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filé (c'est trop - sans mouiller) loc. phrast. non conv. US. ALIM. "trop manger sans boire" - FEW (6/III, 44b), BEI, 1640, Oudin ; absent TLF.
1627 - «P. Messieurs, c'est trop filé sans moüiller, beuvons un coup. A qui boiray-je, qui m'en sçache gré ?» D. Martin, Les Colloques fr. et all., 82 (Strasbourg, Faculté des Lettres) - P.E.
filé (son -) loc. nom. m. MUS. - L, cit. Guéneau de Montb. ; GLLF, 1865 ; TLF, cit. Flaubert, 1869 ; R, PR[77], ø d.
*1825 - «[...] il avoit inventé aussi une espèce d'instrument ne produisant qu'un son filé, mais d'une force et d'une beauté incomparables.» Mme de Genlis, Mém., t. 5, 42 (Londres, Colburn) - R.R.
filé (son -) loc. nom. m. MUS. - DDL 22, 1825, Mme de Genlis ; L, GLLF, 1865 ; TLF, cit. Flaubert, 1869 ; GR[85], cit. 1949.
1778 - «[...] lorsque l'homme daigne se charger de son éducation, lorsqu'il veut bien lui donner des leçons de goût, lui faire entendre avec méthode (c) des sons plus beaux, plus moëlleux, mieux filés, l'oiseau docile [le bouvreuil], soit mâle, soit femelle (d), non-seulement les imite avec justesse, mais quelquefois les perfectionne et surpasse son maître [...]» Guéneau de Montbeillard, in Buffon, Hist. nat., Oiseaux, VIII, 82 (Sanson) - P.E.
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