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avoine (folle -) loc. nom. f. BOT. "au Canada, zizanie aquatique, de l'ordre des graminées" - TLF, cit. Chateaub., 1826.
1671 - «[...] en passant, nous vismes des nuages de Cignes, d'Outardes & de Canards : les Sauvages leur tendent des rets au fond de lance [= l'anse], ou ils en prennent jusques à cinquante dans une nuit : ce gibier cherchant en Automne la folle avoine, que le vent a secouée au mois de Septembre.» In The Jesuit Relations, vol. 54, 214 (ed. R. Gold Thwaites, Cleveland, Burrows Brother Co., 1896-1901) - TLFQ
1674 - «La folle avoine [...] est une sorte d'herbe qui croit naturellement dans les petites Rivieres dont le fond est de vase, est dans les Lieux Marescageux ; elle est bien semblable a la folle avoine qui Croit parmy nos bleds. Les epics sont sur des tuÿeaux noüés d'Espace en Espace, ils sortent de l Eau vers le mois de Juin, et vont tousjour montant jusqu'a ce qu ils surnagent de deux pieds Environ, Le grain n'est pas plus gros que Celuy de nos avoines, mais il est une fois plus long, aussi La farine en est t-elle bien plus abondante. Voicy Comme les Sauvages la Cueillent et la preparent pour la manger. Dans Le mois de Septembre qui est le temps propre pour Cette recolte, ils vont en Canot autravers de Ces champs de folle avoine, ils en secoüent les Épics de part et d'autre dans le Canot, a mesure quils avancent le grain tombe aisément s'il est meur, et En peu de temps ils en font leur provision [...].» J. Marquette, in The Jesuit Relations, vol. 59, 92, 94 (ed. R. Gold Thwaites, Cleveland, Burrows Brother Co., 1896-1901) - TLFQ
1743-44 - «Bluet...atoka...folle-avoine [...].» P. Potier, in P.W. Halford (éd.)Le français des Canadiens à la veille de la Conquête, 31 (Les Presses de l'Université d'Ottawa, 1994) - P.H.
blanche n.f. MUS. - FEW (15/I, 139a), TLF, 1660, Oudin ; GLLF, Lex.[75], 1694, Th. Corn. ; PR[77], 1758 ; L, R, ø d.
1621 - «Il y a huict Notes en la Musique de mineur imparfaict. Premierement la maxime vaut huict mesures [...] En quatriéme lieu, la semibreue vaut vne mesure. En cinquiéme lieu, la blanche vaut la moitié d'vne mesure. En sixième lieu, la noire vaut la quatriéme partie d'vne mesure.» [E. Binet]Essay des merveilles de nature, 476 (De Beauvais) - P.E.
1643 - «[...] il est bien certain que cela ne fait que broüiller un Chantre, qu'il est en perpetuelle peine s'il y aura trois blanches ou trois noires dans la mesure.» A. GantezL'Entretien des musiciens, 116 (Claudin) - P.E.
blanche n.f. NIVOL. "neige" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1910 - «[Zinal] L'hiver débute, chez nous, par une brusque tombée de 80 centimètres de 'blanche', et il neige encore à gros flocons.» R. alpine, 21 - M.J.
chapelle blanche (mettre qqn à la -) loc. verb. ACT. OBJET "mettre au lit" - L (conduire -), ø d ; FEW (2, 285b ; mettre dans - ; rég.), 1881 ; absent TLF.
1886 - «Dans mon enfance, reprit-il, préoccupé sans doute de remettre mon esprit d'aplomb, ma mère, après je ne sais quelle incartade la veille de Noël, pour me punir, me priva de la messe de minuit, me mit à 'la chapelle blanche', comme on appelle cela chez nous, par une allusion poétique aux rideaux blancs du lit où on est condamné à se coucher. Je te mets à 'la chapelle blanche', mon Jean ; non certes pour te punir, mais pour éviter le scandale que ton absence de la sainte table serait capable de soulever dans la paroisse. Il est bon d'entrendre trois messes à Noël ; trois messes pourtant ne sont pas de rigueur. Tu assisteras à la 'messe de l'aurore'.» F. FabreMonsieur Jean, 229 (Nelson) - J.H.
croisière blanche loc. nom. f. ALP.  SKI - [RSp. : s.v. ski, in déf., ø d] ; absent TLF.
