on mouille le sable d'un 'fort', on canalise l'eau d'une flaque salée ...» Colette WillyLes Vrilles de la vigne, En marge d'une plage blanche, 179 (La Vie paris.) - M.C.E.
fort n.m. arg.  ARG. SCOL.  CARACT.  "capable" - ø t. lex. réf.adj. : GLLF, TLF, Lex.[75], 1659, Molière ; FEW (3, 734a), 1675, Widerhold ; R, cit. Lesage ; PR[77], cit. Balzac ; L, DG, ø d.
1832 - «[...] malgré nos trois années de mathématiques, la réputation de forts et de piocheurs dont nous jouissions parmi nos camarades et nos professeurs, force nous fut de nous rabattre sur Saint-Cyr [...]» Burat-GurgyLe Lit de camp, III, 83 (Souverain) - P.E.
fort (c'est plus - que moi) loc. phrast. non conv.  CARACT. - L et GLLF (cela est -), 1865 ; TLF, cit. Vallès, 1879 ; DELF, cit. Goron ; R (c'est qqch. qui est -), Lex.[75], PR[77], ø d.
1790 - «Une fois pour toutes, et c'est plus fort que moi, il faudra bien qu'on s'accoutume à mon alure. Je bougrifie en japant, je ne peux faire autrement en écrivant [...]» [Lemaire]2e let. bougrement patriotique du véritable père Duchêne, 1 - P.E.
1791 - «La mère Duchesne. [...] c'est pour c' bougre-là qu'all' a acheté çà, pardon, la compagnie ; mais pour des gueuseries comme çà, c'est pus fort que moi Grande colère de la mère Duchesne, 7 (s.l.n.d.) - P.E.
1792 - «La mère Duchesne. [...] Mais quand un vieux lapin comme ça s'en viendra me dire qu'un tas de gens foutre, qu'on n' connoît ni d'Eve ni d'Adam, voulont ben s'arranger avec nos princes, i faut que j' l'i dise dret son fait, c'est pus fort que moi Le Drapeau rouge de la mère Duchesne, 8 (Crapart) - P.E.
fort (c'est plus - que moi/nous) loc. phrast. non conv. CARACT. - DDL 19, 1790, Père Duchêne [repris in DEL] ; TLF, cit. Vallès, 1879 ; BEI, 19e cela est - : L, GLLF, GR[85], 1865
v. 1751 - «All' n'est pas guere à sa gloire, / Mais dam voyez-vous, / C'est qu' quand on zaim tant à boire / C'est pus fort que nous Vadé, Chanson de Manon Girou, in VadéLa Pipe cassée, 11 (A la Grenoullière) - P.E.
1779 - «L'AVOCAT. Mais écoute donc, tu lui feras entendre... DUPRE. Oh ! non. Je t'assure, tiens, moi, je ne peux pas mentir, vois-tu ; c'est plus fort que moi. La vérité par-dessus tout... Eh ! dis donc, si elle s'apperçoit que je lui mens...» DorvignyL'Avocat chansonnier, 194 (s.l.n.d.) - P.E.
fort de chicorée loc. adj. non conv. ÉVÉN. "difficile à admettre" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1867 - «FORT, adv. [sic] Etonnant, inouï [...]. On dit aussi Fort de café, fort de moka et fort de chicorée A. DelvauDict. de la langue verte, 204 (Dentu) - P.R.
1901 - «EXCESSIF. Fort de café, de chicorée, de moka.» A. BruantL'Argot au XXe siècle, 212 - Ch.Be.
1907 - «FORT DE CAFÉ. Chose étonnante, difficile à avaler comme du café trop fort. On dit dans le même sens fort de chicorée.» H. FranceDict. de la langue verte, 134 (Nigel Gauvin) - Ch.Bu.
gueule (fort en -) loc. nom. m. non conv. CARACT. - GR[85], ø d ; absent TLF. adj. : BEI, 1640, Oudin ; GLLF, 1656, Oudin ; GR[85], 1669 ; FEW (3, 733b), Mol.
v. 1624 - «PHILIPPES. Cours, fort en gueule, cours devant chez Dame Claude nous tenir un bon feu prest, la colation sur la table, et les portes ouvertes.» Les Ramonneurs, 87 (Ed. A. Gill, Didier, STFM) - P.E.