| ![]() ![]() ![]() ![]()
foie (être d'un bon -) loc. verb. iron. , non conv. CARACT. "se dit de qqn qui se moque du monde" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1807 - «Il est d'un bon sel. Expression ironique qui équivaut à, il est d'une bonne pâte, d'un bon foie ; il se moque pas mal du monde.» [D'Hautel], Dict. du bas-langage, II, 338 (Slatkine) - P.E.
foie blanc loc. nom. m. arg. ARG. CARACT. "individu pusillanime" - E, 1840 ; absent TLF.avoir le foie blanc "ne rien faire comme les autres" : L, 1872 ; DG, ø d ; FEW (3, 491a), 1907, Lar. T
• foie - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1883 - «Ferry [...] s'est dit en sortant de la séance : 'Décidément, je suis un Bismarck natif des Vosges ! 'Et il a poussé doucement le foie de Challemel-Lacour dehors pour prendre sa place au quai d'Orsay.» Le Triboulet, 25 nov., 3b - G.S.
foie chaud loc. nom. m. non conv. , rég. MÉD. POP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1844 - «[De Valois] prétendait avoir une maladie désignée en province sous le nom de foie chaud.» Balzac, La Vieille fille, IV, 211 (Pléiade) - P.W.
1872 - «FOIE s.m. [...] Pathol. Foie chaud Nom populaire d'une prétendue maladie qui donne un excessif appétit.» Lar. GDU - TGLF
foie-de-boeuf loc. nom. m. MYCOL. "champignon" - PR[73], fin 19e ; GLLF, 1901 ; FEW (3, 491a), Lar. T. ; TLF, cit. Bazin, 1951.
*1817 - «Nom vulgaire du BOLET HEPATIQUE ou LANGUE DE BOEUF [...]» Nouv. dict. d'hist. nat. (Deterville)
*1824 - Bory de Saint-Vincent, Dict. classique d'hist. nat. (Paris) - G.D.
foie-de-boeuf n.m. MYCOL. "champignon" - DDL 9, 1817 ; PR[73], fin 19e ; GLLF, 1901, Lar. ; FEW (3, 491a), Lar. T ; TLF (foies de boeuf), cit. H. Bazin, 1951.
Add.DDL
*1816 - «Parmi les Fistulines ou Bolets à tubes libres, on ne compte qu'une espèce, le Boletus hepaticus, qui est comestible [...] On la connaît en France sous les noms de Foie-de-boeuf, Langue-de-boeuf, Glue de Chêne [...]» A.P. de Candolle, Essai sur les propriétés médicales des plantes, 332 (Crochard) - P.E.
foie-de-boeuf n.m. MYCOL. "champignon" - DDL 12, 1816 ; R, PR[77], fin 19e ; GLLF, Lex.[75], 1901, Lar. ; FEW (3, 491a), 1907, Lar. T. ; absent TLF.
1790 - J.-J. Paulet, Traité des champignons, I, 528a (Paris) - R. L. rom., 42, 450.
fraise (- de veau) n.f. BOUCH. - ND3, 1390, Taillevent ; DG, Gc, GLLF, 14e, Taillevent ; BW5, FEW (3, 778b), 14e ; L, ø d.
• fraise de veel - TLF (fraise de Veel), v. 1300, Viandier (même texte).
v. 1300 - «Fraise de veel [...]» Viandier valésan, 89 - Fr. mod., 42, 280.
huile de foie de morue loc. nom. f. PHARM. - L, GLLF, 1866 ; TLF, cit. Bariéty, Coury, 1963.
1835 - «Note sur l'emploi de l'huile de foie de morue, dans quelques obscurcissemens de la cornée.»Journ. de méd. et de chir. pratiques, VI, 553 - C.H.
1839 - «M. le docteur Taufflieb a publié [...] un Mémoire contenant plusieurs observations de carie scrofuleuse guérie par l'huile de morue. [...] Un jeune homme d'une constitution scrofuleuse éprouva, vers la fin de l'été 1836 les symptômes de la carie vertébrale [...]. Au mois de février 1837, il était réduit à un tel état de marasme qu'on craignait une mort prochaine. Ce fut alors qu'il prit l'huile de foie de morue à la dose de quatre cuillerées par jour.»Journ. de méd. et de chir. pratiques, X, 533-4 - C.H.
jarret de veau loc. nom. m. BOUCH. - TLF, cit. Gide, 1911 ; FEW (7, 492a), GLLF, GR[85], ø d.
1605 - «Soupé : "Doné moy de ce que j'aime tan (tant)", c'estoit du gras blanc qui estoit au jarret de veau ; il ne y avoit que de la poictrine, n'en vouloit point ; en fin on luy dict qu'il ne y avoit pas de ce qu'il demandoit, se paie de raison et mange.» J. Héroard, Journ., 1, 785 (Fayard) - P.R.
noisette de veau loc. nom. f. CUIS. - TLF, cit. Carême, 1822.