1971 - «Nous étions le 2 juillet, le 'raid' était terminé : je venais de réaliser, en solitaire, un circuit inédit dans les Alpes, de 4000 en 4000. Commencée aux Ecrins, le 29 mars, ma nouvelle 'croisière blanche' s'était achevée à la Meije orientale le 2 juillet. La boucle était bouclée, le rêve accompli.» La Montagne et alpinisme, numéro 82, avr., 48 - C.T.
dame blanche loc. nom. f. non conv.  PROSTIT.  "prostituée" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1858 - PeschierSuppl. au dict. de Mozin
dame blanche loc. nom. f. TRANSP.  "diligence" - FEW (2, 125b), mention isolée dans Lar. pour tous ; R, Lex.[75], ø d ; absent TLF.tous précisent que la réalité était "en usage v. 1830"
Add.DDL
*1830 - «Le bois de Boulogne, depuis la création des citadines, béarnaises, dames blanches, trycicles [sic], écossaises [en romain dans le texte], etc., [...] est bien devenu, le dimanche, la promenade la plus grotesque que l'on puisse imaginer.» La Mode, mars, 360 - M.C.E.
dame blanche loc. nom. f. TRANSP.  "diligence" - DDL 16, 1830, La Mode ; FEW (3, 125b), R, Lex.[75], en usage v. 1830 ; absent TLF.
1828 - «Au moment où les voitures publiques se multiplient en France, quand les Dames blanches sont sur le point de lutter avec les Omnibus [...]» Le Miroir, 4 sept., 4 - P.E.
*1831 - «Je reviens en dame-blanche chez Mme Ancelot.» A. FontaneyJourn. intime, 56, 18 oct. (Presses fr.) - P.E.
eau blanche loc. nom. f. MÉD. VÉTÉR.  "eau additionnée de son" - FEW (25/II, 67a), 1660, Oudin ; L, DG, PR[73], GLLF, ø d ; absent TLF.
1456 - «Et luy /au cheval malade/ donnes a boire eaue blanche, tous les jours deux foiz [...]» G. de Villiers, Traité d'hippiatrie (Ed. Y. Poulle-Drieux), in G. Beaujouan, Y. Poulle-Drieux et J.-M. Dureau-LapeyssonieMédecine humaine et vétérinaire à la fin du Moyen Age, 145 (Genève-Paris, 1966) - R. L. rom., 36, 229.
enchère (porter la folle -) loc. verb. ÉVÉN. "fig. : supporter les inconvénients" - Hu, Calvin [1541] ; GLLF, 1611, Cotgr. ; DEL, BEI, 1616 ; GR[85], 1641 ; L, cit. Mol. ; FEW (3, 693a), 1675 ; absent TLF.
1531 - «Tua scelera dij immortales in nostros milites expiauerunt. Nos gendarmes ont porté la folle enchiere ou la punition de tes pechés. Les dieux ont puni nos gendarmes pour tes pechés.» R. EstienneDictionarium, 284 r° - P.E.
*1573 - «GILLET. Je ne m'en soucie donc plus. Sur ma foy je suis d'advis de prendre le moins que nous pourrons les matieres à cueur [...] Que nos maistres qui ont fait la faute, en portent la folle enchere s'ils veulent.» J. de La TailleLes Corrivaux, 106 (Didier, STFM) - P.E.
fièvre blanche loc. nom. f. MÉD. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
av. 1466 - «[...] i commançoit plus fort a ivrer que jamais, [...] et en se faisant souvent friçonnoit et luy sembloit qu'il avoit cent esguilles autour du col qui le picquoient [...] Or disoit il que, pour obvier a ceste maladie et aux accés de telles fievres blanches [...]» Martial d'AuvergneLes Arrêts d'Amour, 11 (SATF) - F.N.
folle n.f. rég.  Saintonge VITIC. - FEW (3, 691b), Burgaud des Marets ; L, ø d ; absent TLF.
1861 - «Les cépages les plus recherchés pour la création des nouveaux vignobles sont la folle ou enrageat et le colombar, comme raisin blanc ; le balzac et le gris-forain, comme rouge.» E. Bouscasse, in Encycl. pratique de l'agriculteur, IV, col. 662 (Didot) - P.E.
gale blanche loc. nom. f. MÉD. - GLLF, Flaubert ; absent TLF.
1550 - «[...] tant vices, qui requerent d'estre nettoyez, que galles blanches, & feux volages [...]» G. GuéroultL'Hist. des plantes mis en commentaires par Leonart Fuschs, 166 (Lyon) - R. L. rom., 37, 497.
giroflée blanche n.f. BOT. - L, ø d ; absent TLF.
