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entendre finesse à qqch. loc. verb. INTELL. "attribuer un sens subtil ..." - FEW (4, 742a), 1685 ; L, cit. Dancourt ; TLF (ne pas -), cit. Restif, 1796 ; DG, R (ne pas -), GLLF, Lex.[75], PR[77] (ne pas -), ø d.
1676 - «Sa Majesté a eu un habit de mille écus, si beau, si riche, que tout le monde y veut entendre finesse.» Mme de Sévigné, Let., à Mme de Grignan , 27 nov., II, 257 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies
finesse n.f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1967 - «[...] les alpinistes définissaient la difficulté des passages par la notion très approximative de 'finesse' et surtout de 'délicatesse'.» Bessière, L'Alpinisme, 71 (P.U.F.) - C.T.
finesse (en -) loc. adv. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1966 - «Après quelques autres passages tout en finesse, nous remontons pendant plusieurs longueurs de corde une cheminée vicieuse, très tire-bras, dans laquelle nous utiliserons tous les coincements de genoux et d'épaules possibles, tantôt extérieure, tantôt tarabiscotée et rentrante elle nous donne le sentiment soit d'évoluer sans appui réel sur du blanc dilué de bleu, ou, comme tel crabe malhabile et coincé, de ne plus pouvoir nous dégager d'une anfractuosité.» La Montagne et alpinisme, numéro 57, avr., 240 - C.T.
finesse (faire -) loc. verb. ACTION CARACT. "par antiphrase, faire un mauvais coup" - G, DG, 15e, Greban ; absent TLF.
1440 - «Sy je vous empongne a la gorge, / Sangbieu ! je vous feray finesse. / Paix, paillars ! Mais a quel fin esse / De parler tousjours mal contens ?» Mestier et marchandise, in Fournier, Le Théâtre fr. avant la Renaissance, 49 (Laplace, Sanchez) - P.E.
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