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cheminée-fissure n.f. GÉOGR. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1934 - «Le verrou de l'avant-bras peut être considéré comme le procédé spécifique pour l'escalade des larges fissures, des cheminées étroites, et, en particulier, de ces formations intermédiaires, fréquemment rencontrées, les cheminées-fissures, où il est possible d'entrer le corps mais pas assez profondément pour se mettre en position de ramonage.» Man. d'alpinisme, 144 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
1936 - «Rapidement nous franchissons quelques passages sans difficultés et parvenons au pied d'une cheminée-fissure : un bloc coincé formant surplomb dans son milieu lui donne un air rébarbatif.» La Montagne, numéro 280, juin, 235 - C.T.
fissure n.f. GÉOGR. ALP. - RSp., 1913, Casella ; GR[85], ø d ; in Ga [1970].
1796 - «Les rocs nuds [...] sont des granits [...] divisés par des fissures à peu-près verticales [...]» H.B. de Saussure, Voy. dans les Alpes, t. 4, 168 (Neuchâtel) - C.T.
1869 - «[...] nous ne trouvons rien de mieux qu'une fissure, étroit couloir sur une pente de granit [...]» Annuaire du Club alpin suisse, 352 (Bâle et Genève) - C.T.
1875 - «Dans une montagne nue s'ouvre une fissure étroite et sombre que l'on remonte en escaladant et en descendant deux échelles mouillées, et au fond de laquelle glisse sur le roc noirâtre un filet d'eau imperceptible.» Annuaire du Club alpin fr. Année 1874, 329 (Paris) - C.T.
1878 - «Bientôt commence une série de petits surplombements partiels ; les fissures sont toutes verticales et ne prêtent aucun appui ni aux mains ni à la canne-griffe ; toujours de la glace dans les moindres aspérités.» Annuaire du Club alpin fr. Année 1877, 576 (Paris) - C.T.
1894 - «[...] la muraille s'est redressée fortement et l'escalade s'engage dans des cheminées où les saillies sont rares, dans des fissures verticales entre d'énormes dalles perpendiculaires de ce beau granit du massif.» R. alpine, numéro 1, nov.-déc., 7 - C.T.
1898 - «[...] nous montons par une fissure étroite où les genoux et les coudes ont fort à travailler.» R. alpine, numéro 12, déc., 355 - C.T.
1903 - «Le couloir fut escaladé jusqu'à la selle située entre le Moine et la Nonne et qui domine le glacier de Talèfre ; alors, par une série de très difficiles fissures, dont quelques-unes étaient encombrées d'énormes blocs instables, et en gardant toujours le côté de la Mer de Glace, le sommet de l'Aiguille du Moine fut atteint à 9h.50 du matin.» R. alpine, numéro 8, août, 254 - C.T.
fissure dièdre, fissure-dièdre n.f. GÉOGR. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1948 - «[...] un mur de 35 mètres, entièrement surplombant, où court (unique voie praticable), une fissure-dièdre très évasée.» Alpinisme, juin, 62 - C.T.
1949 - «Claude part en opposition sur la corde et, par une subtile adhérence, parvient à saisir le bord de la fissure-dièdre coupant obliquement la paroi. Il plante un clou, je ne sais où, et rentre dans le dièdre avec des mouvements mesurés.» La Montagne, numéro 343, janv.-mars, 19 - C.T.
1959 - «Deux longueurs de 30m vont nous permettre d'atteindre, en remontant la fissure dièdre, complètement pourrie à cet endroit, un bec rocheux que nous avons baptisé 'l'écaille'.» La Montagne et alpinisme, numéro 25, déc., 145 - C.T.
1967 - «Après quelques gradins et fissures-dièdres, nous gagnons rapidement trente mètres mais nous voici maintenant aux prises avec une fissure obstruée par un bloc sur lequel la dernière tempête a déposé un magnifique cône de neige.» La Montagne et alpinisme, numéro 64, oct., 121 - C.T.
fissure en hélice loc. nom. f. GÉOGR. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1946 - «Sa hauteur, d'une trentaine de mètres, se franchit en deux étapes que sépare une vire accessible par une petite fissure en hélice que l'on aborde dans une position fort aérienne.» La Montagne, numéro 333, juill., 53 - C.T.
fissure-cheminée n.f. GÉOGR. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1935 - «Curieux horizon que celui de cette fissure-cheminée, passablement surplombante, que l'on suit pendant quelques vingt-cinq mètres [...]» La Montagne, numéro 269, mai, 182 - C.T.
1962 - «Ils [deux alpinistes américains] ne prirent pas ce dièdre, mais grimpèrent vers la droite, suivant une très haute fissure-cheminée pour rejoindre la voie classique, au pied du dièdre de 90m [...]» La Montagne et alpinisme, numéro 39, oct., 305 - C.T.
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