1536 - «Leucoion candidum, des uioliers blancz, ou des girofles blanches, ea est viola quam vulgo quidam gariofilatam albam vocant [...]» Ch. EstienneDe Re hortensi libellus, 45 (Paris) - R. L. rom., 29, 210-11.
1690 - «Fleur qui se cultive dans les jardins, qui sent assez bon. [...] Il y en a de sofranées, de purpurines, de blanches, de couleur de chair, de panachées, etc.» FuretièreDict. , (s.v. giroflée)aussi dans : Dict. univ. de Trévoux, 1752 ; Valmont de Bomare, 1775.
glace blanche loc. nom. f. GLACIOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1976 - «Premier bivouac au-dessus des trois rognons, second bivouac à la descente sur le versant sud vers 3500 m. Dans la face bonnes conditions en général : mince couche de bonne glace blanche La Montagne et alpinisme, numéro 103, 1, 249 - C.T.
houille blanche loc. nom. f. ÉLECTR.  INDUSTR. - FEW (16, 258b), PR[67], ND2, 1907, Lar.
Add.DDL
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
*1906 - «[...] de tous côtés, on se propose d'utiliser la 'houille blanche', c'est-à-dire les chutes d'eau provenant de la fusion de la glace des glaciers pour la production de la force motrice [...]» L'Illustration, 20 janv., 48d - W.R.
houille blanche loc. nom. f. ÉLECTR.  INDUSTR. - DDL 4, ND4, PR[77], 1906, L'Illustration ; FEW (16, 258b), GLLF, 1907, Lar.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1889 - Prospectus distribué par Aristide Bergès. Exposition universelle - J.Da.
lumière blanche loc. nom. f. OPT. - TLF, cit., 1889.
1830 - «C'est pourquoi l'on doit considérer les formules générales qui donnent l'intensité de chaque espèce de lumière homogène en fonction de sa longueur d'ondulation, comme l'expression même de la teinte produite par la lumière blanche M. PouilletElémens de phys. expér. et de météorol., t.2, 2e part., 575 (Béchet) - P.P.
Maison Blanche loc. nom. f. POLIT.  États-Unis- DA[82], GR[85], 1875 ; TLF, ø d.
1834 - «[...] je ne tardai pas à me rendre à la Maison Blanche (1) (White House). [Note :] C'est ainsi que se nomme presque toujours la maison du président.» Trad. : T. HamiltonLes Hommes et les moeurs aux Etats-Unis, II, 81 (Slatkine) - P.E.
mort blanche loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1947 - «Qu'il tombe dans le piège et tente de lutter, l'homme sera voué à la mort blanche. Son salut lui viendra par un instinct de bête, s'il sait creuser à temps un trou pour s'y blottir.» La Montagne, numéro 337, juill.-sept., 47 - C.T.
mort blanche loc. nom. f. ÉVÉN. "métaphoriquement, l'isolement, l'hiver" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1910 - «[le ski] c'est pour ces populations de la montagne, souvent sans relations, même entre deux vallées voisines, quand, l'hiver venu, règne la mort blanche, la circulation rendue possible, la vie renouvelée par la joie du mouvement [...]» La Montagne, n° 5, mai, 280 - C.T.
neige folle loc. nom. f. GLACIOL.  NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1779-96 - «Au-dessous de cette croûte, on trouve, surtout dans les pentes rapides, une neige folle et incohérente, dans laquelle on n'enfonce pourtant ordinairement que jusqu'à mi-jambe [...]» H.B. de Saussure, Voy. dans les Alpes, in Premières ascensions au Mont Blanc, 211 (Maspero, Coll. La Découverte) - C.T.
1899 - «Le soleil aurait travaillé pour nous, nettoyé les rocs, balayé neige folle et verglas.» R. alpine, numéro 12, déc., 339 - C.T.
1913 - «Si la neige, sous le pied, se déplace en poussière, c'est que vous vous trouvez sur de la neige folle CasellaL'Alpinisme, 317 (Genève, Slatkine) - C.T.
1926 - «Le couloir lui-même étant en glace vive recouverte d'une mince couche de neige folle, les ascensionnistes remontèrent l'arête qui borde le couloir à gauche (rive droite) [...]» La Montagne, numéro 194, juill.-sept., 236 - C.T.
neige folle loc. nom. f. GLACIOL.  NIVOL. 
Add.DDL 27 (1779)
*1907 - «Depuis le 21 [janvier 1907] les pentes glacées se sont couvertes de plaques de neige folle dangereuses par leur peu d'adhérence.» La Montagne, 85 - M.J.