1822 - «Noisette de veau.» Maître d'hôtel fr., I, 101 - Rouvier, 399.
pain de veau loc. nom. m. CUIS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1716 - Cuisinier royal et bourgeois, II, 1 - Rouvier, 399.
pied-de-veau n.m. BOT. - FEW (8, 300a), GLLF, PR[73], 1550, Fousch ; Hu, O. de Serres ; L, TLF, ø d.
Add.DDL
*1546 - «[...] l'vne d'entr'elles nommee Geusie, cueillit vne fueille de blanc ou Iaulnet d'eau, que les Grecz nommet Nymphea, & les barbares Nenuphar : vne d'Amelle, & vne racine de Pied de veau, autremet appellee Aron [...]» J. Martin, trad. : [F. Colonna], Discours du songe de Poliphile, f°29 r° (Club des Libr. de France) - P.E.
pied-de-veau n.m. BOT. - DDL 12, 1546, J. Martin ; FEW (8, 300a), R, GLLF, Lex.[75], PR[77], 1550, Fousch ; Hu, O. de Serres ; L, ø d ; TLF, cit. Codex, 1884.
15e - Grant herbier, numéro 236 - R. L. rom., 42, 452.
1539 - L. Duchesne, In Ruellium de Stirpibus Epitome, aij recto (Parisiis) - R. L. rom., 42, 452.
pâté de foie (en -) loc. adv. non conv. SANTÉ "mou, sans force" - GLLF, 20e ; TLF, cit. Rob. ; R, PR[77], ø d.
1911 - «[...] ils ont tiré trop longtemps sur le guidon ou chuté dans un virage et [...] ils ont les paumes 'en pâté de foie' [...]» G. Rozet, Avec le Tour de France, août, in Les Fêtes du muscle, 124 (Grasset) - G.S.
pâté de foie gras loc. nom. m. CUIS. - L, DG, PR[67], ø d ; absent TLF.
1739 - Nouv. traité de la cuis., II, 25 - F.R.-R.S.
1742 - Suite des Dons de Comus, III, 47 - F.R.-R.S.
1750 - Dict. des aliments, II, 515 - F.R.-R.S.
1767 - Dict. portatif de cuisine, II, 128 - F.R.-R.S.
sucre du foie loc. nom. m. BIOCHIM. - L, GLLF, 1872 ; DG, GR[85], TLF, ø d.
• sucre de foie - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1856 - «[...] pour reconnaître le sucre de foie, il conseille d'opérer de la manière suivante : On broie un morceau de foie, on y ajoute de l'eau, puis on fait bouillir. [...] Pour que le sang puisse détruire le sucre du foie, il faut sans doute qu'il soit alcalin [...]» V.-A. Fauconneau-Dufresne, Précis des maladies du foie et du pancréas , 41 et 44 (Chaix) - P.E.
1892 - «SUCRE. s.m. [...] Physiol. - Sucre de foie ou sucre de diabète. Cl. Bernard le premier démontra l'existence à l'état normal d'un principe avec la glycose ; il fut nommé sucre de foie.» Guérin, Dict. des Dict. - TGLF
veau n.m. arg. ARG. MILIT. COST. MILIT. "sac" - E, 1862 ; absent TLF.
1832 - «[...] allons, Pacot, on dirait que ton veau (sac) t'a coupé la musette (parole) ! - As-tu payé ton pouf (dette) ? - Va t'y faire mordre.» Jeancourt, Crac ! Pchcht !! Baounhd !, I, 198 (Renduel) - P.E.
veau (crier/pleurer comme un -) loc. verb. non conv. EXPRESS. - pleurer - : FEW (14, 546b), DELF, 1643, Scarron ; GLLF, 1648, Scarron ; L, cit. Scarron ; R, cit. Flaubert ; DG, Lex.[75], PR[77], ø d ; crier - : R, GLLF, TLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1606 - «Maistre Guillaume le recogneut, et criant comme vn veau luy dit, c'est moy, c'est moy de par le diable mon amy, tes fortes fiebures quartaines c'est moy [...] L'vn commence à rire comme vn fol, et l'autre à pleurer comme vn veau : ie fus tout estonné de ceste façon de faire.» La Rencontre merveilleuse de Piedaigrete avec maistre Guillaume , 6 et 11 (s.l.) - P.E.
veau (faire le -) loc. verb. non conv. CARACT. "rester bêtement en attente" - absent TLF. "faire le nigaud" : L, FEW (14, 546b), Sat. Mén. ; BEI, 1640, Oudin ; "s'étendre nonchalamment" : FEW, GLLF, DEL (cit.), GR[85] (cit.), 1668, La Fontaine.
1567 - «TAILLEBRAS. Faudra-il qu'icy je demeure / Cependant à faire le veau, / Moy, qui suis si brave et si beau ? / Me donnes-tu cette cassade ?» Baïf, Le Brave, 169 (Droz) - P.E.
veau qu'on mène à l'abattoir (geindre comme un -) loc. verb. non conv. EXPRESS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1885 - «Dès qu'il aperçut son colonel, il se mit à geindre comme un veau qu'on mène à l'abattoir en criant : Mon col'nel, mon col'nel, on r'fuse d'me soigner, on veut m'faire mourir.» G. Frison, Les Aventures du colonel Ronchonot, 614 (s.l.n.d.) - G.S.
|