*1911 - «[...] le 12, il est tombé environ 14 c/m de neige folle idéalement bonne, pour le plus grand plaisir de nos skieurs.» R. alpine, 102 - M.J.
nuit blanche loc. nom. f. MÉTÉOROL. "brouillard" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1938 - «Au Liban, le skieur n'a pas à se préoccuper des avalanches ni des précipices [...] Son ennemi, c'est le brouillard ! [...] Ce brouillard abîme la neige, interdit la vitesse, et procure maintes mésaventures aux skieurs lorsqu'ils sont surpris, sans boussole et en région peu connue, par sa 'nuit blanche'.» La Montagne, n° 301, oct.-nov., 250 - C.T.
nuit blanche (passer une -) loc. verb. SANTÉ "souffrir d'insomnie" - FEW (7, 213b), v.1770 ; GR[85], ø d ; absent TLF.
1771 - «Vous saurez que j'ai passé une nuit blanche, mais si blanche, que depuis deux heures après minuit que je me suis couchée, jusqu'à trois heures après midi que je vous écris, je n'ai pas exactement fermé la paupière ; c'est la plus forte insomnie que j'aie jamais eue ; mais depuis quinze jours, je ne dors que quatre ou cinq heures par nuit, séparées par des lacunes de six, sept ou huit heures ; je ne souffre point, j'ai rarement de l'agitation, je ne sais à quoi attribuer cette incommodité [...]» Mme du DeffandCorresp., let. à H. Walpole, 30 oct., t.2, 194 (Plon, 1865) - M.C.
Corr. et compl.GLLF (mêmes réf., ø texte), TLF (mêmes réf., ø texte, let. à Walpole), DHR (même date, ø réf.)
1774 - «En vérité, mon cher Voltaire, je ne sais pourquoi je vous écris tout ce fatras ; je ferais bien de ne le point relire, si je veux vous l'envoyer ; mais j'ai toute honte bue avec vous. J'ai passé une nuit blanche ; rien n'aigrit autant le sang et l'humeur.» Mme du DeffandCorresp., let. à Voltaire, 2 avr., t.2, 398 (Plon, 1865) - M.C.
piste blanche loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1932 - «la piste des Monchoirs du Mont aux Houches (blanche), complément de la précédente, ouvrant des horizons nouveaux sur de splendides champs de ski insoupçonnés, avec une neige toujours bonne [...]» La R. du ski, n° 1, janv., 6 - C.T.
tumeur blanche loc. nom. f. MÉD. - TLF, 1814, Nysten ; GLLF, GR[85], 1876, Lar. ; Lex.[79], ø d.
*1818 - «Enfin Tourtelle, dans sa Nosologie, qui a consacré à cette affection le nom d'hydarthrose, d'hydropisie articulaire, de tumeur blanche, l'a placée dans douzième ordre de la cinquième classe, qui comprend les diverses espèces de cachexie.» Dict. des sciences médicales, XXII, 141-2 (Panckoucke) - N.T.
*1854 - «Tumeur blanche. Nom qu'on donne aux gonflements des grandes articulations sans changement de couleur à la peau, et d'une consistance plus ou moins solide, qui dépendent de l'altération des parties osseuses ou des parties molles articulaires. Le vice scrofuleux est la cause la plus fréquente de ce genre d'affection.» La ChâtreDict. , (s.v. tumeur) - TGLF
écriture blanche loc. nom. f. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1953 - «L'écriture blanche, celle de Camus, celle de Blanchot ou de Cayrol par exemple, ou l'écriture parlée de Queneau, c'est le dernier épisode d'une passion de l'écriture [...]» BarthesLe Degré zéro de l'écriture, 10 (1972) - AFC
épinette blanche loc. nom. f. BOT. "variété de conifère d'Amérique du Nord" - TLF, Littré ; GR[85], ø d.
1709 - «La tisane faite de branche d'épinette blanche est un remede specifique contre le scorbut.» In C. de Rochemonteix (éd.)Relation par lettres de l'Amérique septentrionalle, 15 (Paris, Letouzey et Ané, 1904) - TLFQ
*1867 - «Epinette blanche [...] Arbre de première grandeur, répandu généralement partout. Son bois est blanc, fort et élastique, plus dur que celui du Pin blanc ; on s'en sert pour faire les parquets ; il est aussi employé pour faire les vergues des vaisseaux, la charpente des ponts, etc.» O. BrunetCatalogue des végétaux ligneux du Canada, 58 (Québec, C. Darveau) - TLFQ